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1 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Quand il eut crée sa nation, il crut, qu'il lui étoit bien permis de satisfaire son goût en épousant sa Maitresse, & une Maitresse, qui méritoit d'être sa femme. Il fit ce Mariage publiquement en 1712. Cette célébre Catherine, orfeline née dans le village de Ringen en Estonie, nourrie par charité chez un Vicaire, long-tems servante, mariée à un Soldat Livonien, prise par un parti Moscovite deux jours après ce premier mariage, avoit passé du service duGénéral Bauer à celui de Menzicof, garçon patissier, qui devint Prince & le premier homme de l'Empire; enfin elle fut l'Epouse de Pierre le Grand, & ensuite Imperatrice Souveraine après la mort du Csar, & digne de l'être. Elle adoucit beaucoup les Mœurs de son Mari, & sauva beaucoup plus de dos du Knout & beaucoup plus de têtes de sa hache, que n'avoit fait le Général le Fort. On l'aima, on la revera; un Baron Allemand, un Ecuyer d'un Abbé de Fulde n'eut point épousé Catherine; mais Pierre le Grand ne pensoit pas, que le mérite eut auprès de lui besoin de trente deux quartiers. Les Souverains pensent volontiers, qu'il n'y a d'autre grandeur, que celle qu'ils donnent, & que tout est égal dévant eux. Il est bien certain, que la Naissance ne met pas plus de différence entre les hommes qu'entre un anon dont le Pere portoit du fumier, & un anon dont le Pere portoit des reliques. L'Education fait la grande différence, les Talens la font prodigieuse, la fortune encore plus. Catherine avoit eu une Education toute aussi bonne pour le moins chez son Curé d'Estonie, que toutes les Boyardes de Moscau & d'Archangel, & étoit née avec plus de Talens & une ame plus grande: elle avoit reglé la Maison du Général Bauer & celle du Prince Menzikof, sans savoir ni lire ni écrire. Quiconque sait très bien gouverner une maison peut gouverner un Royaume; cela peut paraître un paradoxe; mais certainement c'est avec le même Esprit d'ordre, desagesse & de fermeté, qu'on commande à cent personnes & à cent millions.


2 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Quand il eut crée sa nation, il crut, qu'il lui étoit bien permis de satisfaire son goût en épousant sa Maitresse, & une Maitresse, qui méritoit d'être sa femme. Il fit ce Mariage publiquement en 1712. Cette célébre Catherine, orfeline née dans le village de Ringen en Estonie, nourrie par charité chez un Vicaire, long-tems servante, mariée à un Soldat Livonien, prise par un parti Moscovite deux jours après ce premier mariage, avoit passé du service duGénéral Bauer à celui de Menzicof, garçon patissier, qui devint Prince & le premier homme de l'Empire; enfin elle fut l'Epouse de Pierre le Grand, & ensuite Imperatrice Souveraine après la mort du Csar, & digne de l'être. Elle adoucit beaucoup les Mœurs de son Mari, & sauva beaucoup plus de dos du Knout & beaucoup plus de têtes de sa hache, que n'avoit fait le Général le Fort. On l'aima, on la revera; un Baron Allemand, un Ecuyer d'un Abbé de Fulde n'eut point épousé Catherine; mais Pierre le Grand ne pensoit pas, que le mérite eut auprès de lui besoin de trente deux quartiers. Les Souverains pensent volontiers, qu'il n'y a d'autre grandeur, que celle qu'ils donnent, & que tout est égal dévant eux. Il est bien certain, que la Naissance ne met pas plus de différence entre les hommes qu'entre un anon dont le Pere portoit du fumier, & un anon dont le Pere portoit des reliques. L'Education fait la grande différence, les Talens la font prodigieuse, la fortune encore plus. Catherine avoit eu une Education toute aussi bonne pour le moins chez son Curé d'Estonie, que toutes les Boyardes de Moscau & d'Archangel, & étoit née avec plus de Talens & une ame plus grande: elle avoit reglé la Maison du Général Bauer & celle du Prince Menzikof, sans savoir ni lire ni écrire. Quiconque sait très bien gouverner une maison peut gouverner un Royaume; cela peut paraître un paradoxe; mais certainement c'est avec le même Esprit d'ordre, desagesse & de fermeté, qu'on commande à cent personnes & à cent millions.


3 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Quand il eut crée sa nation, il crut, qu'il lui étoit bien permis de satisfaire son goût en épousant sa Maitresse, & une Maitresse, qui méritoit d'être sa femme. Il fit ce Mariage publiquement en 1712. Cette célébre Catherine, orfeline née dans le village de Ringen en Estonie, nourrie par charité chez un Vicaire, long-tems servante, mariée à un Soldat Livonien, prise par un parti Moscovite deux jours après ce premier mariage, avoit passé du service duGénéral Bauer à celui de Menzicof, garçon patissier, qui devint Prince & le premier homme de l'Empire; enfin elle fut l'Epouse de Pierre le Grand, & ensuite Imperatrice Souveraine après la mort du Csar, & digne de l'être. Elle adoucit beaucoup les Mœurs de son Mari, & sauva beaucoup plus de dos du Knout & beaucoup plus de têtes de sa hache, que n'avoit fait le Général le Fort. On l'aima, on la revera; un Baron Allemand, un Ecuyer d'un Abbé de Fulde n'eut point épousé Catherine; mais Pierre le Grand ne pensoit pas, que le mérite eut auprès de lui besoin de trente deux quartiers. Les Souverains pensent volontiers, qu'il n'y a d'autre grandeur, que celle qu'ils donnent, & que tout est égal dévant eux. Il est bien certain, que la Naissance ne met pas plus de différence entre les hommes qu'entre un anon dont le Pere portoit du fumier, & un anon dont le Pere portoit des reliques. L'Education fait la grande différence, les Talens la font prodigieuse, la fortune encore plus. Catherine avoit eu une Education toute aussi bonne pour le moins chez son Curé d'Estonie, que toutes les Boyardes de Moscau & d'Archangel, & étoit née avec plus de Talens & une ame plus grande: elle avoit reglé la Maison du Général Bauer & celle du Prince Menzikof, sans savoir ni lire ni écrire. Quiconque sait très bien gouverner une maison peut gouverner un Royaume; cela peut paraître un paradoxe; mais certainement c'est avec le même Esprit d'ordre, desagesse & de fermeté, qu'on commande à cent personnes & à cent millions.


4 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Quand il eut crée sa nation, il crut, qu'il lui étoit bien permis de satisfaire son goût en épousant sa Maitresse, & une Maitresse, qui méritoit d'être sa femme. Il fit ce Mariage publiquement en 1712. Cette célébre Catherine, orfeline née dans le village de Ringen en Estonie, nourrie par charité chez un Vicaire, long-tems servante, mariée à un Soldat Livonien, prise par un parti Moscovite deux jours après ce premier mariage, avoit passé du service duGénéral Bauer à celui de Menzicof, garçon patissier, qui devint Prince & le premier homme de l'Empire; enfin elle fut l'Epouse de Pierre le Grand, & ensuite Imperatrice Souveraine après la mort du Csar, & digne de l'être. Elle adoucit beaucoup les Mœurs de son Mari, & sauva beaucoup plus de dos du Knout & beaucoup plus de têtes de sa hache, que n'avoit fait le Général le Fort. On l'aima, on la revera; un Baron Allemand, un Ecuyer d'un Abbé de Fulde n'eut point épousé Catherine; mais Pierre le Grand ne pensoit pas, que le mérite eut auprès de lui besoin de trente deux quartiers. Les Souverains pensent volontiers, qu'il n'y a d'autre grandeur, que celle qu'ils donnent, & que tout est égal dévant eux. Il est bien certain, que la Naissance ne met pas plus de différence entre les hommes qu'entre un anon dont le Pere portoit du fumier, & un anon dont le Pere portoit des reliques. L'Education fait la grande différence, les Talens la font prodigieuse, la fortune encore plus. Catherine avoit eu une Education toute aussi bonne pour le moins chez son Curé d'Estonie, que toutes les Boyardes de Moscau & d'Archangel, & étoit née avec plus de Talens & une ame plus grande: elle avoit reglé la Maison du Général Bauer & celle du Prince Menzikof, sans savoir ni lire ni écrire. Quiconque sait très bien gouverner une maison peut gouverner un Royaume; cela peut paraître un paradoxe; mais certainement c'est avec le même Esprit d'ordre, desagesse & de fermeté, qu'on commande à cent personnes & à cent millions.


5 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Le Csarevitz Alexis, Fils du Csar, qui épousa, dit on, comme lui une Esclave, & qui comme lui quitta sécrétement la Moscovie n'eut pas un succès pareil dans ses deux entreprises & il en couta la vie au fils pour avoir imité mal à propos le Pere; ce fut un des plus terribles exemples de sévérité, que jamais on ait donné du haut d'un Trône; mais ce qui est bien honorable pour la memoire de l'Imperatrice Catherine c'est qu'elle n'eut point de part au malheur de ce Prince né d'un autre lit, & qui n'aimoit rien de ce que son Pere aimoit: on n'accusa point Catherine d'avoir agi en Marâtre cruelle; le grand crime du malheureux Alexis étoit d'être trop Russe, de desapprouver tout ce que son Pere faisoit de grand & d'immortel pour la gloire de la nation. Un jour entendant des Moscovites, qui se plaignoient des travaux insupportables, qu'il falloit endurer pour batir Petersbourg, Consolez vous, dit-il, cette ville ne durera pas long-tems. Quand il falloit suivre son Pere dans ces voyages de cinq à six cent lieuës que le Csar entreprenoit souvent, le Prince fei-gnoit d'être malade, on le purgeoit rudement, pour la maladie, qu'il n'avoit pas, tants de médecines jointes à beaucoup d'eau de vie altererent sa sante & son Esprit. Il avoit eu d'abord de l'inclination pour s'instruire; il savoit la Géométrie, l'Histoire, avoit appris l'Allemand, mais il n'aimoit point la Guerre, ne vouloit point l'apprendre & c'est ce que son Pere lui reprochoit le plus. On l'avoit marié à la Princesse de Wolfenbuttel, Sœur de l'Imperatrice femme de Charles six en 1711. Ce mariage fut malheureux. La Princesse étoit souvent abandonnée pour des débauches d'eau de vie, & pour Afrosine fille Finlandaise, grande, bienfaite, & fort douce. On prétend que la Princesse mourut de chagrin, si le chagin<chagrin> peut donner la mort, & que le Csarowitz épousa ensuite secrettementAfrosine en 1713, lorsque l'Imperatrice Catherine venoit de lui donner un frere dont il se séroit bien passé.


6 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Le Csarevitz Alexis, Fils du Csar, qui épousa, dit on, comme lui une Esclave, & qui comme lui quitta sécrétement la Moscovie n'eut pas un succès pareil dans ses deux entreprises & il en couta la vie au fils pour avoir imité mal à propos le Pere; ce fut un des plus terribles exemples de sévérité, que jamais on ait donné du haut d'un Trône; mais ce qui est bien honorable pour la memoire de l'Imperatrice Catherine c'est qu'elle n'eut point de part au malheur de ce Prince né d'un autre lit, & qui n'aimoit rien de ce que son Pere aimoit: on n'accusa point Catherine d'avoir agi en Marâtre cruelle; le grand crime du malheureux Alexis étoit d'être trop Russe, de desapprouver tout ce que son Pere faisoit de grand & d'immortel pour la gloire de la nation. Un jour entendant des Moscovites, qui se plaignoient des travaux insupportables, qu'il falloit endurer pour batir Petersbourg, Consolez vous, dit-il, cette ville ne durera pas long-tems. Quand il falloit suivre son Pere dans ces voyages de cinq à six cent lieuës que le Csar entreprenoit souvent, le Prince fei-gnoit d'être malade, on le purgeoit rudement, pour la maladie, qu'il n'avoit pas, tants de médecines jointes à beaucoup d'eau de vie altererent sa sante & son Esprit. Il avoit eu d'abord de l'inclination pour s'instruire; il savoit la Géométrie, l'Histoire, avoit appris l'Allemand, mais il n'aimoit point la Guerre, ne vouloit point l'apprendre & c'est ce que son Pere lui reprochoit le plus. On l'avoit marié à la Princesse de Wolfenbuttel, Sœur de l'Imperatrice femme de Charles six en 1711. Ce mariage fut malheureux. La Princesse étoit souvent abandonnée pour des débauches d'eau de vie, & pour Afrosine fille Finlandaise, grande, bienfaite, & fort douce. On prétend que la Princesse mourut de chagrin, si le chagin<chagrin> peut donner la mort, & que le Csarowitz épousa ensuite secrettementAfrosine en 1713, lorsque l'Imperatrice Catherine venoit de lui donner un frere dont il se séroit bien passé.


7 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Le Csarevitz Alexis, Fils du Csar, qui épousa, dit on, comme lui une Esclave, & qui comme lui quitta sécrétement la Moscovie n'eut pas un succès pareil dans ses deux entreprises & il en couta la vie au fils pour avoir imité mal à propos le Pere; ce fut un des plus terribles exemples de sévérité, que jamais on ait donné du haut d'un Trône; mais ce qui est bien honorable pour la memoire de l'Imperatrice Catherine c'est qu'elle n'eut point de part au malheur de ce Prince né d'un autre lit, & qui n'aimoit rien de ce que son Pere aimoit: on n'accusa point Catherine d'avoir agi en Marâtre cruelle; le grand crime du malheureux Alexis étoit d'être trop Russe, de desapprouver tout ce que son Pere faisoit de grand & d'immortel pour la gloire de la nation. Un jour entendant des Moscovites, qui se plaignoient des travaux insupportables, qu'il falloit endurer pour batir Petersbourg, Consolez vous, dit-il, cette ville ne durera pas long-tems. Quand il falloit suivre son Pere dans ces voyages de cinq à six cent lieuës que le Csar entreprenoit souvent, le Prince fei-gnoit d'être malade, on le purgeoit rudement, pour la maladie, qu'il n'avoit pas, tants de médecines jointes à beaucoup d'eau de vie altererent sa sante & son Esprit. Il avoit eu d'abord de l'inclination pour s'instruire; il savoit la Géométrie, l'Histoire, avoit appris l'Allemand, mais il n'aimoit point la Guerre, ne vouloit point l'apprendre & c'est ce que son Pere lui reprochoit le plus. On l'avoit marié à la Princesse de Wolfenbuttel, Sœur de l'Imperatrice femme de Charles six en 1711. Ce mariage fut malheureux. La Princesse étoit souvent abandonnée pour des débauches d'eau de vie, & pour Afrosine fille Finlandaise, grande, bienfaite, & fort douce. On prétend que la Princesse mourut de chagrin, si le chagin<chagrin> peut donner la mort, & que le Csarowitz épousa ensuite secrettementAfrosine en 1713, lorsque l'Imperatrice Catherine venoit de lui donner un frere dont il se séroit bien passé.


8 - /

Die erste FrauJacobs des IIten Königs in Eng land, war eine Tochter des Kanzlers Hyde. Sie war beyweiten aus keiner so guten Familie als die Frau von Maintenon, noch vielweniger aber hatte von Ludewig dem XIV. sie ihre Verdienste. Wir haben Petern dem Großen ein Frauenzimmer heirathen sehen, welches weit geringer als jene beyden Damen waren, und diese Gemahlinn Peters ward nicht nur Kaiserinn, sondern sie verdiente es auch zu seyn. Die Liebe macht, daß alle Ungleichheiten verschwinden, und weiß sehr große Zwischenräume zusammen zu bringen. Der gewisseste Beweis, daß die Frau von Maintenon ihres Glückes werth gewesen, war dieser, daß sie es niemals misbrauchte. Sie hatte niemals die Eitelkeit dasjenige zu scheinen was sie war; ihre Bescheidenheit verlor sich niemals; und niemand am Hofe konnte sich über sie beklagen. Nach dem Tode Ludewigs des XIV begab sie sich in die Abtey von St. Cir, wo sie eine Pension von vier und zwanzig tausend Livres bekam; und dieses war das einzige Glück, welches sie sich vorbehielt.


9 - /

Nachdem er sein Volk gebildet hatte, glaubte er, es sey ihm nunmehr ganz wohl erlaubet, seiner Neigung genug zu thun, indem er seine Geliebte heirathete; eine Geliebte, welche seine Frau zu seyn verdiente. Er vollzog diese Heirath öffentlich 1712. Diese berühmte Catharine war eine Waise, und aus einem Flecken in der Landschaft Esthen gebürtig. Sie wurde bey einem Amtsverweser auferzogen; sie diente lange Zeit, und verheirathete sich an einen liefländischen Soldaten. Zwey Tage nach dieser ersten Heirath ward sie von einer moscowitischen Partey weggeführet, kam bey dem General Bauer in Diensten, und von diesem zu dem Menzicof, welcher aus einem Pastetenbäcker Fürst, und der erste im Reiche geworden war. Endlich ward sie die Gemahlinn Peters des großen, und nach seinem Tode unumschränkte Beherrscherinn, und verdiente es zu seyn. Sie machte die Sitten ihres Gemahls weit gelinder, und errettete weit mehr Rücken von der Knute, und weit Geheime Nachrichten mehr Köpfe von dem Beile, als selbst der General le Fort. Man liebte sie, man verehrte sie. Ein deutscher Baron, ein Bereuter eines Abts von Fulde, würde Catharinen nicht geheirathet haben; Peter der große aber glaubte nicht, daß das Verdienst vor ihm zwey und dreyßig Felder nöthig habe. Die Monarchen glauben ganz gerne, daß nichts gewest ist, als was sie dazu machen, und daß vor ihnen alles gleich ist. Es ist gewiß genug, daß die Geburt eben so wenig Unterschied unter den Menschen macht, als unter zwey Eseln, wovon des einen Vater Mist trug, und des andern Vater Reliquien trug. Die Erziehung macht den Unterschied groß, die Geschicklichkeiten machen ihn noch größer, und das Glück am allergrößten. Catharina hatte bey ihrem Pfarrer in Esthen wenigstens eine eben so gute Auferziehung gehabt, als alle Boyardinnen in Moscau und in Archangel, und war über dieses mit mehr Gaben und mit einer größern Seele gebohren. Sie hatte das Haus des General Bauers und des Fürsten Menzikof verwaltet, ohne daß sie schreiben oder lesen konnte. Wer ein Haus wohl zu regieren weiß, der kann auch ein Reich regieren. Dieses scheint vielleicht ein Paradoxon zu seyn; gleichwol ist es gewiß, daß einerleyGeist der Ordnung, der Weisheit und Standhaftigkeit erfordert wird, hundert Personen zu befehlen, als hundert Millionen.


10 - /

Alexius Czaarowiz, der Sohn des großen Peters, welcher, wie man saget, eben so, wie sein Vater, eine Sclavinn heirathete, und eben so, wie er das Reich heimlich verließ, hatte in diesen zwey Unternehmungen nicht gleiches Glück, und es kostete vom Czaar Peter, dem großen. dem Sohne das Leben, daß er dem Vater zur Unzeitnachgeahmet hatte. Dieses war eines der schrecklichsten Beyspiele der Strenge, welches jemals von der Höhe des Thrones ist gegeben worden. Es ist aber dem Andenken der Catharina nicht wenig rühmlich, daß sie an dem Unglücke dieses Prinzen, welcher aus einer andern Ehe erzeuget war, und nichts liebte, was sein Vater liebte, keinen Theil hatte. Man konnte sie nicht anklagen, daß sie als eine grausame Stiefmutter gehandelt habe. Das große Verbre chen des unglücklichen Alexius war, daß er allzusehr rußisch war, und alles misbilligte, was sein Vater großes und unsterbliches zur Ehre seines Volkes that. Als er einmal verschiedene Moscowiter sich über die unerträgliche Arbeit beklagen hörte, welche ihnen der Bau von Petersburg machte, sagte er zu ihnen:Tröstet euch; diese Stadt soll nicht lange dauern. Wann er seinem Vater in Reisen von fünf bis sechs hundert Meilen, dergleichen der Czaar oft unternahm, folgen sollte, so stellte er sich krank. Man purgierte ihn trefflich, einer Krankheit wegen, die er nicht hatte; so daß die vielen Arztneyen, nebst dem häufigen Aquavite, seiner Gesundheit und seinem Geiste nicht wenig schadeten. Er hatte Anfangs Neigung etwas zu lernen; er verstund die Meßkunst, die Geschichte, und die deutsche Sprache, allein er liebte den Krieg nicht, und wollte ihn auch nicht lernen, worüber ihm der Vater die meisten Vorwürfe machte. Man hatte ihn mit einer Prinzeßinn von Wolfenbüttel verheirathet, eine Schwester der Kaise rinn, der Gemahlinn Carls des VIten im Jahre 1713. Diese Heirath schlug unglücklich aus. Die Geheime NachrichtenPrinzeßinn sah sich oft für Ausschweifungen in Branntewein, und für Afrosinen, einer großen, wohlgewachsenen und sehr sittsamen Finnländerinn, verlassen. Man will, die Prinzeßinn sey vor Verdruß gestorben, wenn man anders aus Verdruß sterben kann, und der Czaarowitz habe im Jahre 1713 Afrosinen heimlich geheirathet; gleich zu der Zeit, als die Kaiserinn Catharina ihm einen Bruder gab, den er lieber nicht gehabt hätte.


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Alexius Czaarowiz, der Sohn des großen Peters, welcher, wie man saget, eben so, wie sein Vater, eine Sclavinn heirathete, und eben so, wie er das Reich heimlich verließ, hatte in diesen zwey Unternehmungen nicht gleiches Glück, und es kostete vom Czaar Peter, dem großen. dem Sohne das Leben, daß er dem Vater zur Unzeitnachgeahmet hatte. Dieses war eines der schrecklichsten Beyspiele der Strenge, welches jemals von der Höhe des Thrones ist gegeben worden. Es ist aber dem Andenken der Catharina nicht wenig rühmlich, daß sie an dem Unglücke dieses Prinzen, welcher aus einer andern Ehe erzeuget war, und nichts liebte, was sein Vater liebte, keinen Theil hatte. Man konnte sie nicht anklagen, daß sie als eine grausame Stiefmutter gehandelt habe. Das große Verbre chen des unglücklichen Alexius war, daß er allzusehr rußisch war, und alles misbilligte, was sein Vater großes und unsterbliches zur Ehre seines Volkes that. Als er einmal verschiedene Moscowiter sich über die unerträgliche Arbeit beklagen hörte, welche ihnen der Bau von Petersburg machte, sagte er zu ihnen:Tröstet euch; diese Stadt soll nicht lange dauern. Wann er seinem Vater in Reisen von fünf bis sechs hundert Meilen, dergleichen der Czaar oft unternahm, folgen sollte, so stellte er sich krank. Man purgierte ihn trefflich, einer Krankheit wegen, die er nicht hatte; so daß die vielen Arztneyen, nebst dem häufigen Aquavite, seiner Gesundheit und seinem Geiste nicht wenig schadeten. Er hatte Anfangs Neigung etwas zu lernen; er verstund die Meßkunst, die Geschichte, und die deutsche Sprache, allein er liebte den Krieg nicht, und wollte ihn auch nicht lernen, worüber ihm der Vater die meisten Vorwürfe machte. Man hatte ihn mit einer Prinzeßinn von Wolfenbüttel verheirathet, eine Schwester der Kaise rinn, der Gemahlinn Carls des VIten im Jahre 1713. Diese Heirath schlug unglücklich aus. Die Geheime NachrichtenPrinzeßinn sah sich oft für Ausschweifungen in Branntewein, und für Afrosinen, einer großen, wohlgewachsenen und sehr sittsamen Finnländerinn, verlassen. Man will, die Prinzeßinn sey vor Verdruß gestorben, wenn man anders aus Verdruß sterben kann, und der Czaarowitz habe im Jahre 1713 Afrosinen heimlich geheirathet; gleich zu der Zeit, als die Kaiserinn Catharina ihm einen Bruder gab, den er lieber nicht gehabt hätte.