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1 - Examen de in genios para las Sciencias /

Pero el argumento que a mi mas me convence (en este proposito) es, que estan do Francisco de Valoys Rey de Francia molestado de una prolixa enfermedad: y viendo que los medicos de su casa y corte, no davan remedio, dezia todas las vezes que le crescia la calentura; que no era pos sible que los Medicos Christianos supiessen curar; ni dellos esperava jamas remedio. Y assi una vez, con despecho de verse todavia con calentura, mandó despachar un correo a España, pidiendo al Emperador Carlos quinto, le embiasse un medico De Ingenios.Iudio, el mejor que vuisse en su corte, del qual tenia entendido que le daria remedio a su enfermedad, (si en el arte lo avia.) La qual demanda, fue harto reyda en España; y todos concluyeron, que era antojo, de hombre que estava con calentura. Pero con todo esso, mandó el Emperador: que le buscassen un medico tal, si le avia (aunque fuessen por el fuera del Reyno:) y no lo hallando embio un medico Christiano nuevo; pareciendole que con esto, cumpliria con el antojo del Rey. Pero puesto el medico en Francia, y delante del Rey, passó un coloquio entrambos, muy gracioso: enel qual se descubrio que el medico era Christiano: y por tanto no se quiso curar con el. El Rey (con la opinion que tenia del medico, que era Iu dio) le pregunto (por via de entretenimiento) Si estava ya cansado de esperar el Mexias prometido en la ley? [Medico] Señor yo no espero al Mexias prometido en la ley Iudayca. [Rey] muy cuerdo soys enesso: porque las señales que estan notadas en la escritura divina, para conocer su venida; son ya cumplidas muchos dias ha. [Medico] esse numero de dias, tenemos los Christianos bien contados: porque haze oy, mil y quinientos y quarenta y dos años que vino; y estuvo en el mundo treynta y tres; y en fin dellos mutio crucificado, y al tercero dia resuscito, y despues subio a los cielos, donde agora esta. [Rey] Examen luego vos Christianos soys? [Medico] Señor si, por la gracia de Dios. [Rey] pues volveos en ora buena a vuestra tierra: porque medicos Christianos sobrados tengo en mi casa y corte: por Iudios lo avia yo; los quales en mi opinion son los que tienen habilidad natural para curar. Y assi lo des pidio, sin quererle dar el pulso, ni que viesse la urina, ni le hablasse palabra tocante a su enfermedad. Y luego embio a Constantinopla, por un Iudio: y con sola leche de borricas le curó.


2 - Johann Huart's Prüfung der Köpfe zu den Wissenschaften /

Was mich aber hierinnen am meisten bestärkt, ist folgendes Beyspiel. Der König von Frankreich,Franciscus von Valois, stand eine sehr langwierige Krankheit aus. Als er nun sah, daß alle Aerzte an seinem Hofe und in seinem ganzen Lande ihm nicht zu helfen im Stande wären, so sagte er allezeit, so oft die Hitze des Fiebers überhand nahm, es wäre nicht möglich, daß ihm ein christlicher Arzt kuriren könnte, und er habe sich aller Hofnung auf sie auch schon begeben. Einsmals als er ganz verzweifeln wollte, daß er sich Zeit Lebens von dem Fieber sollte martern lassen, befahl er, man sollte einen Curier nach Spanien schicken, den Kayser Carl den fünften zu bitten, daß er ihm den geschicktestenjüdischen Arzt, den er an seinem Hofe habe, zuschicken solle, weil er gewiß glaube, daß ihn dieser gesund machen werde, wenn ihn anders menschliche Kunst gesund machen könne. Man lachte in Spanien nicht wenig über diese Bitte, und man sah gar wohl, daß es ein Einfall eines fieberhaften Kranken sey. Unterdessen befahl der Kaiser gleichwohl, einen solchen Arzt aufsuchen zu lassen, wenn es auch ausser seinem Königreiche geschehen müsse. Zum Unglücke aber konnte man keinen auftreiben, und mußte also an seiner Statt einen angehenden christlichen Arzt schicken. Als dieser nach Frankreich kam, und dem Könige vorgestellt ward, so fiel zwischen beyden ein sehr artiges Gespräch vor. Jn diesem Gespräche entdeckte der König, daß der Arzt ein Christ sey, und wollte sich also von ihm durchaus nicht kuriren lassen. Er entdeckte es aber folgender Gestalt, indem er den Arzt, in Meynung er sey ein Jude, beyläufig einmal fragte: ob er es nicht einmal satt sey, auf den im Gesetze versprochenen Meßias zu hoffen?


3 - /

On néglige cependant pour elles des connaissances d'une utilité plus sensible & plus durable. Je voudrois apprendre, quelles étoient les forces d'un Païs avant une guerre, & si cette guerre les a augmentées ou diminuées. L'Espagne a-t-elle été plus riche avant la conquête du nouveau Monde, qu'aujourd'hui? De combien étoitelle plus peuplée du tems de Charles-Quint, que sousPhilippe IV? Pourquoi Amsterdam contenoit-elle à peine vingt mille ames il y a deux cens ans? Pourquoi a-t-elle aujourd'hui deux cens quarante mille Habitans? Et comment le sçait-on positivement? De combien l'Angleterre est-elle plus peuplée qu'elle ne l'étoit sousHenri VIII? Seroit-il vrai ce qu'on dit dans lesLettres Persanes, que les hommes manquent à la Terre, & qu'elle est dépeuplée en comparaison de ce qu'elle étoit il y a deux mille ans? Rome, il est vrai, avoit alors plus de Citoyens qu'aujourd'hui. J'avoue, qu'Alexandrie & Carthage étoient de grandes Villes; mais Paris, Londres, Constantinople, le Grand Caire, Amsterdam, Hambourg, n'existoient pas. Il y avoit trois cens Nations dans les Gaules; mais ces trois cens Nations ne valoient la nôtre, ni en nombre d'hommes, ni en industrie. L'Allemagne étoit une Forêt; elle est couverte de cent Villes opulentes.


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Voilà pourquoi les Français n'eurent part ni aux gran- des découvertes, ni aux inventions admirables des autres Nations. L'Imprimerie, la Poudre, les Glaces, les Te- lescopes, le Compas de proportion, la Machine Pneuma- tique, le vrai Systême de l'Univers, ne leur appartien- nent point; ils faisoient des Tournois, pendant que les Portugais & les Espagnols découvroient & conquéroient de nouveaux Mondes à l'Orient & à l'Occident du Monde connu. Charles Quint prodiguoit déja en Europe les trésors du Mexique, avant que quelques Sujets de Fran- çois Premier eussent découvert la Contrée inculte du Ca- nada; mais par le peu même, que firent les Français dans ESSAI SUR LE SIE'CLE le commencement du seiziéme siécle, ont vit dequoi ils sont capables quand ils sont conduits.


5 - /

Depuis Charles-Quint la balance panchoit trop du côté de la Maison d'Autriche. Cette Maison puissante étoit ESSAI SUR LE SIE'CLE vers l'an 1630 maîtresse de l'Espagne, du Portugal, & des trésors de l'Amerique; la Flandres, le Milanois, le Royaume de Naples, la Bohême, la Hongrie, l'Alle- magne même (si on peut le dire) étoient devenus son pa- trimoine; & si tant d'Etats avoient été réunis sous un seul Chef de cette Maison, il est à croire, que l'Europe lui au- roit enfin été asservie.


6 - /

L'Espagne gouvernée par la Branche aînée de la Mai- son d'Autriche, avoit imprimé, après la mort de Charles- Quint, plus de terreur que la Nation Germanique; les Rois d'Espagne étoient incomparablement plus absolus & plus riches. Les mines de Mexique & du Potose sem- bloient leur fournir dequoi acheter la liberté de l'Europe. Ce projet de la Monarchie Universelle de notre conti- nent Chrétien, commencé par Charles-Quint, fut d'abord soutenu par Philippe II. Il voulut du fonds de l'Escurial asservir la Chrétienté par les Négotiations & par la Guerre. Il envahit le Portugal. Il désola la France, il menaça l'Angleterre; mais plus propre peut-être à marchander de loin les Esclaves, qu'à combattre de près ses ennemis, il n'ajouta aucune conquête à celle du Portugal; il sacrifia de son aveu quinze cens millions, qui font aujourd'hui en 1745 plus de trois mille millions de notre monnoye, pour asservir la France, & pour regagner la Hollande. Mais ses trésors ne servirent qu'à enrichir ces Païs qu'il voulut dompter.


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L'Espagne gouvernée par la Branche aînée de la Mai- son d'Autriche, avoit imprimé, après la mort de Charles- Quint, plus de terreur que la Nation Germanique; les Rois d'Espagne étoient incomparablement plus absolus & plus riches. Les mines de Mexique & du Potose sem- bloient leur fournir dequoi acheter la liberté de l'Europe. Ce projet de la Monarchie Universelle de notre conti- nent Chrétien, commencé par Charles-Quint, fut d'abord soutenu par Philippe II. Il voulut du fonds de l'Escurial asservir la Chrétienté par les Négotiations & par la Guerre. Il envahit le Portugal. Il désola la France, il menaça l'Angleterre; mais plus propre peut-être à marchander de loin les Esclaves, qu'à combattre de près ses ennemis, il n'ajouta aucune conquête à celle du Portugal; il sacrifia de son aveu quinze cens millions, qui font aujourd'hui en 1745 plus de trois mille millions de notre monnoye, pour asservir la France, & pour regagner la Hollande. Mais ses trésors ne servirent qu'à enrichir ces Païs qu'il voulut dompter.


8 - /

Jamais Cour ne sçut mieux se conduire selon les hommes & selon les tems. Les Papes sont presque toûjours des Italiens, blanchis dans les affaires, sans passions qui les aveuglent; leur Conseil est composé de Cardinaux, qui leur ressemblent, & qui sont tous ani- mez du même esprit. De ce Conseil émanent des or- dres, qui vont jusqu'à la Chine & à l'Amérique; il em- DE LOUIS XIV. brasse en ce sens l'Univers; & on peut dire ce que di- soit autrefois un Etranger du Sénat de Rome: j'ai vû un Consistoire de Rois. La plûpart de nos Ecrivains se sont élevez avec raison contre l'ambition de cette Cour; mais je n'en vois point qui ait rendu assez de justice à sa prudence. Je ne sai, si une autre Nation eût pû conserver si long-tems dans l'Europe tant de pré- rogatives toujours combatues: toute autre Cour les eû peut-être perdues, ou par sa fierté, ou par sa mollesse, ou par sa lenteur, ou par sa vivacité; mais Rome, em- ployant presque toujours à propos la fermeté & la souplesse, a conservé tout ce qu'elle a pû humaine- ment garder. On la vit rampante sous Charles Quint, terrible à notre Roi Henri III, ennemie & amie tour- à-tour de Henri IV, adroite avec Louis XIII, opposée ouvertement à Louis XIV, dans le tems qu'il fut à craindre, & souvent ennemie secrete des Empereurs dont elle se défioit plus que du Sultan des Turcs.


9 - /

La Guerre ne se faisoit pas comme nous l'avons vu faire du tems de Louïs XIV; les Armées n'étoient ESSAI SUR LE SIECLE pas si nombreuses, aucun Général, depuis le siége de Metz par Charles Quint, ne s'étoit vû à la tête de cin- quante mille hommes: on assiégeoit & on défendoit les Places avec moins de canons qu'aujourd'hui. L'Art des Fortifications étoit encore dans son enfance; les piques & les arquebuses étoient en usage; on n'avoit pas perdu l'habitude des armes défensives, il restoit encore des anciennes Loix des Nations, celle de dé- clarer la Guerre par un Héraut. Louïs XIII fut le dernier qui observa cette coûtume. Il envoya un Hé- raut d'Armes à Bruxelles déclarer la Guerre à l'Espagne en 1635.


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Daher kam es, daß die Franzosen keinen Theil an den großen Entdeckungen und wunderbaren Erfindungen der andern Völker hatten. Die Buchdruckerkunst, das Pulver, die Gläser, die Tubi, der Verhältnißzirkel, die Luftpumpe, das wahre Weltgebäude gehören ihnen nicht zu. Sie hielten Turnierspiele, als die Portugiesen und Spanier, gegen Morgen und Abend der bekannten Welt, neue Welten entdeckten und eroberten. Carl der fünfte streute schon in Europa die Schätze von Mexico aus, ehe noch einige Unterthanen des ersten Franciscus die unbewohnte Gegend von Canada entdeckten. Durch das wenige aber, was die Franzosen zu Anfange des sechszehnten Jahrhunderts thaten, sahe man, zu wie vielen sie fähig wären, wenn sie angeführet würden.


11 - /

Seit Carl dem Vten hing das Gleichgewicht allzusehr auf die Seite des Hauses Oesterreich. Dieses mächtige Haus war gegen das Jahr 1630 Herr von Spanien, von Portugall und den amerikanischen Schätzen; Flandern, Meiland, das Königreich Neapel, Böhmen, Ungarn, Deutschland selbst, wenn man so reden darf, waren sein Erbtheil geworden; und wenn so viel Staaten unter ein einziges Haupt dieses Hauses wären vereiniget worden, so ist zu glauben,

ganz Europa würde sich endlich haben unterwerfen müssen.


12 - /

Spanien ward von der ältesten Linie des Hauses Oesterreich regiert, und hatte nach dem TodeCarls des V, mehr Schrecken verursacht als die deutsche Nation. Die Könige von Spanien waren ungleich uneingeschränkter und reicher. Die Bergwerke in Mexico und Potosi schienen ihnen so viel herzugeben, als sie die Freyheit von ganz Europa zu erkaufen brauchten. Der Entwurf einer allgemeinen Monarchie, welchen Carl der V zuerst gemacht hatte, ward anfangs von dem zweyten Philipp fortgesetzt. Er wollte aus dem Innersten des Escurials die Christenheit durch Unterhandlungen und durch Krieg unter das Joch bringen. Er nahm Portugall weg. Er verwüstete Frankreich, er drohete England, er war aber vielleicht geschickter in der Ferne mit Sklaven zu handeln, als seinen Feind in der Nähe zu bestreiten. Die Eroberung Portugalls war die einzige. Er wendete nach seinem eigenen Geständnisse funfzehn hundert Millionen, welche zu jetziger Zeit, im Jahre 1745, mehr als drey tausend Millionen nach unsrer Münze ausmachen, daran, sich Frankreich unterwürfig zu machen, und Holland wieder zu bekommen. Doch seine Schätze dienten zu nichts als die Länder zu bereichern, welche er sich unterthan machen wollte.


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Spanien ward von der ältesten Linie des Hauses Oesterreich regiert, und hatte nach dem TodeCarls des V, mehr Schrecken verursacht als die deutsche Nation. Die Könige von Spanien waren ungleich uneingeschränkter und reicher. Die Bergwerke in Mexico und Potosi schienen ihnen so viel herzugeben, als sie die Freyheit von ganz Europa zu erkaufen brauchten. Der Entwurf einer allgemeinen Monarchie, welchen Carl der V zuerst gemacht hatte, ward anfangs von dem zweyten Philipp fortgesetzt. Er wollte aus dem Innersten des Escurials die Christenheit durch Unterhandlungen und durch Krieg unter das Joch bringen. Er nahm Portugall weg. Er verwüstete Frankreich, er drohete England, er war aber vielleicht geschickter in der Ferne mit Sklaven zu handeln, als seinen Feind in der Nähe zu bestreiten. Die Eroberung Portugalls war die einzige. Er wendete nach seinem eigenen Geständnisse funfzehn hundert Millionen, welche zu jetziger Zeit, im Jahre 1745, mehr als drey tausend Millionen nach unsrer Münze ausmachen, daran, sich Frankreich unterwürfig zu machen, und Holland wieder zu bekommen. Doch seine Schätze dienten zu nichts als die Länder zu bereichern, welche er sich unterthan machen wollte.


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Nie hat ein Hof sich besser nach den Menschen und nach den Zeiten zu richten gewußt. Die Päbste sind meistens Italiener, welche in den Geschäfften grau geworden, und ohne Leidenschaften, welche sie verblenden könnten. Ihr Rath besteht aus Kardinälen, die ihnen gleichen, und alle von ebendemselben Geiste belebt werden. Aus diesem Rathe kommen Befehle, welche bis nach China und Amerika gehen; in diesem Verstande erstreckt er sich über die ganze Welt, und man kann das davon sagen, was ehemals ein Ausländer von dem römischen Senate sagte: ich habe eine Versammlung von Königen gesehen. Die meisten unsrer Schriftsteller haben sich mit Rechte wider den Stolz dieses Hofes aufgelegt; ich finde aber keinen unter ihnen, der ihm wegen seiner Klugheit habe Recht wiederfahren lassen. Ich weis nicht, ob eine andere Nation so lange Zeit so viel stets bestrittene Vorzüge, in Europa, würde erhalten haben. Jeder andre Hof würde sie vielleicht entweder aus Unbiegsamkeit, oder aus Weichlichkeit, entweder aus Lang Versuch über das Jahrhundertsamkeit oder aus Heftigkeit verlohren haben. Rom aber, welches fast stets Standhaftigkeit und Biegsamkeit zur rechten Zeit anzuwenden weis, hat alles erhalten, was es menschlicher Weise hat erhalten können. Kriechend sahe man es unter Carl dem V, schrecklich unserm Könige Heinrich dem III, bald Feind, bald Freund gegen Heinrichen den IV, schlau gegen Ludewigen den XIII, und dem XIVten Ludewig zeigte es sich offenbar entgegen, zu der Zeit, da er am meisten zu fürchten war. Oft ist es ein heimlicher Feind selbst der Kaiser gewesen, welchen es weniger als den türkischen Sultanen getrauet hat.


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Der Krieg ward nicht so geführet, wie wir gesehen haben, daß er zu Zeiten Ludewigs des XIV geführet wurde. Die Armeen waren nicht so zahlreich, und seit der Belagerung von Metz durch Carl den V hatte sich kein General an der Spitze von funfzig tausend Mann gesehen. Man belagerte und vertheidigte die Oerter mit weit weniger Canonen, als jetzo. Die Kunst zu befestigen war noch in ihrer Kindheit; die Picken und Doppelhaken waren noch im Gebrauch; man hatte die Vertheidigungswaffen noch nicht ganz abgelegt; es waren noch alte Völkergesetze übrig, wie zum Exempel das Gesetze, den Krieg durch einen Herold ankündigen zu lassen. Ludewig der XIII war der letzte, welcher diese Gewohnheit beobachtete. Er schickte einen Herold nach Brüssel den Krieg wider Spanien im Jahre 1635 anzukündigen.