Suchbegriff: imil
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On conçoit aisément quelle fut l'ardeur de part & d'autre, soit pour l'attaque, soit pour la défense. Imilcon commandoit dans la place. Il avoit dix mille hommes de troupes, sans compter les habitans: nous verrons bientôt qu'il lui survint un renfort considérable. Les Romains aiant établi leurs quartiers devant la ville de l'un & de l'autre côté, & aiant fortifié l'espace qui étoit entre les deux camps d'un fossé, d'un retranchement & d'un mur, ils commencérent l'attaque par la tour la plus proche de la mer, & qui regardoit l'Afrique. Ajoutant toujours de nouveaux ouvrages aux prémiers, & s'avançant de plus en plus, enfin ils culbutérent six tours qui étoient du même côté que la prémiére dont nous avons parlé, & entreprirent de jetter bas les autres à coups de bélier. Imilcon faisoit tous ses efforts pour empêcher le progrès des assiégeans. Il relevoit les bréches, il faisoit des contremines, il épioit le moment où il pourroit mettre le feu aux machines, & pour le pouvoir faire, il livroit jour & nuit des combats plus sanglans quelquefois & plus meurtriers, que ne sont ordinairement les batailles rangées.


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On conçoit aisément quelle fut l'ardeur de part & d'autre, soit pour l'attaque, soit pour la défense. Imilcon commandoit dans la place. Il avoit dix mille hommes de troupes, sans compter les habitans: nous verrons bientôt qu'il lui survint un renfort considérable. Les Romains aiant établi leurs quartiers devant la ville de l'un & de l'autre côté, & aiant fortifié l'espace qui étoit entre les deux camps d'un fossé, d'un retranchement & d'un mur, ils commencérent l'attaque par la tour la plus proche de la mer, & qui regardoit l'Afrique. Ajoutant toujours de nouveaux ouvrages aux prémiers, & s'avançant de plus en plus, enfin ils culbutérent six tours qui étoient du même côté que la prémiére dont nous avons parlé, & entreprirent de jetter bas les autres à coups de bélier. Imilcon faisoit tous ses efforts pour empêcher le progrès des assiégeans. Il relevoit les bréches, il faisoit des contremines, il épioit le moment où il pourroit mettre le feu aux machines, & pour le pouvoir faire, il livroit jour & nuit des combats plus sanglans quelquefois & plus meurtriers, que ne sont ordinairement les batailles rangées.


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Imilcon, dans le dessein qu'il avoit deCombatsanglantaux machines. mettre le feu aux machines des assiégeans, & voulant faire usage des bonnes dispositions où paroissoient être les troupes qui étoient dans la ville, & les soldats fraîchement débarqués, ceux-là parce qu'ils se voyoient secourus, ceux-ci parce qu'ils n'avoient encore rien souffert, convoque une

(a) Favognane, sur la côte occidentale de la Sicile.

C. At. Regul. L. Manl. Cons.An. R.502.Av. J. C.250.assemblée des uns & des autres; & par un discours où il promettoit à ceux qui se signaleroient, & à tous en général, des présens & des récompenses de la part de la République des Carthaginois, il sut tellement enflammer leur zèle & leur courage, qu'ils criérent tous qu'il n'avoit qu'à faire d'eux sans délai tout ce qu'il jugeroit à propos. Le Commandant, après leur avoir temoigné qu'il leur savoit gré de leur bonne volonté, congédia l'assemblée, & leur dit de prendre pour le présent quelque repos, & du reste d'attendre les ordres de leurs Officiers.


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Vers ce même tems Adherbal, aprèsNouvelledisgracedes Romains àLilybée. avoir envoyé à Carthage tout ce qu'il avoit pris d'hommes & de vaisseaux dans la derniére victoire, forma une Escadre de cent vaisseaux, trente des siens, & soixante & dix que Carthalon qui commandoit avec lui avoit amenés, mit cet Officier à la tête, & lui donna ordre de cingler vers Lilybée, de fondre à l'improviste sur les vais- P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.Av. J. C.249.seaux ennemis qui y étoient à l'ancre, d'en enlever tout le plus qu'il pourroit, & de mettre le feu au reste. Carthalon se charge avec plaisir de cette commission. Il part au point du jour, brule une partie de la Flotte ennemie, & disperse l'autre. La terreur se répand dans le camp des Romains. Ils accourent avec de grands cris à leurs vaisseaux. Mais pendant qu'ils y portent du secours, Imilcon, qui s'étoit aperçu le matin de ce qui se passoit, sort de la ville, & tombe sur eux d'un autre cóté avec ses soldats étrangers. On peut juger quelle fut la consternation des Romains, lorsqu'ils se virent ainsi attaqués de deux côtés en même tems.


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Man kann leicht denken, wie eifrig mand. 502. J. n. E. R. d. 250. J. v. C. G.sowohl auf Seiten der Belagerer als aufSeiten der Belagerten war. Imilkoncommandirte in der Stadt. Er hatte zehntausend Mann, die Einwohner ungerechnet.Wir werden bald sehen, daß er dazu eine ansehnliche Verstärkung erhielt. Die Römerhatten ihr Lager vor der Stadt auf beydenSeiten aufgeschlagen, und nachdem sie denZwischenraum, der zwischen beyden Lagernwar, mit einem Graben, mit Schanzen,und mit einer Mauer umgeben hatten, somachten sie den Anfang mit dem Angriff desThurms, der am nächsten nach der See nachAfrika zu lag. Indem sie ihre ersten Werke immer mit neuen vermehrten, und sich immer mehr und mehr näherten, so warfen sieendlich sechs Thürme um, die an eben derSeite lagen, wo der erste lag, von dem wirgeredet haben, und unterfiengen sich endlich,die übrigen mit Steinbrechern niederzustürzen. Imilkon that sein Aeusserstes, denFortgang der Belagerer zu hindern. Erließ die Oeffnungen wieder füllen, er machteContraminen, er sah den Augenblick ab, woer Feuer bey den Maschinen anlegen konnte,und um solches thun zu können, lieferte erTag und Nacht Scharmützel, die oft blutiger waren, als ordentliche Schlachten.


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Man kann leicht denken, wie eifrig mand. 502. J. n. E. R. d. 250. J. v. C. G.sowohl auf Seiten der Belagerer als aufSeiten der Belagerten war. Imilkoncommandirte in der Stadt. Er hatte zehntausend Mann, die Einwohner ungerechnet.Wir werden bald sehen, daß er dazu eine ansehnliche Verstärkung erhielt. Die Römerhatten ihr Lager vor der Stadt auf beydenSeiten aufgeschlagen, und nachdem sie denZwischenraum, der zwischen beyden Lagernwar, mit einem Graben, mit Schanzen,und mit einer Mauer umgeben hatten, somachten sie den Anfang mit dem Angriff desThurms, der am nächsten nach der See nachAfrika zu lag. Indem sie ihre ersten Werke immer mit neuen vermehrten, und sich immer mehr und mehr näherten, so warfen sieendlich sechs Thürme um, die an eben derSeite lagen, wo der erste lag, von dem wirgeredet haben, und unterfiengen sich endlich,die übrigen mit Steinbrechern niederzustürzen. Imilkon that sein Aeusserstes, denFortgang der Belagerer zu hindern. Erließ die Oeffnungen wieder füllen, er machteContraminen, er sah den Augenblick ab, woer Feuer bey den Maschinen anlegen konnte,und um solches thun zu können, lieferte erTag und Nacht Scharmützel, die oft blutiger waren, als ordentliche Schlachten.


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Imilcon hatte das Vorhaben noch, dieMaschinen der Belagerer anzustecken, undwollte sich gern der Bereitwilligkeit bedienen, die sowohl die Soldaten in der Stadt, 130 C. Attil. Regulus, und L. Manl. Vulso, Cons. als auch die ausgeschiffte Mannschaft bezeigd. 502. J. n. E. R. d. 250. J. v. C. G.te; jene, weil sie eine neue Verstärkung erhalten, diese, weil sie noch nichts erlitten hatten. Er berief also beyde Truppen zusammen, und entzündete durch eine Rede, worinnen er denen, die sich hervorthun würden,besondre Belohnungen von der RepublikCarthago versprach, ihren Muth so sehr, daßsie alle mit einer Stimme schrien, mit ihnenohne Anstand vorzunehmen, was er für gutbefinden würde. Nachdem er ihnen für ihre Bereitwilligkeit gedankt hatte, so beurlaubte er die Versammlung, und sagte, daßsie itzt ein wenig ausruhen, und im übrigendie Befehle ihrer Officiere erwarten möchten.


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Zu eben der Zeit formirte Adherbal, nachdem er alle Gefangenen und alle Beute desletzten Sieges nach Carthago geschickt hatte,eine Eskadre von hundert Schiffen, gabdreyßig von den seinigen dazu, und siebzig,welche ihm Carthalon, der mit ihm commandirte, zugeführt hatte, stellte diesen Generalan ihre Spitze, und gab ihm Befehl, nachLilybäum zu seegeln, die feindlichen Schiffeunvermuthet zu überfallen, so viel als er deren wegnehmen könnte, wegzunehmen, unddie übrigen anzustecken. Carthalon unterzog sich dieser Unternehmung mit Vergnügen. Er geht mit anbrechendem Tage fort,verbrennt einen Theil der Flotte und zerstreutden andern. Das Schrecken breitete sichin dem Lager der Römer aus, und sie liefen alle mit einem grossen Geschreye nach ihren Schiffen. Unterdessen daß sie ihnen zuHülfe eilen, fällt Imilkon, welcher frühmorgends bemerkt hatte, was vorgieng, aus der P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 143 Stadt hinaus, und greift sie mit den imd. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.Carthaginensischen Solde stehenden Völkernan. Man kann denken, in welcher Bestürzung die Römer gewesen seyn müssen, da siesich zu gleicher Zeit auf beyden Seiten angegriffen sahen.