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Toute l'autorité de Constantin ne fut pas suffisante pour les abolir, & il falut qu'Honoré renouvellât cette défense. Prudence, Poëte Chrétien, l'avoit exhorté dans son Poëme contre Symmaque, à délivrer le Christianisme de cet opprobre: mais l'Em De Gladiateurs.pereur y fut engagé par une occasion particuliére, qu'on ne me saura pas mauvais gré, je crois, d'avoir ici raportée. Un saint* * Théoderet. V. 26. Solitaire d'Orient, nommé Télémaque, vint à Rome, où la fureur des spectacles régnoit encore. Il se rendit à l'amphithéatre comme les autres, mais dans une intention bien différente. Quand le combat fut commencé, il descendit dans l'aréne, & fit son possible pour empêcher les Gladiateurs de s'entretuer. Ce fut un spectacle auquel on ne s'attendoit point, & qui révolta tous les spectateurs. Aussi, pleins de l'esprit de celui qui a été homicide dès le commencement, c'est-à-dire du Démon, qui seul a pu inspirer aux hommes cette soif barbare du sang humain, ils se jettérent sur le nouveau combattant ennemi de leur plaisir, & le tuérent à coups de pierres. Honorius ayant su ce qui s'étoit passé, défendit absolument des spectacles si pernicieux. Le sang du Martyr obtint de Dieu ce que les loix de Constan tin n'avoient pu faire, & depuis ce tems il ne fut plus parlé à Rome de combats de Gladiateurs. „Ainsi, dit Mr. de Tille mont dont j'ai tiré cette histoire, Dieu couronna, même devant les hommes, une action qu'apparemment les Sages du Monde, & peut-être une partie de ceux de l'Eglise, avoient condannée comme une indiscrétion & une folie. Mais la fo lie de Dieu est plus sage que toute la sa gesse des Hommes.“


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Toute l'autorité de Constantin ne fut pas suffisante pour les abolir, & il falut qu'Honoré renouvellât cette défense. Prudence, Poëte Chrétien, l'avoit exhorté dans son Poëme contre Symmaque, à délivrer le Christianisme de cet opprobre: mais l'Em De Gladiateurs.pereur y fut engagé par une occasion particuliére, qu'on ne me saura pas mauvais gré, je crois, d'avoir ici raportée. Un saint* * Théoderet. V. 26. Solitaire d'Orient, nommé Télémaque, vint à Rome, où la fureur des spectacles régnoit encore. Il se rendit à l'amphithéatre comme les autres, mais dans une intention bien différente. Quand le combat fut commencé, il descendit dans l'aréne, & fit son possible pour empêcher les Gladiateurs de s'entretuer. Ce fut un spectacle auquel on ne s'attendoit point, & qui révolta tous les spectateurs. Aussi, pleins de l'esprit de celui qui a été homicide dès le commencement, c'est-à-dire du Démon, qui seul a pu inspirer aux hommes cette soif barbare du sang humain, ils se jettérent sur le nouveau combattant ennemi de leur plaisir, & le tuérent à coups de pierres. Honorius ayant su ce qui s'étoit passé, défendit absolument des spectacles si pernicieux. Le sang du Martyr obtint de Dieu ce que les loix de Constan tin n'avoient pu faire, & depuis ce tems il ne fut plus parlé à Rome de combats de Gladiateurs. „Ainsi, dit Mr. de Tille mont dont j'ai tiré cette histoire, Dieu couronna, même devant les hommes, une action qu'apparemment les Sages du Monde, & peut-être une partie de ceux de l'Eglise, avoient condannée comme une indiscrétion & une folie. Mais la fo lie de Dieu est plus sage que toute la sa gesse des Hommes.“


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Das ganze Ansehen des Constantin war nicht hinlänglich, diese grausame Gewohn heit zu vertilgen. Honorius mußte dieses Gebot erneuern. Prudentius, ein christli cher Poet, hatte ihn in seinem Gedichte wi der den Symmachus gebeten, daß er das Christenthum von dieser Schande befreyen möchte. Allein der Kaiser wurde durch eiTheodo. ret. V. 26.ne besondre Begebenheit dazu bewogen, die man vielleicht hier nicht ohne Vergnügen le sen wird.


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Ein gewisser Einsiedler aus dem Morgen lande, der Telemach hieß, kam nach Rom, wo die rasende Lust an den Kämpferspielen noch herrschte. Er begab sich, wie andre, zum Amphitheater, aber in ganz verschied ner Absicht. Als der Kampf angegangen war, gieng er auf den Kampfplatz, und that sein möglichstes zu verhindern, daß die Fechter einander nicht umbringen sollten. Dieses war ein Schauspiel, dessen man sich nicht versah, und das alle Zuschauer auf rührig machte. Sie fielen also, von dem Sinne desjenigen voll, der ein Mörder vom Anfange an gewesen ist, und der allein dem 192 Von den Fechterkämpfen. menschlichen Geschlechte diesen Durst nach Menschenblut beybringen können, über die sen Feind ihrer Lustbarkeit her, und warfen ihn mit Steinen todt. Als Honorius er fahren hatte, was vorgegangen war, so un tersagte er dergleichen schädliche Schauspieleganz und gar. Das Blut des Märtyrers erhielt das von GOtt, was die Gesetze desConstantin nicht ausrichten können, und seit der Zeit wird in der Geschichte nicht mehr von den Kämpfen der Fechter zu Rom gere det.æSo krönte GOtt, sagt der Abt Tillemont, aus dem ich diese Geschichte habe, selbst vor den Menschen eine Handlung, welche vielleicht die Weisen der Welt und selbst ein Theil der Kirche als eine unvor sichtige und thörichte Handlung verdamm ten. Allein die Thorheit GOttes ist wei ser, denn alle Weißheit der Menschen.“