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1 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Die Komödianten hätten sich dieser Entheiligung zu allen Zeiten enthalten sollen. Gleichwohl ward unser König Carl IX. nochmals genöthiget, sie in dem Edicte zu verbieten, welcheser im Jahr 1561, auf die Vorstellungen der zu Orleans versammelten Landstände, bekannt machen lassen. Der Inhalt des vier und zwanzigsten Artikels(*) Baluz. Capitul. tom. prim. p. 906.von den theatr. Vorstell. der Alten.in diesem Edicte ist folgender: Auch verbieten wir allen Possenspielern, Gaucklern und andern solchen Leuten, an gedachten Sontagen und Festen, zur Zeitdes Gottesdienstes, zu spielen, geistlicheKleider anzuziehen, und anstößige undein böses Exempel gebende Dinge vorzustellen, bey Straffe des Gefängnissesund leiblicher Züchtigung. Zum Beweise, daß dieses Gesetz nicht genau beobachtetworden, dienet die Erneuerung desselben in demEdicte, welches Heinrich der III. auf die Vorstellungen der zu Blois im Jahr 1576. versammelten Landstände bekannt machte. Und doch, welchesman sich jetzt kaum vorstellen kann, wurden dieseso weise Gesetze noch nicht beobachtet. Folgendesfindet man in einem Buche welches den Titelführt: Unterthänige Vorstellung an denKönig von Frankreich und Pohlen Heinrich derIII.dieses Namens, und das imJahr 1588. gedruckt wurde, bey Gelegenheit dervon diesem Regenten zusammen beruffenen Landstände, welches man gemeiniglich die zweyteVersammlung der Stände zu Bloisnennet, weil sie gleichfalls in dieser Stadt gehaltenwurde.


2 - /

Charles IX ne vecut pas long-tems après la Saint Barthélemi. Son frere Henri III quitta le trône de la Pologne, pour venir replonger la France dans de nouveaux malheurs, dont elle ne fut tirée que par Henri IV, si justement surnomméle Grand par la postérité, qui seule peut donner ce titre.


3 - /

Henri III, en revenant en France, y trouva deux partis dominans. L'un étoit celui des réformés, renaissant de sa cendre, plus violent que jamais, & ayant à sa tête le même Henri le Grand, alors Roi de Navarre. L'autre étoit celui de la Ligue, faction puissante, formée peu à peu par les Princes de Guise, encouragée par les Papes, fomentée par l'Espagne, s'accroissant tous les jours par l'artifice des Moines, consacrée en apparence par le zèle de la religion catholique; mais ne tendant qu'à la rebellion. Son Chef étoit le Duc de Guise, surnommé le Balafré, Prince d'une réputation éclatante, & qui ayant plus de grandes qualités que de bonnes, sembloit né pour changer la face de l'état dans ce tems de troubles.


4 - /

Henri III, au lieu d'accabler ces deux partis sous le poids de l'autorité Royale, les fortifia par sa faiblesse. Il crut faire un grand coup de politique en se déclarant le Chef de la Ligue; mais il n'en fut que l'esclave. Il fut forcé de faire la guerre pour les intérêts du Duc de Guise, qui le vouloit détrôner, contre le Roi de Navarre, son beaufrere, son héritier présomptif, qui ne pensoit, qu'à rétablir l'autorité Royale, d'autant plus qu'en agissant pour Henri III, à qui il devoit succéder, il agissoit pour lui-même.


5 - /

Henri III, au lieu d'accabler ces deux partis sous le poids de l'autorité Royale, les fortifia par sa faiblesse. Il crut faire un grand coup de politique en se déclarant le Chef de la Ligue; mais il n'en fut que l'esclave. Il fut forcé de faire la guerre pour les intérêts du Duc de Guise, qui le vouloit détrôner, contre le Roi de Navarre, son beaufrere, son héritier présomptif, qui ne pensoit, qu'à rétablir l'autorité Royale, d'autant plus qu'en agissant pour Henri III, à qui il devoit succéder, il agissoit pour lui-même.


6 - /

L'Armée, que Henri III envoya contre le Roi son beaufrere, fut battue à Coutras, son favori Joyeuse y fut tué. Le Navarrois ne voulut d'autre fruit de sa victoire que de se réconcilier avec le Roi. Tout vainqueur qu'il étoit, il demanda la paix, & le Roi vaincu n'osa l'accepter, tant il craignoit le Duc de Guise & la Ligue. Guise dans ce tems-là même venoit de dissiper une armée d'Allemands. Ces succès du Balafré humiliérent encore davantage le Roi de France, qui se crut à la fois vaincu par les ligueurs & par les réformés.


7 - /

Le Duc de Guise, enflé de sa gloire, & fort de la faiblesse de son Souverain, vint à Paris malgré ses ordres. Alors arriva la fameuse journée des Barricades, & où ce peuple chassa les Gardes du Roi, & où ce Monarque fut obligé de fuir de sa capitale.


8 - /

Le Duc de Guise, enflé de sa gloire, & fort de la faiblesse de son Souverain, vint à Paris malgré ses ordres. Alors arriva la fameuse journée des Barricades, & où ce peuple chassa les Gardes du Roi, & où ce Monarque fut obligé de fuir de sa capitale.


9 - /

Guise fit plus, il obligea le Roi de tenir les états généraux du Royaume à Blois, & il prit si bien ses mesures, qu'il étoit prêt de partager l'autorité Royale, du consentement de ceux, qui représentoient la nation, & sous l'apparence des formalités les plus respectables. Henri III réveillé par ce pressant danger, fit assassiner au Château de Blois cet ennemi si dangereux, aussi bien que son frere le Cardinal, plus violent & plus ambitieux encore que leDuc de Guise.


10 - /

Guise fit plus, il obligea le Roi de tenir les états généraux du Royaume à Blois, & il prit si bien ses mesures, qu'il étoit prêt de partager l'autorité Royale, du consentement de ceux, qui représentoient la nation, & sous l'apparence des formalités les plus respectables. Henri III réveillé par ce pressant danger, fit assassiner au Château de Blois cet ennemi si dangereux, aussi bien que son frere le Cardinal, plus violent & plus ambitieux encore que leDuc de Guise.


11 - /

Ce qui étoit arrivé au parti protestant, après la Saint Barthélemi, arriva alors à la Ligue. La mort des Chefs ranima le parti. Les ligueurs levérent le masque, Paris ferma ses portes. On ne songea qu'à la vengeance. On regarda Henri III, comme l'assassin des défenseurs de la religion, & non comme un Roi, qui avoit puni des sujets coupables.


12 - /

Il fallut que Henri III pressé de tous côtés se réconciliât enfin avec le Navarrois. Ces deux Princes vinrent camper devant Paris; & c'est-là, que commence laHenriade.


13 - /

Cependant Henri III alloit se rendre maître de Paris, lorsqu'il fut assassiné à Saint Cloud par un Moine Dominicain, qui commit ce parricide dans la seule idée, qu'il obéissoit à Dieu, & qu'il couroit au martyre; & ce meurtre ne fut pas seulement le crime de ce Moine fanatique, ce fut le crime de tout le parti. L'opinion publique, la créance de tous les ligueurs, étoit qu'il falloit tuer son Roi, s'il étoit mal avec la Cour de Rome. Les Prédicateurs le crioient dans leurs mauvais sermons; on l'imprimoit dans tous ces livres pitoyables, qui inondoient la France, & qu'on trouve à peine aujourd'hui dans quelques bibliothéques, comme des monumens curieux d'un siécle également barbare & pour les lettres & pour les mœurs.


14 - /

Après la mort de Henri III, le Roi de Navarre, (Henrile Grand) reconnu Roi de France par l'armée, eut à soutenir toutes les forces de la Ligue, celles de Rome, de l'Espagne, & son Royaume à conquérir. Il bloqua, il assiégea Paris à plusieurs reprises. Parmi les plus grands hommes qui lui furent utiles dans cette guerre, & dont on a fait quelqu'usage dans ce poëme, on compte lesMaréchaux d'Aumont & de Biron, le Duc de Bouillon, etc.Duplessis-Mornay fut dans sa plus intime confidence jusqu'au changement de religion de ce Prince; il le servoit de sa personne dans les armées, de sa plume contre les excommunications des Papes, & de son grand art de négocier, en lui cherchant des secours chez tous les Princes protestans.


15 - /

Henri le Grand vouloit retirer la France des calami- tez & de la barbarie où trente ans de discorde l'avoient re- plongée, quand il fut assassiné dans sa Capitale au milieu du Peuple dont il alloit faire le bonheur.