Suchbegriff: hasan
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1 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Die Freyheit, welche sich Zeid nahm, die Aufführung der Aiesha zu tadeln, verursachte anfangs unter den Cuffahnern einiges Gemurre, man fing so gar an Scheltworte zu gebrauchen. Doch weil Hassan zu dem Volke reden wollte, so ward es nach und nach stiller, und endlich machte man sich bereit ihn zu hören: Euer Haupt, sagte er, spricht euch um Hülffe an, und so wohl euer Nutzen, als eure Schuldigkeit erfordern es, sie ihm nicht zu versagen. Und warum solltet ihr sie ihm auch versagen? Hat er jemanden Unrecht gethan? Sollte man wohl sagen, daß er seine Würde erschlichen habe, oder derselben unwerth sey? Die Rebellen geben beständig vor, den Tod desOthmans zu rächen; und diesertwegen wollen sie die Waffen ergriffen haben; allein, ihr Cuffahner, trauet ihnen nicht; sie wollen nicht den Othman rächen,Ali. Hegire 36. n. C. G. 656. sondern den Ali absetzen. Und gleichwohl ist es eben der Ali, welchen man einmüthig zu Medina erwählt hat, und dem Tellah und Zobeir den Eid der Treue geleistet haben, sie, die man jetzt an der Spitze der Rebellen sieht.


2 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Diese Rede war von größrer Wirkung, als alle Unterhandlungen, die man bisher versucht hatte. Die Einwohner von Cuffah schienen von der Verfolgung, die man dem Califen erweckte, ungemein gerührt zu seyn. Hassan, welcher auf alle Bewegungen, die in der Versammlung vorfielen, aufmerksam war, nahm die Gesinnungen der Cuffahner gar bald wahr, und brachte sie endlich, durch die gefällige Aufführung, die er, so lange er in ihrer Stadt blieb, beobachtete, völlig auf seine Seite. Als er Abschied von ihnen nahm, sagte er, daß er sich wieder zu seinem Vater begeben wolle, ihm ihre Denkungsart, in Ansehung seiner, zu melden und ihm Hoffnung zu machen, daß sie ihm ohne Zeitverlust thätige Merkmahle davon geben würden. Da sich nun die Cuffahner erboten; sogleich zur Vertheidigung ihres Haupts aufzubrechen, so bezeigte Hassan, wie empfindlich er gegen ihren guten Willen sey, und versicherte, daß diejenigen, die ihm folgen wollten, dem Staate einen wesentlichen Dienst leisten würden, wie er sich denn ein Vergnügen dar= Ali. Hegire 36. n. C. G. 656.ausmachen würde, sich an ihrer Spitze zu stellen.


3 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Diese Rede war von größrer Wirkung, als alle Unterhandlungen, die man bisher versucht hatte. Die Einwohner von Cuffah schienen von der Verfolgung, die man dem Califen erweckte, ungemein gerührt zu seyn. Hassan, welcher auf alle Bewegungen, die in der Versammlung vorfielen, aufmerksam war, nahm die Gesinnungen der Cuffahner gar bald wahr, und brachte sie endlich, durch die gefällige Aufführung, die er, so lange er in ihrer Stadt blieb, beobachtete, völlig auf seine Seite. Als er Abschied von ihnen nahm, sagte er, daß er sich wieder zu seinem Vater begeben wolle, ihm ihre Denkungsart, in Ansehung seiner, zu melden und ihm Hoffnung zu machen, daß sie ihm ohne Zeitverlust thätige Merkmahle davon geben würden. Da sich nun die Cuffahner erboten; sogleich zur Vertheidigung ihres Haupts aufzubrechen, so bezeigte Hassan, wie empfindlich er gegen ihren guten Willen sey, und versicherte, daß diejenigen, die ihm folgen wollten, dem Staate einen wesentlichen Dienst leisten würden, wie er sich denn ein Vergnügen dar= Ali. Hegire 36. n. C. G. 656.ausmachen würde, sich an ihrer Spitze zu stellen.


4 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Die Cuffahner brachten ihre Versprechungen gar bald in Erfüllung, und fast neun tausend Mann begaben sich auf den Marsch.Hassan, welcher über den glücklichen Fortgang seiner Unterhandlung eben so erstaunt als freudig war, schickte auf das schleinigste einen Bothen an den Califen, ihm diese schmeichelnde Begebenheit zu melden.


5 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

La liberté que prenoit Zéid de censurer la conduite d'Aiésha, occasionna d'abord quelques murmures parmi les Couffiens; on commençoit même à en venir aux invectives: mais Hassan ayant paru vouloir parler au peuple, le bruit se rallentit insensiblement, & enfin on se disposa à l'écouter. Votre Souverain, leur dit-il en parlant du Calife,vous demande du secours, & il est de votre devoir & de votre intérêt de lui en donner. Eh! pourquoi lui en refuseroit-on? Peut-on lui reprocher d'avoir manqué à ses devoirs? A-t'il fait du tort à quelqu'un? Voudroit-on le regarder comme intrus dans le Califat, ou comme indigne de cette place? Les rebelles parlent toujours de venger le sang d'Othman; c'est pour cela qu'ils ont pris les armes: mais ne vous y trompez pas, Couffiens, ce n'est pas Othman que l'on veut venger, c'est Ali que l'on prétend dépofer. C'est cependant ce même Ali qui a été élu unanimement à Médine, & entre les mains duquel Tellah & Zobéir ont prêté serment de fidélité, eux que l'on voit aujourd'hui à la tête des révoltés.


6 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Cette harangue eut plus de succès des Arabes. que toutes les négociations qu'onAli.Hégire 36.Ere Chr. 656. avoit tentées jusqu'alors. Les habitans de Couffah parurent extrêmement touchés de la persécution que l'on suscitoit au Calife. Hassan qui étoit attentif aux mouvemens qui se passoient dans l'assemblée, démêla aisément les dispositions des Couffiens; & il acheva de les déterminer en sa faveur, par les manieres affables qu'il eut avec eux pendant le peu de tems qu'il resta dans leur ville; & lorsqu'il partit, il leur dit, en prenant congé d'eux, qu'il alloit retrouver son père; qu'il lui rendroit compte de la façon dont ils pensoient à son égard, & qu'il lui feroit espérer qu'incessamment ils lui en donneroient des preuves. Les Couffiens s'étant offerts de marcher à l'instant pour la défense de leur Souverain, Hassan leur témoigna combien il étoit sensible à leur bonne volonté, & il partit en leur disant que tous ceux qui voudroient le suivre, rendroient un service essentiel à l'Etat, & qu'il se feroit un plaisir de marcher à leur tête.


7 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Cette harangue eut plus de succès des Arabes. que toutes les négociations qu'onAli.Hégire 36.Ere Chr. 656. avoit tentées jusqu'alors. Les habitans de Couffah parurent extrêmement touchés de la persécution que l'on suscitoit au Calife. Hassan qui étoit attentif aux mouvemens qui se passoient dans l'assemblée, démêla aisément les dispositions des Couffiens; & il acheva de les déterminer en sa faveur, par les manieres affables qu'il eut avec eux pendant le peu de tems qu'il resta dans leur ville; & lorsqu'il partit, il leur dit, en prenant congé d'eux, qu'il alloit retrouver son père; qu'il lui rendroit compte de la façon dont ils pensoient à son égard, & qu'il lui feroit espérer qu'incessamment ils lui en donneroient des preuves. Les Couffiens s'étant offerts de marcher à l'instant pour la défense de leur Souverain, Hassan leur témoigna combien il étoit sensible à leur bonne volonté, & il partit en leur disant que tous ceux qui voudroient le suivre, rendroient un service essentiel à l'Etat, & qu'il se feroit un plaisir de marcher à leur tête.


8 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Les effets suivirent bien-tôt lesLes Couffiensaccordent destroupes auCalife. promesses que les Couffiens venoient HistoireAli.Hégire 36.Ere Chr. 656.de donner, & il y en eut près de neuf mille qui se mirent en marche. Hassan, aussi surpris que charmé de l'heureux succès de sa négociation, envoya au plus vîte un exprès au Calife, pour l'informer d'un événement aussi flateur.


9 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Mervan, persuadé qu'il n'avoitMervan soumet l'Egypte. rien à craindre du peu qui pouvoit rester de cette faction, résolut de passer en Egypte, où Abdallah son rival avoit un parti considérable qui se fortifioit de jour en jour par les soins de Hassan-ebn-Malek son Lieutenant. En attendant qu'il pût y aller lui-même, il envoya un nombreux corps de troupes, sous la conduite d' Amrou-ebn-Saïd, son parent. Ce Général exécuta ses ordres avec un succès si rapide, que dès l'entrée de la campagne, toute l'Egypte fut réduite sous l'obéissance du Calife. Il chassa le Lieutenant d'Abdallah, & mit en déroute peu après Mossab, frère de ce même Abdallah, qui étoit venu au secours du Lieutenant. Cette victoire fut suivie d'une soumission entière de tous les peuples de cette province, de sorte que Mervan fut dispensé de s'y rendre. Amrou couvert de gloire retourna à Damas, recevoir HistoireMervan.Hégire 64.Ere Chr. 683.les éloges & les récompenses dûes à sa bravoure.


10 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Mervan war gewiß überzeugt, daß er vonMervanunterwirftsich Aegypten. dem kleinen Reste, der von dieser Parthey übrig geblieben war, nichts zu befürchten habe, und beschloß also nach Aegypten zu gehen, woAbdallah sein Mitbuhler einen sehr beträchtlichen Anhang hatte, welcher durch die Sorgfalt seines Unterbefehlshabers, des Hassan=ebn Maleck, von Tag zu Tag stärker ward. In Erwartung, bis er selbst dahin abgehen könne, schickte er eine zahlreiche Mannschaft unter Anführung des Amru - ebn - Said, seines Anverwandten, dahin. Dieser Heerführer vollzog seinen Befehl mit so glücklichem Erfolge, daß sich dieser Feldzug kaum angefangen hatte, als schon ganz Aegypten unter die Bothmäßigkeit des Califen gebracht war. Er verjagte den Unterbefehlshaber des Abdallah, und schlug kurz darauf den Mossab, den Bruder dieses Abdallah, welcher dem Unterbefehlshaber zu Hülfe gekommen war, in Mervan.Hegire 64.n. C. G. 683die Flucht. Auf diesen Sieg folgte die gänzliche Unterwerfung aller Völker dieser Provinz, so daß Mervan überhoben seyn konnte, sich selbst dahin zu begeben. Amru kehrte mit Ruhm beladen nach Damascus zurück, die Belohnungen seiner Tapferkeit daselbst zu erhalten.