Suchbegriff: hanno_h
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Les Carthaginois aiant fait des levées, mirent sur pié un nouveau Corps de Cavalerie en la place de celui qui avoit été défait avec son Chef, & en donnérent le commandement à Hannon fils d'Amilcar. Ils envoyérent Lettres sur Lettres, Députés sur Députés à Asdrubal & à syphax, pour les presser d'agir. Ils ordonnoient à l'un de venir défendre sa patrie presque assiégée par les ennemis. Ils conjuroient l'autre d'accourir au secours de Carthage & de toute l'Afrique. scipion étoit alors environ à mille pas de la ville d'Utique, où il étoit venu camper après avoir resté quelques jours au bord de la mer vis-à-vis de sa Flotte.


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Action deCavalerie.Hannon estdéfait parscipion, &tué.Liv.XXIX. 34.

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Comme Hannon, avec la Cavalerie qu'on lui avoit donnée, bien loin de pouvoir attaquer les ennemis, n'étoit pas même en état de les empêcher de piller la campagne, son prémier soin fut de faire des levées pour augmenter le nombre de ses Cavaliers. sans rejetter ceux des autres nations, il enrôla le plus qu'il put de Numides, qui étoient les meilleurs hommes de cheval qu'il y eût en Afrique. Il avoit rassemblé environ quatre mille chevaux, lorsqu'il s'enferma dans la ville de saléra. scipion, après avoir bien instruit Masinissa de la manœuvre qu'il devoit ob- Cornel. et sempron. Cons. server, lui donna ordre d'aller caracollerAn. R. 548.Av. J. C.204. jusqu'aux portes de cette ville, pour attirer les ennemis au combat. Ils ne manquérent pas de sortir, & de fondre sur Masinissa. Peu à peu le combat s'engagea, & fut longtems douteux. Enfin ce Prince, comme s'il se fût senti plus foible, commença à lâcher pié, non par une fuite précipitée, mais en se battant en retraite, & attira les ennemis jusqu'aux collines qui cachoient la Cavalerie Romaine. Alors les gens de scipion, qui étoient frais aussi-bien que leurs chevaux, parurent, & entourérent Hannon & ses Africains, qui s'étoient bien fatigués à force de combattre Masinissa, ou de le poursuivre. Masinissa de son côté, en faisant volte-face, revint au combat. Hannon, avec environ mille Cavaliers qui faisoient son avant-garde, aiant été coupé par les Romains, & mis par-là hors d'état de se sauver, furent tués sur la place. Tous les autres, effrayés de la perte de leur Chef, s'enfuirent à bride abattue. Mais les vainqueurs les poursuivirent pendant près de dix lieues, & en prirent ou tuérent encore environ deux mille, parmi lesquels il se trouva deux cens Cavaliers Carthaginois des plus illustres par leurs richesses & par leur naissance.


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Comme Hannon, avec la Cavalerie qu'on lui avoit donnée, bien loin de pouvoir attaquer les ennemis, n'étoit pas même en état de les empêcher de piller la campagne, son prémier soin fut de faire des levées pour augmenter le nombre de ses Cavaliers. sans rejetter ceux des autres nations, il enrôla le plus qu'il put de Numides, qui étoient les meilleurs hommes de cheval qu'il y eût en Afrique. Il avoit rassemblé environ quatre mille chevaux, lorsqu'il s'enferma dans la ville de saléra. scipion, après avoir bien instruit Masinissa de la manœuvre qu'il devoit ob- Cornel. et sempron. Cons. server, lui donna ordre d'aller caracollerAn. R. 548.Av. J. C.204. jusqu'aux portes de cette ville, pour attirer les ennemis au combat. Ils ne manquérent pas de sortir, & de fondre sur Masinissa. Peu à peu le combat s'engagea, & fut longtems douteux. Enfin ce Prince, comme s'il se fût senti plus foible, commença à lâcher pié, non par une fuite précipitée, mais en se battant en retraite, & attira les ennemis jusqu'aux collines qui cachoient la Cavalerie Romaine. Alors les gens de scipion, qui étoient frais aussi-bien que leurs chevaux, parurent, & entourérent Hannon & ses Africains, qui s'étoient bien fatigués à force de combattre Masinissa, ou de le poursuivre. Masinissa de son côté, en faisant volte-face, revint au combat. Hannon, avec environ mille Cavaliers qui faisoient son avant-garde, aiant été coupé par les Romains, & mis par-là hors d'état de se sauver, furent tués sur la place. Tous les autres, effrayés de la perte de leur Chef, s'enfuirent à bride abattue. Mais les vainqueurs les poursuivirent pendant près de dix lieues, & en prirent ou tuérent encore environ deux mille, parmi lesquels il se trouva deux cens Cavaliers Carthaginois des plus illustres par leurs richesses & par leur naissance.


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Comme Hannon, avec la Cavalerie qu'on lui avoit donnée, bien loin de pouvoir attaquer les ennemis, n'étoit pas même en état de les empêcher de piller la campagne, son prémier soin fut de faire des levées pour augmenter le nombre de ses Cavaliers. sans rejetter ceux des autres nations, il enrôla le plus qu'il put de Numides, qui étoient les meilleurs hommes de cheval qu'il y eût en Afrique. Il avoit rassemblé environ quatre mille chevaux, lorsqu'il s'enferma dans la ville de saléra. scipion, après avoir bien instruit Masinissa de la manœuvre qu'il devoit ob- Cornel. et sempron. Cons. server, lui donna ordre d'aller caracollerAn. R. 548.Av. J. C.204. jusqu'aux portes de cette ville, pour attirer les ennemis au combat. Ils ne manquérent pas de sortir, & de fondre sur Masinissa. Peu à peu le combat s'engagea, & fut longtems douteux. Enfin ce Prince, comme s'il se fût senti plus foible, commença à lâcher pié, non par une fuite précipitée, mais en se battant en retraite, & attira les ennemis jusqu'aux collines qui cachoient la Cavalerie Romaine. Alors les gens de scipion, qui étoient frais aussi-bien que leurs chevaux, parurent, & entourérent Hannon & ses Africains, qui s'étoient bien fatigués à force de combattre Masinissa, ou de le poursuivre. Masinissa de son côté, en faisant volte-face, revint au combat. Hannon, avec environ mille Cavaliers qui faisoient son avant-garde, aiant été coupé par les Romains, & mis par-là hors d'état de se sauver, furent tués sur la place. Tous les autres, effrayés de la perte de leur Chef, s'enfuirent à bride abattue. Mais les vainqueurs les poursuivirent pendant près de dix lieues, & en prirent ou tuérent encore environ deux mille, parmi lesquels il se trouva deux cens Cavaliers Carthaginois des plus illustres par leurs richesses & par leur naissance.


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Nachdem die Carthaginenser frische Trupen angeworben hatten, richteten sie an dieStelle des Corps Reiterey, welches mit seinem Anführer von den Römern gänzlichwar aufgerieben worden, ein neues auf, und setzten über dasselbe den Hanno, einen Sohndes Hamilcars. Sie liessen den Hasdrubalund den Syphax durch Briefe und Gesandten ersuchen, daß sie sich gegen die Römerfertig halten möchten. Sie befahlen dem einen, zum Entsatz seines Vaterlandes, dasvon den Feinden fast belagert gehalten wurde, zu kommen, und baten den andern, sichCarthagens und des ganzen Afrika anzunehmen. Scipio hatte damals kaum tausend 312 M. C. Cethegus, u. P. S. Tuditanus, Cons.d. 548. J. n. R. E. d. 204. J. v. C. G. Schritte von Utika sein Lager aufgeschlagen,da er einige Tage vorher noch an dem jenseitigen Ufer des Meeres mit seiner Flotte gewesen war.


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Treffen zwischen der Reiterey. Hanno wird vom Scipiogeschlagen u. getödtet. Liv.XXIX.34.

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Weil Hanno mit den Reitern, die manihm anvertrauet hatte, an statt die Feindeangreiffen zu können, nicht einmahl ihrerReiterey gewachsen war, so ließ er seine erste Sorge seyn, seine Trupen durch Anwerbung zu vermehren. Vor allen andern Völkern nahm er insonderheit so viel Numidier, als er nur bekommen konnte, weil sie unter allen Afrikanern die besten Soldaten zu Pferde sind. Er hatte ohngefehr 4000 Pferde beysammen, als er sich in die StadtSalerna einschloß. Nachdem Scipio denMasinissa wohl unterrichtet, was ihm zuthun obliegen würde, befahl er ihm, sich denStadt - Thoren zu nähern, und durch dasöftere Herumschwenken den Feind zum Treffen zu nöthigen. Sie thaten wirklich einen Ausfall, und giengen auf den Masinissa los. Der Streit nahm nach und nach seinen Anfang, und war lange Zeit zweifelhaft. Als aber dieser Fürst sahe, daß sie ihm weit überlegen wären, verließ er das Schlachtfeld, doch nicht mit einer übereilten Flucht, sondern er zog sich in der schönsten Ordnungzurück, bis er die Feinde an diejenigen Hügel, hinter denen die Römische Reiterey versteckt lag, gezogen hatte. Die Trupen des Scipio, die eben so frisch, als ihre Pferde, waren, brachen sogleich hervor, und umrin und was sich unter ihnen zugetragen. 313geten den Hanno mit seinen Afrikanern, died. 548. J. n R. E. d. 204. J. v. C. G.in dem Treffen mit dem Masinissa und in seiner Verfolgung schon sehr abgemattetworden. Masinissa wendete sich gleichfals, und fing den Streit von neuem an. Hanno wurde nebst ohngefehr tausend Reitern,die seinen Vortrupp ausmachten, durch die Römer von der Stadt abgeschnitten und gänzlich ausser Stand gesetzet, sich zu retten. Er blieb also mit den meisten auf demPlatze. Die übrigen, durch die Niederlageihres Anführers erschreckt, ergriffen spornstreichs die Flucht. Der Ueberwinder setzteihnen auf zehn tausend Schritte weit nach, und was er nicht tödtete, nahm er gefangen. Die Anzahl davon belief sich auf zwey tausend, darunter sich zweyhundert Carthaginensische Reiter befanden, die sowohl wegen ihrer Geburt, als Reichthums, sehr bekannt waren.


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Weil Hanno mit den Reitern, die manihm anvertrauet hatte, an statt die Feindeangreiffen zu können, nicht einmahl ihrerReiterey gewachsen war, so ließ er seine erste Sorge seyn, seine Trupen durch Anwerbung zu vermehren. Vor allen andern Völkern nahm er insonderheit so viel Numidier, als er nur bekommen konnte, weil sie unter allen Afrikanern die besten Soldaten zu Pferde sind. Er hatte ohngefehr 4000 Pferde beysammen, als er sich in die StadtSalerna einschloß. Nachdem Scipio denMasinissa wohl unterrichtet, was ihm zuthun obliegen würde, befahl er ihm, sich denStadt - Thoren zu nähern, und durch dasöftere Herumschwenken den Feind zum Treffen zu nöthigen. Sie thaten wirklich einen Ausfall, und giengen auf den Masinissa los. Der Streit nahm nach und nach seinen Anfang, und war lange Zeit zweifelhaft. Als aber dieser Fürst sahe, daß sie ihm weit überlegen wären, verließ er das Schlachtfeld, doch nicht mit einer übereilten Flucht, sondern er zog sich in der schönsten Ordnungzurück, bis er die Feinde an diejenigen Hügel, hinter denen die Römische Reiterey versteckt lag, gezogen hatte. Die Trupen des Scipio, die eben so frisch, als ihre Pferde, waren, brachen sogleich hervor, und umrin und was sich unter ihnen zugetragen. 313geten den Hanno mit seinen Afrikanern, died. 548. J. n R. E. d. 204. J. v. C. G.in dem Treffen mit dem Masinissa und in seiner Verfolgung schon sehr abgemattetworden. Masinissa wendete sich gleichfals, und fing den Streit von neuem an. Hanno wurde nebst ohngefehr tausend Reitern,die seinen Vortrupp ausmachten, durch die Römer von der Stadt abgeschnitten und gänzlich ausser Stand gesetzet, sich zu retten. Er blieb also mit den meisten auf demPlatze. Die übrigen, durch die Niederlageihres Anführers erschreckt, ergriffen spornstreichs die Flucht. Der Ueberwinder setzteihnen auf zehn tausend Schritte weit nach, und was er nicht tödtete, nahm er gefangen. Die Anzahl davon belief sich auf zwey tausend, darunter sich zweyhundert Carthaginensische Reiter befanden, die sowohl wegen ihrer Geburt, als Reichthums, sehr bekannt waren.


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Weil Hanno mit den Reitern, die manihm anvertrauet hatte, an statt die Feindeangreiffen zu können, nicht einmahl ihrerReiterey gewachsen war, so ließ er seine erste Sorge seyn, seine Trupen durch Anwerbung zu vermehren. Vor allen andern Völkern nahm er insonderheit so viel Numidier, als er nur bekommen konnte, weil sie unter allen Afrikanern die besten Soldaten zu Pferde sind. Er hatte ohngefehr 4000 Pferde beysammen, als er sich in die StadtSalerna einschloß. Nachdem Scipio denMasinissa wohl unterrichtet, was ihm zuthun obliegen würde, befahl er ihm, sich denStadt - Thoren zu nähern, und durch dasöftere Herumschwenken den Feind zum Treffen zu nöthigen. Sie thaten wirklich einen Ausfall, und giengen auf den Masinissa los. Der Streit nahm nach und nach seinen Anfang, und war lange Zeit zweifelhaft. Als aber dieser Fürst sahe, daß sie ihm weit überlegen wären, verließ er das Schlachtfeld, doch nicht mit einer übereilten Flucht, sondern er zog sich in der schönsten Ordnungzurück, bis er die Feinde an diejenigen Hügel, hinter denen die Römische Reiterey versteckt lag, gezogen hatte. Die Trupen des Scipio, die eben so frisch, als ihre Pferde, waren, brachen sogleich hervor, und umrin und was sich unter ihnen zugetragen. 313geten den Hanno mit seinen Afrikanern, died. 548. J. n R. E. d. 204. J. v. C. G.in dem Treffen mit dem Masinissa und in seiner Verfolgung schon sehr abgemattetworden. Masinissa wendete sich gleichfals, und fing den Streit von neuem an. Hanno wurde nebst ohngefehr tausend Reitern,die seinen Vortrupp ausmachten, durch die Römer von der Stadt abgeschnitten und gänzlich ausser Stand gesetzet, sich zu retten. Er blieb also mit den meisten auf demPlatze. Die übrigen, durch die Niederlageihres Anführers erschreckt, ergriffen spornstreichs die Flucht. Der Ueberwinder setzteihnen auf zehn tausend Schritte weit nach, und was er nicht tödtete, nahm er gefangen. Die Anzahl davon belief sich auf zwey tausend, darunter sich zweyhundert Carthaginensische Reiter befanden, die sowohl wegen ihrer Geburt, als Reichthums, sehr bekannt waren.