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Nous avons dit qu'un courier étoit arrivé à l'Armée immédiatement avant le combat, chargé d'une Lettre pour les Consuls. Flaminius ne l'ouvrit qu'après qu'il eut défait les ennemis. Le Sénat, allarmé par plusieurs prodiges, avoit consulté les Augures, & sur leur réponse, qui marquoit qu'il y avoit quelque défaut dans la création des Consuls, avoit envoyé la Lettre dont il s'agit, laquelle portoit ordre aux Consuls de revenir promtement à Rome pour se démettre de leur charge, & défense expresse de rien entreprendre contre l'ennemi. Sur la lecture de cette Lettre, Furius croyoit qu'il faloit retourner sur le champ à Rome: & il y a beaucoup d'apparence qu'il n'avoit voulu prendre aucune part au combat qui venoit C. Flamin. P. Furius, Cons. de se donner, car il n'y est point du toutAn. R.529.Av. J. C.223. parlé de lui. Flaminius représenta à son collégue, que ces ordres n'étoient que l'ef „{??}fet d'une cabale jalouse de leur gloire. Que la victoire qu'ils venoient de remporter, étoit une preuve certaine que les Dieux n'étoient point irrités contr'eux, & qu'il n'y avoit eu rien d'irrégulier dans leur nomination au Consulat. Que pour lui il étoit résolu de ne point retourner à Rome, qu'il n'eût terminé la guerre qu'il avoit si heureusement commencée, & de ne point quiter sa charge avant le tems. Il ajouta, qu'il apprendroit aux Romains par son exemple, à ne se pas laisser tromper grossiérement par de frivoles superstitions, & par les vaines imaginations des Augu res.“ Comme Furius persistoit dans son sentiment, l'Armée de Flaminius, qui craignoit de n'être pas en sureté dans le pays, si celle de son collégue se retiroit, obtint de lui qu'il demeurât encore quelque tems: mais il ne voulut former aucune entreprise, par respect pour les ordres du Sénat. Flaminius se rendit maitre de quelques places fortes, & d'une ville des plus considérables du pays. Le butin fut fort grand: il l'accorda tout entier aux soldats, pour se les rendre favorables dans la dispute qu'il prévoyoit bien qu'il auroit à soutenir contre le Sénat.


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Nous avons dit qu'un courier étoit arrivé à l'Armée immédiatement avant le combat, chargé d'une Lettre pour les Consuls. Flaminius ne l'ouvrit qu'après qu'il eut défait les ennemis. Le Sénat, allarmé par plusieurs prodiges, avoit consulté les Augures, & sur leur réponse, qui marquoit qu'il y avoit quelque défaut dans la création des Consuls, avoit envoyé la Lettre dont il s'agit, laquelle portoit ordre aux Consuls de revenir promtement à Rome pour se démettre de leur charge, & défense expresse de rien entreprendre contre l'ennemi. Sur la lecture de cette Lettre, Furius croyoit qu'il faloit retourner sur le champ à Rome: & il y a beaucoup d'apparence qu'il n'avoit voulu prendre aucune part au combat qui venoit C. Flamin. P. Furius, Cons. de se donner, car il n'y est point du toutAn. R.529.Av. J. C.223. parlé de lui. Flaminius représenta à son collégue, que ces ordres n'étoient que l'ef „{??}fet d'une cabale jalouse de leur gloire. Que la victoire qu'ils venoient de remporter, étoit une preuve certaine que les Dieux n'étoient point irrités contr'eux, & qu'il n'y avoit eu rien d'irrégulier dans leur nomination au Consulat. Que pour lui il étoit résolu de ne point retourner à Rome, qu'il n'eût terminé la guerre qu'il avoit si heureusement commencée, & de ne point quiter sa charge avant le tems. Il ajouta, qu'il apprendroit aux Romains par son exemple, à ne se pas laisser tromper grossiérement par de frivoles superstitions, & par les vaines imaginations des Augu res.“ Comme Furius persistoit dans son sentiment, l'Armée de Flaminius, qui craignoit de n'être pas en sureté dans le pays, si celle de son collégue se retiroit, obtint de lui qu'il demeurât encore quelque tems: mais il ne voulut former aucune entreprise, par respect pour les ordres du Sénat. Flaminius se rendit maitre de quelques places fortes, & d'une ville des plus considérables du pays. Le butin fut fort grand: il l'accorda tout entier aux soldats, pour se les rendre favorables dans la dispute qu'il prévoyoit bien qu'il auroit à soutenir contre le Sénat.


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C. Flaminius.d. 529. J. n. E. R. d. 223. J. v. C. G.P. Furius Philus.


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Wir haben gesagt, daß kurz vor derd. 529. J. n. E R. d. 223. J. v. C. G.Schlacht ein Abgeordneter von Rom mit einem Briefe an die Consuln angekommen sey.Flaminius öffnete ihn nicht eher, bis er denFeind geschlagen hatte. Der Senat, welcher durch einige wunderbare Anzeichen inUnruhe gesetzt worden war, hatte die Wahrsager gefragt, welche durch ihre Antwort zuverstehen gegeben hatten, daß zur vollkommnen Wahl der Consuln etwas mangelte, undein Fehler dabey vorgegangen wäre. Erhatte also unverzüglich den Consuln Befehlzugeschickt, nach Rom zurück zu kommen,und ihre Würde niederzulegen, mit demausdrücklichen Befehle, nichts gegen denFeind zu unternehmen. Als dieses Schreiben gelesen worden war, so urtheilte Furius,daß man ohne Anstand nach Rom zurückkehren müsse, und es ist sehr wahrscheinlich,daß er mit dem Treffen gar nichts zu thunhaben wollen, weil seiner in der Erzählungdavon gar nicht gedacht wird. Flaminiusstellte seinem Collegen vor: æDiese Befehlerührten bloß von einer Parthey her, dieauf ihre Ehre eifersüchtig wäre. Der Sieg,den man davon getragen hätte, wäre einoffenbarer Beweis, daß die GÖtter nichtwider sie wären, und daß bey ihrer Wahlzum Bürgemeisteramte kein Fehler vorgegangen seyn müßte. Er seiner Seits wärenicht entschlossen, nach Rom zurück zu gehen, 268 C. Flaminius, und P. Furius Philus, Cons. æbis er den glücklich angefangnen Krieg völd. 529. J. n. E. R. d. 223. J. v. C. G.lig geendigt hätte; er wollte seine Würdenicht vor der Zeit niederlegen. Er setztehinzu, die Römer möchten sich, seinemExempel zu Folge, durch lächerliche undgrobe Blendwerke des Aberglaubens unddurch die eiteln Einbildungen der Wahrsa ger hintergehen lassen.“ Weil Furius aufseiner Meynung bestund, so erhielt die Armee des Flaminius, welche befürchtete, indiesem Lande nicht sicher genug zu seyn, wennsich sein College zurück zöge, so viel von ihm,daß er noch einige Zeit da blieb; allein erließ sich aus Ehrfurcht gegen die Befehle desSenats in keine Unternehmung ein. Flaminius bemächtigte sich einiger festen Plätze,und einer von den ansehnlichsten Städten imganzen Lande. Die Beute war sehr groß;er überließ sie den Soldaten ganz, um sie indem Streite, den er, wie er wohl vorher sah,mit dem Senate haben würde, auf seine Seite zu bringen.


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Wir haben gesagt, daß kurz vor derd. 529. J. n. E R. d. 223. J. v. C. G.Schlacht ein Abgeordneter von Rom mit einem Briefe an die Consuln angekommen sey.Flaminius öffnete ihn nicht eher, bis er denFeind geschlagen hatte. Der Senat, welcher durch einige wunderbare Anzeichen inUnruhe gesetzt worden war, hatte die Wahrsager gefragt, welche durch ihre Antwort zuverstehen gegeben hatten, daß zur vollkommnen Wahl der Consuln etwas mangelte, undein Fehler dabey vorgegangen wäre. Erhatte also unverzüglich den Consuln Befehlzugeschickt, nach Rom zurück zu kommen,und ihre Würde niederzulegen, mit demausdrücklichen Befehle, nichts gegen denFeind zu unternehmen. Als dieses Schreiben gelesen worden war, so urtheilte Furius,daß man ohne Anstand nach Rom zurückkehren müsse, und es ist sehr wahrscheinlich,daß er mit dem Treffen gar nichts zu thunhaben wollen, weil seiner in der Erzählungdavon gar nicht gedacht wird. Flaminiusstellte seinem Collegen vor: æDiese Befehlerührten bloß von einer Parthey her, dieauf ihre Ehre eifersüchtig wäre. Der Sieg,den man davon getragen hätte, wäre einoffenbarer Beweis, daß die GÖtter nichtwider sie wären, und daß bey ihrer Wahlzum Bürgemeisteramte kein Fehler vorgegangen seyn müßte. Er seiner Seits wärenicht entschlossen, nach Rom zurück zu gehen, 268 C. Flaminius, und P. Furius Philus, Cons. æbis er den glücklich angefangnen Krieg völd. 529. J. n. E. R. d. 223. J. v. C. G.lig geendigt hätte; er wollte seine Würdenicht vor der Zeit niederlegen. Er setztehinzu, die Römer möchten sich, seinemExempel zu Folge, durch lächerliche undgrobe Blendwerke des Aberglaubens unddurch die eiteln Einbildungen der Wahrsa ger hintergehen lassen.“ Weil Furius aufseiner Meynung bestund, so erhielt die Armee des Flaminius, welche befürchtete, indiesem Lande nicht sicher genug zu seyn, wennsich sein College zurück zöge, so viel von ihm,daß er noch einige Zeit da blieb; allein erließ sich aus Ehrfurcht gegen die Befehle desSenats in keine Unternehmung ein. Flaminius bemächtigte sich einiger festen Plätze,und einer von den ansehnlichsten Städten imganzen Lande. Die Beute war sehr groß;er überließ sie den Soldaten ganz, um sie indem Streite, den er, wie er wohl vorher sah,mit dem Senate haben würde, auf seine Seite zu bringen.


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Les Consuls étant choisis, on nomma quatre Préteurs selon l'usage de ces tems- là, Manius Pomponius Mathon, P. Fu rius Philus, M. Claudius Marcellus, & L. Postumius Albinus: les deux prémiers restérent dans la ville pour y rendre la justice. Marcellus eut pour département la Sicile, & Postumius la Gaule. Il est remarquable que ces quatre Préteurs avoient déja géré cette charge, & les deux derniers même avoient été Consuls. De tous les Magistrats de cette année, il n'y avoit que Varron qui exerçât pour la pré- C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons. miére fois la charge dont il étoit revétu.An. R.536.Av. J. C.216. On eut soin de faire passer des ravitaillemens à la Flotte qui hivernoit à Lilybée, & l'on embarqua pour l'Espagne toutes les munitions nécessaires aux Armées que les deux Scipionsgemeint sind Publius und Gnaeus Scipio y commandoient. Enfin l'on donna tous ses soins aux préparatifs de la campagne où l'on alloit entrer.


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Les affaires étoient en cet état, lorsqueLe Sénats'assemblé. Sageconseilque donneFabiuspour mettre de l'or dre dans laville.Liv. XXII.55.Plut inFab. 184. les Préteurs P. Furius Philus & M. Pomponius assemblérent le Sénat, afin de prendre des mesures pour la conservation de Rome. Car ils ne doutoient point qu'Annibal, après avoir défait leurs Armées, ne vînt aussitôt pour attaquer la Capitale, dont la prise terminoit la guerre, & achevoit la ruïne de la République. Mais comme les C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.femmes répandues autour du Sénat faisoient retentir l'air de leurs cris, & qu'avant même qu'on sût ceux qui étoient morts, ou qui vivoient encore, toutes les familles étoient également plongées dans l'affliction,Q. FabiusMaximus fut d'avis “qu'on envoyât promtement des couriers sur la Voie Appia & sur la Voie Latine, avec ordre d'interroger ceux que la fuite avoit sauvés, & qu'ils rencontreroient dans leur chemin, pour savoir d'eux quel étoit le sort des Consuls & de l'Armée; où étoient les restes des troupes, supposé qu'il en fût resté; de quel côtéAnnibal avoit dirigé sa marche après la bataille; ce qu'il faisoit actuellement, & ce qu'on pouvoit conjecturer de ses desseins pour l'avenir. Il représenta aussi, qu'au défaut des Magistrats qui se trouvoient en trop petit nombre dans la ville, les Sénateurs devoient prendre soin de calmer le trouble & l'épouvante qui y régnoient, & leur marqua dans un grand détail tout ce qu'ils devoient faire pour y réussir. Que quand le tumulte seroit appaisé, & que les esprits seroient devenus plus calmes, on rassembleroit les Sénateurs, pour délibérer plus tranquillement sur les moyens de conserver la République.“


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A peu près dans ce même tems, on reEtat desaffaires enSicile &en Sardai gne.Liv.XXIII. 21.çut à Rome des Lettres de Sicile & de Sardaigne, dont on fit lecture dans le Sé nat. Le Propréteur T. Otacilius mandoit de la prémiére de ces provinces, que le Préteur Furius étoit arrivé d'Afrique à Lilybée avec sa Flotte, dangereusement malade des blessures qu'il avoit reçues, & à la veille d'en mourir. Qu'ils n'avoient ni argent ni blé pour payer & pour nourrir les soldats & les matelots, & ne savoient où en prendre. Il exhortoit fortement les Sé- C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.nateurs à leur envoyer au plutôt l'un & l'autre, & à faire partir, s'ils le jugeoient à propos, quelqu'un des nouveaux Pré teurs pour lui succéder à lui-même Aulus Cornelius Mammula, Propréteur de Sardaigne, demandoit aussi des vivres & de l'argent dont il manquoit. Le Sénat répondit à l'un & à l'autre, qu'on étoit hors d'état de leur rien fournir: qu'ils pourvussent, comme ils pourroient, aux besoins de leurs Flottes & de leurs Armées. T. Otacilius envoya des Ambassadeurs au RoiHiéron, l'unique ressource du Peuple Romain, & reçut de lui autant d'argent qu'il en avoit besoin, & des vivres pour six mois. Les villes de Sardaigne en fourni rent à Cornelius avec beaucoup de zèle & d'affection.


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Q. Fabius tint les Assemblées pour la création des Censeurs. M. Attilius Regulus, & P. Furius Philus furent élevés à cette dignité.


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Als die Bürgemeister erwehlet waren,Ernennung der Prätoren. Liv.XXII.35. Polyb.III.256.ernennte man, nach dem Gebrauch der da maligen Zeit, 4 Prätoren, nämlich den Ma nius Pomponius Mathon, den P. Furius Philus, den M. Claudius Marcellus, und den L. Postumius Albinus. Die beyden erstern blieben in der Stadt, zu Haltung des Gerichts. Marcellus bekam Sicilien, und Postumius Gallien zur Aufsicht. Es ist merckwürdig, daß diese 4. Prätoren diese Aemterschon bekleidet hatten, und die beyden letzternso gar schon Bürgemeister gewesen waren.Unter allen Rathspersonen dieses Jahres, 70 C. Terent. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. war keiner, als Varro, welcher das Amtzum erstenmahl hatte, welches ihm war gegeben worden. Man war besorgt, LebensMittel zu der Flotte zu bringen, welche beyLilybäum überwinterte, und man schiffte allenöthigen Kriegsbedürfnisse nach Spanien für die Armeen ein, welche die beyden Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipiodaselbst commandirten. Endlich gab mansich alle Mühe zu den Vorbereitungen desFeldzugs, welchen man thun wollte.


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In diesen Umständen befanden sich die Römischen Angelegenheiten, als die Prätors, P.WeisenRath, welchen Fabiusgiebt, in der Stadt Ordnung zu stifften. Liv.XXII.56.Furius, Philus und M. Pomponius denRath versammleten, Maaßregeln zu RomsErhaltung zu ergreiffen. Denn sie zweifelten nicht, daß Hannibal, nachdem er ihreArmeen erleget, alsbald die Hauptstadt anfallen würde, durch deren Einnahme derKrieg würde geendiget und der Ruin der Republick zu Stande gebracht worden seyn.Da aber die um den Rath herum zerstreueten Weiber die Lufft mit ihrem Geschrey erfüllten, und da man auch nicht wuste, welche geblieben waren, oder welche noch lebten,alle Familien in gleich grosse Kümmernißversetzet waren, gab Q. Fabius Maximusden Rath: „Man solle alsbald auf der Api und was sich unter ihm zugetragen. 109schen und Lateinischen Strasse Couriere ausV. R. E. 536. V. C. G. 216.schicken, mit Befehl, diejenigen, welche sichmit der Flucht gerettet hätten, und welchesie auf dem Wege anträfen, zu fragen, wiees den Bürgemeistern und der Armee ergangen sey, wo der Rest der Trupen wäre, wo fern noch einige übrig wären; wohin Hannibal seinen Marsch nach der Schlacht genommen, was er itzo mache, und was manvon seinen Absichten auf das künstige muthmaassen könne? Er stellte auch vor, daßin Ermangelung der Magistrats-Personen,deren allzuwenig in der Stadt waren, dieRathsherren besorgt seyn sollten, die grausame Unruhe zu stören, und er sagte ihnenalles ausführlich, was sie, diese Absicht zuerreichen, thun sollten. Wenn der Lermwürde gestillet, und die Gemüther wiederruhiger geworden seyn, solle man die RathsHerren versammlen, damit man desto ruhiger über die Mittel, die Republick zu erhalten, berathschlagen könne.“


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Ohngefähr um eben die Zeit kamen zuRom Briefe aus Sicilien und Sardinienan, welche in dem Rathe öffentlich abgelesenwurden. Der Proprätor, der erste von die sen Provinzen, T. Otacilius, berichtete, daß der Prätor Furius mit seiner Flotte aus Africa zu Lilybäum eingelauffen wäre, aber anden empfangenen Wunden gefährlich darnieder liege, und dem Tode sehr nahe sey. Siehätten weder Geld noch Proviant, um dieSoldaten und Matrosen zu bezahlen und zuerhalten, wüsten auch nicht, wo sie dergleichen hernehmen sollten. Er hielt bey demRathe inständigst an, ihnen beydes je eher jelieber zuzuschicken, und zu gleicher Zeit, wennes vor gut befunden würde, auch einen neuen Prätor mit abgehen zu lassen, der ihm inseiner Würde folgen könnte. Aulus Cornelius Mammula, Proprätor von Sardinien,verlangte ebenfalls Geld und Lebensmittel, und was sich unter ihm zugetragen. 177 woran er grossen Mangel litte. Beyden antV. R. E. 536. V. C. G. 216.wortete der Rath, daß man nicht im Standesey, ihnen im geringsten etwas zukommen zulassen, deswegen sie selbst vor die Bedürfnisseihrer Flotten und Armeen, so gut als sie könn ten, besorgt seyn möchten. T. Otaciliusschickte dannenhero eine Gesandschafft an den König Hiero, der noch die einzige Zuflucht desRömischen Volks war, und erhielt von ihmso viel an Gelde, als er von nöthen hatte,nebst Lebensmitteln auf sechs Monate. DieStädte Sardinien lieferten dergleichen dem Cornelius mit vielem Eifer und Treue.


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Q. Fabius hielt die Versammlungen, Censoren zu ernennen. M. Atilius Regulusund P. Furius Philus wurden zu dieserWürde erhoben.