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On donna à Marcellus pour collégue T. Quintius Crispinus, qui étoit actuellement Préteur. Le lendemain on nomma à la Préture P. Licinius Crassus Dives qui étoit Grand Pontife, P. Licinius Varus, sex. Julius Cæsar, Q. Claudius Flamen.


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Asdrubal, après avoir été obligé de leLettresd'Asdrubalà Annibalintercep-tées.Liv.XXVII. 43.ver le siége de Plaisance, avoit fait partir quatre Cavaliers Gaulois & deux Numides, pour porter à Annibal les Lettres qu'il lui écrivoit. Ces Cavaliers, aiant traversé heureusement toute la longueur de l'Italie en passant toujours au milieu des ennemis, enfin, lorsqu'ils étoient prêts d'arriver, en cherchant à joindre Annibal qui se retiroit alors vers Métapont, ils furent portés par Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.des chemins qu'ils ne connoissoient pas jusqu'à Tarente. Là ils furent pris par des fourrageurs de l'Armée Romaine qui couroient la campagne, & menés au Propréteur Q. Claudius. Ils tâchérent d'abord d'éluder ses demandes par des réponses vagues: mais la crainte des tourmens, dont il étala l'appareil à leurs yeux, les aiant bientôt forcés de dire la vérité, ils lui avouérent qu'ils portoient des Lettres à Annibal de la part d'Asdrubal son frére. Claudius, sur le champ, fit conduire avec une bonne escorte les Cavaliers au Consul Néron, & lui fit rendre les Lettres cachetées comme elles l'étoient. Il apprit par la lecture de ces Lettres, qu'Asdrubal prétendoit se joindre à son frére dans l'Ombrie; & fut instruit encore plus à fond des desseins de ce Général, par les questions qu'il fit aux prisonDesseinhardi queforme Né-ron.niers, & par les réponses qu'il en tira. Mais il se persuada que, dans les conjonctures présentes, les Consuls ne devoient pas se contenter de faire la guerre suivant la méthode accoutumée, en se tenant renfermés chacun dans les bornes de leur département, pour faire tête à l'ennemi que le sénat leur avoit destiné. Qu'il faloit former quelque dessein grand, hardi, nouveau, & imprévu; dont le projet ne jettât pas moins de terreur parmi les Romains que parmi les Carthaginois; mais dont l'exécution heureuse changeât les allarmes des prémiers en une joie aussi grande qu'inespérée. Ce dessein étoit de tromper Annibal, en laissant Neron et Livius Cons. auprès de lui son camp toujours dans leAn. R. 545.Av. J. C.207. même état, de maniére qu'il pût croire que le Consul étoit présent; de traverser lui- même toute la longueur de l'Italie; d'aller se joindre à son collégue pour accabler Asdrubal, & de revenir ensuite dans son camp avant qu'Annibal se fût apperçu de son absence.


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Asdrubal, après avoir été obligé de leLettresd'Asdrubalà Annibalintercep-tées.Liv.XXVII. 43.ver le siége de Plaisance, avoit fait partir quatre Cavaliers Gaulois & deux Numides, pour porter à Annibal les Lettres qu'il lui écrivoit. Ces Cavaliers, aiant traversé heureusement toute la longueur de l'Italie en passant toujours au milieu des ennemis, enfin, lorsqu'ils étoient prêts d'arriver, en cherchant à joindre Annibal qui se retiroit alors vers Métapont, ils furent portés par Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.des chemins qu'ils ne connoissoient pas jusqu'à Tarente. Là ils furent pris par des fourrageurs de l'Armée Romaine qui couroient la campagne, & menés au Propréteur Q. Claudius. Ils tâchérent d'abord d'éluder ses demandes par des réponses vagues: mais la crainte des tourmens, dont il étala l'appareil à leurs yeux, les aiant bientôt forcés de dire la vérité, ils lui avouérent qu'ils portoient des Lettres à Annibal de la part d'Asdrubal son frére. Claudius, sur le champ, fit conduire avec une bonne escorte les Cavaliers au Consul Néron, & lui fit rendre les Lettres cachetées comme elles l'étoient. Il apprit par la lecture de ces Lettres, qu'Asdrubal prétendoit se joindre à son frére dans l'Ombrie; & fut instruit encore plus à fond des desseins de ce Général, par les questions qu'il fit aux prisonDesseinhardi queforme Né-ron.niers, & par les réponses qu'il en tira. Mais il se persuada que, dans les conjonctures présentes, les Consuls ne devoient pas se contenter de faire la guerre suivant la méthode accoutumée, en se tenant renfermés chacun dans les bornes de leur département, pour faire tête à l'ennemi que le sénat leur avoit destiné. Qu'il faloit former quelque dessein grand, hardi, nouveau, & imprévu; dont le projet ne jettât pas moins de terreur parmi les Romains que parmi les Carthaginois; mais dont l'exécution heureuse changeât les allarmes des prémiers en une joie aussi grande qu'inespérée. Ce dessein étoit de tromper Annibal, en laissant Neron et Livius Cons. auprès de lui son camp toujours dans leAn. R. 545.Av. J. C.207. même état, de maniére qu'il pût croire que le Consul étoit présent; de traverser lui- même toute la longueur de l'Italie; d'aller se joindre à son collégue pour accabler Asdrubal, & de revenir ensuite dans son camp avant qu'Annibal se fût apperçu de son absence.


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Zum Collegen bekam Marcellus den T. Quintus Crispinus, welcher damals Prä tor war. Den Tag darauf wurden P. Licinius Crassus Dives, damaliger Oberprie ster, P. Licinius Varus, Sextus Julius Cäsar, und Q. Claudius Flamen zu Prätors ernennt.


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Nachdem Asdrubal war genöthiget worden die Belagerung von Placenz aufzuheben, so hatte er vier Gallische und zwey Nu midische Reuter mit Briefen an den Hannibal abgeschickt. Diese Reuter waren beständig, so lang als Jtalien war, glücklich durchdie Feinde gekommen; als sie nun aber bald an Ort und Stelle waren, und zu dem Hannibal zu kommen suchten, welcher sich nach Metapont gewandt hatte, so verirrten sie 102 C. Claudius Nero, u. M. Livius, Cons.d. 545. J. n. R. E. d. 207. J. v. C. G. sich auf unbekannten Wegen bis nach Tarent. Hier wurden sie von Römern, welche auf Proviant ausgeritten waren, ertappt, und zu dem Prätor Q. Claudius geführt. Sie bemühten sich zwar anfangs seinen Fragen durch allgemeine Antworten zu entgehen,die Furcht für die Folter aber bewegte siebald zu gestehen, daß sie Briefe von dem Asdrubal an seinen Bruder Hannibal zu bestellen hätten. Claudius ließ sie alsbald unter guter Bedeckung zu dem Consul Neroführen, und ihm die Briefe versiegelt, so wie sie waren, übergeben. Er ersah daraus, daß sich Asdrubal mit seinem Bruder in Umbrien verbinden wolle, und bekam von denGefangnen auf seine Fragen noch gründlichere Nachricht von diesem Vorhaben. Erglaubte, bey gegenwärtigen Umständen dürften sich die Consuls nicht begnügen lassen, den Krieg auf die gewöhnliche Weise zu führen, und sich blos in den Grenzen ihrer Provinzen, wo sie dem Feinde die Spitze bieten sollten, eingeschlossen zu halten. Man müsse etwas grosses, verwegnes, neues, und unvermuthetes wagen, welches anfangs die Römer nicht weniger als die Carthaginenser erschrecke, bald aber die Besorgniß derersten in eine so grosse als unverhoffte Freudeverwandle. Dieses Unternehmen bestandnun darinne, daß er den Hannibal betriegenwolle, indem er sein Lager nahe bey ihm ineinerley Stande liesse, so daß er glauben könne, der Consul sey gegenwärtig, da er indes und was sich unter ihnen zugetragen. 103sen von einem Ende Jtaliens bis zu dem and. 545. J. n. R. E. d. 207. J. v. C. G.dern marschieren, sich mit seinem Collegen verbinden, und den Asdrubal anfallen, plötzlich aber in sein Lager zurückkommenwolle, ehe noch Hannibal seine Abwesenheitmerke.


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Nachdem Asdrubal war genöthiget worden die Belagerung von Placenz aufzuheben, so hatte er vier Gallische und zwey Nu midische Reuter mit Briefen an den Hannibal abgeschickt. Diese Reuter waren beständig, so lang als Jtalien war, glücklich durchdie Feinde gekommen; als sie nun aber bald an Ort und Stelle waren, und zu dem Hannibal zu kommen suchten, welcher sich nach Metapont gewandt hatte, so verirrten sie 102 C. Claudius Nero, u. M. Livius, Cons.d. 545. J. n. R. E. d. 207. J. v. C. G. sich auf unbekannten Wegen bis nach Tarent. Hier wurden sie von Römern, welche auf Proviant ausgeritten waren, ertappt, und zu dem Prätor Q. Claudius geführt. Sie bemühten sich zwar anfangs seinen Fragen durch allgemeine Antworten zu entgehen,die Furcht für die Folter aber bewegte siebald zu gestehen, daß sie Briefe von dem Asdrubal an seinen Bruder Hannibal zu bestellen hätten. Claudius ließ sie alsbald unter guter Bedeckung zu dem Consul Neroführen, und ihm die Briefe versiegelt, so wie sie waren, übergeben. Er ersah daraus, daß sich Asdrubal mit seinem Bruder in Umbrien verbinden wolle, und bekam von denGefangnen auf seine Fragen noch gründlichere Nachricht von diesem Vorhaben. Erglaubte, bey gegenwärtigen Umständen dürften sich die Consuls nicht begnügen lassen, den Krieg auf die gewöhnliche Weise zu führen, und sich blos in den Grenzen ihrer Provinzen, wo sie dem Feinde die Spitze bieten sollten, eingeschlossen zu halten. Man müsse etwas grosses, verwegnes, neues, und unvermuthetes wagen, welches anfangs die Römer nicht weniger als die Carthaginenser erschrecke, bald aber die Besorgniß derersten in eine so grosse als unverhoffte Freudeverwandle. Dieses Unternehmen bestandnun darinne, daß er den Hannibal betriegenwolle, indem er sein Lager nahe bey ihm ineinerley Stande liesse, so daß er glauben könne, der Consul sey gegenwärtig, da er indes und was sich unter ihnen zugetragen. 103sen von einem Ende Jtaliens bis zu dem and. 545. J. n. R. E. d. 207. J. v. C. G.dern marschieren, sich mit seinem Collegen verbinden, und den Asdrubal anfallen, plötzlich aber in sein Lager zurückkommenwolle, ehe noch Hannibal seine Abwesenheitmerke.