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Fabius, T. Sempron. Cons.

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Après cette cérémonie, les Consuls par tirent, Sempronius pour la Lucanie, Fa bius pour l'Apulie. Le pére de celui-ci vint le joindre auprès de Suessule, pour servir sous lui en qualité de Lieutenant- Général. Son fils étant venu au devant de lui, les Licteurs qui le précédoient, par respect pour l'âge & pour la haute réputation de ce grand homme, le laissoient avancer à cheval sans rien dire, & il avoit déja passé le onziéme. Son fils s'en étant apperçu, ordonna au dernier des Licteurs qui marchoit immédiatement devant lui, de faire son devoir. Alors cet Officier, aiant crié au Vieillard qu'il eût à mettre pié à terre, il obéit sur le champ, & en s'approchant du Consul: Je voulois, lui dit-il, mon fils, éprouver si vous saviez que vous êtes Consul.


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Après cette cérémonie, les Consuls par tirent, Sempronius pour la Lucanie, Fa bius pour l'Apulie. Le pére de celui-ci vint le joindre auprès de Suessule, pour servir sous lui en qualité de Lieutenant- Général. Son fils étant venu au devant de lui, les Licteurs qui le précédoient, par respect pour l'âge & pour la haute réputation de ce grand homme, le laissoient avancer à cheval sans rien dire, & il avoit déja passé le onziéme. Son fils s'en étant apperçu, ordonna au dernier des Licteurs qui marchoit immédiatement devant lui, de faire son devoir. Alors cet Officier, aiant crié au Vieillard qu'il eût à mettre pié à terre, il obéit sur le champ, & en s'approchant du Consul: Je voulois, lui dit-il, mon fils, éprouver si vous saviez que vous êtes Consul.


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Après cette cérémonie, les Consuls par tirent, Sempronius pour la Lucanie, Fa bius pour l'Apulie. Le pére de celui-ci vint le joindre auprès de Suessule, pour servir sous lui en qualité de Lieutenant- Général. Son fils étant venu au devant de lui, les Licteurs qui le précédoient, par respect pour l'âge & pour la haute réputation de ce grand homme, le laissoient avancer à cheval sans rien dire, & il avoit déja passé le onziéme. Son fils s'en étant apperçu, ordonna au dernier des Licteurs qui marchoit immédiatement devant lui, de faire son devoir. Alors cet Officier, aiant crié au Vieillard qu'il eût à mettre pié à terre, il obéit sur le champ, & en s'approchant du Consul: Je voulois, lui dit-il, mon fils, éprouver si vous saviez que vous êtes Consul.


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Le pére du Consul ne fut pas de ce sentiment. Il disoit, “que dans un tems où la guerre étoit allumée de tous côtés, on parloit comme si l'on eût été en pleine paix. Que bien loin d'inviter les Peuples d'Italie à rester dans le parti Carthaginois par une sévérité mal placée, il falloit bien plutôt chercher à les ramener à l'alliance des Romains. Qu'il y auroit de l'imprudence de traiter à la rigueur ceux qui vouloient rentrer dans leur devoir. Que s'il étoit permis d'abandonner les Romains, & qu'on n'eût pas la liberté de revenir à eux, il n'étoit pas douteux que Q. Fabius, T. Sempron. Cons. Rome seroit bientôt sans Alliés, & queAn. R.539.Av. J. C.213. toute l'Italie s'attacheroit à Annibal. Qu'après tout il n'étoit pas d'avis qu'on se fiât absolument à Altinius. Qu'il y avoit un milieu à prendre dans cette affaire. Que sans le regarder pour le présent ni comme ennemi ni comme allié, il faloit l'enfermer près du camp dans quelque ville sure & fidéle, où on lui laisserolt la liberté d'aller & de venir tant que la guerre dureroit. Que lorsqu'elle seroit finie, on jugeroit lequel étoit le plus à propos, ou de le punir pour sa révolte passée, ou de lui pardonner en faveur de son retour actuel.“ Tout le monde fut de l'avis deFabius. On le chargea de chaînes lui & ceux qui l'accompagnoient, & on l'envoya à Cales avec une grosse somme d'or qu'il avoit apportée avec lui, qu'on lui fit garder bien religieusement. Pendant le jour il marchoit par la ville avec des gardes, qui le renfermoient soigneusement pendant la nuit.


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Fabiusreprend laville d'Arpi.

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Fabius étant parti de Suessule, forma aussitôt le dessein d'assiéger Arpi. Après en avoir examiné de près la situation & les murailles, il résolut de l'attaquer par un endroit qui étant le plus fort, étoit aussi le moins gardé. Il fit un détachement de ce qu'il avoit de meilleurs Officiers & de plus braves soldats, qu'il chargea d'escalader de nuit le mur par cet endroit, & de rompre ensuite une porte basse & étroite qui donnoit sur une rue peu fréquentée, dans une partie de la ville qui étoit presque déserte. Un orage survint fort à propos pour eux, la pluie, qui commença vers le minuit, aiant obligé les sentinelles de se mettre à couvert en abandonnant leurs postes. Le mur fut escaladé, & la porte Q. Fabius, T. Sempron. Cons. rompue. Au prémier bruit des trompetAn. R.539.Av. J. C.213.tes, qui étoit le signal dont on étoit convenu, Fabius fit avancer ses troupes, & entra dans la ville un peu avant le jour par la porte qu'il avoit fait abattre. Ce fut alors que les ennemis s'éveillérent, la pluie aiant cessé avant que le jour commençât. La garnison qu'Annibal avoit mise dans Arpi étoit de cinq mille hommes, auxquels les habitans avoient joint trois mille de leurs citoyens, qu'ils avoient armés à leurs dépens. Les Carthaginois, qui n'étoient pas assurés de leur fidélité, & qui craignoient qu'ils ne les attaquassent par derriére, les firent marcher à la tête. On combattit d'abord au milieu des ténébres & dans des rues étroites, les Romains s'étant emparés non seulement des avenues, mais même du toit des maisons les plus voisines de la porte, pour empêcher que d'en haut on ne les accablât de pierres. Pendant qu'on en étoit aux mains, sur quelques reproches que les Romains firent aux habitans d'Arpi de s'être livrés à une nation étrangére & barbare, ceux-ci témoignérent que c'étoit bien malgré eux, & que leurs Chefs les avoient vendus sans attendre leur consentement. Et bientôt, en conséquence de ces éclaircissemens mutuels, le Préteur de la ville aiant été conduit au Consul, & aiant tiré de lui parole qu'on oublieroit le passé, les Arpiniens tournérent tout d'un coup leurs armes contre les Carthaginois. Dans le même Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.moment, environ mille Espagnols se rangérent aussi sous les enseignes du Consul sans avoir exigé autre chose de lui, sinon que la garnison Carthaginoise auroit toute liberté de se retirer. On ouvrit aussitôt les portes aux Carthaginois sans leur faire aucun tort, comme on en étoit convenu, & ils allérent trouver Annibal auprès de Salapie. C'est ainsi qu'Arpi rentra sous la puissance des Romains sans perdre aucun de ses habitans, excepté celui qui les avoit trahis deux fois. On donna aux Espagnols une double paye; & dans la suite ils demeurérent toujours fidéles aux Romains, & leur rendirent de grands services en bien des occasions.


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Fabius étant parti de Suessule, forma aussitôt le dessein d'assiéger Arpi. Après en avoir examiné de près la situation & les murailles, il résolut de l'attaquer par un endroit qui étant le plus fort, étoit aussi le moins gardé. Il fit un détachement de ce qu'il avoit de meilleurs Officiers & de plus braves soldats, qu'il chargea d'escalader de nuit le mur par cet endroit, & de rompre ensuite une porte basse & étroite qui donnoit sur une rue peu fréquentée, dans une partie de la ville qui étoit presque déserte. Un orage survint fort à propos pour eux, la pluie, qui commença vers le minuit, aiant obligé les sentinelles de se mettre à couvert en abandonnant leurs postes. Le mur fut escaladé, & la porte Q. Fabius, T. Sempron. Cons. rompue. Au prémier bruit des trompetAn. R.539.Av. J. C.213.tes, qui étoit le signal dont on étoit convenu, Fabius fit avancer ses troupes, & entra dans la ville un peu avant le jour par la porte qu'il avoit fait abattre. Ce fut alors que les ennemis s'éveillérent, la pluie aiant cessé avant que le jour commençât. La garnison qu'Annibal avoit mise dans Arpi étoit de cinq mille hommes, auxquels les habitans avoient joint trois mille de leurs citoyens, qu'ils avoient armés à leurs dépens. Les Carthaginois, qui n'étoient pas assurés de leur fidélité, & qui craignoient qu'ils ne les attaquassent par derriére, les firent marcher à la tête. On combattit d'abord au milieu des ténébres & dans des rues étroites, les Romains s'étant emparés non seulement des avenues, mais même du toit des maisons les plus voisines de la porte, pour empêcher que d'en haut on ne les accablât de pierres. Pendant qu'on en étoit aux mains, sur quelques reproches que les Romains firent aux habitans d'Arpi de s'être livrés à une nation étrangére & barbare, ceux-ci témoignérent que c'étoit bien malgré eux, & que leurs Chefs les avoient vendus sans attendre leur consentement. Et bientôt, en conséquence de ces éclaircissemens mutuels, le Préteur de la ville aiant été conduit au Consul, & aiant tiré de lui parole qu'on oublieroit le passé, les Arpiniens tournérent tout d'un coup leurs armes contre les Carthaginois. Dans le même Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.moment, environ mille Espagnols se rangérent aussi sous les enseignes du Consul sans avoir exigé autre chose de lui, sinon que la garnison Carthaginoise auroit toute liberté de se retirer. On ouvrit aussitôt les portes aux Carthaginois sans leur faire aucun tort, comme on en étoit convenu, & ils allérent trouver Annibal auprès de Salapie. C'est ainsi qu'Arpi rentra sous la puissance des Romains sans perdre aucun de ses habitans, excepté celui qui les avoit trahis deux fois. On donna aux Espagnols une double paye; & dans la suite ils demeurérent toujours fidéles aux Romains, & leur rendirent de grands services en bien des occasions.


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In diesem Jahre, welches das 5te des CarFabius und Marcellustreten ihr Amt an. Liv.XXIV.9.thaginensischen Krieges war, zogen Fabius und Marcellus, nachdem sie von derBürgemeisterwürde Besitz genommen hatten, die Augen und die Aufmerksamkeit allerBürger auf sich. Man hatte lange nichtzwey Bürgemeister von so seltenen Verdiensten gehabt. Der Rath versammlete sich,und bestätigte alle diejenigen in ihren Bedienungen, welche damals einiges Commandohatten. Er befahl auch, daß man 18 LegioVertheilung der Truppen. Liv.XXIV.11.nen in Waffen haben sollte; daß jeder Bürgemeister deren 2. davon commandiren sollte; daß die Provinzen Gallien, Sicilien undSardinien zu ihrer Beschützung, jede deren zwey haben sollte; daß der Prätor Q. Fabius deren zwey in Apulien commandiren 278 Q. F. Maximus, u. B. Claud. Marcellus, Cons.d. 538. J. n. R. E. d. 214. J. v. C. G. sollte; daß Tib. Gracchus mit denen beyden,welche man von den Sklaven, die sich freywillig hatten anwerben lassen, gemacht hatte, um Lucerien bleiben sollte; daß man einedem Proconsul C. Terentius Varro in demCanton Picene lassen sollte; daß man demM. Valerius eine geben sollte, sich derselbenbey Brondusa zu bedienen, wo er mit einerFlotte war, und daß die zwey letzten zu Rom,dasselbe zu beschützen, bleiben sollten. DieBürgemeister hatten Befehl, eine AnzahlSchiffe auszurüsten, welche zu denjenigen,welche in dem Hafen Brondusa und auf denbenachbarten Rheden lagen, stossen, undmit ihnen für dieses Jahr eine Flotte von 150Schiffen ausmachen sollten.


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Fabius hatte kaum vernommen, daß Han nibal Arpi verlassen hatte, und nach Campanien zurück gekehret war, als er abreisete,sich an die Spitze seiner Armee stellte, undTag und Nacht sehr hurtig marschirte. Er befahl zu gleicher Zeit dem Tib. Gracchus,Lucerien zu verlassen, und mit seinen Trupengegen Benevent zu kommen, und dem Prätor Q. Fabius, seinem Sohne, befahl er die Stelle des Gracchus bey Lucerien zu ersetzen.Zu gleicher Zeit giengen 2 Prätors nach Si cilien; P. Cornelius zu seiner Armee, Otacilius zum Commando seiner Flotte, und zuBeschützung der Küsten. Kurz, alle begaben sich auf ihre Posten, und diejenigen,welche man in ihren Aemtern bestätiget hatte, bekamen Befehl, auf demjenigen Postenzu bleiben, wo sie in dem vorhergehendenJahre gewesen waren.


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Erster Feldzug des Cato. Philippus erkläret sichgegen die Römer. Er wird bey Apollonia vondem Prätor M. Valerius geschlagen. Glück der Scipionen gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio in Spanien. Vertheilung derProvinzen. Abreise derer Consuls. DasiusAltinius, von Arpi, der vorher die Römerverrathen hatte, wird nun ein Verräther derCarthaginenser. Erschreckliche Grausamkeitdes Hannibals. Fabius nimmt die StadtArpi wieder ein. Hundert und zwölf Campanier ergeben sich den Römern. Eroberung der Stadt Aternus. Grosser Brand zu Rom. Die beyden Scipionen gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio machen ein Bündnis mit dem numidischen Könige Syphax. Ein römischer Officier errichtet dem Syphax ein Corps Infanterie. Bündnis der Carthaginenser mit Gala, einem andern Könige der Numidier. Syphax wird zweymal nach einander von dem Sohn des Gala, Masinissa, über den Hauffen geworfen. Die Celtiberier fangen an bey den Römern Dienste zunehmen. Pomponius, ein so unerfahrner General, als untreuer Pachter, wird von dem Hanno geschlagen. Denen Neuigkeiten in derReligion wird durch das Ansehen der obrig keitlichen Personen abgeholfen. P. Scipiowird, ehe er das erforderliche Alter erlangt,Bauherr. Harte Bestrafung derer Pachter, und unter andern des Posthumius, wegen gemachtenUnterschleifs. Wahl eines neuen obersten Priesters. Eine auf neue Art angestellte Werbung.Die Geisseln der Stadt Tarent, die aus Rom

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Q. Fabius Maximus.Ti. Sempronius Gracchus.

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Nach dieser Ceremonie brachen die Con suls auf, Sempronius nach Lucanien, Fa bius nach Apulien. Der Vater von diesem (*) Ludibrio oculorum auriumque credita proveris.und was sich unter ihnen zugetragen. 361 war im Anmarsch, um bey Sessola zu ihm zud. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.stossen, und unter ihm als Unterbefehlshaber Dienste zu thun. Als ihm sein Sohn entgegen gieng, liessen die Gerichtsdiener, welchevor ihm hergiengen, aus Ehrerbietung vordas Alter und den erworbenen Ruhm diesesgrossen Mannes, ihn, ohne ein Wort zu sagen, sich zu Pferde annähern, und er warschon bey dem eilften dieser Gerichtsdiener vorbey geritten, als sein Sohn solches gewahrwurde. Sogleich befahl selbiger dem letzternund zwölften, der unmittelbar vor ihm gieng,seine Schuldigkeit zu beobachten. Dieserrufte dem Alten zu, daß er vom Pferde absteigen sollte, welches er auch sogleich that,und bey seiner Annäherung gegen den Con sul sagte: Ich wollte nur, mein Sohn, einen Versuch anstellen, ob du auch wüstest,daß du Consul wärest.


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Nach dieser Ceremonie brachen die Con suls auf, Sempronius nach Lucanien, Fa bius nach Apulien. Der Vater von diesem (*) Ludibrio oculorum auriumque credita proveris.und was sich unter ihnen zugetragen. 361 war im Anmarsch, um bey Sessola zu ihm zud. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.stossen, und unter ihm als Unterbefehlshaber Dienste zu thun. Als ihm sein Sohn entgegen gieng, liessen die Gerichtsdiener, welchevor ihm hergiengen, aus Ehrerbietung vordas Alter und den erworbenen Ruhm diesesgrossen Mannes, ihn, ohne ein Wort zu sagen, sich zu Pferde annähern, und er warschon bey dem eilften dieser Gerichtsdiener vorbey geritten, als sein Sohn solches gewahrwurde. Sogleich befahl selbiger dem letzternund zwölften, der unmittelbar vor ihm gieng,seine Schuldigkeit zu beobachten. Dieserrufte dem Alten zu, daß er vom Pferde absteigen sollte, welches er auch sogleich that,und bey seiner Annäherung gegen den Con sul sagte: Ich wollte nur, mein Sohn, einen Versuch anstellen, ob du auch wüstest,daß du Consul wärest.


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Nach dieser Ceremonie brachen die Con suls auf, Sempronius nach Lucanien, Fa bius nach Apulien. Der Vater von diesem (*) Ludibrio oculorum auriumque credita proveris.und was sich unter ihnen zugetragen. 361 war im Anmarsch, um bey Sessola zu ihm zud. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.stossen, und unter ihm als Unterbefehlshaber Dienste zu thun. Als ihm sein Sohn entgegen gieng, liessen die Gerichtsdiener, welchevor ihm hergiengen, aus Ehrerbietung vordas Alter und den erworbenen Ruhm diesesgrossen Mannes, ihn, ohne ein Wort zu sagen, sich zu Pferde annähern, und er warschon bey dem eilften dieser Gerichtsdiener vorbey geritten, als sein Sohn solches gewahrwurde. Sogleich befahl selbiger dem letzternund zwölften, der unmittelbar vor ihm gieng,seine Schuldigkeit zu beobachten. Dieserrufte dem Alten zu, daß er vom Pferde absteigen sollte, welches er auch sogleich that,und bey seiner Annäherung gegen den Con sul sagte: Ich wollte nur, mein Sohn, einen Versuch anstellen, ob du auch wüstest,daß du Consul wärest.