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Scopas, qui occupoit alors la prémiére dignité chez les Etoliens, & Dorimaque celui de leurs citoyens qui étoit le plus accrédité, appuyérent fort le discours & les promesses de Valére, & enchérirent beaucoup sur ce qu'il avoit dit de la grandeur & de la puissance Romaine; parce qu'ils Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.An. R.541.Av. J. C.211.n'étoient pas obligés de garder sur ce sujet autant de retenue que lui, & qu'on étoit plus disposé à les croire, qu'un étranger qui parloit pour les intérêts de sa patrie. Ce qui les flatoit le plus, étoit l'espérance de remettre l'Acarnanie sous leur domination. Le Traité fut donc conclu entre les Romains & les Etoliens. On y ajouta une clause, par laquelle il étoit libre aux Eléens, aux Lacédémoniens, à Attale Roi de Pergame, à Pleurate & Scerdiléde, tous deux Rois, le prémier dans la Thrace, l'autre dans l'Illyrie, d'accéder au Traité. Les Etoliens s'engageoient à déclarer sur le champ & à faire la guerre à Philippe, & les Romains à leur fournir un secours au moins de vingt galéres à cinq rangs. On abandonnoit aux Etoliens toutes les villes qui se trouvoient depuis l'Etolie jusqu'à l'Ile de Corcyre (Corfou) avec leurs dépendances. Tout le butin devoit appartenir aux Romains, qui s'obligeoient à faire ensorte que les Etoliens fussent remis en possession de* l'Acarnanie. Il étoit stipulé aussi que les Etoliens ne pourroient conclure de paix avec Philippe, qu'à condition qu'il ne pourroit faire la guerre ni aux Romains, ni à leurs Alliés; & que les Romains de leur côté entreroient dans le même engagement. Les actes d'hostilité commencérent sur le champ. On prit quelques villes sur Philippe: après quoi

* Aujourd'hui la Carnia. Elle fait partie du Despotat.

Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. Levinus se retira à Corcyre, bien persuaAn. R.541.Av J. C.211.dé que le Roi avoit assez d'affaires & d'ennemis sur les bras, pour être hors d'état de penser à l'Italie & à Annibal.


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Scopas, welcher damals die vornehmste Würde bey den Aetoliern besaß, und Dorimachus, der angesehenste Bürger unter ihnen, unterstützten die Reden und Versprechungen des Valerius kräfftigst, und liessensich besonders wegen der Römischen Machtund Grösse weiter heraus, weil sie nicht nö 494 Cn. F. Centumalus, u. P. S. Galba, Cons.d. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v.C. G.thig hatten hierinne so behutsam als er zuverfahren, und weil man ihnen leichter Glauben zustellen muste, als einem Fremden, welcher zum Nutzen seines Vaterlandes redete.Was sie am meisten schmeichelte, war dieHoffnung, Acarnanien wieder unter ihreBothmäßigkeit zu bekommen. Das Bündniß ward also zwischen den Römern undAetoliern geschlossen. Man fügte die Bedingung hinzu, daß es den Eleensern, den Lace demoniern, dem Attalus, König von Perga mus, dem Pleurates, König in Thracien, und dem Sceadilodes, Könige in Jllyrien, freystehen sollte diesem Bunde beyzutreten. Die Aetolier machten sich verbündlich, dem Philippus alsobald den Krieg anzukündigen, unddie Römer versprachen, ihnen darzu wenigstens mit 20 Galeeren von 5 Reihen Ruderbeyzustehen. Man überließ den Aetoliern alleStädte mit ihren Gegenden, von Aetolien biszu der Insul Corcyra. Die Beute aber sollegänzlich den Römern zufallen, welche dafürversprächen, die Aetolier wieder in den Besitzvon Acarnanien zu setzen. Man versprachauch, daß die Aetolier mit keiner andern Bedingung mit dem Philippus Friede schliessensollten, als, daß er weder wider die Römer,noch wider ihre Bundsgenossen streite; welches die Römer ihrer Seits gleichfalls versprächen. Die Feindseligkeiten wurden also bald angefangen. Man nahm dem Philip pus einige Städte, und Levinus zog sich nachCorcyra, weil er überzeugt war, daß der Kö und was sich unter ihnen zugetragen. 495nig Feinde genug auf sich habe, als daß erd. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v. C. G.an Italien und an den Hannibal gedenkenkönne.