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Prémiére campagne de Caton. Philippe se déclare contre les Romains. Il est battu auprès d'Apollonie par le Préteur M. Valerius. Heureux succès des Scipionsgemeint sind Publius und Gnaeus Scipio en Espagne. Département des Provinces. Départ des Consuls. Dasius Altinius d'Arpi, traître aux Carthaginois, comme il l'avoit été aux Romains. Horrible cruauté d'Annibal. Fabius reprend la ville d'Arpi. Cent douze Campaniens se rendent aux Romains. Prise d'Aterne. Grand incendie à Rome. Les deux Scipionsgemeint sind Publius und Gnaeus Scipio font alliance avec Syphax Roi de Numidie. Un Officier Romain forme une Infanterie à Syphax. Traité des Carthaginois avec Gala, autre Roi de Numidie. Syphax est défait deux fois coup sur coup par Masinissa fils de Gala. Les Celtibériens commencent à servir chez les Romains. Pomponius, aussi ignorant Général qu'infidéle Financier, est battu par Hannon. Nouveautés dans la Religion reprimées par l'autorité des Magis- trats. P. Scipion Edile avant l'âge. Fraude des Publicains ou Traitans, & entr'autres de Postumius, punie sévérement. Création d'un Souverain Pontife. Levées faites d'une nouvelle maniére. Les ôtages de Tarente, qui s'étoient sauvés de Rome, y sont ramenés, & punis de mort. Tarente est livrée par trahi

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Ce fut dans ce camp, que Dasius AltiDasius Altinius traitre auxCarthaginois, comme il l'avoit étéaux Ro mains.Liv.XXIV.45-47.nius de la ville d'Arpi vint trouver le Consul pendant la nuit, accompagné seulement de trois esclaves, & lui promit de lui livrer Arpi moyennant une récompense proportionnée à un tel service. Fabius aiant mis l'affaire en délibération dans le Conseil de guerre, quelques-uns étoient d'avis “qu'après l'avoir fait battre de verges, on lui fît trancher la tête, comme à un déserteur & à un traître, qui, n'aiant d'autre régle que son intérêt, étoit alternative Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.ment l'ennemi des deux nations. Qu'après la Bataille de Cannes, persuadé qu'il faloit toujours passer du côté où étoit la fortune, il s'étoit déclaré pour Annibal, & avoit entraîné ses concitoyens dans sa révolte. Qu'a présent, voyant contre son espérance & contre ses vœux que les affaires des Romains prenoient un meilleur train, & que la République paroissoit se relever de ses pertes, il venoit offrir à ceux qu'il avoit trahis d'abord une nouvelle trahison. Que son cœur étoit toujours dans un parti, tan dis que son corps étoit dans l'autre; ennemi aussi méprisable, qu'infidéle allié. Qu'il falloit en faire une punition exemplaire, & l'ajouter à celles du Maître de Faleries & du Médecin de Pyrrhus, comme une troisiéme leçon pour les traîtres & les perfides qui voudroient l'imiter.“


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Dasius Altinius traitre auxCarthaginois, comme il l'avoit étéaux Ro mains.Liv.XXIV.45-47.

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Le pére du Consul ne fut pas de ce sentiment. Il disoit, “que dans un tems où la guerre étoit allumée de tous côtés, on parloit comme si l'on eût été en pleine paix. Que bien loin d'inviter les Peuples d'Italie à rester dans le parti Carthaginois par une sévérité mal placée, il falloit bien plutôt chercher à les ramener à l'alliance des Romains. Qu'il y auroit de l'imprudence de traiter à la rigueur ceux qui vouloient rentrer dans leur devoir. Que s'il étoit permis d'abandonner les Romains, & qu'on n'eût pas la liberté de revenir à eux, il n'étoit pas douteux que Q. Fabius, T. Sempron. Cons. Rome seroit bientôt sans Alliés, & queAn. R.539.Av. J. C.213. toute l'Italie s'attacheroit à Annibal. Qu'après tout il n'étoit pas d'avis qu'on se fiât absolument à Altinius. Qu'il y avoit un milieu à prendre dans cette affaire. Que sans le regarder pour le présent ni comme ennemi ni comme allié, il faloit l'enfermer près du camp dans quelque ville sure & fidéle, où on lui laisserolt la liberté d'aller & de venir tant que la guerre dureroit. Que lorsqu'elle seroit finie, on jugeroit lequel étoit le plus à propos, ou de le punir pour sa révolte passée, ou de lui pardonner en faveur de son retour actuel.“ Tout le monde fut de l'avis deFabius. On le chargea de chaînes lui & ceux qui l'accompagnoient, & on l'envoya à Cales avec une grosse somme d'or qu'il avoit apportée avec lui, qu'on lui fit garder bien religieusement. Pendant le jour il marchoit par la ville avec des gardes, qui le renfermoient soigneusement pendant la nuit.


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Dès que ceux d'Arpi se furent apperçusHorriblecruautéd'Annibal. de son absence, ils le cherchérent avec soin, mais inutilement. Comme il étoit le prémier citoyen de la ville, le bruit de son évasion s'étant répandu par-tout, y excita beaucoup de troubles & d'allarmes; & la crainte de quelque révolution les engagea à donner avis à Annibal de tout ce qui s'étoit passé. Cette nouvelle ne lui fit point de peine. Car, outre que depuis Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539Av. J. C.213.longtems il regardoit Altinius comme un homme à qui l'on ne pouvoit pas se fier surement, il trouvoit dans sa fuite un prétexte de s'emparer de ses biens, qui étoient très considérables. Mais, pour faire croire que la colére avoit plus de part à sa vengeance que l'avarice, il usa envers sa famille, non seulement de sévérité, mais encore de cruauté & de barbarie. Il fit venir sa femme & ses enfans dans son camp, & les aiant fait mettre à la question pour découvrir, prémiérement ce qu'étoit de venu Dasius, & ensuite ce qu'il avoit laissé d'or & d'argent dans sa maison, quand il eut été informé de tout, il ordonna qu'on les brulât vifs; ce qui fut exécuté sur le champ.


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Dès que ceux d'Arpi se furent apperçusHorriblecruautéd'Annibal. de son absence, ils le cherchérent avec soin, mais inutilement. Comme il étoit le prémier citoyen de la ville, le bruit de son évasion s'étant répandu par-tout, y excita beaucoup de troubles & d'allarmes; & la crainte de quelque révolution les engagea à donner avis à Annibal de tout ce qui s'étoit passé. Cette nouvelle ne lui fit point de peine. Car, outre que depuis Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539Av. J. C.213.longtems il regardoit Altinius comme un homme à qui l'on ne pouvoit pas se fier surement, il trouvoit dans sa fuite un prétexte de s'emparer de ses biens, qui étoient très considérables. Mais, pour faire croire que la colére avoit plus de part à sa vengeance que l'avarice, il usa envers sa famille, non seulement de sévérité, mais encore de cruauté & de barbarie. Il fit venir sa femme & ses enfans dans son camp, & les aiant fait mettre à la question pour découvrir, prémiérement ce qu'étoit de venu Dasius, & ensuite ce qu'il avoit laissé d'or & d'argent dans sa maison, quand il eut été informé de tout, il ordonna qu'on les brulât vifs; ce qui fut exécuté sur le champ.


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Erster Feldzug des Cato. Philippus erkläret sichgegen die Römer. Er wird bey Apollonia vondem Prätor M. Valerius geschlagen. Glück der Scipionen gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio in Spanien. Vertheilung derProvinzen. Abreise derer Consuls. DasiusAltinius, von Arpi, der vorher die Römerverrathen hatte, wird nun ein Verräther derCarthaginenser. Erschreckliche Grausamkeitdes Hannibals. Fabius nimmt die StadtArpi wieder ein. Hundert und zwölf Campanier ergeben sich den Römern. Eroberung der Stadt Aternus. Grosser Brand zu Rom. Die beyden Scipionen gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio machen ein Bündnis mit dem numidischen Könige Syphax. Ein römischer Officier errichtet dem Syphax ein Corps Infanterie. Bündnis der Carthaginenser mit Gala, einem andern Könige der Numidier. Syphax wird zweymal nach einander von dem Sohn des Gala, Masinissa, über den Hauffen geworfen. Die Celtiberier fangen an bey den Römern Dienste zunehmen. Pomponius, ein so unerfahrner General, als untreuer Pachter, wird von dem Hanno geschlagen. Denen Neuigkeiten in derReligion wird durch das Ansehen der obrig keitlichen Personen abgeholfen. P. Scipiowird, ehe er das erforderliche Alter erlangt,Bauherr. Harte Bestrafung derer Pachter, und unter andern des Posthumius, wegen gemachtenUnterschleifs. Wahl eines neuen obersten Priesters. Eine auf neue Art angestellte Werbung.Die Geisseln der Stadt Tarent, die aus Rom

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In diesem Lager fand sich Dasius AltiDasius Altinius, der vorher die Römer verrathen hatte, wird nun ein Verräther der Carthaginenser. Liv.XXIV.45 - 47.nius, aus der Stadt Arpi gebürtig, in derNacht bey dem Consul, nur von drey Sklaven begleitet, ein, und versprach die StadtArpi gegen eine Belohnung, die mit einemsolchen Dienste übereinstimmte, zu überliefern. Als Fabius die Sache in dem Kriegsrathe vorgetragen hatte, waren einige der Meynung: „man solle den Dasius als einen Ueberläuffer und Verräther, der nichtsals seinen Eigennutz zum Augenmerk hätte,und wechselsweise ein Feind beyder Nationen wäre, mit Ruthen peitschen, und hierauf enthaupten lassen. Er hätte sich nach 362 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.der Schlacht bey Cannas, weil er gemeinet, man müsse allezeit diejenige Partheyergreiffen, welcher das Glück wohlwollte,vor den Hannibal erkläret, und seine Mitbürger mit in den Ausruhr gezogen. Jetztda er wider sein Hoffen und Wünschen gewahr würde, daß die Sachen der Römerbesser giengen, und die Republick von ihremerlittenen Schaden sich wieder zu erholenschiene, unterstünde er sich denenjenigen, dieer verrathen hätte, sogleich eine neue Verrätherey anzutragen. Sein Herz wäre beständig bey einer Parthey, während dasein Leib sich bey der andern befände. Erwäre ein so verachtenswürdiger Feind, alsungetreuer Bundsgenosse. Man müsteihn exemplarisch bestrafen, und mit ihmeben so, wie mit dem Herrn der Stadt Faleria, und dem Arzte des Pyrrhus, verfahren, damit er allen Verräthern und Treulosen, welche ihm etwan nachzufolgen Lusthätten, zu einem neuen Beyspiel dienenmöchte.“


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Dasius Altinius, der vorher die Römer verrathen hatte, wird nun ein Verräther der Carthaginenser. Liv.XXIV.45 - 47.

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In diesem Lager fand sich Dasius AltiDasius Altinius, der vorher die Römer verrathen hatte, wird nun ein Verräther der Carthaginenser. Liv.XXIV.45 - 47.nius, aus der Stadt Arpi gebürtig, in derNacht bey dem Consul, nur von drey Sklaven begleitet, ein, und versprach die StadtArpi gegen eine Belohnung, die mit einemsolchen Dienste übereinstimmte, zu überliefern. Als Fabius die Sache in dem Kriegsrathe vorgetragen hatte, waren einige der Meynung: „man solle den Dasius als einen Ueberläuffer und Verräther, der nichtsals seinen Eigennutz zum Augenmerk hätte,und wechselsweise ein Feind beyder Nationen wäre, mit Ruthen peitschen, und hierauf enthaupten lassen. Er hätte sich nach 362 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.der Schlacht bey Cannas, weil er gemeinet, man müsse allezeit diejenige Partheyergreiffen, welcher das Glück wohlwollte,vor den Hannibal erkläret, und seine Mitbürger mit in den Ausruhr gezogen. Jetztda er wider sein Hoffen und Wünschen gewahr würde, daß die Sachen der Römerbesser giengen, und die Republick von ihremerlittenen Schaden sich wieder zu erholenschiene, unterstünde er sich denenjenigen, dieer verrathen hätte, sogleich eine neue Verrätherey anzutragen. Sein Herz wäre beständig bey einer Parthey, während dasein Leib sich bey der andern befände. Erwäre ein so verachtenswürdiger Feind, alsungetreuer Bundsgenosse. Man müsteihn exemplarisch bestrafen, und mit ihmeben so, wie mit dem Herrn der Stadt Faleria, und dem Arzte des Pyrrhus, verfahren, damit er allen Verräthern und Treulosen, welche ihm etwan nachzufolgen Lusthätten, zu einem neuen Beyspiel dienenmöchte.“


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Der Vater des Consuls war dieser Meinung nicht. Er sagte: „man rede in derZeit, da sich der Krieg auf allen Seitenentzündet hätte, nicht anders, als ob manmitten im Friede lebte. Es würde sehrübel gehandelt seyn, wenn man die VölkerItaliens durch eine übel angebrachte Strenge anreitzen wollte, ferner auf der carthaginensischen Seite zu bleiben, da man vielmehr alle Mühe anwenden sollte, sie wieder und was sich unter ihnen zugetragen. 363zu dem Bündnis der Römer zurückzufühd. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.ren. Man würde wider alle Klugheit verfahren, wenn man mit denenjenigen nachder Strenge handelte, welche in sich giengen,und zu ihrer Schuldigkeit sich von neuem bequemen wollten. Wenn es erlaubt wäre,die Römer zu verlassen, und es stünde niemanden frey, wieder zu ihnen umzukehren,so wäre kein Zweifel, daß Rom bald ohneBundsgenossen seyn, und ganz Italien demHannibal anhangen würde. Aber bey allemdiesem wäre er der Meinung nicht, sich gänz lich dem Altinius anzuvertrauen. Man könne in dieser Sache einen Mittelweg einschlagen. Man müste ihn, indem man ihnjetzt weder als einen Feind noch als einenBundsgenossen ansähe, in eine dem Lagernahe gelegene sichere und treue Stadt einsperren, und ihm die Freyheit lassen, in dasLager zu kommen, solange als der Kriegdaurete. Wenn selbiger zu Ende wäre,würde man am besten ausmachen können,was zu thun sey, ob man ihn wegen seinesvormals angezettelten Ausruhrs bestrafen,oder wegen seiner würklichen Wiederkehr zuGnaden annehmen wollte.“ Jedermannpflichtete der Meinung des Fabius bey. Man legte dem Altinius und denen, die ihn begleiteten, Fesseln an, und schickte ihn, nebst einergrossen Summe Goldes, die er mit sich gebracht hatte, und die man ihm auf das heiligste ausheben ließ, nach Cales. Den Tagüber gieng er in der Stadt herum unter Be 364 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v.C. G.gleitung einer Wache, welche ihn des Nachtsauf das sorgfältigste verwahrete.


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Der Vater des Consuls war dieser Meinung nicht. Er sagte: „man rede in derZeit, da sich der Krieg auf allen Seitenentzündet hätte, nicht anders, als ob manmitten im Friede lebte. Es würde sehrübel gehandelt seyn, wenn man die VölkerItaliens durch eine übel angebrachte Strenge anreitzen wollte, ferner auf der carthaginensischen Seite zu bleiben, da man vielmehr alle Mühe anwenden sollte, sie wieder und was sich unter ihnen zugetragen. 363zu dem Bündnis der Römer zurückzufühd. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.ren. Man würde wider alle Klugheit verfahren, wenn man mit denenjenigen nachder Strenge handelte, welche in sich giengen,und zu ihrer Schuldigkeit sich von neuem bequemen wollten. Wenn es erlaubt wäre,die Römer zu verlassen, und es stünde niemanden frey, wieder zu ihnen umzukehren,so wäre kein Zweifel, daß Rom bald ohneBundsgenossen seyn, und ganz Italien demHannibal anhangen würde. Aber bey allemdiesem wäre er der Meinung nicht, sich gänz lich dem Altinius anzuvertrauen. Man könne in dieser Sache einen Mittelweg einschlagen. Man müste ihn, indem man ihnjetzt weder als einen Feind noch als einenBundsgenossen ansähe, in eine dem Lagernahe gelegene sichere und treue Stadt einsperren, und ihm die Freyheit lassen, in dasLager zu kommen, solange als der Kriegdaurete. Wenn selbiger zu Ende wäre,würde man am besten ausmachen können,was zu thun sey, ob man ihn wegen seinesvormals angezettelten Ausruhrs bestrafen,oder wegen seiner würklichen Wiederkehr zuGnaden annehmen wollte.“ Jedermannpflichtete der Meinung des Fabius bey. Man legte dem Altinius und denen, die ihn begleiteten, Fesseln an, und schickte ihn, nebst einergrossen Summe Goldes, die er mit sich gebracht hatte, und die man ihm auf das heiligste ausheben ließ, nach Cales. Den Tagüber gieng er in der Stadt herum unter Be 364 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v.C. G.gleitung einer Wache, welche ihn des Nachtsauf das sorgfältigste verwahrete.


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Sobald als die Arpinater ihn vermißErschreckliche Grausamkeit des Hannibals.ten, suchten sie ihn überall mit vielem Fleiß,aber vergebens. Weil er der vornehmsteBürger der Stadt war, breitete sich dasGerüchte von seiner Entwischung sogleichüberall aus, und verursachte viel Unruhe undLermen. Die Furcht vor einer Veränderung bewog sie dem Hannibal von allem,was vorgegangen war, Nachricht zu geben.Diese Zeitung aber machte ihm nicht viel Bekümmerniß. Denn ausserdem, daß er den Altinius schon seit geraumer Zeit vor einenMenschen ansahe, dem man sich nicht sicheranvertrauen könnte, fand er in seiner Fluchteinen Vorwand, sich seiner Güter, die sehransehnlich waren, zu bemächtigen. Allein damit man glauben möchte, der Zorn habe anseiner Rache mehr Antheil als der Geitz gehabt, bezeigte er sich gegen dessen Familie nichtnur strenge, sondern recht grausam und barbarisch. Er ließ seine Frau und Kinder zusich in das Lager kommen, und nachdem ersie auf die Tortur gebracht, um zu bekennen, wo Dasius hingekommen sey, und was er anGold und Silber in seinem Hause zurück gelassen habe, ließ er sie, nach erhaltener Nachricht, lebendig verbrennen. Und dieses wurde ohne Verzug vollzogen.


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Sobald als die Arpinater ihn vermißErschreckliche Grausamkeit des Hannibals.ten, suchten sie ihn überall mit vielem Fleiß,aber vergebens. Weil er der vornehmsteBürger der Stadt war, breitete sich dasGerüchte von seiner Entwischung sogleichüberall aus, und verursachte viel Unruhe undLermen. Die Furcht vor einer Veränderung bewog sie dem Hannibal von allem,was vorgegangen war, Nachricht zu geben.Diese Zeitung aber machte ihm nicht viel Bekümmerniß. Denn ausserdem, daß er den Altinius schon seit geraumer Zeit vor einenMenschen ansahe, dem man sich nicht sicheranvertrauen könnte, fand er in seiner Fluchteinen Vorwand, sich seiner Güter, die sehransehnlich waren, zu bemächtigen. Allein damit man glauben möchte, der Zorn habe anseiner Rache mehr Antheil als der Geitz gehabt, bezeigte er sich gegen dessen Familie nichtnur strenge, sondern recht grausam und barbarisch. Er ließ seine Frau und Kinder zusich in das Lager kommen, und nachdem ersie auf die Tortur gebracht, um zu bekennen, wo Dasius hingekommen sey, und was er anGold und Silber in seinem Hause zurück gelassen habe, ließ er sie, nach erhaltener Nachricht, lebendig verbrennen. Und dieses wurde ohne Verzug vollzogen.