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de Vermina fils de syphax vers les Romains. succès des Ambassades des Romains. Argent enlevé du Temple de Proserpine. Remontrances de plusieurs Particuliers au sénat, sur ce qui leur étoit du par la République. Le Consul sulpicius arrive en Macédoine. Centho ravage la ville de Chalcis. Philippe assiége la ville d'Athénes inutilement. Il l'assiége une seconde fois avec aussi peu de succès, & désole toute l'Attique. Les Romains ravagent les frontiéres de la Macédoine. Des Rois voisins de la Macédoine se joi- gnent au Consul. Préparatifs de Phi- lippe. Assemblée des Etoliens, où Phi- lippe, les Athéniens & les Romains envoient leurs Ambassadeurs. L'Assemblée se sépare sans rien conclure. Le Consul entre en Macédoine. Rencontre de deux Partis. Diverses actions peu importantes entre les deux Armées. Philippe remporte quelque avantage sur les Fourageurs Romains. Puis il est battu lui-même, & obligé de fuir. sulpicius retourne à Apollonie Les Etoliens se déclarent pour les Romains. Decrets des Athéniens contre Philippe. La Flotte se retire. On accorde l'Ovation à Len- tulus pour les succès remportés en Espa- gne. L. Furius défait l'Armée des Gaulois qui assiégeoit Crémone. Jalousie du Consul Aurelius contre L. Furius. Celui- ci revient à Rome, & demande le Triomphe. Il lui est accordé après de longues

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contestations. P. scipion fait célébrer des Jeux. ses soldats sont récompensés. Armée des Espagnols défaite. Retour du Consul Aurelius à Rome. On nomme de nouveaux Consuls. Combats de Gladiateurs.

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Après la lecture de ces Lettres, le sénat commanda au Consul C. Aurelius de donner ordre sur le champ à son Armée, à qui il avoit marqué un jour pour le rendez- vous en Etrurie, de se rendre le même jour à Rimini; & pour lui, ou d'aller en personne au secours de la Colonie si les affaires de la République lui permettoient de quiter Rome, ou de charger de cette commission le Préteur L. Furius. Il prit ce dernier parti.


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Cependant le sénat Romain avoit reçu avis d'un nouveau sacrilége commis à Locres dans le Temple de Proserpine. C'étoit le Préteur Q. Minucius, à qui le Brutium étoit échu pour département, qui avoit donné cet avis, marquant en même P. sulpic. C. Aurel. Cons. tems qu'on n'avoit pu découvrir les auteursAn. R. 552.Av. J. C.200. du crime. Le sénat vit avec indignation que les sacriléges se multiplioient, & que l'exemple encore tout récent du crime & de la punition de Pleminius, ne fût pas capable d'intimider & d'arrêter les impies. Le Consul Aurelius fut chargé d'écrire au Préteur, „Que le sénat ordonnoit qu'on fît des informations sur ce vol, comme on en avoit fait quelques années auparavant en pareil cas. Qu'on remît dans le Trésor l'argent qui se retrouveroit. Qu'on suppléât à ce qui pourroit y manquer; & qu'on fît, si on le jugeoit à propos, des sacrifices expiatoires, tels que les Pontifes en avoient ordonnés auparavant, en réparation d'un sacrilége si criminel.“


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Quoique le Préteur eût presque terminé P. sulpic. C. Aurel. Cons. cette guerre, le Consul Aurelius aiant finiAn. R. 552.Av. J. C.200.Aureliuscontre lePréteur.Liv.XXXI. 47. les affaires qui le retenoient à Rome, ne laissa pas de se rendre dans la Gaule, & de prendre le commandement de l'Armée victorieuse, que lui remit le Préteur. A son arrivée, il ne put dissimuler le dépit & le ressentiment dont il étoit pénétré, de ce que le Préteur avoit agi pendant son absence. Il y a dans la jalousie un travers d'esprit, & une bassesse de sentimens, qui devroit faire haïr & détester ce vice à tout le monde. C'étoit le Consul lui-même qui avoit ordonné à Furius de la part du sénat d'agir sans délai. Vouloit-il que pour l'attendre il demeurât les bras croisés, & qu'il laissât prendre Crémone sous ses yeux? Au-lieu d'entrer en part de la victoire, & de s'en faire honneur en rendant justice au vainqueur, il lui ordonna de passer dans l'Etrurie, pendant que lui-même mena ses Légions sur les terres des ennemis, & par les ravages qu'il exerça, y fit une guerre dont il remporta plus de butin que de gloire.


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An. R. 552.Av. J. C.200.Aureliuscontre lePréteur.Liv.XXXI. 47.

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Cette démarche avoit quelque chose de peu régulier. Aussi les Anciens du sénat opinoient-ils à lui refuser le Triomphe; „& parce que ce n'étoit point avec sa propre Armée, mais avec celle du Consul qu'il avoit vaincu les Gaulois; & sur-tout parce qu'il avoit quité sa province, ce qui étoit sans exemple, par l'avidité d'emporter le Triomphe à la faveur de l'absence du Consul“. Les Consulaires alloient plus loin; &, comme ils étoient intéressés à soutenir la splendeur & la majesté du Consulat, qui sembloit avoir été peu ménagée par Furius, ils prétendoient, „Qu'il avoit été de son devoir d'attendre le Consul, avant que de rien tenter. Qu'il auroit pu, en demeurant campé près de la ville, défendre la Colonie, & tirer les choses en longueur sans donner bataille, jusqu'à ce qu'Aurelius fût arrivé. Que le sénat ne devoit pas imiter sa témérité, mais attendre le retour du Consul. Qu'alors, aiant entendu les raisons de part & d'autre, il seroit plus en état de décider la question.“


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Le Consul C. Aurelius étant venu àRetour duConsul Au-relius àRome. Rome pour présider aux Assemblées où l'on devoit nommer des Consuls, ne se plaignit point, comme on avoit cru qu'il le feroit, „de ce que le sénat n'avoit pas attendu qu'il fût de retour pour faire valoir lui-même ses droits & son autorité contre le Préteur; mais de ce qu'il avoit décerné le Triomphe à Furius sur la simple exposition qu'il avoit faite de ses exploits, sans entendre aucun de ceux qui avoient eu part à cette guerre comme lui. Il représenta que la raison qui avoit porté leurs ancêtres à ordonner que le Triomphateur seroit accompagné des Lieutenans-Généraux, des Tribuns, des Centurions, & des soldats, c'étoit afin que la vérité des faits fût attestée d'une maniére autentique“. Après cette plainte assez modérée, & qui faisoit voir que le Consul étoit au moins en partie revenu de ses prémiers transports de jalousie contre Furius, il marqua le jour des Assemblées, dans lesquels furent créés Consuls L. Cor-On nommede nou-veaux Con-suls.Liv.XXXI. 50. nelius Lentulus, & P. Villius Tappulus.


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Retour duConsul Au-relius àRome.

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Le Préteur Cn. Bebius Tamphilus, à qui C. Aurelius Consul de l'année précédente avoit remis la province de Gaule, étant entré témérairement sur les terres des Gaulois Insubriens, fut investi avec toutes ses troupes, & perdit plus de six mille six cens hommes. Une perte si considérable, reçue d'un ennemi que l'on ne craignoit plus, obligea le Consul à partir de Rome, & à se rendre sur les lieux. En arrivant, il trouva la province remplie de trouble & d'allarme. Après avoir fait au Préteur tous les reproches que méritoit son imprudence, il lui ordonna de sortir de la Lentulus et Villius Cons. province, & de s'en retourner à Rome.An. R. 553.Av. J. C.199. Mais lui-même il ne fit rien de mémorable dans la Gaule, aiant été rappellé presque aussitôt à Rome au sujet des Assemblées pour l'élection des Consuls.


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L. Furius schlägt die Armee der vor Cremona liegenden Gallier. Eifersucht des Consuls Aurelius wider den Furius. Dieser kommt nach Rom zurück und hält um die Ehre des Triumphs an. Sie wird ihm nach vielem Widerspruch

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endlich zugestanden. P. Scipio läßt die Spiele aufführen. Seine Soldaten werden belohnt. Niederlage einer Spanischen Armee. Rückkunft des Consuls Aurelius zu Rom. Man ernennt neue Consuls. Gefecht der Kämpfer und Fechter.

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P. Sulpicius Galba, zum zweyten=d. 552. J. n. R. E. d. 200. J. v. C. G.mahle. C. Aurelius Cotta.

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Nach geschehener Verlesung dieses Schreibens befahl der Rath dem Consul C. Aurelius, daß er ohne Verzug seiner Armee, derer sich auf einen gewissen Tag in Hetrurienzu versammlen befohlen hatte, andeuten sollte, sich denselben Tag nach Rimini zu begeben, und daß er entweder in Person zum Schutz der Colonie, wenn es die Angelegenheiten der Republik verftatteten, Rom zu und was sich unter ihnen zugetragen. 439 verlassen, sich aufmachen, oder solches Ged. 552. J. n. R. E. d. 200. J. v. C. G.schäfte dem Prätor L. Furius auftragen sollte. Er ergriff den letztern Vorschlag.