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Lucius Scipion, frére ainé, selon cet Auteur, de celui dont il s'agit, demandoit l'Edilité Curule. D'abord Publius n'osoit pas demander cette charge conjointement avec son frére, de peur de lui nuire, ou de paroître vouloir entrer en lice contre son ainé, ce qui étoit contre la bienséance & contre son intention. Mais, quand le tems des Assemblées approcha, faisant réflexion d'un côté que le Peuple ne pan choit pas beaucoup en faveur de Lucius, & de l'autre qu'il en étoit lui-même fort aimé, il pensa que le seul moyen de procurer l'Edilité à son frére, étoit de la demander avec lui. Pour faire entrer sa mére dans ce sentiment, (car il ne s'agissoit que de la gagner, leur pére étant alors en Espagne) il s'avisa de cet expédient. Elle se donnoit beaucoup de mouvement pour son ainé: elle alloit tous les jours de Temple en Temple solliciter les Dieux en sa faveur, & leur offroit de fréquens sacrifices. Il est Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.remarquable que les Payens, dans toutes leurs entreprises particuliéres ou publiques, s'adressoient à la Divinité pour en obtenir le succès. Publius l'alla trouver, & lui dit que déja deux fois il avoit eu le même songe: qu'il lui sembloit qu'aiant été créés Ediles son frére & lui, ils étoient revenus tous deux de la place au logis; qu'elle étoit venue au devant d'eux jusqu'à la porte, & qu'elle les avoit tendrement embrassés. Un cœur de mére ne put être insensible à ces paroles. Puisse-je, s'écria-t-elle, voir un si beau jour! Voudriez-vous ma mére que nous fissions une tentative, lui dit Scipion? Elle y consentit, ne s'imaginant pas trop que tout cela fût sérieux. C'en fut assez pourScipion. Il donna ordre qu'on lui fît une robe blanche, telle qu'avoient coutume de la porter ceux qui demandoient les charges; & un matin, que sa mére étoit encore au lit, il se revêt pour la prémiére fois de cette robe, & se présente en cet état sur la place. Le peuple, qui dès auparavant le considéroit & lui vouloit du bien, fût agréablement surpris d'une démarche si extraordinaire. Il s'avance au lieu marqué pour les Candidats, & se met à côté de son frére. Tous les suffrages se réunissent non seulement en sa faveur, mais encore en faveur de son frére à sa recommandation. Ils retournent au logis. La mére est avertie de ce qui venoit d'arriver. Transportée de joie elle vient à la porte recevoir ses deux fils, & vole entre Q. Fabius, T. Sempron. Cons. leurs bras pour les embrasser. Le prétenduAn. R.539.Av. J. C.213. songe de Scipion, que sa mére eut grand soin de publier, ne contribua pas peu, se lon Polybe, par l'heureux & promt succès dont il fut suivi, à le faire regarder dans la suite comme un homme favorisé & même inspiré des Dieux; & nous verrons que de son côté il travailla à fortifier les Romains dans cette pensée.


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Lucius Scipion, frére ainé, selon cet Auteur, de celui dont il s'agit, demandoit l'Edilité Curule. D'abord Publius n'osoit pas demander cette charge conjointement avec son frére, de peur de lui nuire, ou de paroître vouloir entrer en lice contre son ainé, ce qui étoit contre la bienséance & contre son intention. Mais, quand le tems des Assemblées approcha, faisant réflexion d'un côté que le Peuple ne pan choit pas beaucoup en faveur de Lucius, & de l'autre qu'il en étoit lui-même fort aimé, il pensa que le seul moyen de procurer l'Edilité à son frére, étoit de la demander avec lui. Pour faire entrer sa mére dans ce sentiment, (car il ne s'agissoit que de la gagner, leur pére étant alors en Espagne) il s'avisa de cet expédient. Elle se donnoit beaucoup de mouvement pour son ainé: elle alloit tous les jours de Temple en Temple solliciter les Dieux en sa faveur, & leur offroit de fréquens sacrifices. Il est Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.remarquable que les Payens, dans toutes leurs entreprises particuliéres ou publiques, s'adressoient à la Divinité pour en obtenir le succès. Publius l'alla trouver, & lui dit que déja deux fois il avoit eu le même songe: qu'il lui sembloit qu'aiant été créés Ediles son frére & lui, ils étoient revenus tous deux de la place au logis; qu'elle étoit venue au devant d'eux jusqu'à la porte, & qu'elle les avoit tendrement embrassés. Un cœur de mére ne put être insensible à ces paroles. Puisse-je, s'écria-t-elle, voir un si beau jour! Voudriez-vous ma mére que nous fissions une tentative, lui dit Scipion? Elle y consentit, ne s'imaginant pas trop que tout cela fût sérieux. C'en fut assez pourScipion. Il donna ordre qu'on lui fît une robe blanche, telle qu'avoient coutume de la porter ceux qui demandoient les charges; & un matin, que sa mére étoit encore au lit, il se revêt pour la prémiére fois de cette robe, & se présente en cet état sur la place. Le peuple, qui dès auparavant le considéroit & lui vouloit du bien, fût agréablement surpris d'une démarche si extraordinaire. Il s'avance au lieu marqué pour les Candidats, & se met à côté de son frére. Tous les suffrages se réunissent non seulement en sa faveur, mais encore en faveur de son frére à sa recommandation. Ils retournent au logis. La mére est avertie de ce qui venoit d'arriver. Transportée de joie elle vient à la porte recevoir ses deux fils, & vole entre Q. Fabius, T. Sempron. Cons. leurs bras pour les embrasser. Le prétenduAn. R.539.Av. J. C.213. songe de Scipion, que sa mére eut grand soin de publier, ne contribua pas peu, se lon Polybe, par l'heureux & promt succès dont il fut suivi, à le faire regarder dans la suite comme un homme favorisé & même inspiré des Dieux; & nous verrons que de son côté il travailla à fortifier les Romains dans cette pensée.


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Lucius Scipion, frére ainé, selon cet Auteur, de celui dont il s'agit, demandoit l'Edilité Curule. D'abord Publius n'osoit pas demander cette charge conjointement avec son frére, de peur de lui nuire, ou de paroître vouloir entrer en lice contre son ainé, ce qui étoit contre la bienséance & contre son intention. Mais, quand le tems des Assemblées approcha, faisant réflexion d'un côté que le Peuple ne pan choit pas beaucoup en faveur de Lucius, & de l'autre qu'il en étoit lui-même fort aimé, il pensa que le seul moyen de procurer l'Edilité à son frére, étoit de la demander avec lui. Pour faire entrer sa mére dans ce sentiment, (car il ne s'agissoit que de la gagner, leur pére étant alors en Espagne) il s'avisa de cet expédient. Elle se donnoit beaucoup de mouvement pour son ainé: elle alloit tous les jours de Temple en Temple solliciter les Dieux en sa faveur, & leur offroit de fréquens sacrifices. Il est Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.remarquable que les Payens, dans toutes leurs entreprises particuliéres ou publiques, s'adressoient à la Divinité pour en obtenir le succès. Publius l'alla trouver, & lui dit que déja deux fois il avoit eu le même songe: qu'il lui sembloit qu'aiant été créés Ediles son frére & lui, ils étoient revenus tous deux de la place au logis; qu'elle étoit venue au devant d'eux jusqu'à la porte, & qu'elle les avoit tendrement embrassés. Un cœur de mére ne put être insensible à ces paroles. Puisse-je, s'écria-t-elle, voir un si beau jour! Voudriez-vous ma mére que nous fissions une tentative, lui dit Scipion? Elle y consentit, ne s'imaginant pas trop que tout cela fût sérieux. C'en fut assez pourScipion. Il donna ordre qu'on lui fît une robe blanche, telle qu'avoient coutume de la porter ceux qui demandoient les charges; & un matin, que sa mére étoit encore au lit, il se revêt pour la prémiére fois de cette robe, & se présente en cet état sur la place. Le peuple, qui dès auparavant le considéroit & lui vouloit du bien, fût agréablement surpris d'une démarche si extraordinaire. Il s'avance au lieu marqué pour les Candidats, & se met à côté de son frére. Tous les suffrages se réunissent non seulement en sa faveur, mais encore en faveur de son frére à sa recommandation. Ils retournent au logis. La mére est avertie de ce qui venoit d'arriver. Transportée de joie elle vient à la porte recevoir ses deux fils, & vole entre Q. Fabius, T. Sempron. Cons. leurs bras pour les embrasser. Le prétenduAn. R.539.Av. J. C.213. songe de Scipion, que sa mére eut grand soin de publier, ne contribua pas peu, se lon Polybe, par l'heureux & promt succès dont il fut suivi, à le faire regarder dans la suite comme un homme favorisé & même inspiré des Dieux; & nous verrons que de son côté il travailla à fortifier les Romains dans cette pensée.


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Lucius Scipion, frére ainé, selon cet Auteur, de celui dont il s'agit, demandoit l'Edilité Curule. D'abord Publius n'osoit pas demander cette charge conjointement avec son frére, de peur de lui nuire, ou de paroître vouloir entrer en lice contre son ainé, ce qui étoit contre la bienséance & contre son intention. Mais, quand le tems des Assemblées approcha, faisant réflexion d'un côté que le Peuple ne pan choit pas beaucoup en faveur de Lucius, & de l'autre qu'il en étoit lui-même fort aimé, il pensa que le seul moyen de procurer l'Edilité à son frére, étoit de la demander avec lui. Pour faire entrer sa mére dans ce sentiment, (car il ne s'agissoit que de la gagner, leur pére étant alors en Espagne) il s'avisa de cet expédient. Elle se donnoit beaucoup de mouvement pour son ainé: elle alloit tous les jours de Temple en Temple solliciter les Dieux en sa faveur, & leur offroit de fréquens sacrifices. Il est Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.remarquable que les Payens, dans toutes leurs entreprises particuliéres ou publiques, s'adressoient à la Divinité pour en obtenir le succès. Publius l'alla trouver, & lui dit que déja deux fois il avoit eu le même songe: qu'il lui sembloit qu'aiant été créés Ediles son frére & lui, ils étoient revenus tous deux de la place au logis; qu'elle étoit venue au devant d'eux jusqu'à la porte, & qu'elle les avoit tendrement embrassés. Un cœur de mére ne put être insensible à ces paroles. Puisse-je, s'écria-t-elle, voir un si beau jour! Voudriez-vous ma mére que nous fissions une tentative, lui dit Scipion? Elle y consentit, ne s'imaginant pas trop que tout cela fût sérieux. C'en fut assez pourScipion. Il donna ordre qu'on lui fît une robe blanche, telle qu'avoient coutume de la porter ceux qui demandoient les charges; & un matin, que sa mére étoit encore au lit, il se revêt pour la prémiére fois de cette robe, & se présente en cet état sur la place. Le peuple, qui dès auparavant le considéroit & lui vouloit du bien, fût agréablement surpris d'une démarche si extraordinaire. Il s'avance au lieu marqué pour les Candidats, & se met à côté de son frére. Tous les suffrages se réunissent non seulement en sa faveur, mais encore en faveur de son frére à sa recommandation. Ils retournent au logis. La mére est avertie de ce qui venoit d'arriver. Transportée de joie elle vient à la porte recevoir ses deux fils, & vole entre Q. Fabius, T. Sempron. Cons. leurs bras pour les embrasser. Le prétenduAn. R.539.Av. J. C.213. songe de Scipion, que sa mére eut grand soin de publier, ne contribua pas peu, se lon Polybe, par l'heureux & promt succès dont il fut suivi, à le faire regarder dans la suite comme un homme favorisé & même inspiré des Dieux; & nous verrons que de son côté il travailla à fortifier les Romains dans cette pensée.


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Lucius Scipion, frére ainé, selon cet Auteur, de celui dont il s'agit, demandoit l'Edilité Curule. D'abord Publius n'osoit pas demander cette charge conjointement avec son frére, de peur de lui nuire, ou de paroître vouloir entrer en lice contre son ainé, ce qui étoit contre la bienséance & contre son intention. Mais, quand le tems des Assemblées approcha, faisant réflexion d'un côté que le Peuple ne pan choit pas beaucoup en faveur de Lucius, & de l'autre qu'il en étoit lui-même fort aimé, il pensa que le seul moyen de procurer l'Edilité à son frére, étoit de la demander avec lui. Pour faire entrer sa mére dans ce sentiment, (car il ne s'agissoit que de la gagner, leur pére étant alors en Espagne) il s'avisa de cet expédient. Elle se donnoit beaucoup de mouvement pour son ainé: elle alloit tous les jours de Temple en Temple solliciter les Dieux en sa faveur, & leur offroit de fréquens sacrifices. Il est Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.remarquable que les Payens, dans toutes leurs entreprises particuliéres ou publiques, s'adressoient à la Divinité pour en obtenir le succès. Publius l'alla trouver, & lui dit que déja deux fois il avoit eu le même songe: qu'il lui sembloit qu'aiant été créés Ediles son frére & lui, ils étoient revenus tous deux de la place au logis; qu'elle étoit venue au devant d'eux jusqu'à la porte, & qu'elle les avoit tendrement embrassés. Un cœur de mére ne put être insensible à ces paroles. Puisse-je, s'écria-t-elle, voir un si beau jour! Voudriez-vous ma mére que nous fissions une tentative, lui dit Scipion? Elle y consentit, ne s'imaginant pas trop que tout cela fût sérieux. C'en fut assez pourScipion. Il donna ordre qu'on lui fît une robe blanche, telle qu'avoient coutume de la porter ceux qui demandoient les charges; & un matin, que sa mére étoit encore au lit, il se revêt pour la prémiére fois de cette robe, & se présente en cet état sur la place. Le peuple, qui dès auparavant le considéroit & lui vouloit du bien, fût agréablement surpris d'une démarche si extraordinaire. Il s'avance au lieu marqué pour les Candidats, & se met à côté de son frére. Tous les suffrages se réunissent non seulement en sa faveur, mais encore en faveur de son frére à sa recommandation. Ils retournent au logis. La mére est avertie de ce qui venoit d'arriver. Transportée de joie elle vient à la porte recevoir ses deux fils, & vole entre Q. Fabius, T. Sempron. Cons. leurs bras pour les embrasser. Le prétenduAn. R.539.Av. J. C.213. songe de Scipion, que sa mére eut grand soin de publier, ne contribua pas peu, se lon Polybe, par l'heureux & promt succès dont il fut suivi, à le faire regarder dans la suite comme un homme favorisé & même inspiré des Dieux; & nous verrons que de son côté il travailla à fortifier les Romains dans cette pensée.


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Lucius Scipio, der nach der Meinungdieses Schrifftstellers der älteste Bruder desjenigen war, von welchem hier die Rede ist,hielt um die Würde eines Aedilis Curulis an. Publius unterstund sich deswegen nicht zugleich mit seinem Bruder sich darum zu bewerben, aus Furcht, er möchte ihm entweder schaden, oder das Ansehen bekommen,als ober mit seinem ältern Bruder sich in einenStreit einlassen wollte, welches sowohl widerdie Wohlanständigkeit als auch wider seineAbsicht war. Als aber die Zeit der allgemeinen Versammlungen sich näherte, und erin Erwegung zog, theils daß das Volk dem Lucius eben nicht sonderlich wohlwollte, theils 378 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. daß er selbst wohl angeschrieben stünde, gerieth er auf die Meinung, es würde das einzige Mittel, um seinem Bruder zu der Ehrenstelle zu verhelffen, dieses seyn, daß er mitihm zugleich darum anhielte. Um seineMutter dahin zu bringen, daß sie solchemVorhaben nicht zuwider wäre, (denn nurallein dieselbe durfte gewonnen werden, weilihr Vater damals in Spanien war,) erdachte er diese List. Sie gab sich viele Mühe vorihren ältesten Sohn; sie gieng alle Tage auseinem Tempel in den andern, um die Göttervor ihn anzuflehen, und sie brachte selbigensehr viele Opfer. Es ist merkwürdig, daßdie Heyden in allen ihren sowohl privat als öffentlichen Unternehmungen vieles an eine Gottheit wendeten, um von selbiger einen glückli chen Fortgang zu erbitten. Publius begabsich zu ihr, und erzehlte ihr, daß er zweymahleinerley Traum gehabt hätte. Es wäre ihm nämlich vorgekommen, daß sein Bruder under zu Bauherren wären ernennet worden,und, daß sie, als sie beyde von dem Marktenach Hause gekommen, ihnen bis an dieThüre entgegen gegangen wäre, und sie zärtlich umarmet hätte. Das Herz einer Mutter konnte bey solchen Worten unmöglichunempfindlich seyn. „Könnte ich doch,schrie sie, könnte ich einen so erfreulichenTag erleben! Wolltest du wohl, geliebteMutter, daß wir einen Versuch machten, antwortete ihr Scipio.“ Sie willigte darein,machte sich aber keinesweges die Vorstel und was sich unter ihnen zugetragen. 379lung, daß solches Ernst werden sollte. Ind. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.dessen war Scipio zu seinem Zweck gelanget.Er ließ sich sogleich einen langen weissen Rockmachen, von der Art, wie diejenigen zu tragen pflegten, die um öffentliche Ehrenstellensich bewurben, und an einem Morgen, daseine Mutter noch im Bette war, legte erzum erstenmahle diesen Rock an, und zeigtesich in diesem Aufzuge auf dem Markte.Das Volk, welches ihn schon vorher hochachtete und ihm wohlwollte, wurde durchein so ausserordentliches Verhalten in eineangenehme Verwunderung gesetzt. Er begab sich sodann an den vor die Candidaten bestimmten Ort, und stellte sich seinem Bruder an die Seite. Alle Stimmen vereinigten sich nicht vor ihn, sondern auch aüf seineVorsprache zum Besten seines Bruders. Indem sie eben nach Hause sich begeben wollten, wurde die Mutter von dem, was vorgegangen war, benachrichtiget. Ganz entzückt vor Freuden läufft sie an die Thüre, ihre beyden Söhne zu empfangen, und eiletum sie zu umarmen. Der vorgegebene Traum des Scipio, den seine Mutter mitvieler Sorgfalt bekandt machte, trug wegendes glücklichen und geschwinden Fortganges, der darauf folgte, nach des Polybius Meinung nicht wenig darzu bey, daß man ihnnachher vor einen Menschen ansahe, dem dieGötter geneigt wären, und den sie selbst ihrer Eingebungen würdigten; und wir werden auch in dem folgenden sehen, daß er sei 380 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v.C. G.ner Seits nichts unterlassen hat, die Römerin dieser Meynung zu bestärken. Es magaber der P. Scipio auf eine oder die andereArt zu der Bauherren Würde gelanget seyn,so war doch dieses gewiß, daß er damalsnicht älter, als ein oder zwey und zwanzigJahr, gewesen ist, indem er drey Jahr darLiv.XXVI.18.nach, als er nach Spanien geschickt wurde,um daselbst zu commandiren, nur vier undzwanzig Jahr alt war. Die Jahrgesetze,das ist, diejenigen Gesetze, welche die Jahrebestimmten, in denen man die Ehrenämtererlangen konnte, waren damals noch nichtPolyb.VI.466.im Gebrauche: allein von dieser Zeit an wares niemanden erlaubt, dieselben eher zu verwalten, als bis er zehn Feldzüge gethan, undfolglich sechs und zwanzig Jahr zurück gelegt hatte, denn man fing nicht eher an Kriegsdienste zu thun, als in dem siebzehnden Jahre. In den 573sten Jahr der Erbauung Roms, als Q. Fulvius Flaccus, und L.Manlius Acidinus Consuls waren, brachteein Zunftmeister des Volks, Namens L. Villius, ein Gesetz auf, welches die Jahre bestimmte, in denen man sich um die Curulischen Ehrenstellen bewerben und sie erhaltenkonnte, denn es wurde darinnen nur vondiesen geredet. Nach der Meynung des Manutius, muste einer, der Aedilis Curulis werden wollte, sieben und dreyßig, der Prätorvierzig, und der Consul werden wollte, dreyund vierzig Jahr alt seyn.


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Lucius Scipio, der nach der Meinungdieses Schrifftstellers der älteste Bruder desjenigen war, von welchem hier die Rede ist,hielt um die Würde eines Aedilis Curulis an. Publius unterstund sich deswegen nicht zugleich mit seinem Bruder sich darum zu bewerben, aus Furcht, er möchte ihm entweder schaden, oder das Ansehen bekommen,als ober mit seinem ältern Bruder sich in einenStreit einlassen wollte, welches sowohl widerdie Wohlanständigkeit als auch wider seineAbsicht war. Als aber die Zeit der allgemeinen Versammlungen sich näherte, und erin Erwegung zog, theils daß das Volk dem Lucius eben nicht sonderlich wohlwollte, theils 378 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. daß er selbst wohl angeschrieben stünde, gerieth er auf die Meinung, es würde das einzige Mittel, um seinem Bruder zu der Ehrenstelle zu verhelffen, dieses seyn, daß er mitihm zugleich darum anhielte. Um seineMutter dahin zu bringen, daß sie solchemVorhaben nicht zuwider wäre, (denn nurallein dieselbe durfte gewonnen werden, weilihr Vater damals in Spanien war,) erdachte er diese List. Sie gab sich viele Mühe vorihren ältesten Sohn; sie gieng alle Tage auseinem Tempel in den andern, um die Göttervor ihn anzuflehen, und sie brachte selbigensehr viele Opfer. Es ist merkwürdig, daßdie Heyden in allen ihren sowohl privat als öffentlichen Unternehmungen vieles an eine Gottheit wendeten, um von selbiger einen glückli chen Fortgang zu erbitten. Publius begabsich zu ihr, und erzehlte ihr, daß er zweymahleinerley Traum gehabt hätte. Es wäre ihm nämlich vorgekommen, daß sein Bruder under zu Bauherren wären ernennet worden,und, daß sie, als sie beyde von dem Marktenach Hause gekommen, ihnen bis an dieThüre entgegen gegangen wäre, und sie zärtlich umarmet hätte. Das Herz einer Mutter konnte bey solchen Worten unmöglichunempfindlich seyn. „Könnte ich doch,schrie sie, könnte ich einen so erfreulichenTag erleben! Wolltest du wohl, geliebteMutter, daß wir einen Versuch machten, antwortete ihr Scipio.“ Sie willigte darein,machte sich aber keinesweges die Vorstel und was sich unter ihnen zugetragen. 379lung, daß solches Ernst werden sollte. Ind. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.dessen war Scipio zu seinem Zweck gelanget.Er ließ sich sogleich einen langen weissen Rockmachen, von der Art, wie diejenigen zu tragen pflegten, die um öffentliche Ehrenstellensich bewurben, und an einem Morgen, daseine Mutter noch im Bette war, legte erzum erstenmahle diesen Rock an, und zeigtesich in diesem Aufzuge auf dem Markte.Das Volk, welches ihn schon vorher hochachtete und ihm wohlwollte, wurde durchein so ausserordentliches Verhalten in eineangenehme Verwunderung gesetzt. Er begab sich sodann an den vor die Candidaten bestimmten Ort, und stellte sich seinem Bruder an die Seite. Alle Stimmen vereinigten sich nicht vor ihn, sondern auch aüf seineVorsprache zum Besten seines Bruders. Indem sie eben nach Hause sich begeben wollten, wurde die Mutter von dem, was vorgegangen war, benachrichtiget. Ganz entzückt vor Freuden läufft sie an die Thüre, ihre beyden Söhne zu empfangen, und eiletum sie zu umarmen. Der vorgegebene Traum des Scipio, den seine Mutter mitvieler Sorgfalt bekandt machte, trug wegendes glücklichen und geschwinden Fortganges, der darauf folgte, nach des Polybius Meinung nicht wenig darzu bey, daß man ihnnachher vor einen Menschen ansahe, dem dieGötter geneigt wären, und den sie selbst ihrer Eingebungen würdigten; und wir werden auch in dem folgenden sehen, daß er sei 380 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v.C. G.ner Seits nichts unterlassen hat, die Römerin dieser Meynung zu bestärken. Es magaber der P. Scipio auf eine oder die andereArt zu der Bauherren Würde gelanget seyn,so war doch dieses gewiß, daß er damalsnicht älter, als ein oder zwey und zwanzigJahr, gewesen ist, indem er drey Jahr darLiv.XXVI.18.nach, als er nach Spanien geschickt wurde,um daselbst zu commandiren, nur vier undzwanzig Jahr alt war. Die Jahrgesetze,das ist, diejenigen Gesetze, welche die Jahrebestimmten, in denen man die Ehrenämtererlangen konnte, waren damals noch nichtPolyb.VI.466.im Gebrauche: allein von dieser Zeit an wares niemanden erlaubt, dieselben eher zu verwalten, als bis er zehn Feldzüge gethan, undfolglich sechs und zwanzig Jahr zurück gelegt hatte, denn man fing nicht eher an Kriegsdienste zu thun, als in dem siebzehnden Jahre. In den 573sten Jahr der Erbauung Roms, als Q. Fulvius Flaccus, und L.Manlius Acidinus Consuls waren, brachteein Zunftmeister des Volks, Namens L. Villius, ein Gesetz auf, welches die Jahre bestimmte, in denen man sich um die Curulischen Ehrenstellen bewerben und sie erhaltenkonnte, denn es wurde darinnen nur vondiesen geredet. Nach der Meynung des Manutius, muste einer, der Aedilis Curulis werden wollte, sieben und dreyßig, der Prätorvierzig, und der Consul werden wollte, dreyund vierzig Jahr alt seyn.


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Lucius Scipio, der nach der Meinungdieses Schrifftstellers der älteste Bruder desjenigen war, von welchem hier die Rede ist,hielt um die Würde eines Aedilis Curulis an. Publius unterstund sich deswegen nicht zugleich mit seinem Bruder sich darum zu bewerben, aus Furcht, er möchte ihm entweder schaden, oder das Ansehen bekommen,als ober mit seinem ältern Bruder sich in einenStreit einlassen wollte, welches sowohl widerdie Wohlanständigkeit als auch wider seineAbsicht war. Als aber die Zeit der allgemeinen Versammlungen sich näherte, und erin Erwegung zog, theils daß das Volk dem Lucius eben nicht sonderlich wohlwollte, theils 378 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. daß er selbst wohl angeschrieben stünde, gerieth er auf die Meinung, es würde das einzige Mittel, um seinem Bruder zu der Ehrenstelle zu verhelffen, dieses seyn, daß er mitihm zugleich darum anhielte. Um seineMutter dahin zu bringen, daß sie solchemVorhaben nicht zuwider wäre, (denn nurallein dieselbe durfte gewonnen werden, weilihr Vater damals in Spanien war,) erdachte er diese List. Sie gab sich viele Mühe vorihren ältesten Sohn; sie gieng alle Tage auseinem Tempel in den andern, um die Göttervor ihn anzuflehen, und sie brachte selbigensehr viele Opfer. Es ist merkwürdig, daßdie Heyden in allen ihren sowohl privat als öffentlichen Unternehmungen vieles an eine Gottheit wendeten, um von selbiger einen glückli chen Fortgang zu erbitten. Publius begabsich zu ihr, und erzehlte ihr, daß er zweymahleinerley Traum gehabt hätte. Es wäre ihm nämlich vorgekommen, daß sein Bruder under zu Bauherren wären ernennet worden,und, daß sie, als sie beyde von dem Marktenach Hause gekommen, ihnen bis an dieThüre entgegen gegangen wäre, und sie zärtlich umarmet hätte. Das Herz einer Mutter konnte bey solchen Worten unmöglichunempfindlich seyn. „Könnte ich doch,schrie sie, könnte ich einen so erfreulichenTag erleben! Wolltest du wohl, geliebteMutter, daß wir einen Versuch machten, antwortete ihr Scipio.“ Sie willigte darein,machte sich aber keinesweges die Vorstel und was sich unter ihnen zugetragen. 379lung, daß solches Ernst werden sollte. Ind. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.dessen war Scipio zu seinem Zweck gelanget.Er ließ sich sogleich einen langen weissen Rockmachen, von der Art, wie diejenigen zu tragen pflegten, die um öffentliche Ehrenstellensich bewurben, und an einem Morgen, daseine Mutter noch im Bette war, legte erzum erstenmahle diesen Rock an, und zeigtesich in diesem Aufzuge auf dem Markte.Das Volk, welches ihn schon vorher hochachtete und ihm wohlwollte, wurde durchein so ausserordentliches Verhalten in eineangenehme Verwunderung gesetzt. Er begab sich sodann an den vor die Candidaten bestimmten Ort, und stellte sich seinem Bruder an die Seite. Alle Stimmen vereinigten sich nicht vor ihn, sondern auch aüf seineVorsprache zum Besten seines Bruders. Indem sie eben nach Hause sich begeben wollten, wurde die Mutter von dem, was vorgegangen war, benachrichtiget. Ganz entzückt vor Freuden läufft sie an die Thüre, ihre beyden Söhne zu empfangen, und eiletum sie zu umarmen. Der vorgegebene Traum des Scipio, den seine Mutter mitvieler Sorgfalt bekandt machte, trug wegendes glücklichen und geschwinden Fortganges, der darauf folgte, nach des Polybius Meinung nicht wenig darzu bey, daß man ihnnachher vor einen Menschen ansahe, dem dieGötter geneigt wären, und den sie selbst ihrer Eingebungen würdigten; und wir werden auch in dem folgenden sehen, daß er sei 380 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v.C. G.ner Seits nichts unterlassen hat, die Römerin dieser Meynung zu bestärken. Es magaber der P. Scipio auf eine oder die andereArt zu der Bauherren Würde gelanget seyn,so war doch dieses gewiß, daß er damalsnicht älter, als ein oder zwey und zwanzigJahr, gewesen ist, indem er drey Jahr darLiv.XXVI.18.nach, als er nach Spanien geschickt wurde,um daselbst zu commandiren, nur vier undzwanzig Jahr alt war. Die Jahrgesetze,das ist, diejenigen Gesetze, welche die Jahrebestimmten, in denen man die Ehrenämtererlangen konnte, waren damals noch nichtPolyb.VI.466.im Gebrauche: allein von dieser Zeit an wares niemanden erlaubt, dieselben eher zu verwalten, als bis er zehn Feldzüge gethan, undfolglich sechs und zwanzig Jahr zurück gelegt hatte, denn man fing nicht eher an Kriegsdienste zu thun, als in dem siebzehnden Jahre. In den 573sten Jahr der Erbauung Roms, als Q. Fulvius Flaccus, und L.Manlius Acidinus Consuls waren, brachteein Zunftmeister des Volks, Namens L. Villius, ein Gesetz auf, welches die Jahre bestimmte, in denen man sich um die Curulischen Ehrenstellen bewerben und sie erhaltenkonnte, denn es wurde darinnen nur vondiesen geredet. Nach der Meynung des Manutius, muste einer, der Aedilis Curulis werden wollte, sieben und dreyßig, der Prätorvierzig, und der Consul werden wollte, dreyund vierzig Jahr alt seyn.


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Lucius Scipio, der nach der Meinungdieses Schrifftstellers der älteste Bruder desjenigen war, von welchem hier die Rede ist,hielt um die Würde eines Aedilis Curulis an. Publius unterstund sich deswegen nicht zugleich mit seinem Bruder sich darum zu bewerben, aus Furcht, er möchte ihm entweder schaden, oder das Ansehen bekommen,als ober mit seinem ältern Bruder sich in einenStreit einlassen wollte, welches sowohl widerdie Wohlanständigkeit als auch wider seineAbsicht war. Als aber die Zeit der allgemeinen Versammlungen sich näherte, und erin Erwegung zog, theils daß das Volk dem Lucius eben nicht sonderlich wohlwollte, theils 378 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. daß er selbst wohl angeschrieben stünde, gerieth er auf die Meinung, es würde das einzige Mittel, um seinem Bruder zu der Ehrenstelle zu verhelffen, dieses seyn, daß er mitihm zugleich darum anhielte. Um seineMutter dahin zu bringen, daß sie solchemVorhaben nicht zuwider wäre, (denn nurallein dieselbe durfte gewonnen werden, weilihr Vater damals in Spanien war,) erdachte er diese List. Sie gab sich viele Mühe vorihren ältesten Sohn; sie gieng alle Tage auseinem Tempel in den andern, um die Göttervor ihn anzuflehen, und sie brachte selbigensehr viele Opfer. Es ist merkwürdig, daßdie Heyden in allen ihren sowohl privat als öffentlichen Unternehmungen vieles an eine Gottheit wendeten, um von selbiger einen glückli chen Fortgang zu erbitten. Publius begabsich zu ihr, und erzehlte ihr, daß er zweymahleinerley Traum gehabt hätte. Es wäre ihm nämlich vorgekommen, daß sein Bruder under zu Bauherren wären ernennet worden,und, daß sie, als sie beyde von dem Marktenach Hause gekommen, ihnen bis an dieThüre entgegen gegangen wäre, und sie zärtlich umarmet hätte. Das Herz einer Mutter konnte bey solchen Worten unmöglichunempfindlich seyn. „Könnte ich doch,schrie sie, könnte ich einen so erfreulichenTag erleben! Wolltest du wohl, geliebteMutter, daß wir einen Versuch machten, antwortete ihr Scipio.“ Sie willigte darein,machte sich aber keinesweges die Vorstel und was sich unter ihnen zugetragen. 379lung, daß solches Ernst werden sollte. Ind. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.dessen war Scipio zu seinem Zweck gelanget.Er ließ sich sogleich einen langen weissen Rockmachen, von der Art, wie diejenigen zu tragen pflegten, die um öffentliche Ehrenstellensich bewurben, und an einem Morgen, daseine Mutter noch im Bette war, legte erzum erstenmahle diesen Rock an, und zeigtesich in diesem Aufzuge auf dem Markte.Das Volk, welches ihn schon vorher hochachtete und ihm wohlwollte, wurde durchein so ausserordentliches Verhalten in eineangenehme Verwunderung gesetzt. Er begab sich sodann an den vor die Candidaten bestimmten Ort, und stellte sich seinem Bruder an die Seite. Alle Stimmen vereinigten sich nicht vor ihn, sondern auch aüf seineVorsprache zum Besten seines Bruders. Indem sie eben nach Hause sich begeben wollten, wurde die Mutter von dem, was vorgegangen war, benachrichtiget. Ganz entzückt vor Freuden läufft sie an die Thüre, ihre beyden Söhne zu empfangen, und eiletum sie zu umarmen. Der vorgegebene Traum des Scipio, den seine Mutter mitvieler Sorgfalt bekandt machte, trug wegendes glücklichen und geschwinden Fortganges, der darauf folgte, nach des Polybius Meinung nicht wenig darzu bey, daß man ihnnachher vor einen Menschen ansahe, dem dieGötter geneigt wären, und den sie selbst ihrer Eingebungen würdigten; und wir werden auch in dem folgenden sehen, daß er sei 380 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v.C. G.ner Seits nichts unterlassen hat, die Römerin dieser Meynung zu bestärken. Es magaber der P. Scipio auf eine oder die andereArt zu der Bauherren Würde gelanget seyn,so war doch dieses gewiß, daß er damalsnicht älter, als ein oder zwey und zwanzigJahr, gewesen ist, indem er drey Jahr darLiv.XXVI.18.nach, als er nach Spanien geschickt wurde,um daselbst zu commandiren, nur vier undzwanzig Jahr alt war. Die Jahrgesetze,das ist, diejenigen Gesetze, welche die Jahrebestimmten, in denen man die Ehrenämtererlangen konnte, waren damals noch nichtPolyb.VI.466.im Gebrauche: allein von dieser Zeit an wares niemanden erlaubt, dieselben eher zu verwalten, als bis er zehn Feldzüge gethan, undfolglich sechs und zwanzig Jahr zurück gelegt hatte, denn man fing nicht eher an Kriegsdienste zu thun, als in dem siebzehnden Jahre. In den 573sten Jahr der Erbauung Roms, als Q. Fulvius Flaccus, und L.Manlius Acidinus Consuls waren, brachteein Zunftmeister des Volks, Namens L. Villius, ein Gesetz auf, welches die Jahre bestimmte, in denen man sich um die Curulischen Ehrenstellen bewerben und sie erhaltenkonnte, denn es wurde darinnen nur vondiesen geredet. Nach der Meynung des Manutius, muste einer, der Aedilis Curulis werden wollte, sieben und dreyßig, der Prätorvierzig, und der Consul werden wollte, dreyund vierzig Jahr alt seyn.


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Lucius Scipio, der nach der Meinungdieses Schrifftstellers der älteste Bruder desjenigen war, von welchem hier die Rede ist,hielt um die Würde eines Aedilis Curulis an. Publius unterstund sich deswegen nicht zugleich mit seinem Bruder sich darum zu bewerben, aus Furcht, er möchte ihm entweder schaden, oder das Ansehen bekommen,als ober mit seinem ältern Bruder sich in einenStreit einlassen wollte, welches sowohl widerdie Wohlanständigkeit als auch wider seineAbsicht war. Als aber die Zeit der allgemeinen Versammlungen sich näherte, und erin Erwegung zog, theils daß das Volk dem Lucius eben nicht sonderlich wohlwollte, theils 378 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. daß er selbst wohl angeschrieben stünde, gerieth er auf die Meinung, es würde das einzige Mittel, um seinem Bruder zu der Ehrenstelle zu verhelffen, dieses seyn, daß er mitihm zugleich darum anhielte. Um seineMutter dahin zu bringen, daß sie solchemVorhaben nicht zuwider wäre, (denn nurallein dieselbe durfte gewonnen werden, weilihr Vater damals in Spanien war,) erdachte er diese List. Sie gab sich viele Mühe vorihren ältesten Sohn; sie gieng alle Tage auseinem Tempel in den andern, um die Göttervor ihn anzuflehen, und sie brachte selbigensehr viele Opfer. Es ist merkwürdig, daßdie Heyden in allen ihren sowohl privat als öffentlichen Unternehmungen vieles an eine Gottheit wendeten, um von selbiger einen glückli chen Fortgang zu erbitten. Publius begabsich zu ihr, und erzehlte ihr, daß er zweymahleinerley Traum gehabt hätte. Es wäre ihm nämlich vorgekommen, daß sein Bruder under zu Bauherren wären ernennet worden,und, daß sie, als sie beyde von dem Marktenach Hause gekommen, ihnen bis an dieThüre entgegen gegangen wäre, und sie zärtlich umarmet hätte. Das Herz einer Mutter konnte bey solchen Worten unmöglichunempfindlich seyn. „Könnte ich doch,schrie sie, könnte ich einen so erfreulichenTag erleben! Wolltest du wohl, geliebteMutter, daß wir einen Versuch machten, antwortete ihr Scipio.“ Sie willigte darein,machte sich aber keinesweges die Vorstel und was sich unter ihnen zugetragen. 379lung, daß solches Ernst werden sollte. Ind. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.dessen war Scipio zu seinem Zweck gelanget.Er ließ sich sogleich einen langen weissen Rockmachen, von der Art, wie diejenigen zu tragen pflegten, die um öffentliche Ehrenstellensich bewurben, und an einem Morgen, daseine Mutter noch im Bette war, legte erzum erstenmahle diesen Rock an, und zeigtesich in diesem Aufzuge auf dem Markte.Das Volk, welches ihn schon vorher hochachtete und ihm wohlwollte, wurde durchein so ausserordentliches Verhalten in eineangenehme Verwunderung gesetzt. Er begab sich sodann an den vor die Candidaten bestimmten Ort, und stellte sich seinem Bruder an die Seite. Alle Stimmen vereinigten sich nicht vor ihn, sondern auch aüf seineVorsprache zum Besten seines Bruders. Indem sie eben nach Hause sich begeben wollten, wurde die Mutter von dem, was vorgegangen war, benachrichtiget. Ganz entzückt vor Freuden läufft sie an die Thüre, ihre beyden Söhne zu empfangen, und eiletum sie zu umarmen. Der vorgegebene Traum des Scipio, den seine Mutter mitvieler Sorgfalt bekandt machte, trug wegendes glücklichen und geschwinden Fortganges, der darauf folgte, nach des Polybius Meinung nicht wenig darzu bey, daß man ihnnachher vor einen Menschen ansahe, dem dieGötter geneigt wären, und den sie selbst ihrer Eingebungen würdigten; und wir werden auch in dem folgenden sehen, daß er sei 380 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v.C. G.ner Seits nichts unterlassen hat, die Römerin dieser Meynung zu bestärken. Es magaber der P. Scipio auf eine oder die andereArt zu der Bauherren Würde gelanget seyn,so war doch dieses gewiß, daß er damalsnicht älter, als ein oder zwey und zwanzigJahr, gewesen ist, indem er drey Jahr darLiv.XXVI.18.nach, als er nach Spanien geschickt wurde,um daselbst zu commandiren, nur vier undzwanzig Jahr alt war. Die Jahrgesetze,das ist, diejenigen Gesetze, welche die Jahrebestimmten, in denen man die Ehrenämtererlangen konnte, waren damals noch nichtPolyb.VI.466.im Gebrauche: allein von dieser Zeit an wares niemanden erlaubt, dieselben eher zu verwalten, als bis er zehn Feldzüge gethan, undfolglich sechs und zwanzig Jahr zurück gelegt hatte, denn man fing nicht eher an Kriegsdienste zu thun, als in dem siebzehnden Jahre. In den 573sten Jahr der Erbauung Roms, als Q. Fulvius Flaccus, und L.Manlius Acidinus Consuls waren, brachteein Zunftmeister des Volks, Namens L. Villius, ein Gesetz auf, welches die Jahre bestimmte, in denen man sich um die Curulischen Ehrenstellen bewerben und sie erhaltenkonnte, denn es wurde darinnen nur vondiesen geredet. Nach der Meynung des Manutius, muste einer, der Aedilis Curulis werden wollte, sieben und dreyßig, der Prätorvierzig, und der Consul werden wollte, dreyund vierzig Jahr alt seyn.


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Etat des affaires d'Espagne. silanus défait deux Corps d'ennemis coup sur coup, & fait prisonnier Hannon l'un des Chefs. Prise d'Oringis dans la Bétique par L. scipion. P. scipion se retire à Tarragone. La Flotte Romaine, après avoir ravagé l'Afrique, bat celle des Carthaginois. Traité conclu entre les Romains & quelques autres Peuples contre Phi- lippe. Philippe remporte quelques avan- tages contre les Etoliens. sulpicius fuit devant ce Prince; & celui-ci, à son tour, fuit devant sulpicius. Les Ro- mains & Philippe se mettent en cam-

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Prise d'O-ringis dansla Bétiquepar L. sci-pion.Liv.XXVIII. 3.4.

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scipion jugeant que les villes où les ennemis s'étoient renfermés lui couteroient, pour les prendre, peu de peine à-la-vérité, mais beaucoup de tems, résolut de retourner sur ses pas dans l'Espagne citérieure, c'est-à-dire en-deçà de l'Ebre. Ce- Neron et Livius Cons. pendant, pour ne pas laisser absolument ceAn. R. 545.Av. J. C.207. pays à la discrétion des Carthaginois, il envoya son frére L. scipion avec dix mille hommes de pié & mille chevaux pour assiéger Oringis, la ville la plus opulente de cette contrée. Elle ne fit pas une longue résistance. Les habitans, dans la crainte que l'ennemi, s'il les prenoit d'assaut, n'égorgeât tous ceux qui lui tomberoient sous la main, sans distinction ou d'Espagnols ou de Carthaginois, ouvrirent les portes de la ville aux Romains. Tous les Carthaginois furent chargés de chaînes, aussi-bien que trois cens des habitans qui avoient fait tous leurs efforts pour faire avorter le dessein de leurs compatriotes. On rendit aux autres leur ville, leurs biens, & la liberté. Il y eut à la prise de cette ville environ deux mille ennemis de tués: les Romains ne perdirent pas plus de quatre- vingts-dix hommes.


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Cette conquête donna une grande joie à L. scipion & à ses troupes, & leur fit beaucoup d'honneur lorsqu'ils allérent rejoindre leur Général & son Armée, conduisant devant eux une foule de prisonniers qu'ils avoient faits à cette expédition. P. scipion donna à son frére toutes les louanges qu'il méritoit, parlant dans les termes les plus honorables de la prise d'Oringis, dont il égaloit la gloire à celle qu'il avoit acquise lui-même en se rendant maître de Carthagéne. Mais comme l'hiP. scipionse retire àTarragone.ver approchoit, & qu'il ne lui restoit pas Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.assez de tems pour tenter Cadix, ou pour aller attaquer les diverses parties de l'Armée d'Asdrubal dispersées par la province, il repassa avec toutes ses troupes dans l'Espagne citérieure; & aiant mis ses Légions en quartier d'hiver, & fait partir son frére pour Rome avec Hannon & les plus considérables des prisonniers Carthaginois, il s'en alla lui-même à Tarragone.


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Cette conquête donna une grande joie à L. scipion & à ses troupes, & leur fit beaucoup d'honneur lorsqu'ils allérent rejoindre leur Général & son Armée, conduisant devant eux une foule de prisonniers qu'ils avoient faits à cette expédition. P. scipion donna à son frére toutes les louanges qu'il méritoit, parlant dans les termes les plus honorables de la prise d'Oringis, dont il égaloit la gloire à celle qu'il avoit acquise lui-même en se rendant maître de Carthagéne. Mais comme l'hiP. scipionse retire àTarragone.ver approchoit, & qu'il ne lui restoit pas Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.assez de tems pour tenter Cadix, ou pour aller attaquer les diverses parties de l'Armée d'Asdrubal dispersées par la province, il repassa avec toutes ses troupes dans l'Espagne citérieure; & aiant mis ses Légions en quartier d'hiver, & fait partir son frére pour Rome avec Hannon & les plus considérables des prisonniers Carthaginois, il s'en alla lui-même à Tarragone.