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Le Consul Cornélius les y suivit de près, & en forma le siége. Comme la garnison étoit fort nombreuse, & qu'elle faisoit de fréquentes sorties, les assiégeans eurent beaucoup à souffrir, & furent fort maltraités. Tout changea bientôt de face, lorsque Marcellus parut devant la place. Les Gésates, qui apprirent la défaite de leurs troupes & la mort de leur Roi, aiant voulu à toute force s'en retourner dans leur pays, Milan fut pris, & les Insubriens rendirent toutes leurs autres villes aux Romains, qui leur accordérent la paix à des conditions raisonnables, se contentant de leur ôter quelque partie de leurs terres, & d'exiger d'eux certaines sommes pour se dédommager des frais de la guerre.


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M. Claudius Marcellus.d. 530. J. n. E. R. d. 222. J. v. C. G.Cn. Cornelius Scipio Calvus.


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Der Consul Cornelius folgte ihnen aufdem Fuße nach, und belagerte diese Stadt.Weil die Besatzung sehr stark war und öftere Ausfälle that, so mußten die Belagererviel leiden und wurden übel davon zugerichtet. Allein es gewann alles gar bald einandres Ansehen, als Marcellus vor derStadt erschien. Die Gäsaten, welche denVerlust der Schlacht und den Tod ihres Königes erfuhren, wollten durchaus in ihr Vaterland zurück kehren. Meyland wurde eingenommen; Die Insubier überliefertenden Römern ihre Städte, die ihnen sehr gute Friedensbedingungen zugestanden, ihneneinen Theil ihres Landes nahmen, und sienöthigten, eine gewisse Summe Geldes zurErstattung der zum Kriege aufgewendetenUnkosten zu bezahlen.


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Heureuses expé ditions deCn. Sci pion enEspagne.Polyb. III.245.Liv. XXII.19.

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L'Italie n'étoit pas le seul théatre de la guerre. On la faisoit en Espagne par mer & par terre avec non moins de vivacité. Asdrubal aiant équipé les trente vaisseaux que son frère lui avoit laissés, & y en aiant ajouté dix autres, fit partir de Carthage la neuve, ou Carthagéne, quarante voiles dont il avoit donné le com mandement à Amilcar; puis, aiant fait sortir les troupes de terre des quartiers d'hiver, il se mit à leur tête; & faisant ranger la terre aux vaisseaux, il les suivit de dessus le rivage, dans le dessein de joindre les deux Armées lorsqu'on seroit pro che de l'Ebre. Cn. Scipion, averti de ce projet des Carthaginois, pensa d'abord à aller par terre à leur rencontre: mais quand Cn. Servil. C. Flamin. Cons. il sut combien l'Armée des ennemis étoitAn. R.535.Av. J. C.217. nombreuse, & quels préparatifs ils avoient faits, il embarqua sur ses vaisseaux l'élite de ses soldats; puis aiant mis à la voile avec une Flotte de trente-cinq galéres, après deux jours de navigation depuis Tarragone, il aborda aux environs des embouchures de l'Ebre. Lorsqu'il fut environ à dix milles de l'ennemi, (trois lieues) il envoya deux fregates de Marseille à la découverte. Car les Marseillois étoient toujours les prémiers à s'exposer, & leur intrépidité lui fut d'un grand secours. Personne n'étoit plus attaché aux intérêts des Romains que ce Peuple, qui dans la suite leur a souvent donné des preuves de son affection, mais qui se signala sur-tout dans la guerre contre Annibal. Ces deux fregates rapportérent que la Flotte ennemie étoit à l'embouchure de l'Ebre. Sur le champ Cnéus fit forces de voiles pour la surprendre. Mais Asdrubal, informé depuis longtems par les sentinelles que les Romains approchoient, rangeoit ses troupes en bataille sur le rivage, & donnoit ses ordres pour que l'équipage montât sur les vaisseaux. Quand les Ro mains furent à portée, on sonna la charge, & aussitôt on en vint aux mains. Les Carthaginois soutinrent le choc avec vigueur pendant quelque tems, mais ils pliérent bientôt. Après avoir vu deux de leurs vaisseaux pris par les Romains, & quatre coulés à fond, ils se retirérent vers Cn. Servil. C. Flamin. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.la terre. Mais poursuivis avec chaleur par les Romains, ils approchérent le plus qu'ils purent du rivage: puis, sautant de leurs vaisseaux, ils se sauvérent vers leur Armée de terre Les Romains les poursuivirent si vivement, qu'ils prirent toutes les galéres qui avoient évité de se briser contre la côte, ou qui n'avoient pas été engravées, & les emmenérent avec eux attachées à la poupe de leurs vaisseaux au nombre de vingt-cinq. Cette victoire, qui couta peu aux Romains, les rendit maîtres de toute cette mer, & des côtes voisines. Ils s'avancérent jusqu'aux portes de Carthagéne, mirent le feu aux maisons les plus voisines des murailles, & désolérent tout le pays d'alentour. La Flotte chargée de butin poussa de-là jusqu'à* Longantique, où Asdrubal avoit fait, pour l'usage de ses vaisseaux, une grande provision d'une espéce de genêt, (Spartum) dont on se servoit pour faire des cables. Ils y mirent le feu, après en avoir enlevé la quantité dont ils avoient besoin.


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L'Italie n'étoit pas le seul théatre de la guerre. On la faisoit en Espagne par mer & par terre avec non moins de vivacité. Asdrubal aiant équipé les trente vaisseaux que son frère lui avoit laissés, & y en aiant ajouté dix autres, fit partir de Carthage la neuve, ou Carthagéne, quarante voiles dont il avoit donné le com mandement à Amilcar; puis, aiant fait sortir les troupes de terre des quartiers d'hiver, il se mit à leur tête; & faisant ranger la terre aux vaisseaux, il les suivit de dessus le rivage, dans le dessein de joindre les deux Armées lorsqu'on seroit pro che de l'Ebre. Cn. Scipion, averti de ce projet des Carthaginois, pensa d'abord à aller par terre à leur rencontre: mais quand Cn. Servil. C. Flamin. Cons. il sut combien l'Armée des ennemis étoitAn. R.535.Av. J. C.217. nombreuse, & quels préparatifs ils avoient faits, il embarqua sur ses vaisseaux l'élite de ses soldats; puis aiant mis à la voile avec une Flotte de trente-cinq galéres, après deux jours de navigation depuis Tarragone, il aborda aux environs des embouchures de l'Ebre. Lorsqu'il fut environ à dix milles de l'ennemi, (trois lieues) il envoya deux fregates de Marseille à la découverte. Car les Marseillois étoient toujours les prémiers à s'exposer, & leur intrépidité lui fut d'un grand secours. Personne n'étoit plus attaché aux intérêts des Romains que ce Peuple, qui dans la suite leur a souvent donné des preuves de son affection, mais qui se signala sur-tout dans la guerre contre Annibal. Ces deux fregates rapportérent que la Flotte ennemie étoit à l'embouchure de l'Ebre. Sur le champ Cnéus fit forces de voiles pour la surprendre. Mais Asdrubal, informé depuis longtems par les sentinelles que les Romains approchoient, rangeoit ses troupes en bataille sur le rivage, & donnoit ses ordres pour que l'équipage montât sur les vaisseaux. Quand les Ro mains furent à portée, on sonna la charge, & aussitôt on en vint aux mains. Les Carthaginois soutinrent le choc avec vigueur pendant quelque tems, mais ils pliérent bientôt. Après avoir vu deux de leurs vaisseaux pris par les Romains, & quatre coulés à fond, ils se retirérent vers Cn. Servil. C. Flamin. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.la terre. Mais poursuivis avec chaleur par les Romains, ils approchérent le plus qu'ils purent du rivage: puis, sautant de leurs vaisseaux, ils se sauvérent vers leur Armée de terre Les Romains les poursuivirent si vivement, qu'ils prirent toutes les galéres qui avoient évité de se briser contre la côte, ou qui n'avoient pas été engravées, & les emmenérent avec eux attachées à la poupe de leurs vaisseaux au nombre de vingt-cinq. Cette victoire, qui couta peu aux Romains, les rendit maîtres de toute cette mer, & des côtes voisines. Ils s'avancérent jusqu'aux portes de Carthagéne, mirent le feu aux maisons les plus voisines des murailles, & désolérent tout le pays d'alentour. La Flotte chargée de butin poussa de-là jusqu'à* Longantique, où Asdrubal avoit fait, pour l'usage de ses vaisseaux, une grande provision d'une espéce de genêt, (Spartum) dont on se servoit pour faire des cables. Ils y mirent le feu, après en avoir enlevé la quantité dont ils avoient besoin.


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La Flotte revint sur ses pas vers les contrées de l'Espagne qui sont en-deçà de l'E bre. Ce fut-là que Scipion trouva les Dé putés de toutes les nations qui habitent le long de ce fleuve, & même de plusieurs de celles qui sont aux extrémités de la province. Il y eut plus de six-vingts peu

* Ville située sur la côte du Royaume de Valence.

Cn. Servil. C. Flamin. Cons. ples qui se soumirent sincérement & deAn. R.535Av. J. C.217. bonne foi à la puissance des Romains, & leur donnérent des ôtages.


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gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio

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gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio

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Pendant que ces choses se passoient en Italie, la guerre ne se faisoit pas en Espagne avec moins de chaleur. Les Romains avoient toujours eu l'avantage jusqu'à ce tems-là. Les deux Scipions avoient partagé C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons. leurs forces, de façon que Cneus comAn. R.536.Av. J. C.216.Liv.XXIII.26. 27.mandoit l'Armée de terre, tandis que Pu blius tenoit la mer avec sa Flotte. Asdrubal, qui commandoit les Carthaginois, ne se voyant pas en état de résister aux Romains ni sur l'un ni sur l'autre élément, ne trouvoit sa sureté que dans la distance qu'il mettoit entre lui & les ennemis. Ce ne fut qu'après qu'il eut employé beaucoup de priéres, & fait bien des instances, qu'on lui envoya d'Afrique quatre mille hommes de pié & cinq cens chevaux pour recruter son Armée. Avec ces secours, il alla camper près des Romains, se croyant en état de leur résister par terre; & en même tems il ordonna à sa Flotte, après l'avoir fournie de tout ce qui lui manquoit, de défendre les Iles & les Côtes maritimes qui dépendoient des Carthaginois.


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gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio

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gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio

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gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio

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gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio