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UN seul Citoyen qui n'étoit pas fort riche, mais qui avoit une grande ame, fit à ses dépens la Place-des-Victoires, & érigea par reconnaissance une Statue à son Roi. Il fit plus que sept cens mille Citoyens n'ont encore fait dans ce siécle. Nous possédons dans Paris de quoi acheter des Royaumes; nous voyons tous les jours ce qui manque à notre Ville, & nous nous contentons de murmurer! On passe devant le Louvre, & on gémit de voir cette façade, monument de la grandeur de Louis XIV. du zéle de Colbert & du génie de Perrault, cachée par des bâtimens de Gots & de Vandales. Nous courons aux Spectacles, & nous sommes indignés d'y entrer d'une maniére si incommode & si dégoûtante, d'y être placés si mal à notre aise, de voir des salles si grossiérement construites, des théâtres si mal entendus, & d'en sortir avec plus d'embarras & de peine qu'on n'y est entré. Nous rougissons avec raison de voir les Marchés publics établis dans des rues étroites, étaler la mal-propreté, répandre l'infection & causer des désordres continuels. Nous n'avons que deux Fontaines dans le grand goût, & il s'en faut bien qu'elles soient avantageusement placées. Toutes les autres sont dignes d'un village. Des quartiers immenses demandent des Places publiques; & tandis que l'Arc-de-Triomphe de la Porte S. Denis, la Statue équestre de Henri le Grand, ces deux Ponts, ces deux Quais superbes, ce Louvre, ces Tuileries, ces Champs-Elisées égalent ou surpassent les beautés de l'ancienne Rome; le centre de la Ville obscur, resserré, hideux, représente les tems de la plus honteuse barbarie. Nous le disons sans cesse; mais jusqu'à quand le dirons-nous sans y remédier?


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Le conte que l'on fait du Grand Colbert, qui en peu de mois mit de l'argent dans les coffres du Roi par les dépenses même d'un Carousel, est une fable: car les Fermes n'étoient point régies pour le compte du Roi. D'ailleurs, on n'auroit pû s'appercevoir qu'à la longue de ce bénéfice. Mais c'est une fable qui a un très-grand sens, & qui montre unevérité palpable.


3 - Lettre sur Messieurs Jean Law, Melon et Dutot /

Les Principes du Commerce sont aujourd'hui connus de tout le monde: nous commençons à avoir de bons Livres sur cette matiere. L'Essai sur le Commercede Mr. Melon, est l'Ouvrage d'un homme d'esprit, d'un bon Citoyen, d'un Philosophe: il se sent de l'esprit du siècle, & je ne crois pas, que du tems même de Mr. Colbert il y eût en France deux hommes capables de composer un tel Livre. Cependant il y a bien des erreurs dans ce bon Ouvrage; tant le chemin vers la vérité est difficile. Il est bon de relever les méprises, qui se trouvent dans un Livre utile. Il n'y a même que là, qu'il les faut chercher, c'est respecter un bon Ouvrage de le contredire, les autres ne méritent pas cet honneur.


4 - Lettre sur Messieurs Jean Law, Melon et Dutot /

Entend-on par le luxe la dépense d'un homme opulent? Mais faudroit-il donc qu'il vêcut comme un pauvre, lui dont le luxe seul fait vivre les pauvres; la dépense doit être le Termomêtre de la fortune d'un particulier, & le luxe général est la marque infaillible d'un Empire puissant & respectable. C'est sous Charlemagne, sous François I, sous le Ministere du grandColbert, & sous celui-ci, que les dépenses ont été les plus grandes; c'est-à-dire, que les Arts ont été le plus cultivés.


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Il en coûtoit, répéte Mr. Rollin, cinquante mille écus pour ouvrir & fermer les écluses du Lac Mœris. Mr. Rollin est cher en écluses, & se mécompte en Arithmétique. Il n'y a point d'écluse, qui ne doive s'ouvrir & se fermer pour un écu, à moins qu'elles ne soient très-mal faites: il en coûtoit, dit-il, cinquante talens pour ouvrir & fermer ces écluses. Il faut savoir, qu'on évalua le talent du tems de Colbert à trois mille livres de France. Rollin ne songe pas, que depuis ce tems la valeur numéraire de nos Espéces est augmentée presque du double, & qu'ainsi la peine d'ouvrir les écluses du Lac Mœris auroit dû coûter, selon lui, environ trois cent mille francs: ce qui est à-peu-près deux cens quatre vingt dix-sept mille livres plus qu'il ne faut. Tous les calculs de ses treize Tomes se ressentent de cette inattention.


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Il en coûtoit, répéte Mr. Rollin, cinquante mille écus pour ouvrir & fermer les écluses du Lac Mœris. Mr. Rollin est cher en écluses, & se mécompte en Arith- métique. Il n'y a point d'écluse, qui ne doive s'ou- vrir & se fermer pour un écu, à moins qu'elles ne soient très - mal faites: il en coûtoit, dit - il, cinquante talens pour ouvrir & fermer ces écluses. Il faut savoir, qu'on évalua le talent du tems de Colbert à trois mille livres de France. Rollin ne songe pas, que depuis ce tems la va- leur numéraire de nos Espéces est augmentée presque du double, & qu'ainsi la peine d'ouvrir les écluses du Lac Mœris auroit dû coûter, selon lui, environ trois cent mille francs: ce qui est à-peu-près deux cens quatre vingt REMARQUES dix - sept mille livres plus qu'il ne faut. Tous les calculs de ses treize Tomes se ressentent de cette inattention.


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Comptez-vous pour rien tant de Manufactures de Soye & de Cristaux? Ces derniers surtout furent perfe- ctionnés chez vous par nos Réfugiés, & nous avons per- du ce que vous avez acquis. Enfin si la Langue Française est devenue presque la Langue universelle, à qui en est-on redevable? Etoit-elle ainsi étendue du tems de Henri IV? Non sans doute; on ne connaissoit que l'Italien & l'Espa- gnol. Ce sont nos excellens Ecrivains, qui ont fait ces changemens. Mais qui a protégé, employé, encouragé ces excellens Ecrivains? C'étoit Mr. Colbert, me direz-vous. Je l'avoue, & je prétends bien que le Ministre doit par- tager la gloire du Maître. Mais qu'eût fait un Colbert sous un autre Prince? Sous votre Roi Guillaume qui n'aimoit rien, sous le Roi d'Espagne Charles II, sous tant d'autres Souverains?


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Comptez-vous pour rien tant de Manufactures de Soye & de Cristaux? Ces derniers surtout furent perfe- ctionnés chez vous par nos Réfugiés, & nous avons per- du ce que vous avez acquis. Enfin si la Langue Française est devenue presque la Langue universelle, à qui en est-on redevable? Etoit-elle ainsi étendue du tems de Henri IV? Non sans doute; on ne connaissoit que l'Italien & l'Espa- gnol. Ce sont nos excellens Ecrivains, qui ont fait ces changemens. Mais qui a protégé, employé, encouragé ces excellens Ecrivains? C'étoit Mr. Colbert, me direz-vous. Je l'avoue, & je prétends bien que le Ministre doit par- tager la gloire du Maître. Mais qu'eût fait un Colbert sous un autre Prince? Sous votre Roi Guillaume qui n'aimoit rien, sous le Roi d'Espagne Charles II, sous tant d'autres Souverains?


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Es kostete, wieder holt Herr Rollin, funfzig tausend Thaler die Schleußen der See Möris auf - und wieder zu zu machen. Herr Rollin ist mit seinen Schleußen sehr theuer, und macht einen ziemlichen Fehler in der Rechenkunst. Es giebt keine Schleussen, welche man nicht für einen Thaler auf- und zumachen könnte; wenn sie anders nicht sehr schlecht gemacht sind. Es kostete, sagt er, funfzig Talente diese Schleußen auf- und zu zu machen. Man muß wissen, daß man zu den Zeiten des Colberts den Werth des Talents auf drey tausend französische Pfund setzte.Rollin überlegt nicht, daß seit dieser Zeit der angenommene Werth unserer Münzen beynahe um die Hälfte gestiegen ist, daß also die Kosten, die Schleussen der See Möris aufzumachen, sich, nach ihm, auf dreymal hundert tausend Franken belaufen müßten; das ist, ohngefähr zwey hundert und sieben und neunzig tausend Livres mehr als dazu nöthig ist. Alle Rechnungen in seinen dreyzehn Bänden haben diesen Fehler der Unachtsamkeit.


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Rechnen sie so viel Seidenmanufacturen, und die Crystallenmanufacturen, für nichts? Die letzten besonders wurden durch unsere Ausgetriebenen vollkommen gemacht, und wir verloren das, was ihr Land erhielt. Und wenn die französische Sprache beynahe die allgemeine Sprache geworden ist, wem hat man es denn zu danken? War sie zu den Zeiten Heinrichs des IV. von solchem Umfange? Nein, wahrhaftig nicht, man wußte nichts, als das Italienische und Spanische. Unsere vortrefflichen Schriftsteller sind es, welche diese Veränderung gemacht haben. Allein, wer hat denn diese vortrefflichen Schriftsteller Ludewigs des XIV. beschützet, gebraucht und ermuntert? Es war Colbert, werden sie sagen. Ich gesteh es, und behaupte so gar, daß der Minister hierinne den Ruhm mit seinem Herrn theilen müsse. Allein was hätte Colbert unter einem andern Fürsten gethan? Unter eurem Könige, Wilhelm, welcher nichts liebte, und dem Könige von Spanien, dem zweyten Carl, unter so vielen andern Regenten?


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Rechnen sie so viel Seidenmanufacturen, und die Crystallenmanufacturen, für nichts? Die letzten besonders wurden durch unsere Ausgetriebenen vollkommen gemacht, und wir verloren das, was ihr Land erhielt. Und wenn die französische Sprache beynahe die allgemeine Sprache geworden ist, wem hat man es denn zu danken? War sie zu den Zeiten Heinrichs des IV. von solchem Umfange? Nein, wahrhaftig nicht, man wußte nichts, als das Italienische und Spanische. Unsere vortrefflichen Schriftsteller sind es, welche diese Veränderung gemacht haben. Allein, wer hat denn diese vortrefflichen Schriftsteller Ludewigs des XIV. beschützet, gebraucht und ermuntert? Es war Colbert, werden sie sagen. Ich gesteh es, und behaupte so gar, daß der Minister hierinne den Ruhm mit seinem Herrn theilen müsse. Allein was hätte Colbert unter einem andern Fürsten gethan? Unter eurem Könige, Wilhelm, welcher nichts liebte, und dem Könige von Spanien, dem zweyten Carl, unter so vielen andern Regenten?


12 - /

Die Natur hatte ihm eine starke Leibesbeschaffenheit gegeben. Er war in allen Leibesübungen sehr geschickt; er spielte alle Spiele sehr wohl, welche Geschicklichkeit und Thätigkeit erfoderten; er tanzte die ernsthaften Tänze mit vieler Anmuth. Sein Magen war so gut, daß er alle Tage zwey gute Mahlzeiten that, ohne seiner Gesundheit zu schaden; und die Güte seines Temperaments machte es, daß er beständig in einer gleichen Gemüthsart blieb. Der kränkliche Ludewig der XIII war ärgerlich, schwach und hart. Ludewig der XIV redete wenig aber allezeit gut. Er war nicht gelehrt, aber er hatte einen vortrefflichen Geschmack. Er verstund ein wenig Italienisch und Spanisch, und konnte niemals das Lateinische lernen, welches man in einer besondernAuferziehung allezeit ziemlich schlecht lehret, und welches von allen Kenntnissen die am wenigsten nützliche für einen König ist. Man hat unter seinem Namen eine Uebersetzung des Julius Cäsars gedruckt. Es sind Aufgaben, die man mit ihm machte, woran er von Ludewig dem XIV. wenig Theil hatte, und von welchen man ihn überredete, daß er sie gemacht habe. Ich habe den Kardinal Fleury sagen hören, daß ihn Ludewig derXIV einmal gefragt hätte, wer denn der Prinzquemadmodum sey, ein Wort, auf welchen ein Musicus in einer Motete, nach der löblichen Gewohnheit, sehr viel Kunst verschwendet hatte. Der König gestand ihm bey dieser Gelegenheit, daß er fast niemals etwas von dieser Sprache verstanden habe. Es wäre besser gewesen, wenn man ihm die Historie, die Erdbeschreibung und besonders die wahre Weltweisheit, welche die Fürsten so selten kennen, gelehret hätte. Sein gesunder Verstand und sein guter Geschmack ersetzten alles. In den schönenKünsten liebte er nichts, als das vortreffliche. Nichts beweist es mehr, als der Gebrauch, den er von Racinen, von Boileau, von Molieren, von Bossuet, von Fenelon, von le Brun, von Girardon, von le Notre machte. Er gab sogar manchmal demQuinaut den Stoff zu seinen Opern, und er war es, welcher die Armide wählte. Colbert beschützte alle Künste aus keiner andern Ursache, als weil er sich dem Geschmacke seines Herrn gemäß bezeigen wollte. Der Colbert war, ohne Wissenschaften, bey der Handlung erzogen worden; der Kardinal Mazarin hatte ihm die Besorgung der Angelegenheiten aufgetragen, und konnte also für die schönen Künste den Geschmack nicht haben, welchen ordentlicher Weise ein galanter Hof, wo man Ergötzungen verlangt, die über die Ergötzungen des Pöbels sind, verschaffet.Colbert war ein wenig trocken und finster, seine großen Absichten in dem Finanzwesen, und in der Handlung, Geheime Nachrichten worinne der König weniger verstand und verstehen mußte, erstreckten sich nicht sogleich bis zu den liebenswürdigen Wissenschaften; er bildete seinen Geschmack, aus Begierde seinem Herrn zu gefallen, und aus Nacheiferung, welche der Ruhm des HerrnFouquet, den er sich durch die Beschützung der Gelehrten erworben hatte, und den er auch so gar in seiner Ungnade erhielt, in ihm erweckte. Anfangs wählte er sehr unglücklich, und als Ludewig der XIV im Jahre 1662 seine Achtung gegen die Wissenschaften zeigen wollte, indem er Leute von Genie und Gelehrten jährliche Gehalte gab, so richtete sich Colbert einzig nach dem Chapelain, dessen Name nachher, durch Hülfe seiner und des Boileau Werke so lächerlich geworden ist: er stand aber damals in sehr großem Ansehen; das er sich durch ein wenig Gelehrsamkeit, durch viel Tadelsucht und noch mehr Kunstgriffe erworben hatte. Diese Wahl war es, welche den Boileau schon ganz jung aufbrachte, und ihn mit so viel beißenden Spöttereyen bewaffnete. Colbert besserte sich hernachmals, und unterstützte diejenigen, welche wirkliche Geschicklichkeiten besaßen, und dem Könige gefielen.


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Die Natur hatte ihm eine starke Leibesbeschaffenheit gegeben. Er war in allen Leibesübungen sehr geschickt; er spielte alle Spiele sehr wohl, welche Geschicklichkeit und Thätigkeit erfoderten; er tanzte die ernsthaften Tänze mit vieler Anmuth. Sein Magen war so gut, daß er alle Tage zwey gute Mahlzeiten that, ohne seiner Gesundheit zu schaden; und die Güte seines Temperaments machte es, daß er beständig in einer gleichen Gemüthsart blieb. Der kränkliche Ludewig der XIII war ärgerlich, schwach und hart. Ludewig der XIV redete wenig aber allezeit gut. Er war nicht gelehrt, aber er hatte einen vortrefflichen Geschmack. Er verstund ein wenig Italienisch und Spanisch, und konnte niemals das Lateinische lernen, welches man in einer besondernAuferziehung allezeit ziemlich schlecht lehret, und welches von allen Kenntnissen die am wenigsten nützliche für einen König ist. Man hat unter seinem Namen eine Uebersetzung des Julius Cäsars gedruckt. Es sind Aufgaben, die man mit ihm machte, woran er von Ludewig dem XIV. wenig Theil hatte, und von welchen man ihn überredete, daß er sie gemacht habe. Ich habe den Kardinal Fleury sagen hören, daß ihn Ludewig derXIV einmal gefragt hätte, wer denn der Prinzquemadmodum sey, ein Wort, auf welchen ein Musicus in einer Motete, nach der löblichen Gewohnheit, sehr viel Kunst verschwendet hatte. Der König gestand ihm bey dieser Gelegenheit, daß er fast niemals etwas von dieser Sprache verstanden habe. Es wäre besser gewesen, wenn man ihm die Historie, die Erdbeschreibung und besonders die wahre Weltweisheit, welche die Fürsten so selten kennen, gelehret hätte. Sein gesunder Verstand und sein guter Geschmack ersetzten alles. In den schönenKünsten liebte er nichts, als das vortreffliche. Nichts beweist es mehr, als der Gebrauch, den er von Racinen, von Boileau, von Molieren, von Bossuet, von Fenelon, von le Brun, von Girardon, von le Notre machte. Er gab sogar manchmal demQuinaut den Stoff zu seinen Opern, und er war es, welcher die Armide wählte. Colbert beschützte alle Künste aus keiner andern Ursache, als weil er sich dem Geschmacke seines Herrn gemäß bezeigen wollte. Der Colbert war, ohne Wissenschaften, bey der Handlung erzogen worden; der Kardinal Mazarin hatte ihm die Besorgung der Angelegenheiten aufgetragen, und konnte also für die schönen Künste den Geschmack nicht haben, welchen ordentlicher Weise ein galanter Hof, wo man Ergötzungen verlangt, die über die Ergötzungen des Pöbels sind, verschaffet.Colbert war ein wenig trocken und finster, seine großen Absichten in dem Finanzwesen, und in der Handlung, Geheime Nachrichten worinne der König weniger verstand und verstehen mußte, erstreckten sich nicht sogleich bis zu den liebenswürdigen Wissenschaften; er bildete seinen Geschmack, aus Begierde seinem Herrn zu gefallen, und aus Nacheiferung, welche der Ruhm des HerrnFouquet, den er sich durch die Beschützung der Gelehrten erworben hatte, und den er auch so gar in seiner Ungnade erhielt, in ihm erweckte. Anfangs wählte er sehr unglücklich, und als Ludewig der XIV im Jahre 1662 seine Achtung gegen die Wissenschaften zeigen wollte, indem er Leute von Genie und Gelehrten jährliche Gehalte gab, so richtete sich Colbert einzig nach dem Chapelain, dessen Name nachher, durch Hülfe seiner und des Boileau Werke so lächerlich geworden ist: er stand aber damals in sehr großem Ansehen; das er sich durch ein wenig Gelehrsamkeit, durch viel Tadelsucht und noch mehr Kunstgriffe erworben hatte. Diese Wahl war es, welche den Boileau schon ganz jung aufbrachte, und ihn mit so viel beißenden Spöttereyen bewaffnete. Colbert besserte sich hernachmals, und unterstützte diejenigen, welche wirkliche Geschicklichkeiten besaßen, und dem Könige gefielen.


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Die Natur hatte ihm eine starke Leibesbeschaffenheit gegeben. Er war in allen Leibesübungen sehr geschickt; er spielte alle Spiele sehr wohl, welche Geschicklichkeit und Thätigkeit erfoderten; er tanzte die ernsthaften Tänze mit vieler Anmuth. Sein Magen war so gut, daß er alle Tage zwey gute Mahlzeiten that, ohne seiner Gesundheit zu schaden; und die Güte seines Temperaments machte es, daß er beständig in einer gleichen Gemüthsart blieb. Der kränkliche Ludewig der XIII war ärgerlich, schwach und hart. Ludewig der XIV redete wenig aber allezeit gut. Er war nicht gelehrt, aber er hatte einen vortrefflichen Geschmack. Er verstund ein wenig Italienisch und Spanisch, und konnte niemals das Lateinische lernen, welches man in einer besondernAuferziehung allezeit ziemlich schlecht lehret, und welches von allen Kenntnissen die am wenigsten nützliche für einen König ist. Man hat unter seinem Namen eine Uebersetzung des Julius Cäsars gedruckt. Es sind Aufgaben, die man mit ihm machte, woran er von Ludewig dem XIV. wenig Theil hatte, und von welchen man ihn überredete, daß er sie gemacht habe. Ich habe den Kardinal Fleury sagen hören, daß ihn Ludewig derXIV einmal gefragt hätte, wer denn der Prinzquemadmodum sey, ein Wort, auf welchen ein Musicus in einer Motete, nach der löblichen Gewohnheit, sehr viel Kunst verschwendet hatte. Der König gestand ihm bey dieser Gelegenheit, daß er fast niemals etwas von dieser Sprache verstanden habe. Es wäre besser gewesen, wenn man ihm die Historie, die Erdbeschreibung und besonders die wahre Weltweisheit, welche die Fürsten so selten kennen, gelehret hätte. Sein gesunder Verstand und sein guter Geschmack ersetzten alles. In den schönenKünsten liebte er nichts, als das vortreffliche. Nichts beweist es mehr, als der Gebrauch, den er von Racinen, von Boileau, von Molieren, von Bossuet, von Fenelon, von le Brun, von Girardon, von le Notre machte. Er gab sogar manchmal demQuinaut den Stoff zu seinen Opern, und er war es, welcher die Armide wählte. Colbert beschützte alle Künste aus keiner andern Ursache, als weil er sich dem Geschmacke seines Herrn gemäß bezeigen wollte. Der Colbert war, ohne Wissenschaften, bey der Handlung erzogen worden; der Kardinal Mazarin hatte ihm die Besorgung der Angelegenheiten aufgetragen, und konnte also für die schönen Künste den Geschmack nicht haben, welchen ordentlicher Weise ein galanter Hof, wo man Ergötzungen verlangt, die über die Ergötzungen des Pöbels sind, verschaffet.Colbert war ein wenig trocken und finster, seine großen Absichten in dem Finanzwesen, und in der Handlung, Geheime Nachrichten worinne der König weniger verstand und verstehen mußte, erstreckten sich nicht sogleich bis zu den liebenswürdigen Wissenschaften; er bildete seinen Geschmack, aus Begierde seinem Herrn zu gefallen, und aus Nacheiferung, welche der Ruhm des HerrnFouquet, den er sich durch die Beschützung der Gelehrten erworben hatte, und den er auch so gar in seiner Ungnade erhielt, in ihm erweckte. Anfangs wählte er sehr unglücklich, und als Ludewig der XIV im Jahre 1662 seine Achtung gegen die Wissenschaften zeigen wollte, indem er Leute von Genie und Gelehrten jährliche Gehalte gab, so richtete sich Colbert einzig nach dem Chapelain, dessen Name nachher, durch Hülfe seiner und des Boileau Werke so lächerlich geworden ist: er stand aber damals in sehr großem Ansehen; das er sich durch ein wenig Gelehrsamkeit, durch viel Tadelsucht und noch mehr Kunstgriffe erworben hatte. Diese Wahl war es, welche den Boileau schon ganz jung aufbrachte, und ihn mit so viel beißenden Spöttereyen bewaffnete. Colbert besserte sich hernachmals, und unterstützte diejenigen, welche wirkliche Geschicklichkeiten besaßen, und dem Könige gefielen.


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Die Natur hatte ihm eine starke Leibesbeschaffenheit gegeben. Er war in allen Leibesübungen sehr geschickt; er spielte alle Spiele sehr wohl, welche Geschicklichkeit und Thätigkeit erfoderten; er tanzte die ernsthaften Tänze mit vieler Anmuth. Sein Magen war so gut, daß er alle Tage zwey gute Mahlzeiten that, ohne seiner Gesundheit zu schaden; und die Güte seines Temperaments machte es, daß er beständig in einer gleichen Gemüthsart blieb. Der kränkliche Ludewig der XIII war ärgerlich, schwach und hart. Ludewig der XIV redete wenig aber allezeit gut. Er war nicht gelehrt, aber er hatte einen vortrefflichen Geschmack. Er verstund ein wenig Italienisch und Spanisch, und konnte niemals das Lateinische lernen, welches man in einer besondernAuferziehung allezeit ziemlich schlecht lehret, und welches von allen Kenntnissen die am wenigsten nützliche für einen König ist. Man hat unter seinem Namen eine Uebersetzung des Julius Cäsars gedruckt. Es sind Aufgaben, die man mit ihm machte, woran er von Ludewig dem XIV. wenig Theil hatte, und von welchen man ihn überredete, daß er sie gemacht habe. Ich habe den Kardinal Fleury sagen hören, daß ihn Ludewig derXIV einmal gefragt hätte, wer denn der Prinzquemadmodum sey, ein Wort, auf welchen ein Musicus in einer Motete, nach der löblichen Gewohnheit, sehr viel Kunst verschwendet hatte. Der König gestand ihm bey dieser Gelegenheit, daß er fast niemals etwas von dieser Sprache verstanden habe. Es wäre besser gewesen, wenn man ihm die Historie, die Erdbeschreibung und besonders die wahre Weltweisheit, welche die Fürsten so selten kennen, gelehret hätte. Sein gesunder Verstand und sein guter Geschmack ersetzten alles. In den schönenKünsten liebte er nichts, als das vortreffliche. Nichts beweist es mehr, als der Gebrauch, den er von Racinen, von Boileau, von Molieren, von Bossuet, von Fenelon, von le Brun, von Girardon, von le Notre machte. Er gab sogar manchmal demQuinaut den Stoff zu seinen Opern, und er war es, welcher die Armide wählte. Colbert beschützte alle Künste aus keiner andern Ursache, als weil er sich dem Geschmacke seines Herrn gemäß bezeigen wollte. Der Colbert war, ohne Wissenschaften, bey der Handlung erzogen worden; der Kardinal Mazarin hatte ihm die Besorgung der Angelegenheiten aufgetragen, und konnte also für die schönen Künste den Geschmack nicht haben, welchen ordentlicher Weise ein galanter Hof, wo man Ergötzungen verlangt, die über die Ergötzungen des Pöbels sind, verschaffet.Colbert war ein wenig trocken und finster, seine großen Absichten in dem Finanzwesen, und in der Handlung, Geheime Nachrichten worinne der König weniger verstand und verstehen mußte, erstreckten sich nicht sogleich bis zu den liebenswürdigen Wissenschaften; er bildete seinen Geschmack, aus Begierde seinem Herrn zu gefallen, und aus Nacheiferung, welche der Ruhm des HerrnFouquet, den er sich durch die Beschützung der Gelehrten erworben hatte, und den er auch so gar in seiner Ungnade erhielt, in ihm erweckte. Anfangs wählte er sehr unglücklich, und als Ludewig der XIV im Jahre 1662 seine Achtung gegen die Wissenschaften zeigen wollte, indem er Leute von Genie und Gelehrten jährliche Gehalte gab, so richtete sich Colbert einzig nach dem Chapelain, dessen Name nachher, durch Hülfe seiner und des Boileau Werke so lächerlich geworden ist: er stand aber damals in sehr großem Ansehen; das er sich durch ein wenig Gelehrsamkeit, durch viel Tadelsucht und noch mehr Kunstgriffe erworben hatte. Diese Wahl war es, welche den Boileau schon ganz jung aufbrachte, und ihn mit so viel beißenden Spöttereyen bewaffnete. Colbert besserte sich hernachmals, und unterstützte diejenigen, welche wirkliche Geschicklichkeiten besaßen, und dem Könige gefielen.