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1 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

On obligeMervan àconserver leCalifat à Khaled, filsd'Yésid .

2 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Mervan étant rentré dans DamasOn obligeMervan àconserver leCalifat à Khaled, filsd'Yésid . après sa victoire, alla occuper le palais où Moavias avoit demeuré, & commença à imaginer des mesures pour affermir son autorité. Les principaux des Musulmans vinrent alors le trouver pour conférer avec lui sur les arrangemens qu'il convenoit de prendre pour la succession à la couronne. On avoit déja stipulé, avant de procéder à l'élection, que Mervan ne pourroit transmettre sa dignité à son fils, & qu'à sa mort elle seroit dévolue de droit à Khaled, fils d'Yésid . Pour mieux assurer cette succession, on crut que le meilleur moyen étoit d'engager Mervan à épouser la mèro de Khaled. Par-là il devenoit comme le tuteur du jeune Prince; & l'on comptoit assez sur sa probité, pour être persuadé qu'en acceptant ces conditions, il les exécuteroit fidélement, & qu'il n'auroit d'autres intérêts que ceux de son pupille.Mervan, qui avoit promis tout ce qu'on avoit voulu, lorsqu'il s'étoit HistoireMervan.Hégire 64.Ere Chr. 683.agi de parvenir au trône, eut quelque peine à se donner de nouvelles entraves par le mariage qu'on lui proposoit: cependant, ses amis lui ayant représenté qu'un refus de sa part indisposeroit contre lui tous les Syriens, qui imagineroient qu'il auroit dessein de faire passer la couronne à ses propres enfans, au préjudice de ceux d'Yésid , il se rendit à leurs remontrances, & consentit par cette démarche, à n'être, pour ainsi dire, que dépositaire du Califat.


3 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Mervan étant rentré dans DamasOn obligeMervan àconserver leCalifat à Khaled, filsd'Yésid . après sa victoire, alla occuper le palais où Moavias avoit demeuré, & commença à imaginer des mesures pour affermir son autorité. Les principaux des Musulmans vinrent alors le trouver pour conférer avec lui sur les arrangemens qu'il convenoit de prendre pour la succession à la couronne. On avoit déja stipulé, avant de procéder à l'élection, que Mervan ne pourroit transmettre sa dignité à son fils, & qu'à sa mort elle seroit dévolue de droit à Khaled, fils d'Yésid . Pour mieux assurer cette succession, on crut que le meilleur moyen étoit d'engager Mervan à épouser la mèro de Khaled. Par-là il devenoit comme le tuteur du jeune Prince; & l'on comptoit assez sur sa probité, pour être persuadé qu'en acceptant ces conditions, il les exécuteroit fidélement, & qu'il n'auroit d'autres intérêts que ceux de son pupille.Mervan, qui avoit promis tout ce qu'on avoit voulu, lorsqu'il s'étoit HistoireMervan.Hégire 64.Ere Chr. 683.agi de parvenir au trône, eut quelque peine à se donner de nouvelles entraves par le mariage qu'on lui proposoit: cependant, ses amis lui ayant représenté qu'un refus de sa part indisposeroit contre lui tous les Syriens, qui imagineroient qu'il auroit dessein de faire passer la couronne à ses propres enfans, au préjudice de ceux d'Yésid , il se rendit à leurs remontrances, & consentit par cette démarche, à n'être, pour ainsi dire, que dépositaire du Califat.


4 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Depuis que Mervan avoit confié à Obéidallah le commandement des troupes Syriennes, ce Calife qui comptoit absolument sur la bravoure & l'activité de ce Général, ne pensa plus qu'à fortifier son autorité dans Damas, & à travailler à l'avancement de sa famille. Peu scrupuleux sur la condition qu'on avoit exigée de lui au sujet de la succession à la couronne, il entreprit de mettre sur le trône son fils Abdalmélek, à la place de Khaled, fils d'Yésid , à qui il s'étoit engagé par serment de transmettre le Califat.


5 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

De riches présens & des promesses encore plus magnifiques lui conMervan faitreconnoîtreson fils pourson successeur.cilierent les principaux de la Noblesse Damascienne; ceux-ci en gagnerent d'autres, & enfin il réussit à assurer le trône à son fils. Khaled- ebn-Yésid ne fut pas plutôt informé de cette intrigue, qu'il en porta ses plaintes au Calife, & lui parla même fort durement en présence de toute sa cour. Mervan, outré de colère, oublia sa dignité, & répondit par des injures grossières. Il s'emporta même, suivant quelques Auteurs, jusqu'à l'appeller bâ- tard. Khaled en fureur alla porter ses plaintes à sa mère, qui calma ses emportemens, en lui promettant que dans peu, ils seroient vengés l'un & l'autre des insultes outrageantes de Mervan.


6 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

De riches présens & des promesses encore plus magnifiques lui conMervan faitreconnoîtreson fils pourson successeur.cilierent les principaux de la Noblesse Damascienne; ceux-ci en gagnerent d'autres, & enfin il réussit à assurer le trône à son fils. Khaled- ebn-Yésid ne fut pas plutôt informé de cette intrigue, qu'il en porta ses plaintes au Calife, & lui parla même fort durement en présence de toute sa cour. Mervan, outré de colère, oublia sa dignité, & répondit par des injures grossières. Il s'emporta même, suivant quelques Auteurs, jusqu'à l'appeller bâ- tard. Khaled en fureur alla porter ses plaintes à sa mère, qui calma ses emportemens, en lui promettant que dans peu, ils seroient vengés l'un & l'autre des insultes outrageantes de Mervan.


7 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Man nöthiget denMervan,das Califat demChaled,Sohne desYesid, aufzuheben.

8 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Als Mervan nach diesem Sieg wieder nachMan nöthiget denMervan,das Califat demChaled,Sohne desYesid, aufzuheben. Damascus zurückgekommen war, bezog er so gleich den Pallast, in welchem Moavias gewohnt hatte, und sann auf Mittel, sein Ansehen zu bevestigen. Nunmehr versammelten sich auch die vornehmsten Muselmänner bey ihm, um über die Einrichtung mit ihm zu Rathe zu gehen, wie es künftig mit der Thronfolge solle gehalten werden. Ehe Mervan noch war gewählt worden, hatte er schon versprechen müssen, daß er seine Würde nicht seinem Sohn, sondern dem Chaled, dem Sohn desYesid, dem sie von Rechts wegen zukomme, hinterlassen wolle. Diese Folge desto gewisser Mervan.Hegire 64.n. C. G. 683zu machen, hielt man dieses für das sicherste Mittel, wenn man den Mervan nöthigte, die Mutter des Chaled zu heyrathen, wodurch er gleichsam der Vormund dieses jungen Prinzen würde. Uebrigens verließ man sich genugsam auf seine Redlichkeit, daß, wenn er diese Bedingungen einmal eingegangen wäre, er sie auf das treulichste erfüllen, und einzig und allein den Vortheil seines Mündels vor Augen haben würde. Mervan, welcher alles, was man von ihm verlangte, versprochen hatte, als es darauf ankam, sich dadurch auf den Thron zu schwingen, war jetzo sehr übel geneigt, sich durch die vorgeschlagene Heyrath neue Ketten anlegen zu lassen. Unterdessen, da ihm seine Freunde vorstellten, daß eine abschlägliche Antwort die Syrer wider ihn erbittern würde, die dadurch auf den Verdacht kommen könnten, als wolle er das Califat, zum Nachtheile der Nachkommen des Yesid, auf seine eigene Kinder bringen, so gab er ihren Vorstellungen nach, und verwilligte es also, die Crone gleichsam nur in Verwahrung zu nehmen.


9 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Als Mervan nach diesem Sieg wieder nachMan nöthiget denMervan,das Califat demChaled,Sohne desYesid, aufzuheben. Damascus zurückgekommen war, bezog er so gleich den Pallast, in welchem Moavias gewohnt hatte, und sann auf Mittel, sein Ansehen zu bevestigen. Nunmehr versammelten sich auch die vornehmsten Muselmänner bey ihm, um über die Einrichtung mit ihm zu Rathe zu gehen, wie es künftig mit der Thronfolge solle gehalten werden. Ehe Mervan noch war gewählt worden, hatte er schon versprechen müssen, daß er seine Würde nicht seinem Sohn, sondern dem Chaled, dem Sohn desYesid, dem sie von Rechts wegen zukomme, hinterlassen wolle. Diese Folge desto gewisser Mervan.Hegire 64.n. C. G. 683zu machen, hielt man dieses für das sicherste Mittel, wenn man den Mervan nöthigte, die Mutter des Chaled zu heyrathen, wodurch er gleichsam der Vormund dieses jungen Prinzen würde. Uebrigens verließ man sich genugsam auf seine Redlichkeit, daß, wenn er diese Bedingungen einmal eingegangen wäre, er sie auf das treulichste erfüllen, und einzig und allein den Vortheil seines Mündels vor Augen haben würde. Mervan, welcher alles, was man von ihm verlangte, versprochen hatte, als es darauf ankam, sich dadurch auf den Thron zu schwingen, war jetzo sehr übel geneigt, sich durch die vorgeschlagene Heyrath neue Ketten anlegen zu lassen. Unterdessen, da ihm seine Freunde vorstellten, daß eine abschlägliche Antwort die Syrer wider ihn erbittern würde, die dadurch auf den Verdacht kommen könnten, als wolle er das Califat, zum Nachtheile der Nachkommen des Yesid, auf seine eigene Kinder bringen, so gab er ihren Vorstellungen nach, und verwilligte es also, die Crone gleichsam nur in Verwahrung zu nehmen.


10 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Seitdem Mervan dem Obeidallah dasMervan.Hegire 65.n. C. G. 684 Commando der Syrischen Trupen anvertrauet hatte, verließ er sich gänzlich auf die Tapferkeit und Thätigkeit dieses Generals, und dachte an nichts weiter, als wie er sein Ansehen in Damascus befestigen, und seine Familie in Aufnehmen bringen möge. Ohne sich viel an die Aufführung zu binden, zu der man ihn in Ansehung der Kronfolge verbunden hatte, unternahm er es seinen Sohn Abdalmeleck an die Stelle des Chaled, des Sohnes Yesid, auf den Thron zu setzen, ob er diesem gleich des Califat zu hinterlaßen eydlich hatte versprechen müßen.


11 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Ansehnliche Geschenke und noch weit anMervanläßt seinenSohn zuseinemNachfolgererklären.sehnlichere Versprechungen brachten die Vornehmsten des Damascenischen Adels auf seine Seite. Diese gewonnen wieder andre, und endlich gelang es ihm, seinen Sohn des Thrones zu versichern. Kaum hatte Chaledebn - Yesid von diesem Handel Nachricht bekommen, als er seine Klagen bey dem Califen anbrachte, und sich sogar in Gegenwart seines Hofes sehr harter Ausdrücke gegen ihn bediente. Mervan gerieth hierüber vor Zorn ganz ausser sich, vergaß seiner Würde, und antwortete mit sehr groben Schimpfworten. Er verging sich, nach dem Berichte einiger Schriftsteller so gar so weit, daß er ihn einen Hurensohn nennte. Chaled beklagte sich des Mervan.Hegire 65.n. C. G. 684wegen voll Wuths bey seiner Mutter, welche ihn mit dem Versprechen besänftigte, daß sie beyde in kurzer Zeit wegen dieser kränkenden Beschimpfungen des Mervan wollten gerochen seyn.


12 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Ansehnliche Geschenke und noch weit anMervanläßt seinenSohn zuseinemNachfolgererklären.sehnlichere Versprechungen brachten die Vornehmsten des Damascenischen Adels auf seine Seite. Diese gewonnen wieder andre, und endlich gelang es ihm, seinen Sohn des Thrones zu versichern. Kaum hatte Chaledebn - Yesid von diesem Handel Nachricht bekommen, als er seine Klagen bey dem Califen anbrachte, und sich sogar in Gegenwart seines Hofes sehr harter Ausdrücke gegen ihn bediente. Mervan gerieth hierüber vor Zorn ganz ausser sich, vergaß seiner Würde, und antwortete mit sehr groben Schimpfworten. Er verging sich, nach dem Berichte einiger Schriftsteller so gar so weit, daß er ihn einen Hurensohn nennte. Chaled beklagte sich des Mervan.Hegire 65.n. C. G. 684wegen voll Wuths bey seiner Mutter, welche ihn mit dem Versprechen besänftigte, daß sie beyde in kurzer Zeit wegen dieser kränkenden Beschimpfungen des Mervan wollten gerochen seyn.