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Uerre de Macédoine. Epoques de la guerre des Romains contre Philippe. Commencement de la guerre de Macédoine. Diverses plaintes portées aux Romains contre Philippe. Le Peuple s'oppose d'abord à cette guerre. Le Consul fait revenir le Peuple à l'avis du sénat, & la guerre est déclarée à Philippe. Ambassadeurs de Ptolémée. soulévement de la Gaule excité par Amilcar. Ambassadeurs envoyés à Carthage & vers Masinissa. Ambassadeurs de Vermina fils de syphax vers les Romains. succès de l'Amhassade des Romains en Afrique. Argent enlevé du Temple de Proserpine. Remontrances de plusieurs particuliers au sénat, sur ce qui leur étoit du par la République. Le Consul sulpicius arrive en Macédoine, & envoie Centho au secours d'Athénes.2 - /
Centho ravage la ville de Chalcis. Philippe assiége Athénes inutilement. Il l'assiége une seconde fois avec aussi peu de succès, & désole toute l'Attique. Les Romains ravagent les frontiéres de la Macédoine. Des Rois voisins de la Macédoine se joignent au Consul. Préparatifs de Philippe. Assemblée des Etoliens, où Philippe, les Athéniens & les Romains envoient leurs Ambassadeurs. L'Assemblée se sépare sans rien conclure. Le Consul entre en Macédoine. Rencontre de deux partis. Diverses actions peu importantes entre les deux Armées. Philippe remporte quelque avantage sur les fourageurs Romains, puis il est battu lui-même, & obligé de fuir. sulpicius retourne à Apollonie. Les Etoliens se déclarent pour les Romains. Decrets des Athéniens contre Philippe. La Flotte se retire. On accorde l'Ovation à Lentulus pour les succès remportés en Espagne. L. Furius défait l'Armée des Gaulois qui assiégeoit Crémone. Jalousie du Consul Aurelius contre Furius. Celui-ci revient à Rome, & demande le Triomphe. Il lui est accordé après de longues contestations. P. scipion fait célébrer des Jeux. ses soldats sont récompensés. Armée des Espagnols défaite. Retour du Consul Aurelius à Rome. On nomme de nouveaux Consuls. Combats de Gladiateurs.3 - /
de Vermina fils de syphax vers les Romains. succès des Ambassades des Romains. Argent enlevé du Temple de Proserpine. Remontrances de plusieurs Particuliers au sénat, sur ce qui leur étoit du par la République. Le Consul sulpicius arrive en Macédoine. Centho ravage la ville de Chalcis. Philippe assiége la ville d'Athénes inutilement. Il l'assiége une seconde fois avec aussi peu de succès, & désole toute l'Attique. Les Romains ravagent les frontiéres de la Macédoine. Des Rois voisins de la Macédoine se joi- gnent au Consul. Préparatifs de Phi- lippe. Assemblée des Etoliens, où Phi- lippe, les Athéniens & les Romains envoient leurs Ambassadeurs. L'Assemblée se sépare sans rien conclure. Le Consul entre en Macédoine. Rencontre de deux Partis. Diverses actions peu importantes entre les deux Armées. Philippe remporte quelque avantage sur les Fourageurs Romains. Puis il est battu lui-même, & obligé de fuir. sulpicius retourne à Apollonie Les Etoliens se déclarent pour les Romains. Decrets des Athéniens contre Philippe. La Flotte se retire. On accorde l'Ovation à Len- tulus pour les succès remportés en Espa- gne. L. Furius défait l'Armée des Gaulois qui assiégeoit Crémone. Jalousie du Consul Aurelius contre L. Furius. Celui- ci revient à Rome, & demande le Triomphe. Il lui est accordé après de longues5 - /
Enfin le Consul sulpicius, après avoirLe Consulsulpiciusarrive enMacédoine,& envoieCentho ausecoursd'Athénes.Liv.XXXI. 14. fait dans le Capitole les priéres & les vœux accoutumés, partit de Rome revétu de sa(b) cotte-d'armes, & précédé de ses licteurs. Il passa de Bronduse en Macédoine en deux jours. A son arrivée, il y trouva les Députés d'Athénes, qui le conjurérent de les délivrer du siége que les troupes de Philippe avoient mis devant leur ville. Il envoya sur le champ C. Claudius Centho au secours d'Athénes, avec vingt galéres & quelques troupes.
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Centho étant entré dans le Pirée avecCentho ra-vage la villede Chalcis.Liv.XXXI. 25{??}. ses galéres, rendit aux habitans le courage & la confiance. Il ne se contenta pas de mettre la ville & tout le pays voisin en sureté: mais aiant appris que la garnison de Chalcis ne gardoit aucune régle ni aucune discipline comme éloignée de tout danger, il partit avec sa Flotte, arriva près de
(a) Nulla res vehementiùs remp. commendat [on continet] quàm fides: quæ nulla esse potest, nisi erit necessaria solutio rerum creditarum. Cic. Offi. II. 84.
(b) Paludatus.
P. sulpic. C. Aurel. Cons.An. R. 552.Av. J. C.200.la ville avant le jour, & aiant trouvé les sentinelles endormies y entra sans peine, mit le feu aux greniers publics remplis de blé, & à l'arsenal qui étoit plein de machines de guerre, & tailla en piéces tout ce qui se trouva de soldats dans la ville. s'il avoit eu assez de troupes pour laisser une garnison dans Chalcis sans abandonner la défense d'Athénes, ç'auroit été, au commencement de cette guerre, un coup de la derniére importance, que d'enlever à Philippe la ville de Chalcis & l'Euripe. Car le détroit de l'Euripe ferme l'entrée dans la Gréce par mer, comme le défilé des Thermopyles par terre. Mais il n'étoit pas en état de partager le peu de troupes qu'il avoit. Ainsi, après avoir fait porter dans ses vaisseaux le butin qu'il avoit fait, il retourna au Pirée d'où il étoit parti.8 - /
Der Consul bringt das Volk auf die Seite des Raths, und der Krieg wird dem Philippus angekündigt. Gesandten des Ptolomäus. Em pörung Galliens, welche Hamilcar erregt. Ge sandten, die nach Carthago und an den Masinis sa geschickt werden. Gesandten des Verminia, eines Sohns des Syphax, an die Römer. Verrichtung der Gesandschaft der Römer. Aus dem Tempel der Proserpina entwandtes Geld. Vorstellungen, welche verschiedene Privatpersonen wegen der Geldsummen, die sie bey der Repu blik zu fordern hatten, thun. Der Consul Sul picius kommt in Macedonien an. Centho verheert die Stadt Chalcis. Philippus belagert die Stadt Athen vergebens. Er belagert sie zum zweytenmal mit eben so schlechten Fortgang, und verheert ganz Attika. Die Römer verwüsten die Grenzen von Macedonien. Die benachbarten Könige Macedoniens schlagen sich zu dem Consul. Zurüstungen des Philippus. Versam̄lung der Aetolier, zu der Philippus, die Athenienser und Römer ihre Gesandten schicken. DieVersammlung geht, ohne etwas zu beschliessen,auseinander. Der Consul rückt in Macedonien ein. Beyde Partheyen gerathen aufeinander. Verschiedene Scharmützel zwischen beyden Partheyen von schlechter Wichtigkeit. Philippus erhält einigen Vortheil, über die nach Fütterungausgeschickten Römer. Er wird hierauf selbstgeschlagen und die Flucht zu nehmen gezwungen. Sulpicius geht nach Apollonia zurück. Die Artolier erklären sich für die Römer. Verordnung der Athenienser wider den Philippus. Die Flotte zieht sich zurück. Man ver stattet dem Lentulus wegen der in Spanien erhaltenen Vortheile den kleinen Triumph.9 - /
Der Consul Sulpiciuskom̄t in Macedonien an, und schickt den Centhoder Stadt Athen zurHülffe. LiviusXXXI. 14.10 - /
Endlich reisete der Consul Sulpicius, nachDer Consul Sulpiciuskom̄t in Macedonien an, und schickt den Centhoder Stadt Athen zurHülffe. LiviusXXXI. 14.dem er auf dem Capitolio die gewöhnlichen Gebete und Gelübde gethan hatte, von Rom, (**) mit seinem Waffenrock bekleidet,
(*)Nulla res vehementius rempublicam com- mendat (oder continet) quam fides: quaenulla eſſe poteſt, niſi erit neceſſaria ſolutiorerum creditarum. Cic. Offic. II. 84.
(**)Paludatus.
446 P. Sulp. Galba, u. C. Aurel. Cotta, Cons.d. 552. J. n. R. E. d. 200. J. v. C. G. unter Vorhergehung seiner Lictoren, ab. Erging von Brundusium in zween Tagen nachMacedonien über. Bey seiner Ankunft traf er daselbst die Abgeordneten von Athen an, die ihn bey den Göttern beschworen, sie von der Belagerung, welche die Trupen des Philippus vor ihrer Stadt unternommenhätten, zu befreyen. Er schickte sogleich den C. Claudius Centho mit zwanzig Galeren undeinigen Trupen ab, Athen beyzustehen.12 - /
So bald als Centho in dem Pirenäischen Hafen einlief, bekamen die Einwohner neuenMuth und Hofnung. Er begnügte sich aberdamit nicht, die Stadt und die ganze benachbarte Gegend in Sicherheit zu setzen: sondern, da er vernahm, daß die Besatzung zuChalcis, weil sie von aller Gefahr weit entfernt zu seyn glaubte, auf keine Ordnungnoch Kriegszucht hielte, ging er mit seiner Flotte ab, und kam noch vor Tage vor der Stadt an. Weil er die ausgestellten Posten schlafend fand, rückte er ohne Hindernis in sie ein, steckte die öffentlichen mit Getrayde angefüllten Magazine und das Zeughaus, welches voller Kriegsmaschinen war,in Brand, und hieb alles, was von Soldaten in der Stadt war, in Stücken. Wenn er Trupen genung gehabt hätte, eine Besatzung in Chalcis lassen zu können, ohne die Vertheidigung Athens zu verabsäumen, würde dieses dem Philippus bey dem Anfange des Kriegs die Stadt Chalcis und denEuripus entrissen zu haben, ein Streich von und was sich unter ihnen zugetragen. 447 der äussersten Wichtigkeit gewesen seyn.d. 552. J. n. R. E. d. 200. J. v. C. G.Denn die Meerenge des Euripus verschließt den Eingang in Griechenland zur See, wie der enge Paß bey Thermopylä es zu Lande thut. Er war aber nicht im Stande, diewenigen Trupen, die er hatte, zu theilen.Er ließ daher alle die Beute, die er gemachthatte, auf seine Schiffe bringen, und kehrtenach Pireäum, von dar er ausgelauffen war,zurück.