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Les Carthaginois surent bien mettre àLes Carthaginoisassiégent& prennent Agrigente. profit la disgrace de leurs ennemis. Aiant repris en passant la Ville & l'Ile de (b) Cossura, ils abordérent en Sicile, formérent le siége d'Agrigente sous la conduite de Carthalon, prirent en peu de jours cette ville qui ne reçut point de secours, & la ruïnérent entiérement. Il étoit à craindre que toutes les autres places des Ro mains n'eussent le même sort, & ne fussent obligées de se rendre: mais la nouvelle du puissant armement que l'on préparoit à Rome, donna du courage aux Alliés, & les engagea à tenir ferme contre les ennemis. En effet, dans l'espace de trois mois, deux cens vingt galéres furent mises en état de faire voile.


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Vers ce même tems Adherbal, aprèsNouvelledisgracedes Romains àLilybée. avoir envoyé à Carthage tout ce qu'il avoit pris d'hommes & de vaisseaux dans la derniére victoire, forma une Escadre de cent vaisseaux, trente des siens, & soixante & dix que Carthalon qui commandoit avec lui avoit amenés, mit cet Officier à la tête, & lui donna ordre de cingler vers Lilybée, de fondre à l'improviste sur les vais- P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.Av. J. C.249.seaux ennemis qui y étoient à l'ancre, d'en enlever tout le plus qu'il pourroit, & de mettre le feu au reste. Carthalon se charge avec plaisir de cette commission. Il part au point du jour, brule une partie de la Flotte ennemie, & disperse l'autre. La terreur se répand dans le camp des Romains. Ils accourent avec de grands cris à leurs vaisseaux. Mais pendant qu'ils y portent du secours, Imilcon, qui s'étoit aperçu le matin de ce qui se passoit, sort de la ville, & tombe sur eux d'un autre cóté avec ses soldats étrangers. On peut juger quelle fut la consternation des Romains, lorsqu'ils se virent ainsi attaqués de deux côtés en même tems.


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Vers ce même tems Adherbal, aprèsNouvelledisgracedes Romains àLilybée. avoir envoyé à Carthage tout ce qu'il avoit pris d'hommes & de vaisseaux dans la derniére victoire, forma une Escadre de cent vaisseaux, trente des siens, & soixante & dix que Carthalon qui commandoit avec lui avoit amenés, mit cet Officier à la tête, & lui donna ordre de cingler vers Lilybée, de fondre à l'improviste sur les vais- P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.Av. J. C.249.seaux ennemis qui y étoient à l'ancre, d'en enlever tout le plus qu'il pourroit, & de mettre le feu au reste. Carthalon se charge avec plaisir de cette commission. Il part au point du jour, brule une partie de la Flotte ennemie, & disperse l'autre. La terreur se répand dans le camp des Romains. Ils accourent avec de grands cris à leurs vaisseaux. Mais pendant qu'ils y portent du secours, Imilcon, qui s'étoit aperçu le matin de ce qui se passoit, sort de la ville, & tombe sur eux d'un autre cóté avec ses soldats étrangers. On peut juger quelle fut la consternation des Romains, lorsqu'ils se virent ainsi attaqués de deux côtés en même tems.


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Carthalon aiant pris quelques vaisseaux, & en aiant brulé quelques autres, s'éloigna un peu de Lilybée, & alla se poster sur la route (a) d'Héraclée, pour observer la nouvelle Flotte des Romains, & l'empêcher d'arriver au camp. Informé ensuite par ceux qu'il avoit envoyés à la découverte, qu'une assez grande Flotte approchoit composée de vaisseaux de toute sorte, (c'étoit celle que le Consul avoit envoyée devant lui sous la conduite des Questeurs) il avance au devant des Romains pour leur présenter la bataille, croyant qu'après son prémier exploit il n'auroit qu'à paroître pour vaincre. L'Escadre qui venoit de Syracuse, apprit que

(a) Ville de Sicile sur la côte méridionale.

P. Clodius, L. Junius, Cons. les ennemis n'étoient pas loin. Les QuesAn. R.503.Av. J. C.249.Diod. inEclog. pag.880.teurs ne se croyant pas en état de hazarder une bataille, abordérent à une petite ville alliée, nommée (a) Phintias, où il n'y avoit pas à la vérité de port, mais où des rochers s'élevant de terre formoient une espéce de rade & un abri assez commode. Ils y débarquérent, & y aiant disposé tout ce que la ville put leur fournir de catapultes & de balistes, ils attendirent les Carthaginois. Ceux-ci ne furent pas plutôt arrivés, qu'ils pensérent à les attaquer. Ils s'imaginoient que dans la frayeur où étoient les Romains, ils ne manqueroient pas de se retirer dans cette bicoque, & de leur abandonner leurs vaisseaux. Mais l'affaire ne tournant pas comme ils avoient espéré, & les Romains se défendant avec vigueur, ils se retirérent de ce lieu, où d'ailleurs ils étoient fort mal à leur aise; & emmenant avec eux quelques vaisseaux de charge qu'ils avoient pris, ils allérent gagner la riviére Halycus, où ils demeurérent pour obserDiodor. ibid.ver quelle route prendroient les Romains.


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Junius aiant fini à Syracuse tout ce qu'il avoit à y faire, doubla le Cap de Pachyn, & cingla vers Lilybée, ne sachant rien de ce qui étoit arrivé à ceux qu'il avoit envoyés devant. Cette nouvelle étant venue à Car thalon, il mit en diligence à la voile, dans

(a) Vers l'embouchure de l'Himéra, du Mont Ecnomus, & de Géla.

P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.Av. J. C.249.le dessein de donner bataille au Consul pendant qu'il étoit éloigné des autres vaisseaux. Junius aperçut de loin la Flotte nombreuse des Carthaginois. Mais trop foible pour soutenir un combat, & trop proche de l'ennemi pour prendre la fuite, il prit le parti d'aller jetter l'ancre près de Camarine dans des lieux escarpés & absolument inabordables, aimant mieux s'exposer à périr au milieu des écueils, que de tomber avec sa Flotte au pouvoir des ennemis. Cartha lon se garda bien de donner bataille aux Romains dans des lieux si difficiles. Il se saisit d'un promontoire, y mouilla l'ancre; & ainsi placé entre les deux Flottes des Romains, il examinoit ce qui se passoit dans l'une & dans l'autre.


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Junius aiant fini à Syracuse tout ce qu'il avoit à y faire, doubla le Cap de Pachyn, & cingla vers Lilybée, ne sachant rien de ce qui étoit arrivé à ceux qu'il avoit envoyés devant. Cette nouvelle étant venue à Car thalon, il mit en diligence à la voile, dans

(a) Vers l'embouchure de l'Himéra, du Mont Ecnomus, & de Géla.

P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.Av. J. C.249.le dessein de donner bataille au Consul pendant qu'il étoit éloigné des autres vaisseaux. Junius aperçut de loin la Flotte nombreuse des Carthaginois. Mais trop foible pour soutenir un combat, & trop proche de l'ennemi pour prendre la fuite, il prit le parti d'aller jetter l'ancre près de Camarine dans des lieux escarpés & absolument inabordables, aimant mieux s'exposer à périr au milieu des écueils, que de tomber avec sa Flotte au pouvoir des ennemis. Cartha lon se garda bien de donner bataille aux Romains dans des lieux si difficiles. Il se saisit d'un promontoire, y mouilla l'ancre; & ainsi placé entre les deux Flottes des Romains, il examinoit ce qui se passoit dans l'une & dans l'autre.


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Une tempête affreuse commençant à menacer, les pilotes Carthaginois, fort experts sur ces sortes de cas, prévirent ce qui alloit arriver. Ils en avertirent Carthalon, & lui conseillérent de doubler au plutôt le Cap de Pachyn, & de s'y mettre à l'abri de l'orage. Le Commandant se rendit prudemment à cet avis. Il falut beaucoup de peine & de travail pour passer jusqu'au-delà du Cap: mais enfin on y passa, & on y mit la Flotte à couvert. La tempête éclate bientôt après. Les deux Flottes Romaines se trouvant dans des endroits exposés & découverts, en furent si cruellement maltraitées, qu'il n'en resta pas même une planDiedor. ibid.che dont on pût faire usage: excepté deux vaisseaux, dont le Consul se servit pour P. Clodius, L. Junius, Cons. ramasser ceux qui avoient eu le bonheurAn. R.503.Av. J. C.249. d'échaper au naufrage, soit en se jettant sur les bords, ou y étant poussés par la tempête même: & ils étoient en assez grand nombre. Cet accident, qui relevoit les affaires des Carthaginois, & affermissoit leurs espérances, acheva d'abattre les Romains, déja affoiblis par les pertes précédentes. Ils quitérent la mer, résolurent de ne plus faire d'armement naval, & d'entretenir seulement quelques vaisseaux de transport pour les convois qu'ils envoyoient de tems à autre dans la Sicile; cédant ainsi aux Carthaginois une supériorité qu'ils ne pouvoient plus leur disputer, peu surs même d'avoir sur eux par terre tout l'avantage.


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L'Histoire ne nous apprend rien de cer tain depuis ce tems-là au sujet de Junius. Quelques Auteurs croient qu'il fut prisZonar. Val.Max. par Carthalon, dans l'expédition dont nous venons de parler: d'autres, que prévoyant bien ce qui lui arriveroit à Rome s'il y retournoit, il prévint sa condannation par une mort volontaire.


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Les années suivantes ne fournissent pas de grands événemens, jusqu'à la bataille dé cisive qui termina la guerre. Amilcar, surnommé Barcas, pére du grand Annibal, succéde à Carthalon en Sicile. Il part de- L. C. Metell. Num. Fab. Cons.An. R.504.Av. J. C.248.là avec sa Flotte pour l'Italie, & ravage les terres des Locriens & des Brutiens.


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Die Carthaginenser wußten sich das UnDie Carthaginenser nehmen Agrigent weg.glück ihrer Feinde wohl zu Nutze zu machen.Nachdem sie im Vorüberzuge die InselCossura (*) wieder eingenommen, so landeten sie in Sicilien, belagerten unter derAnführung Carthalons Agrigent, nahmenin wenig Tagen diese Stadt, die keine Hülfe erhielt, weg, und verwüsteten sie gänzlich.Es war zu befürchten, daß alle andereStädte, die den Römern gehörten, ein gleiches Schicksal betreffen würde, und sie genöthiget werden möchten, sich zu ergeben.Allein die Nachricht von einer mächtigenFlotte, die man in Rom ausrüstete, gabden Bundsgenossen Muth, wider die Feinde standhaft auszuhalten. Es wurdenauch in der That binnen drey Monaten,zwo hundert und zwanzig Galeren in denStand gesetzt, auslaufen zu können.


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Zu eben der Zeit formirte Adherbal, nachdem er alle Gefangenen und alle Beute desletzten Sieges nach Carthago geschickt hatte,eine Eskadre von hundert Schiffen, gabdreyßig von den seinigen dazu, und siebzig,welche ihm Carthalon, der mit ihm commandirte, zugeführt hatte, stellte diesen Generalan ihre Spitze, und gab ihm Befehl, nachLilybäum zu seegeln, die feindlichen Schiffeunvermuthet zu überfallen, so viel als er deren wegnehmen könnte, wegzunehmen, unddie übrigen anzustecken. Carthalon unterzog sich dieser Unternehmung mit Vergnügen. Er geht mit anbrechendem Tage fort,verbrennt einen Theil der Flotte und zerstreutden andern. Das Schrecken breitete sichin dem Lager der Römer aus, und sie liefen alle mit einem grossen Geschreye nach ihren Schiffen. Unterdessen daß sie ihnen zuHülfe eilen, fällt Imilkon, welcher frühmorgends bemerkt hatte, was vorgieng, aus der P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 143 Stadt hinaus, und greift sie mit den imd. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.Carthaginensischen Solde stehenden Völkernan. Man kann denken, in welcher Bestürzung die Römer gewesen seyn müssen, da siesich zu gleicher Zeit auf beyden Seiten angegriffen sahen.


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Zu eben der Zeit formirte Adherbal, nachdem er alle Gefangenen und alle Beute desletzten Sieges nach Carthago geschickt hatte,eine Eskadre von hundert Schiffen, gabdreyßig von den seinigen dazu, und siebzig,welche ihm Carthalon, der mit ihm commandirte, zugeführt hatte, stellte diesen Generalan ihre Spitze, und gab ihm Befehl, nachLilybäum zu seegeln, die feindlichen Schiffeunvermuthet zu überfallen, so viel als er deren wegnehmen könnte, wegzunehmen, unddie übrigen anzustecken. Carthalon unterzog sich dieser Unternehmung mit Vergnügen. Er geht mit anbrechendem Tage fort,verbrennt einen Theil der Flotte und zerstreutden andern. Das Schrecken breitete sichin dem Lager der Römer aus, und sie liefen alle mit einem grossen Geschreye nach ihren Schiffen. Unterdessen daß sie ihnen zuHülfe eilen, fällt Imilkon, welcher frühmorgends bemerkt hatte, was vorgieng, aus der P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 143 Stadt hinaus, und greift sie mit den imd. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.Carthaginensischen Solde stehenden Völkernan. Man kann denken, in welcher Bestürzung die Römer gewesen seyn müssen, da siesich zu gleicher Zeit auf beyden Seiten angegriffen sahen.


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Nachdem Carthalon einige Schiffe genommen, und andre verbrannt hatte, soentfernte er sich ein wenig, und setzte sich mitseiner Flotte auf der Straße nach Heraclea (*),um die neue Flotte der Römer zu beobachten, und ihre Ankunft in das feindliche Lager zu verhindern. Als er von denen, welche er ausgeschickt hatte, Kundschaft von denFeinden einzuziehen, benachrichtiget wurde,daß eine ziemlich starke Flotte, die aus verschiednen Schiffen bestünde, im Anzuge wäre; (es war die Flotte, welche der Consulunter der Anführung der Qvästoren vorausgeschickt,) so rückte er gegen die Römer an,um ihnen das Treffen anzubieten. Erglaubte, daß er sich nach seinem ersten Siege nur zeigen dürfte, um zu überwinden. DieEskadre, die von Syrakusa kam, wurdevon der Nähe ihrer Feinde auch unterrichtet. Die Qvästoren, die nicht im Standezu seyn glaubten, ein Treffen zu liefern, ländeten mit ihrer Flotte bey einer kleinen alliir

(*) Eine Stadt in Sicilien auf der mittäglichenSeite.

144 P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus Cons.ten Stadt, Phintias (*) genannt, an, wod. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.zwar kein Hafen war, wo aber Felsen, diesich vom Lande hin in der See erhuben, eine Reede machten, und ihnen Sicherheit genug gaben. Daselbst liessen sie ihren Vorrath ans Land setzen, und alles, was vonCatapulten und Balisten in der Stadt war,auf die Schiffe bringen, und erwarteten also die Ankunft der Feinde. Diese warenkaum angelangt, als sie die Römer angreifen wollten. Sie bildeten sich ein, daß dieRömer vor Schrecken sogleich ihre Schiffeverlassen, und sich in das kleine nahgelegneNest begeben würden. Allein weil diesesnicht so erfolgte, wie sie dachten, und dieFeinde sich tapfer vertheidigten, so begabensie sich von diesem Orte zurück, wo sie sicheben nicht wohl befanden, und führten einige Lastschiffe mit sich hinweg, die sie genommen hatten, suchten den Fluß Halycus zugewinnen, wo sie sich setzten, um zu beobachten, welchen Weg die Römer nehmen würden.


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Nachdem Junius alles, was er zu Syrakusa zu thun gehabt, zu Stande gebrachthatte, fuhr er über das Vorgebürge Pachynum hinaus, und seegelte nach Lilybäum.Er wußte von allem dem nichts, was mit

(*) Am Einflusse des Himera, am Berge Ecnomusund Gela.

P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 145 denen vorgegangen war, die er voraus ged. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.schickt hatte. Sobald Carthalon dieses erfuhr, spannte er in aller Geschwindigkeit seine Seegel auf, in der Absicht, dem Consulein Treffen zu liefern, indem er von den übrigen Schiffen noch entfernt wäre. Juniusbemerkte die zahlreiche Flotte der Carthaginenser von weiten. Er war zu schwach, sichin ein Treffen einzulassen, und dem Feindeallzunahe, als daß er die Flucht hätte ergreifen können. Er entschloß sich also bey Camarina in einer sehr hohen abhängigen Gegend, wo man unmöglich anländen konnte,Anker zu werfen, und lieber mit seiner Flottezwischen den Klippen seinen Untergang zu finden, als mit derselben in die Gewalt seinerFeinde zu gerathen. Carthalon nahm sichwohl in acht, in einer solchen Gegend demFeinde ein Treffen zu liefern. Er bemächtigte sich eines Vorgebürges, setzte sich alsozwischen beyde Römische Flotten, und beobachtete, was zwischen der einem und der andern vorgieng.


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Nachdem Junius alles, was er zu Syrakusa zu thun gehabt, zu Stande gebrachthatte, fuhr er über das Vorgebürge Pachynum hinaus, und seegelte nach Lilybäum.Er wußte von allem dem nichts, was mit

(*) Am Einflusse des Himera, am Berge Ecnomusund Gela.

P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 145 denen vorgegangen war, die er voraus ged. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.schickt hatte. Sobald Carthalon dieses erfuhr, spannte er in aller Geschwindigkeit seine Seegel auf, in der Absicht, dem Consulein Treffen zu liefern, indem er von den übrigen Schiffen noch entfernt wäre. Juniusbemerkte die zahlreiche Flotte der Carthaginenser von weiten. Er war zu schwach, sichin ein Treffen einzulassen, und dem Feindeallzunahe, als daß er die Flucht hätte ergreifen können. Er entschloß sich also bey Camarina in einer sehr hohen abhängigen Gegend, wo man unmöglich anländen konnte,Anker zu werfen, und lieber mit seiner Flottezwischen den Klippen seinen Untergang zu finden, als mit derselben in die Gewalt seinerFeinde zu gerathen. Carthalon nahm sichwohl in acht, in einer solchen Gegend demFeinde ein Treffen zu liefern. Er bemächtigte sich eines Vorgebürges, setzte sich alsozwischen beyde Römische Flotten, und beobachtete, was zwischen der einem und der andern vorgieng.