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1 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Le ſiecle d'Auguſte, qui alla preſ que dans tous les genres à la perfec tion, laiſſa à celui de Louis xiv. la gloire d'y porterl'art comique. Mais comme les progrès du goût ne ſont que ſucceſſifs, il nous a fallu épui- ſer mille erreurs avant d'arriver à ce * Rouſ-ſeau, Epi-tre à Tha-lie.point fixe où l'art* doit naturelle ment aboutir. Imitateurs indiſcrets du génie Eſpagnol, nos peres cher cherent dans la Religion la matiere de leurs téméraires divertiſſemens; leur piété inconſidérée oſa joüer les myſteres les plus reſpectables, & ne craignit point d'expoſer ſur les Théatres publics un aſſemblage monſtrueux de dévotion, de liber tinage & de bouffonnerie.


2 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Concluons donc qu'il ne doit jamais être permis d'inventer que pour embellir; que le genre du Comique Larmoyant eſt une dé- couverte dangereuſe, & capable de porter le coup mortel au vrai Co mique. Lorſqu'un art eſt arrivé à ſa perfection, vouloir en changer l'eſſence, eſt moins une liberté permi ſe à l'Empire des Lettres, qu'une licence intolérable (a). Les Grecs & les Romains nos Maîtres & nos modeles dans toutes les produc tions de goût, ont principalement deſtiné la Comédie à nous amuſer & à nous inſtruire par la voie de la critique & de l'enjoue

(a) Comme les Arts ſe touchent, écoutons les plaintes de M. Blondel, dans ſon Diſcours ſur l'Architecture, imprimé en 1747. Il eſt à crain dre, dit-il, que les nouveautés ingénieuſes qu'on introduit de nos jours, même avec ſuccès, ne ſoient imitées par des Artiſans, qui, n'ayant ni le mérite ni la capacité des Inventeurs, jmagi neroient dans la ſuite une infinité de formes bi- ſarres, qui corromproient inſenſiblement le goût, & feroient décorer du beau nom d'invention des ſingularités extravagantes. Quand une fois ce poi ſon des Arts a ſéduit, les Anciens paroiſſent ſtériles, les grands Hommes froids, & les préceptes trop reſſerrés, &c.

ment. Toutes les Nations de l'Eu rope ont depuis ſuivi cette maniere plus ou moins exactement, ſuivant qu'elle s'accordoit avec leur génie particulier: nous l'avons nous-mê- mes adoptée dans les jours de notre gloire, dans ce ſiecle ſi ſouvent mis en parallele avec celui d'Auguſte; pour quoi forcer Thalie d'emprunter au- jourd'hui la ſombre attitude de Melpomene, & de répandre un air ſé rieux ſur un Théatre dont les jeux & les ris ont toûjours fait le princi pal ornement, & feront toûjours le caractere diſtinctif?


3 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Das Jahrhundert des Augustus, welches fast alle Arten zur Vollkommenheit brachte, ließ dem Jahrhunderte Ludewigs des XIV. die Ehre, die komische Dichtkunst bis dahin zu bringen. Da aber die Ausbreitung des Geschmacks nur allmälich geschieht, so haben wir vorher tausend Jrrthümer erschöpfen müssen, ehe wir auf den bestimmten Punkt gelangt sind, auf welchen die Kunst eigentlich kommen muß. Als unbehutsame Nachahmer des Spanischen Genies, suchten unsre Väter in der Religion den Stof zu ihren verwegenen Ergötzungen; ihre unüberlegte Andacht unterstand sich, die allerverehrungswürdigsten Geheimnisse zu spielen, und weinerlich Komische. scheute sich nicht, eine ungeheure Vermischung von Frömmigkeit, Ausschweifungen und Possen auf die öffentlichen Bühnen zu bringen.


4 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Lasset uns daher aus diesem allen den Schluß ziehen, daß keine Erfindungen vergönnt sind, als welche die Absicht zu verschönern haben, und daß die Gattung des weinerlich Komischen eine von den gefährlichen Erfindungen ist, welche dem wahren Komischen einen tödlichen Streich versetzen kann. Wenn eine Kunst zu ihrer Vollkommenheit gelangt ist, und man will ihr Wesen verändern, so ist dieses, nicht sowohl eine in dem Reiche der Gelehrsamkeit erlaubte Freyheit, als vielmehr eine unerträgliche Frechheit. (1)

(1) Da alle Künste aneinander grenzen, so laßt uns noch die Klagen hören, welche Hr. Blondel in seinem 1747 gedruckten Diſcours ſur l'Architecture führet. Es ist zu befürchten, sagt er, daß die sinnreichen Neuerungen, welche man zu jetziger Zeit, mit ziemlichem Glück einführt, endlich von Künstlern werden nachgeahmt werden, welchen die Verdienste und die Fähigkeiten der Erfinder mangeln. Sie werden daher auf eine Menge un gereimter Gestalten fallen, welche den Geschmack nach und nach verderben, und werden ausschwei fenden Sonderlichkeiten den schönen Namen der Er findungen beylegen. Wann dieses Gift die Künste einmal ergriffen hat, so fangen die Alten an un fruchtbar zu scheinen, die grossen Meister frostig, und die Regeln allzu enge et ceteraet cetera

Betrachtungen über das Die Griechen und die Römer unsre Meister und Muster in allen Geburthen desGeschmacks, haben die Komödie vornehmlich dazu bestimmt, daß sie uns, vermittelst der Critik und des Scherzes, zugleich ergötzen und unterrichten soll. Alle Völker Europens sind hernach dieser Weise mehr oder weniger gefolgt, so wie es ihrem eigenthümlichenGenie gemäß war: und wir selbst haben sie in den Zeiten unsers Ruhmes, in dem Jahrhunderte angenommen, das man so oft mit dem Jahrhunderte des Augusts in Vergleichung gestellet hat. Warum will man jezt Thalien nöthigen die traurige Stellung der Melpomene zu borgen, und ein ernsthaftes Ansehen über eine Bühne zu verbreiten, deren vornehmste Zierde allezeit Spiel und Lachen gewesen sind, und beständig ihr unterscheidender Charakter seyn werden?


5 - Discours de la tragedie /

Le vraisemblable général est ce que peutfaire, & qu'il est à propos que fasse un Roi,un Général d'Armée, un Amant, un Ambitieux, &c. Le particulier est ce qu'a pû oudû faire Alexandre, César, Alcibiade, com- patible avec ce que l'Histoire nous apprendde leurs actions. Ainsi tout ce qui choquel'Histoire sort de cette vraisemblance, parce qu'il est manifestement faux, & il n'estpas vraisemblable que César après la Batail- le de Pharsale se soit remis en bonne intelligence avec Pompée, ou Auguste avec Antoine après celle d'Actium; bien qu'à parler en termes généraux, il soit vraisemblable, que dans une guerrecivile après une grande Bataille, les Chefs des partis contrai- DE LA TRAGEDIE. 547 res se réconcilient, principalement lorsqu'ils sont généreux l'un & l'autre.


6 - Discours de la tragedie /

Cette fausseté manifeste qui détruit lavraisemblance, se peut rencontrer mêmedans les piéces qui sont toutes d'invention.On n'y peut falsifier l'histoire, puisqu'ellen'y a aucune part; mais il y a des circonstances des temps, & des lieux, qui peuvent convaincre un auteur de fausseté, quandil prend mal ses mesures. Si j'introduisoisun Roi de France ou d'Espagne sous unnom imaginaire, & que je choisîsse pour temps de mon action un siécle, dont l'Histoire eût marqué les véritables Rois de cesdeux Royaumes, la fausseté seroit toutevisible; & c'en seroit une encore pluspalpable, si je plaçois Rome à deux lieuesde Paris, afin qu'on pût y aller & reveniren un même jour. Il y a des choses surquoi le Poëte n'a jamais aucun droit. Il peutprendre quelque licence sur l'Histoire, en tant qu'elle regarde les actions des particuliers, comme celle de César, ou d'Auguste,& leur attribuer des actions qu'ils n'ont pasfaites, ou les faire arriver d'une autre maniére qu'ils ne les ont faites; mais il nepeut pas renverser la Chronologie, pourfaire vivre Alexandre du temps de César,& moins encore changer la situation deslieux, ou les noms des Royaumes, desProvinces, des Villes, des montagnes, & des fleuves remarquables. La raison est, 548 SECOND DISCOURS. que ces Provinces, ces montagnes, ces riviéres sont des choses permanentes. Ce quenous savons de leur situation étoit dès lecommencement du monde, nous devons présumer qu'il n'y a point eu de changement à moins que l'Histoire le marque, &la Géographie nous en apprend tous lesnoms anciens & modernes. Ainsi un homme seroit ridicule d'imaginer que du tempsd'Abraham, Paris fût au pied des Alpes,ou que la Seine traversât l'Espagne, & demêler de pareilles grotesques dans une piéced'invention. Mais l'Histoire est des choses quipassent, & qui succédant les unes aux autres, n'ont que chacune un moment pour leur durée, dont il en échappe beaucoup àla connoissance de ceux qui l'écrivent. Aussin'en peut-on montrer aucune qui contienne tout ce qui s'est passé dans les lieux dontelle parle, ni tout ce qu'ont fait ceux dont elle décrit la vie. Je n'en excepte pas même les Commentaires de César qui écrivoitsa propre histoire, & devoit la savoir touteentiére. Nous savons quels pays arrosoientle Rhône & la Seine, avant qu'il vînt dansles Gaules; mais nous ne savons que fortpeu de choses, & peut-être rien du tout,de ce qui s'y est passé avant sa venue. Ainsinous pouvons bien y placer des actions quenous feignons arrivées avant ce temps-là, mais non pas sous ce prétexte de fictionPoëtique, & d'éloignement des temps, y DE LA TRAGEDIE. 549 changer la distance naturelle d'un lieu àl'autre. C'est de cette façon que Barclay ena usé dans son Argénis, où il ne nommeaucune ville, ni fleuve de Sicile, ni de nosProvinces, que par des noms véritables,bien que ceux de toutes les personnes qu'ily met sur le tapis soient entiérement de soninvention, aussi-bien que leurs actions.


7 - Von den Trauerspielen /

Die allgemeine Wahrscheinlichkeit ist das, was geschehen kann, und was einem Könige, einem General, einem Liebhaber, einem Ehrgeizigen etc. zu thunansteht. Die besondre Wahrscheinlichkeit ist das,was sich insbesondre für einen Alexander, Cäsar, Alcibiades schickt, und was mit dem übereinstimmenmuß, was uns die Historie von ihren Thaten meldet.Alles also, was wider die Geschichte anstößt, weichtvon dieser Wahrscheinlichkeit ab, weil es offenbar falsch ist; und so ist es nicht wahrscheinlich, daß Cä sar nach der pharsalischen Schlacht sich mit dem Pompejus sollte vertragen haben, oder August nach der Schlacht bey Actium mit dem Antonius, ob es gleich, überhaupt zu reden, ganz wahrscheinlich ist, daß sich in einem bürgerlichenKriege, nach einer großen Schlacht, die Häupter der Parteyen mit einandervertragen, besonders, wenn sie beyde großmüthigsind.


8 - Von den Trauerspielen /

Diese offenbare Falschheit, welche alle Wahrscheinlichkeit über den Haufen stößt, kann sich auch sogar inden ganz und gar erdichteten Stücken befinden. Man von den Trauerspielen insbesondre. 255 kann zwar die Historie daselbst nicht verfälschen, weil diese gar keinen Theil daran hat, allein es sind gewisse Umstände der Zeit und des Orts, welche den Verfasser, wenn er seine Einrichtung nicht wohl macht,seiner Lügen überführen können. Wenn ich einen König von Frankreich oder Spanien unter einem erdichteten Namen einführte, und wählte zur Zeit der Handlung ein Jahrhundert, worinne uns die Geschichtewahrhaftige Könige von diesen beyden Reichen meldet,so würde die Falschheit sehr deutlich seyn; die aber würde noch viel empfindlicher seyn, wenn ich Rom zwey Meilen von Paris setzen wollte, damit man in einem Tage hin und her kommen könne. Es giebt gewisse Sachen, worauf der Poet niemals einiges Recht hat. Er kann sich zwar einige Freyheit gegen die Historie nehmen, in so weit sie die Handlungen besondrer Personen, als den Cäsar oder den August angeht, und kann ihnen Handlungen beylegen, die sie niemalsgethan haben, oder kann sie auf eine andre Art geschehen lassen, als sie nicht geschehen sind; allein die Chronologie kann er nicht umstoßen, und kann nicht denAlexander zu Zeiten des Cäsars leben lassen, nochvielweniger kann er die Lagen der Oerter, die Namender Königreiche, der Provinzen, der Städte, derBerge, und der merkwürdigen Flüsse ändern. Die Ursache ist, weil diese Provinzen, diese Berge, diese Flüsse beständig bleibende Sachen sind. Was wir von ihrer Lage wissen, war von Anfange der Welt so,und wir dürfen nicht vermuthen, daß eine Veränderung damit vorgegangen sey, wenn sie von der Geschichte nicht ausdrücklich bemerkt wird; die Geographie aber sagt uns alle ihre sowohl alte als neue 256 II. P. Corneille zweyte Abhandlung, Namen. Derjenige also würde sehr lächerlich seyn, der sich einbilden wollte, zu den Zeiten Abrahams habe Paris an dem Fuße der Alpen gelegen, oder die Seyne wäre durch Spanien geflossen, und wollte dergleichen Ungereimtheiten in ein erfundenes Stück bringen. Allein die Historie betrifft vorgehende Sachen, und von denen eine auf die andre folgt, und deren jede nur einen Augenblick währet, und wovon vieles der Kenntniß derjenigen, die die Geschichte schreiben, entwischt. Man kann auch keine aufweisen, die alles in sich enthielte, was sich an den Orten, von welchen sie redt, zugetragen hat, oder alles was von dem, dessen Leben sie beschreibt, ist verrichtet worden. Ich nehme auch nicht einmal die Commentare des Cäsars aus, worinne er seine eigne Historie, die er doch wohl vollkommen wissen sollte, beschreibet. Wir wissen, was für Länder an der Rhone und an der Seyne gelegen haben, ehe Cäsar nach Gallien gekommen ist, allein wir wissen wenig, oder vielleicht gar nichts, was sich vor seiner Ankunft daselbst zugetragen hat. Wir können zwar also wohl einige Handlungen daselbst vorgehen lassen, die wir zu dieser Zeit geschehen zu seyn erdichten, allein an der natürlichen Entfernung eines Orts von dem andern, können wir, unter dem Vorwande einer poetischen Erfindung, oder der lange verfloßnen Zeiten, nichts ändern. So hat Barclajusin seiner Argenis verfahren, er nennt jede Stadt, jeden Fluß von Sicilien, jede von unsern Provinzenmit seinem eigentlichen Namen, obgleich die Namen allen Personen, die er einführt, eben sowohl, wie ihre Handlungen, erdichtet sind.


9 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

On peut regarder le Traité sur la Musique, écrit en Grec par Aristides Quintilianus, & traduit en Latin par Monsieur Meibomius, comme l'ouvrage le plus instructif que l'antiquité nous ait laissé sur cette science. Il est à mon sens le plus méthodique de ces ouvrages; & comme son Auteur, Grec de nation, fréquentoit tous les jours les Romains, puisqu'il a vécu dans le tems que tous les pays habités par les Grecs, étoient soumis aux successeurs d'Auguste, il a dû savoir l'usage qu'on faisoit de la Musique à Rome & dans la Grece. Ainsi c'est dans son livre que nous prendrons l'idée générale de la Musique des Anciens. D'ailleurs la Musique des Romains étoit la même que celle des Grecs, dont ils avoient appris cette science. Elle avoit chez les uns & chez les autres la même étendue & les mêmes principes, de maniere qu'on peut se servir également pour Réflexions critiques expliquer l'étendue & l'usage de la Musique des Anciens, soit des Auteurs Grecs, soit des Auteurs Latins. Aristides Quintilianus définit la Musique (*) un art, mais un art qui démontre les principes sur lesquels il opere, & qui enseigne tout ce qui concerne l'usage qu'on peut faire de la voix, ainsi qu'à faire avec grace tous les mouvemens dont le corps est capable. Notre Auteur rapporte aussi quelques autres définitions de la Musique un peu différentes de la sienne, mais qui supposent toutes également que cette science avoit l'étendue que nous lui donnons.


10 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

Si Porphyre fait à son tour deux arts distincts de l'art rithmique, dont Aristides ne fait qu'un seul & même art; si Porphyre divise en art métrique & en art rithmique proprement dit, l'art dont Aristides ne fait qu'un seul art qu'il appelle Rithmopæia, cela vient vraisemblablement de la cause que je vais dire. Les progrès que l'art des Pantomimes né sous le regne d'Auguste, aura fait durant les deux siécles écoulés depuis le tems d'Aristides jusques au tems de Porphyre, avoient engagé les gens du théâtre à subdiviser l'art rithmique, & par conséquent à en faire deux arts différens. L'un de ces arts qui étoit le métrique ou le mesureur enseignoit à réduire sous une mesure certaine & réglée, toute sorte de gestes en toute sorte de sons, qui pouvoient être assujettis à suivre les tems d'une mesure; & l'art rithmique n'enseignoit plus qu'à bien battre cette mesure, & principalement à la battre d'un mouvement convenable. Nous verrons ci-dessous que lemouvement étoit, au sentiment des Anciens, ce qu'il y avoit de plus important dans l'exécution de la musique, & l'invention de l'art Réflexions critiques du Pantomime les aura encore engagé à faire une étude plus profonde de tout ce qui pouvoit perfectionner l'art du mouvement. Il est certain, comme on le dira, que depuis le regne d'Auguste jusques au renversement total de l'Empire d'Occident, les représentations des Pantomimes firent le plaisir le plus cher au peuple Romain.


11 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

Si Porphyre fait à son tour deux arts distincts de l'art rithmique, dont Aristides ne fait qu'un seul & même art; si Porphyre divise en art métrique & en art rithmique proprement dit, l'art dont Aristides ne fait qu'un seul art qu'il appelle Rithmopæia, cela vient vraisemblablement de la cause que je vais dire. Les progrès que l'art des Pantomimes né sous le regne d'Auguste, aura fait durant les deux siécles écoulés depuis le tems d'Aristides jusques au tems de Porphyre, avoient engagé les gens du théâtre à subdiviser l'art rithmique, & par conséquent à en faire deux arts différens. L'un de ces arts qui étoit le métrique ou le mesureur enseignoit à réduire sous une mesure certaine & réglée, toute sorte de gestes en toute sorte de sons, qui pouvoient être assujettis à suivre les tems d'une mesure; & l'art rithmique n'enseignoit plus qu'à bien battre cette mesure, & principalement à la battre d'un mouvement convenable. Nous verrons ci-dessous que lemouvement étoit, au sentiment des Anciens, ce qu'il y avoit de plus important dans l'exécution de la musique, & l'invention de l'art Réflexions critiques du Pantomime les aura encore engagé à faire une étude plus profonde de tout ce qui pouvoit perfectionner l'art du mouvement. Il est certain, comme on le dira, que depuis le regne d'Auguste jusques au renversement total de l'Empire d'Occident, les représentations des Pantomimes firent le plaisir le plus cher au peuple Romain.


12 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Man kann das Werk über die Musik, welchesAristides Quintilianus ingriechischer Sprache geschrieben, undMeibom ins Lateinische übersetzt hat, als das allerlehrreichste ansehen, welches uns über diese Wissenschaft aus dem Alterthume übrig geblieben ist. Es ist, meinem Bedünken nach, das methodischsteunter allen diesen Werken; und da desselben Verfasser, ein Grieche von Geburth, täglich mit denRömern umging, weil er in den Zeiten lebte, daalle von den Griechen bewohnte Länder denNachfolgern des Augustus unterworffen waren,so konnte er gar wohl den Gebrauch wissen, denman zu Rom und in Griechenland von derMusik machte. Aus seinem Buche also wollenwir den allgemeinen Begrif von der Musik derAlten hohlen. Die Musik der Römer übrigenswar mit der Musik der Griechen, von welchensie diese Wissenschaft gelernt hatten, einerley. Ihr Umfang und ihre Grundsätze waren bey den du Boseinen eben die, die sie bey den andern waren, sodaß man sich, bey Erklärung des Umfangesund des Gebrauchs der Musik der Alten, mitgleichem Rechte bald der griechischen, bald derlateinischen Schriftsteller bedienen kann. Aristides Quintilianus (im ersten Buche) erkläretdie Musik als eine Kunst, aber als eine Kunst,welche die Grundsätze, nach welchen sie verfähret, beweise, und alles lehre, was den Gebrauchbetreffe, den man von der Stimme machenkönne, zugleich auch alle Bewegungen, deren derKörper fähig sey, mit Anmuth zu bewerkstelligen, zeige. Unser Verfasser führet noch einige andereErklärungen von der Musik an, die von derseinigen zwar ein wenig unterschieden sind, überhaupt aber doch durchgängig voraus setzen, daßdiese Wissenschaft den Umfang wirklich gehabthabe, den wir ihr beylegen.


13 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Wenn aber Porphyrius seines Theils aus derrithmischen Kunst, aus welcher Aristides nur eine einzige Kunst macht, zwey verschiedene Künste macht, und sie in die metrische und in die eigentlich so genannte rithmische Kunst eintheilet, welche Aristides beyde unter dem Namen der Rithmopäie begriffen; so kömmt es wahrscheinlicherWeise aus folgender Ursache her. Die Kunst von den Theatr. Vorstel. der Alten.der Pantomimen, welche unter der Regierungdes Augustus entstand, hatte vielleicht in denzwey Jahrhunderten, die von der Zeit des Aristides bis auf die Zeit des Porphyrius verstrichen, so grosse Progressen gemacht, daß die Schauspieler gleichsam genöthiget wurden, die rithmischeKunst zu zertheilen, und zwey verschiedeneKünste daraus zu machen. Die eine von diesenKünsten, die metrische oder messende nehmlich, lehrte, wie man eine jede Art von Bewegungen(Gestus) in jeder Art von Tönen, die in einen gewissen Takt zu bringen waren, einem ordentlichen bestimmten Maasse unterwerfen solle; die andre Kunst aber, nehmlich die rithmische, lehrtebloß und allein, wie man diesen Tact gehörig schlagen, und zwar mit einer anständigen Bewegungschlagen müsse. Wir werden weiter unten sehen, daßnach der Meinung der Alten, die Bewegung(des Takts) bey der Ausübung der Musik dasallerwichtigste war; und die Erfindung der Kunstder Pantomimen wird sie ohne Zweifel angetrieben haben, alles dasjenige noch genauer zu untersuchen, was die Kunst dieser Bewegung vollkommener machen könne. So viel ist, wie wir zeigen werden, gewiß, daß seit der Regierung desAugustus bis auf den ganzlichen Verfall des abendländischen Reichs, die Vorstellungen der Pantomimen dem römischen Volcke das aller angenehmste Vergnügen waren.


14 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Wenn aber Porphyrius seines Theils aus derrithmischen Kunst, aus welcher Aristides nur eine einzige Kunst macht, zwey verschiedene Künste macht, und sie in die metrische und in die eigentlich so genannte rithmische Kunst eintheilet, welche Aristides beyde unter dem Namen der Rithmopäie begriffen; so kömmt es wahrscheinlicherWeise aus folgender Ursache her. Die Kunst von den Theatr. Vorstel. der Alten.der Pantomimen, welche unter der Regierungdes Augustus entstand, hatte vielleicht in denzwey Jahrhunderten, die von der Zeit des Aristides bis auf die Zeit des Porphyrius verstrichen, so grosse Progressen gemacht, daß die Schauspieler gleichsam genöthiget wurden, die rithmischeKunst zu zertheilen, und zwey verschiedeneKünste daraus zu machen. Die eine von diesenKünsten, die metrische oder messende nehmlich, lehrte, wie man eine jede Art von Bewegungen(Gestus) in jeder Art von Tönen, die in einen gewissen Takt zu bringen waren, einem ordentlichen bestimmten Maasse unterwerfen solle; die andre Kunst aber, nehmlich die rithmische, lehrtebloß und allein, wie man diesen Tact gehörig schlagen, und zwar mit einer anständigen Bewegungschlagen müsse. Wir werden weiter unten sehen, daßnach der Meinung der Alten, die Bewegung(des Takts) bey der Ausübung der Musik dasallerwichtigste war; und die Erfindung der Kunstder Pantomimen wird sie ohne Zweifel angetrieben haben, alles dasjenige noch genauer zu untersuchen, was die Kunst dieser Bewegung vollkommener machen könne. So viel ist, wie wir zeigen werden, gewiß, daß seit der Regierung desAugustus bis auf den ganzlichen Verfall des abendländischen Reichs, die Vorstellungen der Pantomimen dem römischen Volcke das aller angenehmste Vergnügen waren.


15 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Woher die eigentliche Bedeutung des WortsGesang, des Worts singen, und der davonabstammenden Worte gekommen sey, lehret unsStrabo, welcher unter der Regierung des Audu Bos,gustus lebte. Er sagt, (*) in den ersten Zeitenwäre alles in Versen abgefaßt worden, und weilman damals auch alle Verse gesungen habe, sohabe man sich angewöhnt, singen für recitiren überhaupt zu sagen. Als es nun gewöhnlich ward, nicht mehr alle Poesien zu singen, sondern man auch einige Arten von Versen bloßzu recitiren anfing, so hörte man dennoch nichtauf, die Recitation aller Arten von Gedichteneinen Gesang zu nennen. Ja auch da, fügtStrabo hinzu, hörte man noch nicht auf, singen für recitiren zu sagen, als man sich schonder ungebundenen Rede zu bedienen pflegte.Man sagte also sogar, Prosa singen; anstatt,Prosa recitiren.