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P. Valerius Flaccusd. 525. J. n. E. R. d. 227. J. v. C. G.M. Attilius Regulus


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Le Dictateur ne daigna pas se justifier des accusations du Tribun, mais haussant la voix, il dit:“ Qu'il prétendoit que, sans perdre inutilement le tems, on pensât à achever les sacrifices, & les saintes cérémonies pour lesquelles on l'avoit fait venir à Rome, afin qu'il s'en retournât promtement à l'Armée, pour châtier la témérité de Minucius, qui Cn. Servil. M. At. Regul. Cons. avoit, contre ses ordres, attaqué l'enAn. R.535.Av. J. C.217.nemi.“ Il créa Consul M. Atilius Régulus: & la veille du jour que le Peuple devoit donner son suffrage sur la proposition du Tribun, pour n'être pas témoin des coups qu'on alloit porter à son autorité en la communiquant au Général de la Cavalerie, il partit de nuit pour aller rejoindre son Armée. Le lendemain le Peuple se trouva de bonne heure à l'Assemblée. La proposition fut faite au Peuple par le Tribun. Mais il faloit, selon l'usage, qu'il se trouvât quelqu'un qui par lât sur ce sujet, qui l'expliquât, qui le développât à la multitude, avant qu'on allât aux voix. Seul, entre tous les Ro mains, Varron se chargea de l'odieuse commission d'appuyer l'entreprise du Tribun: nous verrons bientôt ce que c'étoit que ceVarron. La proposition passa, & Fabius en reçut la nouvelle en chemin. Tout le monde, tant à la Ville qu'à l'Armée, amis & ennemis, regardérent ce Decret comme un affront sanglant & une flétrissure ignominieuse pour le Dictateur. Lui seul en jugea tout différemment. Et comme autrefois un Sage répondit à quelqu'un qui lui disoit, ces gens-là se moquent de vous: & moi, dit le Philosophe, je ne me tiens point moqué: jugeant fort bien que ceux- là seuls sont véritablement moqués qui donnent lieu à la moquerie, & qui en sont émus & troublés. Fabius de-même demeura insensible à cette prétendue injure. Cn. Servil. M. At. Regul. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.Il supporta l'injustice du Peuple avec la même fermeté d'ame, avec laquelle il avoit souffert les invectives de ses ennemis; &, bien persuadé qu'en partageant le commandement entre Minucius & lui on n'avoit pas partagé l'habileté dans l'art de commander, il revint dans son camp toujours victorieux des insultes de ses citoyens, comme des artifices de l'ennemi.


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Pendant que les choses que nousLe Con sul Servilius, aprèsune courte expédition en Afrique, réprend lecomman dementdes troupesde terre.Liv. XXII.31. venons de rapporter se passoient en Italie, le Consul Cn. Servilius, après avoir côtoyé avec une Flotte de fix-vingts galéres les Iles de Sardaigne & de Corse, & reçu des ôtages de l'une & de l'autre, passa en Afrique, où il remporta d'abord quelques avantages. Mais un échec, qui suivit de près, l'obligea de repasser en Sicile. Lorsqu'il fut arrivé à Lilybée, il laissa sa Flot te au Préteur T. Otacilius, qui chargea P. Sura son Lieutenant de la ramener à Rome. Pour lui, il traversa toute la Sicile par terre, & passa ensuite en Italie par le détroit de Messine. Ce fut-là qu'il reçut de Fabius des Lettres, par lesquelles, après avoir passé près de six mois dans la Dictature, il le rappelloit, pour venir Cn. Servil. M At. Regul. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.Les deuxConsulssuivent leplan deFabius.Liv. XXII.32.prendre avec son Collégue M. Atilius le commandement des troupes.


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la guerre au milieu de l'Italie, dans le sein même de notre patrie. De toutes parts nous sommes environnés de nos Citoyens & de nos Alliés. Ils nous aident d'hommes & de chevaux, d'armes & de vivres, & ils continueront certainement de le faire: nous avons trop de témoignages de leur zèle & de leur fidélité, pour en pouvoir douter. Nous devenons de jour à autre plus forts, plus prudens, plus constans, plus habiles.Annibal, au contraire, se trouve dans un pays étranger & ennemi, séparé du sien par un long espace de terres & de mers. Il est en guerre avec tout ce qui l'environne: éloigné de sa patrie, il ne trouve la paix ni sur terre, ni sur mer. Il n'a point de ville qui le reçoive dans ses murs, point de fond sur lequel il puisse compter. Il vit au jour la journée de ce qu'il pille dans les campagnes. A peine a-t-il conservé le tiers des troupes avec lesquelles il a passé l'Ebre. La faim en a plus fait périr que le fer, & il ne sait plus comment faire subsister le peu qui lui reste. Peut-on donc douter qu'en temporisant nous ne ruïnions un ennemi qui s'affoiblit de jour en jour, & à qui l'on n'envoie ni troupes, ni vivres, ni argent. Combien y a-t-il qu'il tourne autour des murs de Géraunium, & qu'il défend ce misérable château de l'Apulie, comme si c'étoient les murailles de Carthage? Mais, pour ne pas vous proposer mon exemple seul, voyez com me les derniers Consuls, Atilius & Servilius, ont éludé tous ses efforts en se tenant

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Q. Fabius tint les Assemblées pour la création des Censeurs. M. Attilius Regulus, & P. Furius Philus furent élevés à cette dignité.


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Der Dictator nahm sich nicht die Mühe,d. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v. C. G.sich wegen der Beschuldigungen des Zunftmeisters zu verantworten, sondern er erhubseine Stimme, und sagte, „er verlange, daßman, ohne die Zeit unnützer weise zu verlieren, bedacht wäre, die Opfer und die heiligen Ceremonien zu Stande zu bringen, umderentwillen man ihn habe nach Rom kommen lassen, damit er geschwind wieder zurArmee zurück reisen, und die Verwegenheitdes Minucius züchtigen könne, welcher, wider seinen Befehl, den Feind angegriffen hätte.“ Er machte den M. Attilius Regulus zum Bürgermeister, und den Tag vorher, da das Volk seine Stimmen zu demVortrag des Zunftmeisters geben sollte, reisete er in der Nacht zur Armee ab, damit ernicht ein Zeuge von dem Streich seyn möchte, welchen man seinem Ansehen versetzen wolte, indem man es mit dem General der Reuterey theilen wollte. Den Tag darauf versammlete sich das Volk ganz früh. DerZunftmeister that dem Volk den Vortrag.Aber es muste, nach dem Gebrauche, sich einer finden, welcher von dieser Materie redete,dieselbe erklärte, und sie dem Volk entwickelte, ehe man die Stimmen gab. Der einzige Varro war unter allen Römern derjenige, welcher die verhaßte Verrichtung, dasUnternehmen des Zunftmeisters zu unterstützen, über sich nahm. Wir werden bald sehen, wer dieser Varro war. Der Vortragging durch, und Fabius bekam die Nachricht 44 Fabius Maximus, Dictator,d. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v. C. G. davon auf dem Wege. Alle Leute, so wohlin der Stadt, als bey der Armee, Freundeund Feinde, erkannten diesen Schluß für eine grosse Beleidigung und schändliche Beschimpfung des Dictators. Er allein urtheilte ganz anders davon. Und gleichwieeinsmals ein Weiser demjenigen, welcher zuihm sagte: Diese Leute halten sich über dichauf, antwortete: Ich nehme mich dessen nichtan; weil er ganz recht urtheilte, daß mansich über diejenigen eigentlich aufhält, welcheGelegenheit geben, daß man sich über andere auf hält, und welche sich dadurch auf bringen und unruhig machen lassen: Also bliebFabius bey diesem vorgegebenen Unrecht unempfindlich. Er erduldete die Ungerechtigkeit des Volks mit eben der Standhaftigkeit,mit welcher er die Unhöflichkeit seiner Feindeerduldet hatte; Und weil er wohl wuste, daßman, da man das Commando zwischen ihmund dem Minucius getheilet, nicht auch dieGeschicklichkeit in der Kunst zu commandiren getheilet habe, so kam er eben so siegreich über die Anfälle seiner Mitbürger indas Lager zurück, als über die listigen Streiche des Feindes.


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Indem das, was wir itzo erzählet haben,Der Bürge meister Servilius, übernimmt nach einer kurtzen Expedition in Africawieder dasCommando der Landstrupen. Liv.XXII.3{??}1.in Italien vorgieng, gieng der Bürgemeister Cn. Servilius, nachdem er mit einerFlotte von 26 Galleeren bey den Inseln Sardinien und Corsica vorbey geseegelt war, undvon selbigen Geiseln bekommen hatte, nach Africa, wo er anfangs einige Vortheile erhielt.Aber ein unglücklicher Zufall, welcher balddarauf folgete, nöthigte ihn nach Sicilien zurück zu kehren. Als er in Lilybäum angekommen war, überließ er seine Flotte dem Prä 62 Cn. Servilius, u. M. Atilius, Cons.d. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v.C. G.tor T. Otacilius, welcher dem P. Sura, seinemLieutenant, befahl, sie nach Rom zurück zuführen. Er selbst durchzog ganz Sicilien zuLand, und gieng hernach durch die Meerengevon Meßina, nach Italien. Daselbst erhielter von dem Fabius Briefe, durch welche er,nachdem jener die Dictatur fast 6 Monategehabt hatte, ihn zurückrufte, nebst seinem Collegen, dem M. Atilius, das Commandoder Trupen zu übernehmen.


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Es war leicht zu urtheilen, daß PaulusSchöne Re de des Fabius an den Paulus Aemilius. Liv.XXII.39. Plut. imFab. 182.Aemilius seiner Seits entschlossen war, daßSichrere dem Scheinbahrern vorzuziehen.Indessen wollte Fabius, welcher voll Eiferfür das Wohl des Vaterlandes und vielleichtmißvergnügt über das alzudeutliche an denTag gelegte Verlangen des Raths, zu einer Schlacht zu schreiten, war, mit dem PaulusAemilius eine besondere Unterredung halten,damit er ihn noch mehr in seinen guten Entschliessungen bestärken möchte, und er redete,da er eben abreisen wollte, folgendermassen zu ihm.„ Wenn du einen dir ähnlichenCollegen hättest, welches höchlich zu wünschen wäre, oder wenn du selbst deinemCollegen ähnlich wärest, so würde es sehrunnütz seyn, daß ich mit dir redete. Dennzwey gute Bürgemeister würden meiner Ermahnung, in allem die für die Republickvortheilhaffteste Parthey zu ergreifen, nichtnöthig haben; und zwey schlechte Generale würden meinem Rathe nicht folgen, ja 76 C. Ter. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. G. 536. V. C. G. 216.sich nicht einmahl die Mühe nehmen, ihn zuhören. Da ich aber den Unterscheid zwischen dir und dem Varro kenne, so wendeich mich zu dir allein, und ich fürchte sogar,daß du, so ein guter Bürger und geschickter General du auch bist, dich doch vergebens bemühen möchtest, die Republick zuunterstützen, da sie auf der andern Seite soschlecht gestützet ist. Die guten Partheyensowohl, als die bösen, werden von derBürgemeisterschen Würde unterstützet werden. Aber betrübe du dich hierinnen nicht, Paulus Aemilius. Erwarte in der Person des Varro, deines Collegen, eben soviel Widerstand, als in der Person desHannibal, deines Feindes; und ich weißnicht, ob nicht der erstere furchtbarer fürdich seyn wird, als der letztere. Mit demeinen wirst du nur auf dem Schlachtfelde,mit dem andern aber stets, und überall zuthun haben. Wider den Hannibal, wirstdu Hülffe in denen Legionen finden; Varroaber wird dich durch deine eignen Soldaten anfallen. Wir wissen, was die Unvor sichtigkeit des Flaminius der Republick gekostet hat. Wenn Varro seinen Entwurfausführen, und eine Schlacht liefern wird,so bald er den Feind siehet: so bin ich entweder unwissend in der Kriegskunst, undkenne weder den Hannibal und die Carthaginenser, oder es wird bald in Italien eindurch unsere Niederlage berühmterer Ortseyn, als der Trasunesische See. Ich kann und was sich unter ihnen zugetragen. 77versichern, ohne zu befürchten, daß manV. R. E. 536. V. C. G. 216.mich deßwegen einer eitlen Ehre halber inVerdacht haben kann, daß das einzigeMittel wider den Hannibal glücklich zu seyn,diejenige Aufführung ist, welche ich beobachtet habe, da ich wider ihn zu Felde gewesen. Und (*) ich verlange nicht, daß manhiervon nach dem Gefolge urtheile, denndieser ist nur ein Herr über Thörichte: sondern man muß nach der Vernunft urtheilen, welche allezeit einerley ist, wenn sich dieUmstände nicht verändern. Wir führenmitten in Italien Krieg, selbst in demSchooß unsres Vaterlandes. Auf allenSeiten sind wir mit unsern Bürgern undBundesgenossen umgeben. Sie helffen unsmit Volk, Pferden, Waffen und Lebensmitteln aus, und sie werden gewiß fortfahrendieses zu thun. Wir haben zu starke Zeugnisse ihres Eyfers und ihrer Treue, als daßwir daran sollten zweifeln können. Wirwerden täglich stärker, klüger, beständigerund geübter. Hannibal hingegen, ist ineinem fremden und feindlichen Lande, welches von seinem Vaterlande durch eine grosse Strecke von Land und See abgesondertist. Er ist mit allen im Kriege, was ihnumgiebt, da er von seinem Vaterlande entfernet ist, findet er den Frieden weder zu (*) Nec euentus modo hoc docet, stultorum istemag ster est, sed eadem ratio quae fuit, futuraque, donec eaedem res manebunt, immuta bilis est. Liv.78 C. Ter. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216.Lande, noch zur See. Keine Stadt nimmtihn in ihre Mauren auf, kein Grund undBoden ist, auf welchem er Staat machenkönnte. Er lebt, von einem Tage zum andern, von dem, was er auf den Feldernraubt. Er hat kaum den dritten Theil derTrupen behalten, mit welchen er über denJber gegangen ist. Es sind ihrer mehrdurch den Hunger, als durch das Schwerdtumgekommen, und er weiß nicht mehr, wieer die übrigen wenigen erhalten soll. Können wir also wohl zweifeln, daß wir, wennwir uns Zeit nehmen, einen Feind zernichten werden, welcher täglich schwächer wird,und welchem man weder Volk, noch Lebensmittel, noch Geld schickt? Wie langeist es, daß er sich um die Mauren vonGeraunium herumdrehet, und die elendeFestung in Apulien vertheidiget, nicht anders, als ob es die Mauern von Carthagowären? Damit du aber nicht glaubest,ich stelle dir nur mein Exempel vor, so er wege, wie die letzten Bürgemeister, Aetiliusund Servilius, seine Bemühungen verspottet haben, da sie den Krieg nur Vertheydi gungsweise geführet. Dieses, Paulus Aemilius, ist das einzige Mittel, welches du hast,die Republick zu retten. Das verdrüßlichste dabey ist dieses, daß du, wenn du eswirst anwenden wollen, auf Seiten deinerBürger mehr Widerstand finden wirst, alsauf Seiten deiner Feinde. Die Römerwerden eben das wollen, was die Cartha und was sich unter ihnen zugetragen. 79ginenser werden wollen werden, und VarV. R. E. 536. V. C. G. 216.ro wird eben so denken, wie Hannibal.Du allein (*) must zweyen Generalen gegenstehen; und du wirst zu deinem Zweckgelangen, wenn du das Reden und dieMeynungen der Leute wirst zu verachtenwissen; Wenn du dich weder durch den eiteln Ruhm deines Collegen wirst verblenden, noch durch die vermeynte Schande,womit man dich wird belegen wollen, schrecken lassen wirst. Man sagt gemeiniglich,daß die Wahrheit zwar einige Verfinsterungen leiden kann, daß sie aber niemalsganz verlöscht. Den Ruhm zu rechterZeit verachten, dieses ist das Mittel, sicheinen wahren Ruhm zu erwerben. Laßnur geduldig deine Klugheit eine Verwegenheit, deine weise Vorsichtigkeit eineLangsamkeit und Trägheit, und deine Geschicklichkeit in der Kriegskunst eine Ungeschicklichkeit und Zagheit nennen. Ich sehe es lieber, daß dich ein kluger Feind fürchtet, als daß dich unvernünftige Bürger (*) Duobus ducibus vnus resistas oportet. Resistes autem aduersus famam rumoresque hominum, si satis firmius steteris, si te nequeCollegae vana gloria, neque falsa tua infamiamouerit. Veritatem laborare nimis saepe,aiunt, extingui numquam gloriam qui spreuerit, veram habebit. Siue timidum pro cauto, tardum pro considerato, imbellem properito belli vocent. Malo te sapiens hostismetuat, quam stulti ciues laudent. Omniaaudentem contemnet Hannibal, nil temereagentem metuet.80 C. Ter. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216.loben. Hannibal wird dich verachten,wenn er sehen wird, daß du alles wagest:Wenn du nichts verwegen thun wirst, sowird er dich fürchten. Doch bey allendem ist meine Meynung nicht, daß du stetsunthätig bleiben sollest, sondern daß alledeine Unternehmungen von der Vernunftregieret, und nicht dem Zufall überlassenwerden sollen. Sey allezeit Herr über dieErfolge. Sey allezeit bewaffnet, und aufdeiner Huth. Verfehle keine dir günstigeGelegenheit, gieb aber niemals dem FeindeGelegenheit, dich zu überfallen. Wenndu dich im Gehen nicht übereilen wirst, sowirst du deutlich sehen, und alle deineSchritte werden sicher seyn. Die Hitzeverblendet und beunruhiget uns.“


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Q. Fabius hielt die Versammlungen, Censoren zu ernennen. M. Atilius Regulusund P. Furius Philus wurden zu dieserWürde erhoben.