Suchbegriff: amr_jar
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1 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Amru - ebn - Giarmuz trat so gleich hervor, dieses Geschäfte auf sich zu nehmen, und sprengte auch den Augenblick auf den Zobeir los. Als dieser einen Reuter auf sich zukommen sahe, rief er ihm zu, in einer gewissen Entfernung zu bleiben. Unterdessen machten sie doch gar bald mit einander Bekandtschaft, und stiegen von ihren Pferden, sich mit einander zu unterreden. Eben als sie mit einander von dem, was bey der Armee des Califen vorgehe, sprachen, kam die Stunde des Gebets. Zobeir kündigte sie an, indem er Salat, das ist: zum Gebete, rief, und warff sich auch so gleich zur Erden.Amru ergriff diese Gelegenheit, und schlug ihm mit einem Streiche den Kopf ab.


2 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Amru - ebn - Giarmuz trat so gleich hervor, dieses Geschäfte auf sich zu nehmen, und sprengte auch den Augenblick auf den Zobeir los. Als dieser einen Reuter auf sich zukommen sahe, rief er ihm zu, in einer gewissen Entfernung zu bleiben. Unterdessen machten sie doch gar bald mit einander Bekandtschaft, und stiegen von ihren Pferden, sich mit einander zu unterreden. Eben als sie mit einander von dem, was bey der Armee des Califen vorgehe, sprachen, kam die Stunde des Gebets. Zobeir kündigte sie an, indem er Salat, das ist: zum Gebete, rief, und warff sich auch so gleich zur Erden.Amru ergriff diese Gelegenheit, und schlug ihm mit einem Streiche den Kopf ab.


3 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Der Muselmann, an statt seinem Anführer,Ali. Hegire 36. n. C. G. 656. dem erhaltenen Befehle gemäß, dieses Haupt zu bringen, begab sich zur Armee des Califen, und kam eben zu der Zeit an, als sichGesinnung des Ali wegen des Todes des Zobeir. das Glück für den Ali zu erklären anfing. Amru glaubte die Vortheile, welche der Calif davon getragen hatte, um ein grosses zu vermehren, wenn er ihm den Kopf seines Feindes darreichte. Doch Ali war weit entfernt, das geringste Vergnügen darüber zu bezeigen, sondern das Schicksal des Zobeir gieng ihm vielmehr nahe. Er machte dem Amru sehr harte Vorwürffe, und bedrohete ihn so gar mit derHölle. Dieser hatte sich auf eine gute Belohnung gespitzt, und erstaunte also nicht wenig, daß ganz das Gegentheil erfolgte; er konnte sich nicht enthalten, seinen Zorn wider den Califen ausbrechen zu lassen, und sagte ihm unter andern: Du bist das unglückliche Schicksal der Muselmänner. Wann dich jemand von deinem Feinde befreyet, so drohest du ihm mit der Hölle; und wenn man einen von den deinigen tödtet, so ist man den Augenblick ein Geselle des Teufels.


4 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Der Muselmann, an statt seinem Anführer,Ali. Hegire 36. n. C. G. 656. dem erhaltenen Befehle gemäß, dieses Haupt zu bringen, begab sich zur Armee des Califen, und kam eben zu der Zeit an, als sichGesinnung des Ali wegen des Todes des Zobeir. das Glück für den Ali zu erklären anfing. Amru glaubte die Vortheile, welche der Calif davon getragen hatte, um ein grosses zu vermehren, wenn er ihm den Kopf seines Feindes darreichte. Doch Ali war weit entfernt, das geringste Vergnügen darüber zu bezeigen, sondern das Schicksal des Zobeir gieng ihm vielmehr nahe. Er machte dem Amru sehr harte Vorwürffe, und bedrohete ihn so gar mit derHölle. Dieser hatte sich auf eine gute Belohnung gespitzt, und erstaunte also nicht wenig, daß ganz das Gegentheil erfolgte; er konnte sich nicht enthalten, seinen Zorn wider den Califen ausbrechen zu lassen, und sagte ihm unter andern: Du bist das unglückliche Schicksal der Muselmänner. Wann dich jemand von deinem Feinde befreyet, so drohest du ihm mit der Hölle; und wenn man einen von den deinigen tödtet, so ist man den Augenblick ein Geselle des Teufels.


5 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Amrou-ebn-Giarmouz s'étant pré des Arabes. senté aussi-tôt, dit au Capitaine qu'ilAli.Hégire 36.Ere Chr. 656. se chargeoit de la commission; & sur le champ, il poussa son cheval vers Zobéir. Celui-ci voyant venir un cavalier à sa rencontre, lui cria de loin de ne s'approcher qu'à une certaine distance. Cependant ils firent bien-tôt connoissance, & descendirent l'un & l'autre de cheval pour causer ensemble. Pendant qu'ils s'entretenoient sur ce qui se passoit à l'armée du Calife, l'heure de la priere arriva. Zobéir l'annonça, en disant: Salat, c'est-à-dire, à la Priere, & aussi-tôt il se prosterna pour prier. Amrou saisit cette occasion, & lui abattit la tête d'un coup de sabre.


6 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Amrou-ebn-Giarmouz s'étant pré des Arabes. senté aussi-tôt, dit au Capitaine qu'ilAli.Hégire 36.Ere Chr. 656. se chargeoit de la commission; & sur le champ, il poussa son cheval vers Zobéir. Celui-ci voyant venir un cavalier à sa rencontre, lui cria de loin de ne s'approcher qu'à une certaine distance. Cependant ils firent bien-tôt connoissance, & descendirent l'un & l'autre de cheval pour causer ensemble. Pendant qu'ils s'entretenoient sur ce qui se passoit à l'armée du Calife, l'heure de la priere arriva. Zobéir l'annonça, en disant: Salat, c'est-à-dire, à la Priere, & aussi-tôt il se prosterna pour prier. Amrou saisit cette occasion, & lui abattit la tête d'un coup de sabre.


7 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Le Musulman, au lieu de porterSentimensd'Ali sur lamort de Zobéir. cette tête à son Capitaine, selon l'ordre qu'il en avoit, courut à l'armée du Calife, & y arriva dans le tems que la victoire venoit de se décider en faveur d'Ali. Amrou crut ajouter encore aux avantages que le Calife venoit de remporter, en lui présentant la tête de son ennemi. Mais Ali, bien loin de témoigner la moindre satisfaction, ne put s'empêcher de s'attendrir sur le sort de Zobéir. Il parla très-durement à Am- HistoireAli.Hégire 36.Ere Chr. 656.rou, & le menaça même de l'enfer. Celui-ci, qui s'étoit attendu à recevoir une bonne récompense, fut très-étonné de voir les choses tourner tout autrement; il ne put s'empêcher dans sa colere d'invectiver le Calife, & il lui dit entr'autres:Vous êtes le mauvais destin des Musulmans. Si on vous délivre de vos ennemis, vous annoncez l'enfer; si on tue quelqu'un des vôtres, on est sur le champ compagnon du Diable. La fureur dont Amrou étoit enflammé ne lui permettant pas d'en dire davantage, il termina ses reproches par un trait sanglant contre lui-même; il se passa son épée au travers du corps.


8 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Le Musulman, au lieu de porterSentimensd'Ali sur lamort de Zobéir. cette tête à son Capitaine, selon l'ordre qu'il en avoit, courut à l'armée du Calife, & y arriva dans le tems que la victoire venoit de se décider en faveur d'Ali. Amrou crut ajouter encore aux avantages que le Calife venoit de remporter, en lui présentant la tête de son ennemi. Mais Ali, bien loin de témoigner la moindre satisfaction, ne put s'empêcher de s'attendrir sur le sort de Zobéir. Il parla très-durement à Am- HistoireAli.Hégire 36.Ere Chr. 656.rou, & le menaça même de l'enfer. Celui-ci, qui s'étoit attendu à recevoir une bonne récompense, fut très-étonné de voir les choses tourner tout autrement; il ne put s'empêcher dans sa colere d'invectiver le Calife, & il lui dit entr'autres:Vous êtes le mauvais destin des Musulmans. Si on vous délivre de vos ennemis, vous annoncez l'enfer; si on tue quelqu'un des vôtres, on est sur le champ compagnon du Diable. La fureur dont Amrou étoit enflammé ne lui permettant pas d'en dire davantage, il termina ses reproches par un trait sanglant contre lui-même; il se passa son épée au travers du corps.