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1 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Le Csarevitz Alexis, Fils du Csar, qui épousa, dit on, comme lui une Esclave, & qui comme lui quitta sécrétement la Moscovie n'eut pas un succès pareil dans ses deux entreprises & il en couta la vie au fils pour avoir imité mal à propos le Pere; ce fut un des plus terribles exemples de sévérité, que jamais on ait donné du haut d'un Trône; mais ce qui est bien honorable pour la memoire de l'Imperatrice Catherine c'est qu'elle n'eut point de part au malheur de ce Prince né d'un autre lit, & qui n'aimoit rien de ce que son Pere aimoit: on n'accusa point Catherine d'avoir agi en Marâtre cruelle; le grand crime du malheureux Alexis étoit d'être trop Russe, de desapprouver tout ce que son Pere faisoit de grand & d'immortel pour la gloire de la nation. Un jour entendant des Moscovites, qui se plaignoient des travaux insupportables, qu'il falloit endurer pour batir Petersbourg, Consolez vous, dit-il, cette ville ne durera pas long-tems. Quand il falloit suivre son Pere dans ces voyages de cinq à six cent lieuës que le Csar entreprenoit souvent, le Prince fei-gnoit d'être malade, on le purgeoit rudement, pour la maladie, qu'il n'avoit pas, tants de médecines jointes à beaucoup d'eau de vie altererent sa sante & son Esprit. Il avoit eu d'abord de l'inclination pour s'instruire; il savoit la Géométrie, l'Histoire, avoit appris l'Allemand, mais il n'aimoit point la Guerre, ne vouloit point l'apprendre & c'est ce que son Pere lui reprochoit le plus. On l'avoit marié à la Princesse de Wolfenbuttel, Sœur de l'Imperatrice femme de Charles six en 1711. Ce mariage fut malheureux. La Princesse étoit souvent abandonnée pour des débauches d'eau de vie, & pour Afrosine fille Finlandaise, grande, bienfaite, & fort douce. On prétend que la Princesse mourut de chagrin, si le chagin<chagrin> peut donner la mort, & que le Csarowitz épousa ensuite secrettementAfrosine en 1713, lorsque l'Imperatrice Catherine venoit de lui donner un frere dont il se séroit bien passé.


2 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Le Csarevitz Alexis, Fils du Csar, qui épousa, dit on, comme lui une Esclave, & qui comme lui quitta sécrétement la Moscovie n'eut pas un succès pareil dans ses deux entreprises & il en couta la vie au fils pour avoir imité mal à propos le Pere; ce fut un des plus terribles exemples de sévérité, que jamais on ait donné du haut d'un Trône; mais ce qui est bien honorable pour la memoire de l'Imperatrice Catherine c'est qu'elle n'eut point de part au malheur de ce Prince né d'un autre lit, & qui n'aimoit rien de ce que son Pere aimoit: on n'accusa point Catherine d'avoir agi en Marâtre cruelle; le grand crime du malheureux Alexis étoit d'être trop Russe, de desapprouver tout ce que son Pere faisoit de grand & d'immortel pour la gloire de la nation. Un jour entendant des Moscovites, qui se plaignoient des travaux insupportables, qu'il falloit endurer pour batir Petersbourg, Consolez vous, dit-il, cette ville ne durera pas long-tems. Quand il falloit suivre son Pere dans ces voyages de cinq à six cent lieuës que le Csar entreprenoit souvent, le Prince fei-gnoit d'être malade, on le purgeoit rudement, pour la maladie, qu'il n'avoit pas, tants de médecines jointes à beaucoup d'eau de vie altererent sa sante & son Esprit. Il avoit eu d'abord de l'inclination pour s'instruire; il savoit la Géométrie, l'Histoire, avoit appris l'Allemand, mais il n'aimoit point la Guerre, ne vouloit point l'apprendre & c'est ce que son Pere lui reprochoit le plus. On l'avoit marié à la Princesse de Wolfenbuttel, Sœur de l'Imperatrice femme de Charles six en 1711. Ce mariage fut malheureux. La Princesse étoit souvent abandonnée pour des débauches d'eau de vie, & pour Afrosine fille Finlandaise, grande, bienfaite, & fort douce. On prétend que la Princesse mourut de chagrin, si le chagin<chagrin> peut donner la mort, & que le Csarowitz épousa ensuite secrettementAfrosine en 1713, lorsque l'Imperatrice Catherine venoit de lui donner un frere dont il se séroit bien passé.


3 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Le Csarevitz Alexis, Fils du Csar, qui épousa, dit on, comme lui une Esclave, & qui comme lui quitta sécrétement la Moscovie n'eut pas un succès pareil dans ses deux entreprises & il en couta la vie au fils pour avoir imité mal à propos le Pere; ce fut un des plus terribles exemples de sévérité, que jamais on ait donné du haut d'un Trône; mais ce qui est bien honorable pour la memoire de l'Imperatrice Catherine c'est qu'elle n'eut point de part au malheur de ce Prince né d'un autre lit, & qui n'aimoit rien de ce que son Pere aimoit: on n'accusa point Catherine d'avoir agi en Marâtre cruelle; le grand crime du malheureux Alexis étoit d'être trop Russe, de desapprouver tout ce que son Pere faisoit de grand & d'immortel pour la gloire de la nation. Un jour entendant des Moscovites, qui se plaignoient des travaux insupportables, qu'il falloit endurer pour batir Petersbourg, Consolez vous, dit-il, cette ville ne durera pas long-tems. Quand il falloit suivre son Pere dans ces voyages de cinq à six cent lieuës que le Csar entreprenoit souvent, le Prince fei-gnoit d'être malade, on le purgeoit rudement, pour la maladie, qu'il n'avoit pas, tants de médecines jointes à beaucoup d'eau de vie altererent sa sante & son Esprit. Il avoit eu d'abord de l'inclination pour s'instruire; il savoit la Géométrie, l'Histoire, avoit appris l'Allemand, mais il n'aimoit point la Guerre, ne vouloit point l'apprendre & c'est ce que son Pere lui reprochoit le plus. On l'avoit marié à la Princesse de Wolfenbuttel, Sœur de l'Imperatrice femme de Charles six en 1711. Ce mariage fut malheureux. La Princesse étoit souvent abandonnée pour des débauches d'eau de vie, & pour Afrosine fille Finlandaise, grande, bienfaite, & fort douce. On prétend que la Princesse mourut de chagrin, si le chagin<chagrin> peut donner la mort, & que le Csarowitz épousa ensuite secrettementAfrosine en 1713, lorsque l'Imperatrice Catherine venoit de lui donner un frere dont il se séroit bien passé.


4 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Après avoir vû ce païs, où tout dispose les hommes à la douceur & à l'indulgence, il retourna dans sa patrie, & y reprit sa sévérité. Il avoit enfin engagé son Fils à revenir de Naples à Petersbourg; ce jeune Prince fut de là conduit à Moscau devant le Csar son Pere, qui commença par le priver de la succession au Trône, & lui fit signer un acte solemnel de renonciation, à la fin du mois de Janvier 1718, & en considération de cette le Pere promit à son Fils de lui laisser la vie.


5 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

Il n'étoit pas hors de vraisemblance, qu'un tel acte séroit un jour annullé. Le Csar pour lui donner plus de force, oubliant qu'il étoit Pere & se souvenant seulement qu'il étoit fondateur d'un Empire, que son Fils pouvoit replonger dans la Barbarie, fit instruire publiquement le Procès de ce Prince infortuné, sur quelques reticences, qu'on lui reprochoit dans l'aveu, qu'on avoit d'abord exigé de lui.


6 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

On assembla des Eveques, des Abbés & des Professeurs, qui trouverent dans l'Ancien Testament, que ceux, qui maudissent leur Pere & leur Mere, doivent être mis à mort, qu'à la verité >David avoit pardonné à son Fils Absalon révolté contre lui, mais que Dieu n'avoit pas pardonné à Absalon. Tel fut leur avis sans rien conclure, mais c'étoit en effet signer un arrêt de mort. Alexis n'a-voit à la verité jamais maudit son Pere; il ne s'étoit point revolté comme Absalon, il n'avoit point couché publiquement avec les Concubines du Roi; il avoit voiagé sans la permission paternelle, & il avoit écrit des lettres à ses amis, par lesquelles il marquoit seulement, qu'il esperoit, qu'on se souviendroit un jour de lui en Russie. Cependant de cent vingt quatre Juges seculiers qu'on lui donna il ne s'en trouva pas un, qui ne conclut à la mort; & ceux qui ne savoient pas écrire, firent signer les autres pour eux. On a dit dans l'Europe, que le Csar s'étoit fait traduire d'Espagnol en Russe le Procès criminel de Don Carlos, ce Prince infortuné, que Philippe second son Pere avoit fait mettre dans un prison, où mourut cet Heritier d'une grande Monarchie; mais jamais il n'y eut de Procès fait à Don Carlos, & jamais on n'a sû la Maniére soit violente soit naturelle dont ce Prince mourut. Pierre le plus despotique des Princes n'avoit pas besoin d'exemple. Ce qui est certain c'est, que son fils mourut dans son lit de lendemain de l'arrest, & que le Csar avoit à Moscau une des plus belles Apotiquaireries de l'Europe. Cependant il est probable, que le Prince Alexis Heritier de la plus vaste Monarchie du monde, condamné unanimement par les sujets de son Pere, qui devoient être un jour les siens, put mourir de la revolution, que fit dans son corps un arrest si étrange & si funeste. Le Pere alla voir son Fils expirant, & on dit qu'il versa des larmes, infelix utcunque ferent ea fata nepotes. Mais malgré ses larmes les roues furent couvertes des membres rompus des amis de son Fils. Il fit couper la tête à son propre beau frere le Comte Lapuchin frere de sa femme Ottokesa Lapuchin, qu'il avoit repudiée & Oncle du Prince Alexis. Le Confesseur du Prince eut aussi la tête coupée. Si la Moscovie a été civilisée, il faut avouer, que cette politesse lui a couté cher.


7 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

On assembla des Eveques, des Abbés & des Professeurs, qui trouverent dans l'Ancien Testament, que ceux, qui maudissent leur Pere & leur Mere, doivent être mis à mort, qu'à la verité >David avoit pardonné à son Fils Absalon révolté contre lui, mais que Dieu n'avoit pas pardonné à Absalon. Tel fut leur avis sans rien conclure, mais c'étoit en effet signer un arrêt de mort. Alexis n'a-voit à la verité jamais maudit son Pere; il ne s'étoit point revolté comme Absalon, il n'avoit point couché publiquement avec les Concubines du Roi; il avoit voiagé sans la permission paternelle, & il avoit écrit des lettres à ses amis, par lesquelles il marquoit seulement, qu'il esperoit, qu'on se souviendroit un jour de lui en Russie. Cependant de cent vingt quatre Juges seculiers qu'on lui donna il ne s'en trouva pas un, qui ne conclut à la mort; & ceux qui ne savoient pas écrire, firent signer les autres pour eux. On a dit dans l'Europe, que le Csar s'étoit fait traduire d'Espagnol en Russe le Procès criminel de Don Carlos, ce Prince infortuné, que Philippe second son Pere avoit fait mettre dans un prison, où mourut cet Heritier d'une grande Monarchie; mais jamais il n'y eut de Procès fait à Don Carlos, & jamais on n'a sû la Maniére soit violente soit naturelle dont ce Prince mourut. Pierre le plus despotique des Princes n'avoit pas besoin d'exemple. Ce qui est certain c'est, que son fils mourut dans son lit de lendemain de l'arrest, & que le Csar avoit à Moscau une des plus belles Apotiquaireries de l'Europe. Cependant il est probable, que le Prince Alexis Heritier de la plus vaste Monarchie du monde, condamné unanimement par les sujets de son Pere, qui devoient être un jour les siens, put mourir de la revolution, que fit dans son corps un arrest si étrange & si funeste. Le Pere alla voir son Fils expirant, & on dit qu'il versa des larmes, infelix utcunque ferent ea fata nepotes. Mais malgré ses larmes les roues furent couvertes des membres rompus des amis de son Fils. Il fit couper la tête à son propre beau frere le Comte Lapuchin frere de sa femme Ottokesa Lapuchin, qu'il avoit repudiée & Oncle du Prince Alexis. Le Confesseur du Prince eut aussi la tête coupée. Si la Moscovie a été civilisée, il faut avouer, que cette politesse lui a couté cher.


8 - Geheime Nachrichten von dem Czaar Peter dem großen /

On assembla des Eveques, des Abbés & des Professeurs, qui trouverent dans l'Ancien Testament, que ceux, qui maudissent leur Pere & leur Mere, doivent être mis à mort, qu'à la verité >David avoit pardonné à son Fils Absalon révolté contre lui, mais que Dieu n'avoit pas pardonné à Absalon. Tel fut leur avis sans rien conclure, mais c'étoit en effet signer un arrêt de mort. Alexis n'a-voit à la verité jamais maudit son Pere; il ne s'étoit point revolté comme Absalon, il n'avoit point couché publiquement avec les Concubines du Roi; il avoit voiagé sans la permission paternelle, & il avoit écrit des lettres à ses amis, par lesquelles il marquoit seulement, qu'il esperoit, qu'on se souviendroit un jour de lui en Russie. Cependant de cent vingt quatre Juges seculiers qu'on lui donna il ne s'en trouva pas un, qui ne conclut à la mort; & ceux qui ne savoient pas écrire, firent signer les autres pour eux. On a dit dans l'Europe, que le Csar s'étoit fait traduire d'Espagnol en Russe le Procès criminel de Don Carlos, ce Prince infortuné, que Philippe second son Pere avoit fait mettre dans un prison, où mourut cet Heritier d'une grande Monarchie; mais jamais il n'y eut de Procès fait à Don Carlos, & jamais on n'a sû la Maniére soit violente soit naturelle dont ce Prince mourut. Pierre le plus despotique des Princes n'avoit pas besoin d'exemple. Ce qui est certain c'est, que son fils mourut dans son lit de lendemain de l'arrest, & que le Csar avoit à Moscau une des plus belles Apotiquaireries de l'Europe. Cependant il est probable, que le Prince Alexis Heritier de la plus vaste Monarchie du monde, condamné unanimement par les sujets de son Pere, qui devoient être un jour les siens, put mourir de la revolution, que fit dans son corps un arrest si étrange & si funeste. Le Pere alla voir son Fils expirant, & on dit qu'il versa des larmes, infelix utcunque ferent ea fata nepotes. Mais malgré ses larmes les roues furent couvertes des membres rompus des amis de son Fils. Il fit couper la tête à son propre beau frere le Comte Lapuchin frere de sa femme Ottokesa Lapuchin, qu'il avoit repudiée & Oncle du Prince Alexis. Le Confesseur du Prince eut aussi la tête coupée. Si la Moscovie a été civilisée, il faut avouer, que cette politesse lui a couté cher.


9 - /

Alexius Czaarowiz, der Sohn des großen Peters, welcher, wie man saget, eben so, wie sein Vater, eine Sclavinn heirathete, und eben so, wie er das Reich heimlich verließ, hatte in diesen zwey Unternehmungen nicht gleiches Glück, und es kostete vom Czaar Peter, dem großen. dem Sohne das Leben, daß er dem Vater zur Unzeitnachgeahmet hatte. Dieses war eines der schrecklichsten Beyspiele der Strenge, welches jemals von der Höhe des Thrones ist gegeben worden. Es ist aber dem Andenken der Catharina nicht wenig rühmlich, daß sie an dem Unglücke dieses Prinzen, welcher aus einer andern Ehe erzeuget war, und nichts liebte, was sein Vater liebte, keinen Theil hatte. Man konnte sie nicht anklagen, daß sie als eine grausame Stiefmutter gehandelt habe. Das große Verbre chen des unglücklichen Alexius war, daß er allzusehr rußisch war, und alles misbilligte, was sein Vater großes und unsterbliches zur Ehre seines Volkes that. Als er einmal verschiedene Moscowiter sich über die unerträgliche Arbeit beklagen hörte, welche ihnen der Bau von Petersburg machte, sagte er zu ihnen:Tröstet euch; diese Stadt soll nicht lange dauern. Wann er seinem Vater in Reisen von fünf bis sechs hundert Meilen, dergleichen der Czaar oft unternahm, folgen sollte, so stellte er sich krank. Man purgierte ihn trefflich, einer Krankheit wegen, die er nicht hatte; so daß die vielen Arztneyen, nebst dem häufigen Aquavite, seiner Gesundheit und seinem Geiste nicht wenig schadeten. Er hatte Anfangs Neigung etwas zu lernen; er verstund die Meßkunst, die Geschichte, und die deutsche Sprache, allein er liebte den Krieg nicht, und wollte ihn auch nicht lernen, worüber ihm der Vater die meisten Vorwürfe machte. Man hatte ihn mit einer Prinzeßinn von Wolfenbüttel verheirathet, eine Schwester der Kaise rinn, der Gemahlinn Carls des VIten im Jahre 1713. Diese Heirath schlug unglücklich aus. Die Geheime NachrichtenPrinzeßinn sah sich oft für Ausschweifungen in Branntewein, und für Afrosinen, einer großen, wohlgewachsenen und sehr sittsamen Finnländerinn, verlassen. Man will, die Prinzeßinn sey vor Verdruß gestorben, wenn man anders aus Verdruß sterben kann, und der Czaarowitz habe im Jahre 1713 Afrosinen heimlich geheirathet; gleich zu der Zeit, als die Kaiserinn Catharina ihm einen Bruder gab, den er lieber nicht gehabt hätte.


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Alexius Czaarowiz, der Sohn des großen Peters, welcher, wie man saget, eben so, wie sein Vater, eine Sclavinn heirathete, und eben so, wie er das Reich heimlich verließ, hatte in diesen zwey Unternehmungen nicht gleiches Glück, und es kostete vom Czaar Peter, dem großen. dem Sohne das Leben, daß er dem Vater zur Unzeitnachgeahmet hatte. Dieses war eines der schrecklichsten Beyspiele der Strenge, welches jemals von der Höhe des Thrones ist gegeben worden. Es ist aber dem Andenken der Catharina nicht wenig rühmlich, daß sie an dem Unglücke dieses Prinzen, welcher aus einer andern Ehe erzeuget war, und nichts liebte, was sein Vater liebte, keinen Theil hatte. Man konnte sie nicht anklagen, daß sie als eine grausame Stiefmutter gehandelt habe. Das große Verbre chen des unglücklichen Alexius war, daß er allzusehr rußisch war, und alles misbilligte, was sein Vater großes und unsterbliches zur Ehre seines Volkes that. Als er einmal verschiedene Moscowiter sich über die unerträgliche Arbeit beklagen hörte, welche ihnen der Bau von Petersburg machte, sagte er zu ihnen:Tröstet euch; diese Stadt soll nicht lange dauern. Wann er seinem Vater in Reisen von fünf bis sechs hundert Meilen, dergleichen der Czaar oft unternahm, folgen sollte, so stellte er sich krank. Man purgierte ihn trefflich, einer Krankheit wegen, die er nicht hatte; so daß die vielen Arztneyen, nebst dem häufigen Aquavite, seiner Gesundheit und seinem Geiste nicht wenig schadeten. Er hatte Anfangs Neigung etwas zu lernen; er verstund die Meßkunst, die Geschichte, und die deutsche Sprache, allein er liebte den Krieg nicht, und wollte ihn auch nicht lernen, worüber ihm der Vater die meisten Vorwürfe machte. Man hatte ihn mit einer Prinzeßinn von Wolfenbüttel verheirathet, eine Schwester der Kaise rinn, der Gemahlinn Carls des VIten im Jahre 1713. Diese Heirath schlug unglücklich aus. Die Geheime NachrichtenPrinzeßinn sah sich oft für Ausschweifungen in Branntewein, und für Afrosinen, einer großen, wohlgewachsenen und sehr sittsamen Finnländerinn, verlassen. Man will, die Prinzeßinn sey vor Verdruß gestorben, wenn man anders aus Verdruß sterben kann, und der Czaarowitz habe im Jahre 1713 Afrosinen heimlich geheirathet; gleich zu der Zeit, als die Kaiserinn Catharina ihm einen Bruder gab, den er lieber nicht gehabt hätte.


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Alexius Czaarowiz, der Sohn des großen Peters, welcher, wie man saget, eben so, wie sein Vater, eine Sclavinn heirathete, und eben so, wie er das Reich heimlich verließ, hatte in diesen zwey Unternehmungen nicht gleiches Glück, und es kostete vom Czaar Peter, dem großen. dem Sohne das Leben, daß er dem Vater zur Unzeitnachgeahmet hatte. Dieses war eines der schrecklichsten Beyspiele der Strenge, welches jemals von der Höhe des Thrones ist gegeben worden. Es ist aber dem Andenken der Catharina nicht wenig rühmlich, daß sie an dem Unglücke dieses Prinzen, welcher aus einer andern Ehe erzeuget war, und nichts liebte, was sein Vater liebte, keinen Theil hatte. Man konnte sie nicht anklagen, daß sie als eine grausame Stiefmutter gehandelt habe. Das große Verbre chen des unglücklichen Alexius war, daß er allzusehr rußisch war, und alles misbilligte, was sein Vater großes und unsterbliches zur Ehre seines Volkes that. Als er einmal verschiedene Moscowiter sich über die unerträgliche Arbeit beklagen hörte, welche ihnen der Bau von Petersburg machte, sagte er zu ihnen:Tröstet euch; diese Stadt soll nicht lange dauern. Wann er seinem Vater in Reisen von fünf bis sechs hundert Meilen, dergleichen der Czaar oft unternahm, folgen sollte, so stellte er sich krank. Man purgierte ihn trefflich, einer Krankheit wegen, die er nicht hatte; so daß die vielen Arztneyen, nebst dem häufigen Aquavite, seiner Gesundheit und seinem Geiste nicht wenig schadeten. Er hatte Anfangs Neigung etwas zu lernen; er verstund die Meßkunst, die Geschichte, und die deutsche Sprache, allein er liebte den Krieg nicht, und wollte ihn auch nicht lernen, worüber ihm der Vater die meisten Vorwürfe machte. Man hatte ihn mit einer Prinzeßinn von Wolfenbüttel verheirathet, eine Schwester der Kaise rinn, der Gemahlinn Carls des VIten im Jahre 1713. Diese Heirath schlug unglücklich aus. Die Geheime NachrichtenPrinzeßinn sah sich oft für Ausschweifungen in Branntewein, und für Afrosinen, einer großen, wohlgewachsenen und sehr sittsamen Finnländerinn, verlassen. Man will, die Prinzeßinn sey vor Verdruß gestorben, wenn man anders aus Verdruß sterben kann, und der Czaarowitz habe im Jahre 1713 Afrosinen heimlich geheirathet; gleich zu der Zeit, als die Kaiserinn Catharina ihm einen Bruder gab, den er lieber nicht gehabt hätte.


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Nachdem er dieses Land gesehen hatte, wo alles die Menschen zur Gelindigkeit und Sanftmuth anlocket, kehrte er in sein Vaterland zurück, und nahm seine Strenge wieder an. Er hatte endlich seinen Sohn dahin gebracht, daß er von Neapel nach Petersburg zurück kam. Dieser junge Prinz ward hierauf vor den Czaar, seinen Vater, nach Moscau gebracht, welcher ihn vors erste der Nachfolge beraubte, und ihn, zu Ende des Monats Jenner 1718, eine förmliche Entsagungsacte unterschreiben ließ. Vermöge dieser Acte versprach der Vater dem Sohne ihn bey dem Leben zu lassen.


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Es war nicht ganz unwahrscheinlich, daß eine solche Acte einmal für nichtig würde erkläret werden. Damit der Czaar ihr also desto mehr Nachdruck geben möchte, so vergaß er, daß er Vater sey, und gedachte bloß daran, daß er Stifter eines Reichs sey, welches sein Sohn wieder in die Barbarey stürzen könnte. Er ließ den Proceß wider diesen unglücklichen Prinz öffentlich anstellen, den man auf einige Puncte gründete, die er in dem Geständnisse, das man Anfangs von ihm verlanget hatte, sollte verschwiegen haben.


14 - /

Man versammelte die Bischöfe, Aebte und Professores, welche in dem alten Testamente fanden, daß diejenigen, welche ihrem Vater oder ihrer Mutter fluchen, getödtet werden sollen; daß zwar David seinem Sohne Absalon, als er einen Aufstand wider ihn erreget, verziehen hätte, aber Gott habe ihm nicht verziehen. Dieses war ihre Meynung, ohne was daraus zu schlüßen; in der That aber war es nichts anders, als ein Todesurtheil. Alexius hatte niemals seinem Vater gefluchet; er hatte sich nie, wie Absalon, wider ihn empöret; er hatte nicht öffentlich bey den Kebsweibern des Königs geschlaffen; er war ohne väterliche Erlaubniß gereiset, und hatte Briefe an seine Freunde geschrieben, in welchen er ihnen zu verstehen gab, er hoffe, sie würden seiner in Rußland einmal gedenken. Unterdessen war doch unter hundert und zwanzig weltlichen Richtern nicht ein einziger, welcher ihn nicht zum Tode verdammte, und diejenigen, welche ihren Namen nicht unterschreiben konnten, ließen andere für sich unterzeichnen. Man hat in Europa gesaget, der Czaar habe sich vom Czaar Peter, dem großen. den Criminalproceß des Don Carlos aus dem Spanischen in das Rußische übersetzen lassen: dieser un glückliche Prinz, welchen sein Vater Philipp der zweyte in das Gefängniß hatte legen lassen, wo dieser Erbe einer großen Monarchie starb. Dieser Criminalproceß aber ist niemals da gewesen, und nie hat man die Todesart dieses Prinzen erfahren, sie mag nun gewaltsam oder natürlich gewesen seyn.Peter, der unumschränkteste von den Monarchen, brauchte kein Beyspiel. So viel ist gewiß, sein Sohn starb den Tag darauf auf seinem Bette im Gefängnisse, und der Czaar hatte in Moscau eine von den schönsten Apotheken in Europa. Gleichwol ist es wahrscheinlich, daß der Prinz Alexius, der Erbe der weitläuftigsten Monarchie in der Welt, welchen einzig und allein die Unterthanen seines Vaters, die einmal die Seinigen werden sollten, verdammet hatten, aus Bestürzung über ein so außerordentliches und trauriges Urtheil kann gestorben seyn. Der Vater gieng seinen sterbenden Sohn zu sehen, und man saget, daß er Thränen vergossen habe: infelix utcunque ferent ea fata nepotes. Dieser Thränen ungeachtet wurden die Räder mit den Gliedern seiner Freunde dennoch bedecket. Er ließ seinem eigenen Schwager, dem Grafen Lapuchin, einem Bruder sei ner Gemahlinn Ottokesa Lapuchin, welche er verstos sen hatte, und Oheim des Prinzen Alexius, den Kopf abschlagen. Ein gleiches Schicksal hatte der Beichtvater des Prinzen. Wenn Moscau gesittet geworden ist, so muß man bekennen, daß es ihm theuer zu stehen gekommen.


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Man versammelte die Bischöfe, Aebte und Professores, welche in dem alten Testamente fanden, daß diejenigen, welche ihrem Vater oder ihrer Mutter fluchen, getödtet werden sollen; daß zwar David seinem Sohne Absalon, als er einen Aufstand wider ihn erreget, verziehen hätte, aber Gott habe ihm nicht verziehen. Dieses war ihre Meynung, ohne was daraus zu schlüßen; in der That aber war es nichts anders, als ein Todesurtheil. Alexius hatte niemals seinem Vater gefluchet; er hatte sich nie, wie Absalon, wider ihn empöret; er hatte nicht öffentlich bey den Kebsweibern des Königs geschlaffen; er war ohne väterliche Erlaubniß gereiset, und hatte Briefe an seine Freunde geschrieben, in welchen er ihnen zu verstehen gab, er hoffe, sie würden seiner in Rußland einmal gedenken. Unterdessen war doch unter hundert und zwanzig weltlichen Richtern nicht ein einziger, welcher ihn nicht zum Tode verdammte, und diejenigen, welche ihren Namen nicht unterschreiben konnten, ließen andere für sich unterzeichnen. Man hat in Europa gesaget, der Czaar habe sich vom Czaar Peter, dem großen. den Criminalproceß des Don Carlos aus dem Spanischen in das Rußische übersetzen lassen: dieser un glückliche Prinz, welchen sein Vater Philipp der zweyte in das Gefängniß hatte legen lassen, wo dieser Erbe einer großen Monarchie starb. Dieser Criminalproceß aber ist niemals da gewesen, und nie hat man die Todesart dieses Prinzen erfahren, sie mag nun gewaltsam oder natürlich gewesen seyn.Peter, der unumschränkteste von den Monarchen, brauchte kein Beyspiel. So viel ist gewiß, sein Sohn starb den Tag darauf auf seinem Bette im Gefängnisse, und der Czaar hatte in Moscau eine von den schönsten Apotheken in Europa. Gleichwol ist es wahrscheinlich, daß der Prinz Alexius, der Erbe der weitläuftigsten Monarchie in der Welt, welchen einzig und allein die Unterthanen seines Vaters, die einmal die Seinigen werden sollten, verdammet hatten, aus Bestürzung über ein so außerordentliches und trauriges Urtheil kann gestorben seyn. Der Vater gieng seinen sterbenden Sohn zu sehen, und man saget, daß er Thränen vergossen habe: infelix utcunque ferent ea fata nepotes. Dieser Thränen ungeachtet wurden die Räder mit den Gliedern seiner Freunde dennoch bedecket. Er ließ seinem eigenen Schwager, dem Grafen Lapuchin, einem Bruder sei ner Gemahlinn Ottokesa Lapuchin, welche er verstos sen hatte, und Oheim des Prinzen Alexius, den Kopf abschlagen. Ein gleiches Schicksal hatte der Beichtvater des Prinzen. Wenn Moscau gesittet geworden ist, so muß man bekennen, daß es ihm theuer zu stehen gekommen.