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1 - Discours de la tragedie /

C'est donc un grand avantage pour exciter la commisération que la proximité dusang, & les liaisons d'amour ou d'amitiéentre le persécutant & le persécuté, le poursuivant & le poursuivi, celui qui fait souffrir & celui qui souffre; mais il y a quel- que apparence que cette condition n'est pasd'une nécessité plus absolue que celles dontje viens de parler, & qu'elle ne regarde queles Tragédies parfaites, non plus que cellelà. Du moins les Anciens ne l'ont pas toujours observée; je ne la vois point dans l'A- jax de Sophocle, ni dans son Philoctéte;& qui voudra parcourir ce qui nous reste 520 SECOND DISCOURS. d'Æschyle & d'Euripide, y pourra rencontrer quelques exemples à joindre à ceux-ci.Quand je dis que ces deux conditions nesont que pour les Tragédies parfaites, jen'entens pas dire que celles où elles ne serencontrent point soient imparfaites: ce seroit les rendre d'une nécessité absolue, & me contredire moi-même. Mais par ce motde Tragédies parfaites, j'entens celles dugenre le plus sublime & le plus touchant;en sorte que celles qui manquent de l'unede ces deux conditions, ou de toutes lesdeux, pourvû qu'elles soient réguliéres àcela près, ne laissent pas d'être parfaites enleur genre, bien qu'elles demeurent dansun rang moins élevé, & n'approchent pas de la beauté & de l'éclat des autres, si elles n'en empruntent de la pompe des vers, oude la magnificence du spectacle, ou de quelqu'autre agrément qui vienne d'ailleurs quedu sujet.


2 - Discours de la tragedie /

La régle de l'unité de jour a son fondement sur ce mot d'Aristote, que la Tragédie doit renfermer la durée de son action dansun tour du Soleil, ou tâcher de ne le passerpas de beaucoup. Ces paroles donnent lieu àcette dispute fameuse, si elles doivent être entendues d'un jour naturel de vingt-quatreheures, ou d'un jour artificiel de douze.Ce sont deux opinions dont chacune a despartisans considerables; & pour moi je trouve qu'il y a des sujets si mal - aisés à ren- fermer en si peu de temps, que non seulement je leur accorderois les vingt - quatreheures entiéres, mais je me servirois mêmede la licence que donne ce Philosophe deles excéder un peu, & les pousserois sans scrupule jusqu'à trente. Nous avons une maxime en Droit, qu'il faut élargir la faveur,& restreindre les rigueurs, Odia restringenda,favores ampliandi, & je trouve qu'un Auteur est assez gêné par cette contrainte,qui a forcé quelques- uns de nos Anciensd'aller jusqu'à l'impossible. Euripide dansles Suppliantes fait partir Thésée d'Athenes avec une Armée, donner une batailledevant les murs de Thébes, qui en étoientéloignés de douze ou quinze lieues, & re- 576 TROISIE'ME D ISCOURS. venir victorieux en l'Acte suivant; & depuis qu'il est parti, jusqu'à l'arrivée du messager qui vient faire le récit de sa victoire,Æthra & le chœur n'ont que trente - sixvers à dire. C'est assez bien employer untemps si court. Æschyle fait revenir Agamemnon de Troie avec une vitesse encoretoute autre. Il étoit demeuré d'accord avecClytemnestre sa femme, que si-tôt que cette ville seroit prise, il le lui feroit savoirpar des flambeaux disposés de montagne en montagne, dont le second s'allumeroit incontinent à la vûe du prémier, le troisiémeà la vûe du second, & ainsi du reste, &par ce moyen elle devoit apprendre cettegrande nouvelle dès la même nuit. Cepen- dant à peine l'a-t-elle apprise par ces flambeaux allumés, qu'Agamemnon arrive,dont il faut que le navire, quoique battud'une tempête, si j'ai bonne mémoire, ayeété aussi vite que l'œil à découvrir ces lumiéres. Le Cid & Pompée, où les actionssont un peu précipitées, sont bien éloignésde cette licence; & s'ils forcent la vraisemblance commune en quelque chose, du moinsils ne vont point jusqu'à de telles impossi- bilités.


3 - Von den Trauerspielen /

Aeschylus

4 - Von den Trauerspielen /

Die Regel von der Einheit der Zeit hat ihrenGrund in folgenden Worten des Aristoteles: Das Trauerspiel muß seine Handlung in einen Umlauf der Sonne einschließen, oder diese Gränzen wenigstens nicht allzu weit überschreiten.Dieses hat zu dem bekannten Streite Anlaß gegeben, ob es von einem natürlichen Tage von vier und zwanzig Stunden, oder von einem bürgerlichen Tage von zwölf Stunden zu verstehen sey. Beyde Meynungen haben ihre Vertheidiger. Was mich anbelangt, soweis ich, daß es sehr viele Materien giebt, die manso schwerlich in diese kurze Zeit einschließen kann, daßich ihnen nicht nur sehr gern die 24 Stunden verstatten,sondern mich sogar der Freyheit, die der Philosophgiebt, bedienen, und sie bis auf 30 Stunden ausdehnen würde. Wir haben eine gewisse Rechtsregel, von den drey Einheiten. 561 daß die Wohlthat zu erweitern und die Strenge einzuschränken sey, odia reſtringenda, favores ampliandi, und ich sollte meynen, daß ein Dichter so schondurch diesen Zwang genug gebunden sey, welcher einen von den Alten so gar bis zum Unmöglichen getrieben hat. Euripides läßt den Theseus mit einer Armee von Athen abgehen, vor den Mauren Thebens, welches 12 bis 15 Meilen davon entfernt war, eine Schlacht halten und in dem folgenden Aufzuge als Sieger wieder zurück kommen: so gar daß nach seiner Abreise bis zur Ankunft des Boten, welcher die Nachricht vom Siege bringt, Aethea und der Chor nicht mehr als dreyßig Verse zu sagen haben. Dasheißt eine so kurze Zeit recht wohl anwenden. Aeschylusläßt den Agamemnon noch mit einer weit größern Geschwindigkeit von Troja wieder zurückkommen. Erhatte es mit seiner Frau der Clytämnestra abgeredet,daß, sobald die Stadt eingenommen seyn würde, er esihr durch von einem Berge zum andern aufgesteckte Fackeln, (wovon die zweyte sogleich angesteckt werden sollte, als man die erste gesehen, die dritte sobald man die zweyte gewahr geworden, und so fort) berichten wollte, daß sie also diese große Neuigkeit noch in eben der Nacht erfahren könnte. Kaum aber ist sie von diesen angesteckten Fackeln davon versichert worden, als Agamemnon selbst ankömmt, dessen Schiff also, das unter Wegens, wenn ich mich recht besinne, noch dazu Schiffbruch gelitten hatte, eben so geschwind muß gewesen seyn, als das Auge in Entdeckung der Flammen. Der Cid und Pompejus, wo die Handlungen doch sehr schnell auf einander folgen, ist von dergleichen Freyheit noch sehr weit entfernt, und wenn 562 II. P. Corneille dritte Abhandlung, sie gleich wider die gemeine Wahrscheinlichkeit an einigen Orten streiten, so verlieren sie sich doch nimmermehr bis zu dergleichen Unmöglichkeiten.


5 - Fils naturelle /

Telle fut, ou put être, autrefois la scène des Euménides d'Eschyle. D'un côté, c'étoit un espace sur lequel les Furies, déchaînées, cherchoient Oreste qui s'étoit dérobé à leur poursuite, tandis qu'elles étoient assoupies. De l'autre, on voyoit le coupable, le front ceint d'un bandeau, embrassant les pieds de la statue de Minerve, & implorant son assistance. Ici, Oreste adresse sa plainte à la Déesse. Là, les Furies s'agitent; elles vont, 182 DE LA POÉSIE elles viennent, elles courent. Enfin, une d'entr'elles s'écrie: Voici la trace du sang que le parricide a laissé sur ses pas .... Je le sens .... Je le sens .... Elle marche. Ses sœurs impitoyables la suivent: elles passent de l'endroit où elles étoient, dans l'asyle d'Oreste: elles l'environnent en poussant descris, en frémissant de rage, en secouant leurs flambeaux. Quel moment de terreur & de pitié, que celui où l'on entend la priere & les gémissemens du malheureux percer à travers les cris & les mouvemens effroyables des êtres cruels qui le cherchent! Exécuterons-nous rien de pareil sur nos théâtres? On n'y peut jamais montrer qu'une action, tan dis que, dans la nature, il y en a presque toujours de simultanées, dont les représentations concomitantes se fortifiant réciproquement, produiroient sur nous des effets terribles. C'est alors qu'on trembleroit d'aller au spectacle, & qu'on ne pourroit s'en empêcher;c'est alors qu'au lieu de ces petites émotions passageres, de ces froids applaudissemens, de ces larmes rares dont le poete se contente, il renverseroit les esprits, il porteroit dans les ames le trouble & l'épouvante; & que l'on verroit ces phénomenes de la tragédieDRAMATIQUE. 183 ancienne, si possibles & si peu crus, se renouveller parmi nous. Ils attendent, pour se montrer, un homme de génie qui sache com biner la pantomime avec le discours; entremêler une scène parlée avec une scène muette; & tirer parti de la réunion des deux scènes,& sur-tout de l'approche ou terrible, oucomique de cette réunion, qui se seroit toujours. Après que les Euménides se sont agitées sur la scène, elles arrivent dans le sanctuaire, où le coupable s'est réfugié, & les deux scènes n'en font qu'une.


6 - Fils naturelle /

Ceux qui se livrerent les premiers à une étude suivie de la nature humaine, s'atta cherent d'abord à distinguer les passions, à les reconnoître, & à les caractériser. Un homme en conçut les idées abstraites, & ce 246 DE LA POÉSIE fut un philosophe. Un autre donna du corps & du mouvement à l'idée, & ce fut un poëte. Un troisieme tailla le marbre à cette ressemblance, & ce fut un statuaire. Un quatrieme fit prosterner le statuaire au pied de son ouvrage, & ce fut un prêtre. Les Dieux du paganisme ont été faits à la ressemblancede l'homme. Qu'est-ce que les Dieux d'Ho mere, d'Eschyle, d'Euripide, & de Sopho cle? Les vices des hommes, leurs vertus, & les grands phénomenes de la nature personnifiés. Voilà la véritable théogonie. Voilà le coup-d'œil sous lequel il faut voir Saturne, Jupiter, Mars, Apollon, Vénus, les Parques, l'Amour & les Furies.


7 - Der natürliche Sohn /

So war, oder so konnte ehemals die Scene der Eumeniden des Aeschylus seyn. Auf der einen Seite war ein Platz, wo die wüthenden Furien den Orest suchten, der sich ihren Verfolgungen, während daß sie geschlummert, entzogen hatte. Auf der andern Seite sahe man den Schuldigen, mit umbundener Stirne, die Füsse einer Bildsäule der Minerva umfassen, und sie um Hülfe anflehen. Hier 179 wendet sich Orest mit seinen Klagen an die Göttin. Dort toben die Furien; sie gehen, sie kommen, sie laufen. Endlich ruft eine von ihnen: Hier, hier ist die Spur des Blutes, daß der Mörder in seinen Fußtapfen gelassen! -- Ich spür es. -- Ich spür es. -- Sie gehet. Ihre unerbittlichen Schwestern folgen ihr. Sie gelangen von dem Platze, auf welchem sie sich befanden, in den Schutzort des Orest. Sie umringen ihn, und schreyen, und knirschen vor Wuth, und schütteln ihre Fackeln. Welcher Augenblick des Schreckens und Mitleids, die Bitten und das Winseln des Unglückseligen zugleich mit dem Geschrey und dem fürchterlichsten Toben grausamerWesen, die ihn aufsuchen, zu vernehmen! Wenn werden wir jemals auf unsern Theatern so etwas ausführen können? Wir können niemals mehr als eine Handlung darauf zeigen, da es in der Naturdoch fast beständig begleitende Handlungen giebt, die, wenn sie neben einander vorgestellet würden, einander wechselsweise unterstützen könnten, und so die schrecklichsten Wirkungen hervorbringen müßten. Alsdann würde man in den Schauplatz zu gehen zittern, und doch gleichwohl so schwer daraus wegbleiben können; alsdenn würde der Dichter, statt der kleinen überhin gehenden Rührungen, statt der frostigen Beyfallsbezeugungen, und den wenigen und seltenen Thränen, womit er sich itzt begnügen muß, die Seelen ganz erschüttern, und mit Aufruhr und Schrecken erfüllen können; alsdenn würden 180 wir jene Erscheinungen der alten Tragödie, die so sehr möglich sind, und doch so wenig geglaubt werden, sich wieder eräugnen sehen. Sie erwarten hierzu blos einen Mann von Genie, der die Pantomimemit der Rede zu verbinden, eine redende Scene mit einer stummen abzuwechseln, und aus der Verbindung dieser beyden Scenen, besonders aber aus der schrecklichen oder komischen Annäherung, die vor diese Verbindung beständig vorher gehen würde, den rechten Nutzen zu ziehen weis. Nachdem die Eumeniden auf der Scene herumgewüthet, gelangen sie in das Heiligthum, wohin der Schuldige seine Zuflucht genommen, und nun machen beyde Scenen nur eine.


8 - Der natürliche Sohn /

Die ersten, die sich dem Studio der menschlichen Natur widmeten, bemühten sich vor allen Din 246gen, die Leidenschaften zu unterscheiden, zu kennen,und zu charakterisieren. Der eine machte sich abstracte Begriffe davon, und das war der Philosoph.Ein anderer gab seiner Idee Körper und Bewegung,und das war der Dichter. Ein dritter hauete einenMarmor aus, bis er dieser Idee ähnlich ward, unddas war der Bildhauer. Ein vierter machte, daß der Bildhauer vor sein Werk niederkniete, und das war der Priester. Die Götter des Heidenthums sind nach dem Bilde des Menschen gemacht. Was sind die Götter des Homers, des Aeschylus, des Euripides, des Sophokles? Laster und Tugenden der Menschen, grosse Erscheinungen der Natur, in Personen verwandelt. Das ist die wahre Theogonie. Das ist der Gesichtspunkt, aus welchem man den Saturnus, Jupiter, Mars, Apollo, die Venus, die Parzen, den Amor und die Furien betrachten muß.


9 - An Essay on Dramatick Poesy /

Æschylus, Euripides, Sophocles, Lycophron,

10 - An Essay on Dramatick Poesy /

Æschylus; Euripides, Sophocles

11 - Von Johann Dryden und dessen dramatischen Werken /

Aeschylus, Euripides, Sophokles, Lykophrons

12 - Von Johann Dryden und dessen dramatischen Werken /

Aeschylus, Euripides,Sophokles und Seneca

13 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Es wird hier nicht undienlich seyn, eine Ausschweifung über die Masken zu machen, womit sich die griechischen und römischen Komödianten, wenn sie spielten, denKopf bedeckten. Sie wird dasjenige, was ich(*) Isid. Orig. lib. 18.von den theatr. Vorstell. der Alten.noch von der zwischen dem Gebehrdenmacherund Sänger vertheilten Declamation zu sagenhabe, besser verstehen helffen. Aeschylus hattediesen Gebrauch in Griechenland eingeführt. Diomedes (*) sagt uns wohl, daß Rosius Galluszuerst eine Maske auf das römische Theater gebracht habe, um den Fehler seiner schielendenAugen zu verbergen, allein er sagt uns nicht, wenn dieser Rosius gelebt habe. Personis verouti primus cœpit Rosius Gallus præcipuushistrio, quod oculis obversis erat, nec satisdecorus in personis, nisi parasitos pronuntiabat. Dieser Gebrauch hat sich zum Theil auchsogar auf den neuern Bühnen erhalten. Verschiedne Personen der italiänischen Komödiehaben Masken vor. Und ob wir gleich niemalsallen unsern Schauspielern Masken gegebenhaben, welches die Alten thaten, so ist esdoch noch nicht lange her, als man sich ihrersehr öfters auf dem französischen Theater beyVorstellung der Komödien bediente. Man bediente sich ihrer auch sogar dann und wann beyVorstellungen der Tragödien; und ob sie gleichnunmehr aus diesen gänzlich verwiesen sind, sosind sie es doch nicht aus jenen.


14 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Die Chöre hatten Anfangs ihre besondernLehrmeister, von welchen sie in ihren Rollen unterrichtet wurden; allein der Dichter Aeschylus, (*)welcher die Kunst der theatralischen Vorstellungen besonders studirt hatte, unternahm es, sieselbst zu unterrichten, und es scheinet, daß auchandere Dichter Griechenlands seinem Exempelhierinn gefolget sind.


15 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Man stelle sich also, um sich einen richtigenBegriff von diesen Chören zu machen, eine grosseAnzahl vortreflicher Schauspieler vor, welche einer Person, die sie anredet, antworten. Manstelle sich vor, daß jeder von den Schauspielerndes Chors diejenigen Gebehrden macht und diejenigen Stellungen annimt, die sich dazu, waser gegenwärtig ausdrücken will, und zu dem besondern Charakter, den man ihm gegeben hat, schicken. Man stelle sich vor, daß die Alten, die Kinder, die Weiber, die jungen Leute, auswelchen die Chöre bestanden, ihre Freude, ihreBetrübniß oder ihre andern Leidenschaften durchsolche Bezeigungen an den Tag legen, wie siesich für eines jeden Alter und Geschlecht schicken. Ich glaube, ein solcher Anblick muß wahrhaftignicht die am wenigsten rührende Scene eine<einer>Tragödie gewesen seyn. Daher finden wir auch, daß einer von den Chören des Aeschylius (*)Ursache war, daß verschiedne schwangre Weiber(*) In dem Trauerspiele die Eumeniden.von den theatr. Vorstell. der Alten.in dem Theater zu Athen nieder kamen. Unddieser Zufall gab hernach Anlaß, daß die Athenienser die Anzahl der Personen dieser schrecklichen Chöre bis auf funfzehn oder zwanzig herabsetzten, anstatt daß sie vorher wohl aus funfzigen bestanden hatten. Einige Stellen in unsernneuen Opern, wo der Dichter eine Hauptpersonden Chor anreden, und diesen wenige Worte erwiedern läßt, sind sehr wohl aufgenommen worden, obgleich die Personen des Chors nicht declamirt haben. Mich wundert sehr, daß dieseNachahmung der Alten (man wird mir diesesWortspiel erlauben) keine Nachahmer gefundenhat.