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General unter Admiral Adherbalancientlibrary.com (unter CARTHALO Ziffer 1)

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Cette affaire finie, Annibal se mit en mer pendant la nuit, où il crut sans doute que les Romains fatigués de la rude action qu'ils venoient d'essuyer, feroient moins de garde. Il emmenoit avec lui laDiod. inEclog. pag.849. cavalerie de Lilybée, qui ne pouvoit être qu'à charge dans une ville assiégée, & qui pouvoit être fort utile ailleurs. Dérobant sa marche il prit la route de Drépane, où étoit Adherbal Général des Carthaginois. C. At. Regul. L. Manl. Cons.An. R.502.Av. J. C.250.Drépane étoit une place avantageusement située, avec un beau port, à six-vingts stades de Lilybée (six lieues), & que les Carthaginois avoient toujours eu fort à cœur de se conserver.


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Comme il vouloit, à quelque prix que ce fût, se signaler, il songea à une autre entreprise, qui étoit d'aller attaquer Adher bal dans Drépane. Il comptoit sur une victoire certaine, se tenant comme sûr de le surprendre; parce qu'après la perte que les Romains venoient de faire à Lilybée, l'ennemi, qui ne savoit pas qu'il P. Clodius, L. Junius, Cons leur étoit arrivé un secours considérable, neAn. R.503.Av. J. C.249. pourroit pas s'imaginer qu'ils songeassent à se mettre en mer. Sur cette espérance, il choisit deux cens vaisseaux, où il fit entrer tout ce qu'il avoit de meilleurs hommes de mer, & l'élite des Légions. Les troupes s'embarquérent avec joie, parce que le trajet n'étoit pas long, & que d'ailleurs, sur tout ce que leur avoit dit le Consul, le butin paroissoit immanquable. Pour mieux couvrir son dessein, il fait partir de nuit la Flotte, sans être aperçu des assiégés. A la pointe du jour l'avantgarde étant déja à la vue de Drépane, Adherbal, qui ne s'attendoit à rien moins, fut surpris, mais non pas déconcerté. Il assemble aussitôt son armement sur le rivage, donne ordre de se mettre en mer, & de suivre en poupe le vaisseau qu'il montoit sans en détourner les yeux. Il ne vouloit pas donner le combat dans le port, où n'aiant pas la liberté de s'étendre, de doubler, ou de couler entre les vaisseaux des ennemis, il auroit perdu tout l'avantage qu'il pouvoit tirer de la légéreté des siens; & où il n'auroit pu éviter l'abordage de ceux des Romains, ce qu'il craignoit plus que tout le reste.


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Comme il vouloit, à quelque prix que ce fût, se signaler, il songea à une autre entreprise, qui étoit d'aller attaquer Adher bal dans Drépane. Il comptoit sur une victoire certaine, se tenant comme sûr de le surprendre; parce qu'après la perte que les Romains venoient de faire à Lilybée, l'ennemi, qui ne savoit pas qu'il P. Clodius, L. Junius, Cons leur étoit arrivé un secours considérable, neAn. R.503.Av. J. C.249. pourroit pas s'imaginer qu'ils songeassent à se mettre en mer. Sur cette espérance, il choisit deux cens vaisseaux, où il fit entrer tout ce qu'il avoit de meilleurs hommes de mer, & l'élite des Légions. Les troupes s'embarquérent avec joie, parce que le trajet n'étoit pas long, & que d'ailleurs, sur tout ce que leur avoit dit le Consul, le butin paroissoit immanquable. Pour mieux couvrir son dessein, il fait partir de nuit la Flotte, sans être aperçu des assiégés. A la pointe du jour l'avantgarde étant déja à la vue de Drépane, Adherbal, qui ne s'attendoit à rien moins, fut surpris, mais non pas déconcerté. Il assemble aussitôt son armement sur le rivage, donne ordre de se mettre en mer, & de suivre en poupe le vaisseau qu'il montoit sans en détourner les yeux. Il ne vouloit pas donner le combat dans le port, où n'aiant pas la liberté de s'étendre, de doubler, ou de couler entre les vaisseaux des ennemis, il auroit perdu tout l'avantage qu'il pouvoit tirer de la légéreté des siens; & où il n'auroit pu éviter l'abordage de ceux des Romains, ce qu'il craignoit plus que tout le reste.


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Il part donc le prémier, gagne le large, & fait filer sa Flotte sous des rochers qui bordoient le côté du port opposé à celui par lequel l'ennemi entroit. Le Consul, qui commençoit à faire entrer l'aile droite de sa Flotte dans le port, étonné du mou vement des Carthaginois, envoie ordre aux P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.A. J. C.249.navires de sa droite, qui étoient déja dans le port, ou prêts d'y entrer, de revirer de bord, pour se joindre au gros de la Flotte. Ce mouvement causa un desordre infini dans l'équipage: car les bâtimens qui étoient dans le port, heurtant ceux qui entroient, les embarrassoient extrêmement,Cic. deNat. Deor.II. 7.Flor. II. 2.ou même en brisoient les rames. Le trouble & l'agitation dont cette mauvaise manœuvre fut accompagnée, avoit commencé à jetter de l'inquiétude & de la frayeur dans l'Armée. Une action du Consul acheva de la déconcerter, & de lui faire perdre tout courage & toute espérance. Les Romains, du moins le peuple, avoient grande foi aux Auspices & aux Augures. Dans le moment qu'on étoit près de donner la ba taille, on vint dire à Clodius que les Poulets ne vouloient point sortir de leur cage, ni manger. Il (a) les fit jetter dans la mer, ajoutant d'un ton railleur: Qu'ils boivent, puisqu'ils ne veulent point manger. Ce (b) ris moqueur, est-il dit dans Cicéron, lui causa bien des larmes, & au Peuple Romain un grand desastre. Toutes les observances des Augures n'étoient, dans le fond, qu'une pure momerie: mais elles faisoient partie de la Religion de ces malheureux tems;

(a) Abjici eos in mare jussit, dicens: Quia esse nolunt, bibant. Val. Max. I. 4.

(b) Qui risus, classe devicta, multas ipsi lacrymas, magnam populo Romano cladem attulit. De Nat. Deor. II. 7.

P. Clodius, L. Junius, Cons. & c'étoit se faire regarder comme un impieAn. R.503.Av. J. C.249. & un ennemi des Dieux, que de paroître les mépriser. Cependant, à mesure que quelque vaisseau se débarrassoit, les Officiers le faisoient aussitôt ranger le long de la côte, la proue opposée aux ennemis. D'abord le Consul s'étoit mis à la queue de sa Flotte: mais alors, prenant le large, il alla se poster à l'aile gauche. En même tems Adherbal, s'avançant en pleine mer, rangea toutes ses galéres sur une même ligne vis-à-vis de celles des Romains, lesquels postés près de la terre attendoient les vaisseaux qui sortoient du port: disposition qui leur fut très pernicieuse. Les deux Armées se trouvant proche l'une de l'autre, & le si gnal étant donné des deux côtés, on commença à charger. Tout fut d'abord assez égal de part & d'autre, parce que des deux côtés c'étoit l'élite des Armées de terre qui combattoit: mais les Carthaginois gagnérent peu à peu le dessus. Aussi, avoient-ils pendant tout le combat bien des avantages sur les Romains. Leurs vaisseaux étoient construits de maniére à se mouvoir en tout sens avec beaucoup de légéreté; leurs rameurs étoient fort expérimentés; & enfin ils avoient eu la sage précaution de se ranger en bataille en pleine mer. Si quelques- uns des leurs étoient pressés par l'ennemi, ils se retiroient sans courre aucun risque; & avec des vaisseaux si légers il leur étoit aisé de prendre le large. L'ennemi s'avançoit-il pour les poursuivre? ils se tournoient, vol- P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.Av. J. C.249.tigeoient autour, ou lui tomboient sur le flanc, & le choquoient sans cesse; au-lieu que les vaisseaux Romains pouvoient à peine revirer, à cause de leur pesanteur, & du peu d'expérience des rameurs: ce qui fut cause qu'il y en eut un grand nombre coulé à fond. Comme ils se battoient près de la terre, & qu'ils ne s'étoient pas réservé d'espace pour se glisser par derriére, ils ne pouvoient ni se tirer eux-mêmes du danger lorsqu'ils étoient pressés, ni porter du secours où il étoit nécessaire. Ainsi la plupart des vaisseaux, partie restérent immobiles sur les bancs de sable, partie furent brisés contre la terre. Il ne s'en échapa que trente, qui étant auprès du Consul prirent la fuite avec lui en se dégageant le mieux qu'ils purent le long du rivage.Frontin.Stratag. II.13.Comme il faloit, pour arriver à l'Armée qui assiégeoit Lilybée, passer à travers les Carthaginois, il orna ses galéres de toutes les marques de la victoire; & par ce stratagême il trompa les ennemis, qui le regardant comme victorieux, crurent qu'il étoit suivi de toute sa Flotte. Tout le reste, au nombre de quatre-vingts-treize, tomba avec l'équipage en la puissance desOros. IV. 8.Carthaginois. Les Romains perdirent dans cette action huit mille hommes, qui furent tués ou noyés; & vingt mille, tant soldats que matelots & rameurs, furent pris & conduits à Carthage.


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Une victoire si considérable fit chez les Carthaginois autant d'honneur à la pruden- P. Clodius, L. Junius, Cons. ce & à la valeur d'Adherbal, qu'elle couAn. R.503.Av. J. C.249.Le ConsulJunius passe en Sicile.Polyb. I. 53-56.vrit de honte & d'ignominie le Consul Romain.


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Vers ce même tems Adherbal, aprèsNouvelledisgracedes Romains àLilybée. avoir envoyé à Carthage tout ce qu'il avoit pris d'hommes & de vaisseaux dans la derniére victoire, forma une Escadre de cent vaisseaux, trente des siens, & soixante & dix que Carthalon qui commandoit avec lui avoit amenés, mit cet Officier à la tête, & lui donna ordre de cingler vers Lilybée, de fondre à l'improviste sur les vais- P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.Av. J. C.249.seaux ennemis qui y étoient à l'ancre, d'en enlever tout le plus qu'il pourroit, & de mettre le feu au reste. Carthalon se charge avec plaisir de cette commission. Il part au point du jour, brule une partie de la Flotte ennemie, & disperse l'autre. La terreur se répand dans le camp des Romains. Ils accourent avec de grands cris à leurs vaisseaux. Mais pendant qu'ils y portent du secours, Imilcon, qui s'étoit aperçu le matin de ce qui se passoit, sort de la ville, & tombe sur eux d'un autre cóté avec ses soldats étrangers. On peut juger quelle fut la consternation des Romains, lorsqu'ils se virent ainsi attaqués de deux côtés en même tems.


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Nachdem dieser Streit geendigt war, sobegab sich Hannibal in der Nacht wiederin die See, weil er ohne Zweifel glaubte,daß die Römer von einem so gewaltigenDiodor. in eclog. p. 849.Streite ermüdet, und deswegen nicht so sehrauf ihrer Hut seyn würden. Er nahm dieReuterey aus Lilybäum mit hinweg, welcheeiner belagerten Stadt nur zur Last seynmußte, an andern Orten aber sehr nützlicheDienste leisten konnte. Er verbarg seinenLauf vor den Feinden, und richtete seineFarth nach Drepanum, wo Adherbal, derGeneral der Carthaginenser war. Drepanum war ein Platz, der sehr vortheilhaftlag, und einen sehr schönen Hafen hatte.Er lag sechs und zwanzig Stadien weit vonLilybäum, welches drey deutsche Meilen sind,und es war ein Platz, für dessen Erhaltungdie Carthaginenser allzeit sehr besorgt gewesen waren.


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Weil er sich, es möchte auch kosten wases wollte, hervorzuthun willens war, sodachte er auf eine andere Unternehmung,und wollte den Adherbal bey Drepanumangreifen. Er machte sich auf einen gewissen Sieg Rechnung, weil er nach dem Verluste, den die Römer vor Lilybäum erlitten,sich nicht würde einbilden können, daß sie indie See gehen würden, indem er nicht wußte, daß sie eine ansehnliche Verstärkung erhalten. Das war seine Hoffnung, und ersuchte sich also zweyhundert Schiffe aus,auf welche er seine besten Seeleute und denKern der Legionen brachte. Die Truppenliessen sich mit Freuden einschiffen, weil dieUberfarth nicht weit war, und weil ihnenüberdieß, nach dem, was ihnen der Consulalles gesagt hatte, die Beute ganz gewiß zuseyn schiene. Um sein Unternehmen destobesser zu verbergen, ließ er die Flotte zurNachtzeit in die See gehen, ohne von denBelagerten wahrgenommen worden zu seyn.Bey anbrechendem Tage war der Vorzug schon im Gesichte von Drepanum. Adher bal, der sich nichts weniger vermuthete, er P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 137staunte, wurde aber in keine Verwirrungdarüber gebracht. Er versammlete alsod. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.seine Flotte sogleich, nicht weit vom Ufer,mit dem Befehle in die See zu gehen, undes beständig im Gesichte zu behalten. Erwollte es nicht im Hafen zum Gefechte kommen lassen, wo er sich nicht frey ausbreiten,wenden, und unter die feindlichen Schiffeeinmengen konnte, wodurch er allen Vortheil verlohr, den ihm die Leichtigkeit seinerSchiffe verschaffte, und wo er die Römernicht verhindern konnte, über den Bord zukommen, wofür er sich mehr, als vor allemandern fürchtete.


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Weil er sich, es möchte auch kosten wases wollte, hervorzuthun willens war, sodachte er auf eine andere Unternehmung,und wollte den Adherbal bey Drepanumangreifen. Er machte sich auf einen gewissen Sieg Rechnung, weil er nach dem Verluste, den die Römer vor Lilybäum erlitten,sich nicht würde einbilden können, daß sie indie See gehen würden, indem er nicht wußte, daß sie eine ansehnliche Verstärkung erhalten. Das war seine Hoffnung, und ersuchte sich also zweyhundert Schiffe aus,auf welche er seine besten Seeleute und denKern der Legionen brachte. Die Truppenliessen sich mit Freuden einschiffen, weil dieUberfarth nicht weit war, und weil ihnenüberdieß, nach dem, was ihnen der Consulalles gesagt hatte, die Beute ganz gewiß zuseyn schiene. Um sein Unternehmen destobesser zu verbergen, ließ er die Flotte zurNachtzeit in die See gehen, ohne von denBelagerten wahrgenommen worden zu seyn.Bey anbrechendem Tage war der Vorzug schon im Gesichte von Drepanum. Adher bal, der sich nichts weniger vermuthete, er P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 137staunte, wurde aber in keine Verwirrungdarüber gebracht. Er versammlete alsod. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.seine Flotte sogleich, nicht weit vom Ufer,mit dem Befehle in die See zu gehen, undes beständig im Gesichte zu behalten. Erwollte es nicht im Hafen zum Gefechte kommen lassen, wo er sich nicht frey ausbreiten,wenden, und unter die feindlichen Schiffeeinmengen konnte, wodurch er allen Vortheil verlohr, den ihm die Leichtigkeit seinerSchiffe verschaffte, und wo er die Römernicht verhindern konnte, über den Bord zukommen, wofür er sich mehr, als vor allemandern fürchtete.


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Er stach also zuerst in die See, gewanndie Höhe im Meere, und ließ seine Flottezwischen Felsen hinein gehen, welche dieSeite des Hafens einschlossen, die derjenigen entgegen gesetzt war, durch welche derFeind einlieff. Der Consul, welcher schonden rechten Flügel von seiner Flotte in denHafen einlauffen ließ, erstaunte über die Bewegung der Carthaginenser, und schickteden Schiffen von seinem rechten Flügel, dieschon im Hafen waren oder einlauffen wolten, Befehl zu, sich zu wenden und mit derganzen Flotte wieder zu vereinigen. DieseBewegung verursachte eine unbeschreiblicheUnordnung. Denn die Schiffe, die schonim Hafen waren, stiessen an diejenigen, dieeinlieffen, verwirrten sich sehr unter einan 138 P. Clodius Pulcher, u. L. Junius Pullus, Cons.d. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.der oder zerbrachen ihnen auch wohl die Ruder. Die Unruhe und der Lerm, der diese Bewegung begleitete, hatte schon die ganze Armee in Schrecken gejagt. Der Consul thatetwas, welches ihnen vollends allen Muthund alle Hoffnung benahm und sie ganzzaghafft machte. Die Römer, oder dochzum wenigsten der gemeine Haufe hatten einen grossen Glauben an den Anzeichen, dieman an den heiligen Hünern und in dengeschlachteten Opfern wahrnehmen wollte.In dem Augenblicke, da man das Treffenliefern wollte, kam man zum Clodius undsagte, daß die Hüner weder aus ihrem Korbe hervor gehen noch fressen wollten. Erließ sie ins Meer werffen und sagte mit einerspöttischen Stimme dazu: Sie mögentrincken, weil sie nicht essen wollen. (*)Dieses spöttische Lachen kostete ihm, wieCicero sagt, viel Thränen, und brachte dasRömische Volck in grosses Unglück. (**) Eswaren freylich alle Opfergebräuche im Grunde nichts, als eine Betrügerey und Mummerey, allein sie machten doch einen Theil derReligion der damaligen unglückseeligen Zei

(*)Abjici eos in mare jussit, dicens: Quia esse nolunt, bibant. Val. Max. L. I. 4.

(*)Qui risus, classe victa, multas ipsi lacrimas,magnam populo Romano cladem attulit. Denat. Deor. II. 7.

P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 139ten aus, und man setzte sich in das Ansehend. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.eines gottlosen Menschen und eines Feindesder Götter, wenn man sie öffentlich verachtete. So wie sich ein Schiff nach dem andern aus dem Hafen herauswickelte, so stellten sie die Häupter derselben längst an derKüste mit dem Feinde entgegen gekehrtenVordertheilen hin. Im Anfänge hatte sichder Consul mit seinen Schiffen hinter dieFlotte gestellt; hierauf begab er sich auf dieHöhe, und stellte sich auf den linken Flügel.Zu gleicher Zeit näherte sich Adherdal in vollem Meere, stellte seine Galeren in eine Linie, den Römischen gerade gegen über, welche nahe gegen das Ufer zu hielten, und dieSchiffe erwarteten, welche wieder aus demHafen herausliefen; eine Stellung, die ihnen sehr nachtheilig war. Als die beydenFlotten nahe genug an einander waren, unddas Zeichen auf beyden Seiten gegeben worden war, so gieng das Treffen an. ImAnfange war eine Flotte der andern gleich.Aber die Carthaginenser gewannen immernach und nach die Oberhand. Sie hattenauch während des ganzen Treffens viele Vortheile vor den Römern voraus. IhreSchiffe waren so gebaut, daß sie mit grosserGeschwindigkeit alle nur erforderliche Bewegungen vornehmen konnten; Ihre Ruderknechte waren sehr erfahren, und sie hattenendlich die Vorsicht gehabt, sich im hohen 140 P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. Meere in Schlachtordnung zu stellen. Wurd. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.den einige von ihnen vom Feinde bedrängt,so wichen sie zurück, ohne Gefahr zu laufen,und mit so leichten Schiffen war es ihnenleicht, die Höhe zu gewinnen. Näherte sichder Feind, um sie zu verfolgen, so wendetensie sich, so waren sie unermüdet um dasselbeherum, und liessen demselben keine Ruhe mitihren Anfällen, da sich hingegen die Römischen Schiffe wegen ihrer Schwere mit Mühe wenden konnten, zumal da ihre Schiffernicht genugsame Erfahrung hatten. Dieses verursachte, daß viele in den Grund gejagt wurden. Weil sie das Treffen nichtweit vom Ufer hielten, und sich keinen Raumvorbehalten hatten, zurückzuweichen, so konnten sie sich selbst nicht aus der Gefahr reissen,wenn sie bedrängt wurden, auch andern nichtbeystehen, wo es nöthig war. Die meistenSchiffe blieben also auf den Sandbänkenunbeweglich stehen, und ein Theil wurde gezwungen, am Ufer zu scheitern. Es retteten sich von allen Römischen Schiffen nichtmehr denn dreyßig, welche bey dem Consulwaren, und mit ihm die Flucht ergriffen, undsich längst dem Ufer hin, so gut als möglichwar, von den Feinden loßmachten. Weilman, um zur Armee zu gelangen, die Lilybäum belagerte, mitten durch die CarthagiFrontin. Stratag. II.13.nenser durchmußte, so schmückte er seine Flottemit allen Merkmalen eines erlangten Sieges P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 141 aus, und hintergieng also durch diese Kriegsd. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.list die Feinde, welche ihn für den Siegerhielten, und in der Meynung stunden, daßihm die ganze Flotte nachfolgte. Die übrigen Schiffe, an der Zahl drey und neunzig,geriethen mit ihrer ganzen Ausrüstung in dieGewalt der Carthaginenser. Die Römerverlohren in dieser Action acht tausend Mann,welche entweder getödtet wurden, oder imMeere ihren Tod fanden. Zwanzig tausend Mann, sowohl Soldaten als Matrosenund Ruderknechte wurden gefangen nachCarthago geführt.


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Ein so wichtiger Sieg brachte der Klugheit und Tapferkeit des Adherbals eben soviel Ehre, als er den Römischen Consul inSchande stürzte.


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Zu eben der Zeit formirte Adherbal, nachdem er alle Gefangenen und alle Beute desletzten Sieges nach Carthago geschickt hatte,eine Eskadre von hundert Schiffen, gabdreyßig von den seinigen dazu, und siebzig,welche ihm Carthalon, der mit ihm commandirte, zugeführt hatte, stellte diesen Generalan ihre Spitze, und gab ihm Befehl, nachLilybäum zu seegeln, die feindlichen Schiffeunvermuthet zu überfallen, so viel als er deren wegnehmen könnte, wegzunehmen, unddie übrigen anzustecken. Carthalon unterzog sich dieser Unternehmung mit Vergnügen. Er geht mit anbrechendem Tage fort,verbrennt einen Theil der Flotte und zerstreutden andern. Das Schrecken breitete sichin dem Lager der Römer aus, und sie liefen alle mit einem grossen Geschreye nach ihren Schiffen. Unterdessen daß sie ihnen zuHülfe eilen, fällt Imilkon, welcher frühmorgends bemerkt hatte, was vorgieng, aus der P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 143 Stadt hinaus, und greift sie mit den imd. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.Carthaginensischen Solde stehenden Völkernan. Man kann denken, in welcher Bestürzung die Römer gewesen seyn müssen, da siesich zu gleicher Zeit auf beyden Seiten angegriffen sahen.