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1 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Le Calife, peu content de l'état d'humiliation où il réduisoit un Capitaine de la considération d'Amrou, l'insulta encore, jusqu'à le frapper; & le poussa avec tant de violence contre un lit de repos, que ce malheureux Musulman en eut deux dents cassées, qui tomberent sur la place. Il y a des Auteurs qui assurent que le Calife ramassa lui-même ces deux dents, & que les montrant à Amrou, il lui dit, qu'après ce qui venoit d'arriver, on ne devoit pas s'attendre qu'il pût jamais y avoir entr'eux une des Arabes. réconciliation sincère. Dès cet ins-Abdalmelek.Hégire 69.Ere Chr. 688. tant, il résolut de lui faire trancher la tête, & l'heure de la prière ayant été annoncée dans ce même tems, le Calife sortit pour se rendre à la Mosquée, & en partant il chargea Abdalazis, son frère, de faire la sanglante exécution qu'il venoit de projetter.


2 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Abdalazis se mettoit déja en devoir de remplir l'infâme commission dont il étoit chargé, lorsqu'Amrou le voyant approcher, lui représenta avec beaucoup de douceur qu'il ne devoit pas se deshonorer par une action aussi odieuse, & qu'il feroit mieux d'en laisser le soin à un autre. Abdalazis fut touché de cette remontrance; de sorte que toute l'indignité de ce qu'il avoit voulu faire se présentant à ses yeux, il en eut tant d'horreur, qu'il jetta son épée & sortit de l'appartement.


3 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Abdalazis se mettoit déja en devoir de remplir l'infâme commission dont il étoit chargé, lorsqu'Amrou le voyant approcher, lui représenta avec beaucoup de douceur qu'il ne devoit pas se deshonorer par une action aussi odieuse, & qu'il feroit mieux d'en laisser le soin à un autre. Abdalazis fut touché de cette remontrance; de sorte que toute l'indignité de ce qu'il avoit voulu faire se présentant à ses yeux, il en eut tant d'horreur, qu'il jetta son épée & sortit de l'appartement.


4 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Jean, frère d'Amrou, prit aussi- des Arabes. tôt avec lui quelques-uns de ses amisAbdalmelek.Hégire 69.Ere Chr. 688. & un certain nombre d'esclaves, à la tête desquels il alla au palais pour redemander son frère. L'entrée lui ayant d'abord été refusée, il enfonça les portes & tua quelques-uns des gardes. Le Calife eut bientôt rassemblé assez de monde pour repousser les mutins; mais afin de le faire avec moins de danger, il fit jetter par les fenêtres la tête d'Amrou, pour leur faire entendre par ce moyen que leurs efforts seroient inutiles pour sauver ce Musulman. Il ordonna aussi à quelques-uns de ses gens, de répandre quelques pieces d'argent pour occuper la populace & les esclaves; & pendant ce tems-là, ses gens battirent ceux des mutins qui vouloient toujours tenter de forcer l'intérieur du palais. Jean fut fait prisonnier dans cette occurrence, & le Calife le condamna à perdre la tête sur le champ. Mais Abdalazis le pria de différer cette exécution, afin qu'on ne pût pas lui reprocher d'avoir fait mourir dans un même jour deux de ses cousins, qui étoient l'un & l'autre de la maison d'Ommiah.


5 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Abdalmélek partit peu après pourHégire 72.Ere Chr. 691.Les Azarakites remportent unavantage sutles troupesdu Calife. se rendre en Syrie. On reprit alors la guerre contre les Azarakites, & ce fut Khaled qui se chargea de la poursuivre. Il fit commander les troupes qu'il y envoya par Abdalaziz, son frère; mais le succès ne fit pas honneur à son choix. Abdalaziz fut battu, & sa femme qui avoit voulu l'accompagner dans cette expédition, fut faite prisonnière dans la déroute de ses troupes. La prise de cette femme causa une grande altercation entre ceux qui prétendoient l'avoir, à cause de sa beauté. Pendant cette dispute, un des principaux d'entr'eux trouvant mauvais que l'on fût en querelle sérieuse pour un pareil sujet, termina le différend par un coup de sabre dont il abattit la tête de cette femme.


6 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Abdalmélek partit peu après pourHégire 72.Ere Chr. 691.Les Azarakites remportent unavantage sutles troupesdu Calife. se rendre en Syrie. On reprit alors la guerre contre les Azarakites, & ce fut Khaled qui se chargea de la poursuivre. Il fit commander les troupes qu'il y envoya par Abdalaziz, son frère; mais le succès ne fit pas honneur à son choix. Abdalaziz fut battu, & sa femme qui avoit voulu l'accompagner dans cette expédition, fut faite prisonnière dans la déroute de ses troupes. La prise de cette femme causa une grande altercation entre ceux qui prétendoient l'avoir, à cause de sa beauté. Pendant cette dispute, un des principaux d'entr'eux trouvant mauvais que l'on fût en querelle sérieuse pour un pareil sujet, termina le différend par un coup de sabre dont il abattit la tête de cette femme.


7 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Abdalaziz, doublement accablé HistoireAbdalmelek.Hégire 72.Ere Chr. 691.Le Calife enfait des reproches àKhaled.par sa défaite, & par la perte de ce qu'il avoit de plus cher, eut encore le chagrin d'apprendre qu'on rejettoit sur lui l'échec qu'on venoit de recevoir. Le Calife s'en expliqua ouvertement, dans la lettre qu'il écrivit à Khaled, en réponse à celle par laquelle celui-ci lui avoit mandé le triste événement de la dernière bataille.Abdalmélek le blâma d'avoir confié le commandement des troupes à un homme aussi peu expérimenté que Abdalaziz, & lui demanda où étoit donc alors le brave Mohalleb, & pourquoi il n'avoit pas pensé à employer un Capitaine si renommé par la pénétration de son esprit, & par la sagesse de sa conduite. Il finit sa lettre par lui recommander de recruter ses troupes, afin de reprendre au plutôt la guerre contre les Azarakites; il lui enjoignit en même-tems de consulter Mohalleb sur tout le détail de cette campagne, & ne de rien entreprendre à cet égard sans le conseil de cet Officier.


8 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Omar-ebn-Abdalazis

9 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Der Calif ließ sich an der Beschimpfung, die er einem so berühmten Kriegsobersten, alsAmru war, anthat, noch nicht begnügen; er ging so weit, daß er ihn endlich schlug, und mit solcher Heftigkeit wider ein Ruhebette stieß, daß sich der arme Muselmann zwey Zähne dadurch ausschlug, welche auf den Boden fielen. Einige Geschichtschreiber melden, der Calif habe diese beyden Zähne selbst aufgehoben, sie demAmru gewiesen, und gesagt, daß nunmehr niemals wieder eine aufrichtige Versöhnung zwischen ihnen zu erwarten sey. Von dem Augenblicke an faßte er den Entschluß, ihm den Kopf abschlagen zu lassen, und weil gleich zu der Zeit die Stunde des Gebets angekündiget ward, so begab er sich hinaus, und ging in die Moschee, nachdem er vorher seinem Bruder, dem Abdalazis, die Vollziehung seines blutigen Anschlages aufgetragen hatte.


10 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Schon machte sich Abdalazis gefaßt, diese niederträchtige Verrichtung zu bewerkstelligen, als Amru ihn auf sich loskommen sah, und ihm mit vieler Leutseligkeit vorzustellen wußte, daß er sich durch eine verhaßte Handlung nicht beschimpfen, sondern sie vielmehr einem andern überlassen sollte. Abdalazis ward durch diese Abdalmelek.Hegire 69.n. C. G. 688Vorstellung gerührt, so daß sich auf einmal alle Unwürdigkeit seines Vorhabens ihm vor die Augen stellte, und ihm soviel Abscheu dafür erweckte, daß er seinen Degen wegwarf, und sich aus dem Zimmer wegbegab.


11 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Schon machte sich Abdalazis gefaßt, diese niederträchtige Verrichtung zu bewerkstelligen, als Amru ihn auf sich loskommen sah, und ihm mit vieler Leutseligkeit vorzustellen wußte, daß er sich durch eine verhaßte Handlung nicht beschimpfen, sondern sie vielmehr einem andern überlassen sollte. Abdalazis ward durch diese Abdalmelek.Hegire 69.n. C. G. 688Vorstellung gerührt, so daß sich auf einmal alle Unwürdigkeit seines Vorhabens ihm vor die Augen stellte, und ihm soviel Abscheu dafür erweckte, daß er seinen Degen wegwarf, und sich aus dem Zimmer wegbegab.


12 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Sogleich nahm Johann, der Bruder desAmru, einige von seinen Freunden, und eine Anzahl Sclaven zu sich, an deren Spitze er in den Pallast ging, und seinen Bruder wieder forderte. Weil man ihm den Eingang Anfangs verweigerte, so sprengte er die Thüren auf, und machte einige von der Wache nieder. Der Calif hatte gar bald so viel Leute versammelt, als nöthig waren, die Mißvergnügten zurück zu bringen; damit es aber mit desto weniger Gefahr geschehen möge, so ließ er den Kopf des Amru zum Fenster hinauswerfen, um hierdurch zu verstehen zu geben, daß alle ihre Mühe, diesen Muselmann zu retten vergebens seyn würde. Er befahl zugleich einigen von seinen Leuten, etwas Geld auszuwerfen, um den Pöbel und die Sclaven dadurch aufzuhalten. Dieses geschahe, und unterdessen wurden diejenigen, welche noch immer in das Innerste des Pallastes mit Gewalt eindringen wollten, glücklich zurück geschlagen. Johann ward bey die Abdalmelek.Hegire 69.n. C. G. 688ser Gelegenheit zum Gefangnen gemacht, und von dem Califen sogleich den Kopf zu verlieren verurtheilt. Doch Abdalazis bat ihn, die Hinrichtung zu verschieben, damit man ihm nicht vorwerfen könne, daß er an einem Tage zwey von seinen Vettern, die beyde aus dem Hause des Ommiah wären, habe umbringen lassen.


13 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Bald darauf machte sich Abdalmelek auf,Hegire 72.n. C. G. 691 um nach Syrien wieder zurück zu reisen. Man nahm daher den Krieg gegen die AzaraDie Azarakiten erhalten einenkiten wieder vor, und Chaled selbst nahm die Abdalmelek.Hegire 72.n. C. G. 691Führung desselben über sich. Die Trupen, die er dahin schickte, übergab er dem Abdalaziz, seinem Bruder; der Ausgang aber machte seiner Wahl schlechte Ehre. Abdalaziz wardSieg überdie Trupendes Califen.geschlagen, und seine Frau, die ihn bey diesem Feldzuge hatten begleiten wollen, wurde auf der Flucht zur Gefangnen gemacht. DiesesWeib verursachte unter denen, die sich ihrer bemächtiget hatten, einen grossen Zank, weil sie ein jeder wegen ihrer Schönheit haben wollte. Während des Streits aber that einer von den Vornehmsten, welchen es verdroß, daß man sich über einensolchen Gegenstand im Ernste zankte, den Ausschlag, indem er mit einem Hiebe der Gefangnen den Kopf abschlug.


14 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Bald darauf machte sich Abdalmelek auf,Hegire 72.n. C. G. 691 um nach Syrien wieder zurück zu reisen. Man nahm daher den Krieg gegen die AzaraDie Azarakiten erhalten einenkiten wieder vor, und Chaled selbst nahm die Abdalmelek.Hegire 72.n. C. G. 691Führung desselben über sich. Die Trupen, die er dahin schickte, übergab er dem Abdalaziz, seinem Bruder; der Ausgang aber machte seiner Wahl schlechte Ehre. Abdalaziz wardSieg überdie Trupendes Califen.geschlagen, und seine Frau, die ihn bey diesem Feldzuge hatten begleiten wollen, wurde auf der Flucht zur Gefangnen gemacht. DiesesWeib verursachte unter denen, die sich ihrer bemächtiget hatten, einen grossen Zank, weil sie ein jeder wegen ihrer Schönheit haben wollte. Während des Streits aber that einer von den Vornehmsten, welchen es verdroß, daß man sich über einensolchen Gegenstand im Ernste zankte, den Ausschlag, indem er mit einem Hiebe der Gefangnen den Kopf abschlug.


15 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Abdalazis, welcher durch seine Niederlage, und durch den Verlust desjenigen, was er am liebsten hatte, gedoppelt gekränkt war, hatte noch dazu den Verdruß, daß er sich den erlittenen Schaden mußte zuschreiben lassen. Der Calif drückte sich ganz deutlich in der Antwort darüber aus, die er dem Chaled auf seinen Brief schrieb, in welchem er ihm den Ausgang der letzten Schlacht gemeldet hatte. Abdalmelek tadelte ihn, daß er die Anführung der Trupen einem so wenig erfahrnen Menschen gegeben habe, und fragte ihn, wo denn jetzt der tapfre Mohalleb wäre, und warum er nicht lieber diesen wegen seiner Klugheit so berühmten Kriegsmann gebraucht habe? Schlüßlich be fahl er ihm, seine Trupen wieder vollständigAbdalmelek.Hegire 72.n. C. G. 691 zu machen, und den Krieg gegen die Azarakiten auf das eheste wieder vorzunehmen; zugleich band er ihm ein, den Mohalleb zu Rathe zu ziehen, wie dieser Feldzug am besten anzufangen sey, und nichts ohne seinen Rath zu unternehmen.