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Il logea dans la maison de Stenius & dePacuvius, deux fréres qui étoient des plus distingués de Capoue par leur naissance & leurs grandes richesses. Pacuvius Calavius, chef de la faction qui avoit engagé Capoue dans les intérêts d'Annibal, y amena son fils Pérolla, après l'avoir arraché avec peine de la compagnie de De cius Magius, avec qui il avoit toujours fortement soutenu le parti des Romains contre les Carthaginois, sans que l'exemple de la plus grande partie de ses compatriotes, ni l'autorité paternelle, eussent pu le faire changer de sentiment. Annibal étoit informé de la conduite & des dispositions de ce jeune homme. Aussi son pére n'entreprit-il point de le justifier, mais par ses priéres il lui obtint le pardon. Annibal l'accorda de si bonne grace, qu'il l'invita même à se trouver avec son pére au repas que lui donnoient les Minius, & auquel il n'admit avec eux que le seul Jubellius C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536Av. J. C216.Taurea, homme illustre par sa bravoure dans la guerre.


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Double tribut imposé à Rome sur le Peuple. Distribution des Armées, Marcellus est créé Consul. Vice dans son élection. Q. Fabius Maximus lui est substitué. Suite des arrangemens par rapport aux Armées. Les Carthaginois envoient des troupes en Sardaigne. Les Consuls & les autres Généraux se rendent chacun à leur département. Philippe envoie des Ambassadeurs à Annibal. Ruse de Xénophane Chef de l'Ambassade. Alliance faite entre Phi lippe & Annibal. Xénophane avec les autres Ambassadeurs est pris par les Romains, & envoyé à Rome. Etat de la Sardaigne. Entreprise des Campaniens contre Cumes rendue inutile par Sempro nius. Le même Sempronius défend aussi Cumes contre Annibal. Attention & prudence de ce Consul. Les Ambassadeurs dePhilippe & d'Annibal sont menés & arrivent à Rome. Mesures que prennent les Romains contre Philippe. Ce Prince en voie de nouveaux Ambassadeurs à Annibal. Discorde à Nole entre le Sénat & le Peuple. La Sardaigne se révolte. Elle est entiérement soumise par Manlius, après une célébre victoire. Marcellus ravage les terres des Alliés d'Annibal, qui implorent son secours. L'Armée d'Annibal est battue devant Nole par Marcellus. Com bat singulier entre Jubellius & Claudius.

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Combatsingulierentre Ju bellius &Claudius.Liv.XXIII. 46.& 47.

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Parmi les Cavaliers de Capoue les plusCombatsingulierentre Ju bellius &Claudius.Liv.XXIII. 46.& 47. distingués par leur naissance & leur bra voure, Jubellius Taurea tenoit le prémier rang; ensorte que, quand il servoit dans les Armées Romains, le seul Claudius Asellus Romain étoit capable de lui être comparé. Il poussa donc son cheval vers les Escadrons des Romains; & l'aiant longtems cherché des yeux, comme il vit qu'on étoit disposé à l'écouter, il demanda à haute voix où étoit Claudius Asellus? pourquoi, après tant de disputes en paroles sur la bravoure, il ne venoit pas décider la querelle les armes à la main? Que ne se présente-t-il, disoit le fier Campanien, pour me donner la gloire de le vaincre, ou pour remporter lui-même une glorieuse victoire? Claudius aiant été informé de ce défi, ne différa qu'autant de tems qu'il lui en fallut pour obtenir de son Général la permission de l'accepter. Aussitôt il prit ses armes, & s'étant avancé hors des portes du camp, il appella Taurea par son nom, & lui déclara qu'il étoit prêt à se battre contre lui où il voudroit.


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Parmi les Cavaliers de Capoue les plusCombatsingulierentre Ju bellius &Claudius.Liv.XXIII. 46.& 47. distingués par leur naissance & leur bra voure, Jubellius Taurea tenoit le prémier rang; ensorte que, quand il servoit dans les Armées Romains, le seul Claudius Asellus Romain étoit capable de lui être comparé. Il poussa donc son cheval vers les Escadrons des Romains; & l'aiant longtems cherché des yeux, comme il vit qu'on étoit disposé à l'écouter, il demanda à haute voix où étoit Claudius Asellus? pourquoi, après tant de disputes en paroles sur la bravoure, il ne venoit pas décider la querelle les armes à la main? Que ne se présente-t-il, disoit le fier Campanien, pour me donner la gloire de le vaincre, ou pour remporter lui-même une glorieuse victoire? Claudius aiant été informé de ce défi, ne différa qu'autant de tems qu'il lui en fallut pour obtenir de son Général la permission de l'accepter. Aussitôt il prit ses armes, & s'étant avancé hors des portes du camp, il appella Taurea par son nom, & lui déclara qu'il étoit prêt à se battre contre lui où il voudroit.


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Déja les Romains, pour être témoins de ce combat, étoient sortis en foule de T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.leur camp; & du côté des Campaniens, non seulement leurs retranchemens, mais les murailles même de la ville étoient garnies de spectateurs, lorsque les deux Athlétes, après quelques paroles de fierté & de bravade, fondirent l'un sur l'autre la lance à la main. Mais comme ils étoient en plaine, aiant toute liberté de caracoler, ils éludoient mutuellement leurs coups, & le combat dura longtems sans qu'ils se portassent de blessures. Ce sera ici un combat de Chevaux, & non de Cavaliers, dit alors le Campanien, à moins que nous ne descendions dans ce chemin creux & étroit. Là, n'aiant pas la liberté de nous écarter, nous attaquerons de près. A peine eut-il achevé de parler, que Claudius poussa son cheval dans ce chemin. Mais Jubellius, plus brave de paroles que d'effet, en se servant d'un mot proverbial, Voilà * l'âne dans le fossé, se retira, & disparut. Claudius rentra dans la plaine, fit faire plusieurs tours à son cheval, & ne trouvant plus d'ennemi, il insulta en vainqueur à la lâ- cheté de Jubellius, & rentra dans le camp au milieu des applaudissemens de toute l'Armée Romaine.


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Déja les Romains, pour être témoins de ce combat, étoient sortis en foule de T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.leur camp; & du côté des Campaniens, non seulement leurs retranchemens, mais les murailles même de la ville étoient garnies de spectateurs, lorsque les deux Athlétes, après quelques paroles de fierté & de bravade, fondirent l'un sur l'autre la lance à la main. Mais comme ils étoient en plaine, aiant toute liberté de caracoler, ils éludoient mutuellement leurs coups, & le combat dura longtems sans qu'ils se portassent de blessures. Ce sera ici un combat de Chevaux, & non de Cavaliers, dit alors le Campanien, à moins que nous ne descendions dans ce chemin creux & étroit. Là, n'aiant pas la liberté de nous écarter, nous attaquerons de près. A peine eut-il achevé de parler, que Claudius poussa son cheval dans ce chemin. Mais Jubellius, plus brave de paroles que d'effet, en se servant d'un mot proverbial, Voilà * l'âne dans le fossé, se retira, & disparut. Claudius rentra dans la plaine, fit faire plusieurs tours à son cheval, & ne trouvant plus d'ennemi, il insulta en vainqueur à la lâ- cheté de Jubellius, & rentra dans le camp au milieu des applaudissemens de toute l'Armée Romaine.


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Ce n'est pas tout-à-fait le sens du Latin. Il n'est pas aisé de faire ici l'application du sens ordinaire de ce proverbe. Taurea, par ce mot

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Fulvius retourne à Capoue. Capoue réduite au desespoir. La garnison écrit à Annibal, & lui fait de vifs reproches. Délibération du Sénat de Capoue. Discours éloquent de Vibius Virius. Plusieurs Sénateurs se donnent la mort. Enfin Capoue se rend. Punition terrible des Sénateurs & des habi tans. Mort de Taurea Jubellius. Sagesse de la conduite du Peuple Romain, qui se détermine à ne point raser Capoue.

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Comme Fulvius se levoit pour partir de-là, Taurea Jubellius de Capoue, perçant la foule, l'appella par son nom. Ce Magistrat fort surpris aiant repris sa place pour savoir ce qu'il vouloit de lui: Commande aussi qu'on m'égorge, lui dit-il, afin que tu puisses te vanter d'avoir fait mourir un plus brave que toi. Comme Fulvius se contenta de répondre, que cet homme n'étoit pas sans doute dans son bon sens, & que d'ailleurs l'Arrêt du Sénat lui lioit les mains, Jubellius reprit la parole. Puisque, dit-il, après avoir perdu ma patrie, mes proches, & mes amis; après avoir tué de ma propre main ma femme & mes enfans pour les dérober à l'indigne traitement qui les attendoit; puisque, dis-je, je ne puis pas périr du même genre de mort que mes concitoyens que j'ai ici devant les yeux, que mon courage vienne à mon secours, & me délivre d'une misérable vie que je ne puis plus souffrir. Aiant ainsi parlé, il se perça le sein d'un poignard, qu'il avoit caché sous son habit.


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Comme Fulvius se levoit pour partir de-là, Taurea Jubellius de Capoue, perçant la foule, l'appella par son nom. Ce Magistrat fort surpris aiant repris sa place pour savoir ce qu'il vouloit de lui: Commande aussi qu'on m'égorge, lui dit-il, afin que tu puisses te vanter d'avoir fait mourir un plus brave que toi. Comme Fulvius se contenta de répondre, que cet homme n'étoit pas sans doute dans son bon sens, & que d'ailleurs l'Arrêt du Sénat lui lioit les mains, Jubellius reprit la parole. Puisque, dit-il, après avoir perdu ma patrie, mes proches, & mes amis; après avoir tué de ma propre main ma femme & mes enfans pour les dérober à l'indigne traitement qui les attendoit; puisque, dis-je, je ne puis pas périr du même genre de mort que mes concitoyens que j'ai ici devant les yeux, que mon courage vienne à mon secours, & me délivre d'une misérable vie que je ne puis plus souffrir. Aiant ainsi parlé, il se perça le sein d'un poignard, qu'il avoit caché sous son habit.


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Er wohnte in dem Hause des Stenius und Pacuvius, zweyer Brüder, welche wegenihrer Geburt und wegen ihres grossen Reichthums, zu den Vornehmsten von Capua ge hörten. Pacuvius Calavius, das Hauptder Parthey, welche Capua in den Vortheildes Hannibal gezogen hatte, brachte seinenSohn, Perolla, dahin, welchen er mit Mühe von der Parthey des Tecius Magius loßgerissen, mit welchem er allezeit die Parthey derRömer wider die Carthaginenser stark gehalten hatte, ohe daß ihn weder das Exempeldes grösten Theils seiner Landsleute, noch dasväterliche Ansehen, hätte bewegen können,seine Meynung zu ändern. Hannibal warvon der Aufführung und Gemüthsverfassung 146 C. Terentius Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. dieses jungen Menschen unterrichtet. SeinVater wagte es auch nicht ihn zu rechtfertigen: Aber durch sein Bitten erlangte erVergebung für ihn. Hannibal verwilligteihm sie so gnädig, daß er ihn sogar bathmit seinem Vater zu der Mahlzeit zu kommen, welche ihm die Minii gaben, und zuwelcher er niemanden ließ, als den einzigen Jubellius Taurea, einen wegen seiner Tapferkeit im Kriege berühmten Mann.


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Bundsgenossen des Hannibals, welche diesen um Beystand anflehen. Die Armee des Han nibals wird vor Nola von dem Marcellus ge schlagen. Zweykampf zwischen Jubellius undClaudius. Zustand der Sachen in Spanien.Privatpersonen schiessen dem Staate Geldvor. Die Carthaginenser werden zweymahl gleich nach einander von den Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipio inSpanien geschlagen.

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Zweykampf zwischen Jubellius und Claudius. Liv.XXIII.46. 47.

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Unter den Rittern von Capua, die wegenZweykampf zwischen Jubellius und Claudius. Liv.XXIII.46. 47.ihrer Geburt und Tapferkeit vor andern in Ansehen stunden, behauptete Jubellius Taurea den vornehmsten Platz, so daß niemand,als der einzige Römische Claudius Asellus,mit ihm in Vergleichung konnte gestellet werden, als er noch unter den Römischen Arme en Dienste that. Dieser Jubellius ritte spornstreichs auf die Römischen Schwadronen zu,und nachdem er sich lange Zeit nach dem Claudius umgesehen hatte, und merkte, daß mangeneigt sey ihn anzuhören, fragte er mit lauter Stimme: Wo Claudius Asellus wäre?und warum er sich nach so vielem Wortstreitüber die Tapferkeit nicht darstellte, diesenStreit mit den Waffen in der Faust auszumachen? „Warum erscheinet er nicht, sagte der trotzige Campanier, damit entwederich die Ehre habe ihn zu überwinden, oder erden Ruhm eines herrlichen Sieges davontrage?“ Als Claudius von dieser Herausforderung benachrichtiget wurde, verzögerte ernicht, selbige anzunehmen, so bald er nur dieErlaubnis darzu von seinem General erhalten hatte. Er griff sogleich zum Gewehr, 242 T. S. Gracchus, u. Q. F. Maximus, Cons.V. R. E. 537. V. C. G. 215. und, nachdem er vor das Lager hinaus war, ruffte er dem Taurea bey seinem Namen,und erklärte ihm, daß er bereit sey, sich mit ihm,wo er wollte, zu schlagen.