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An. R. 548.Av. J. C.204.sulpiciusfuit devantPhilippe.Liv.XXVII. 30.31.

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Il en partit pour se rendre à Argos, où

(a) Ville de Thessalie.

Neron et Livius Cons.An. R. 548.Av. J. C.204.sulpiciusfuit devantPhilippe.Liv.XXVII. 30.31.l'on étoit près de donner les Jeux Néméens, dont il étoit bien aise d'augmenter la célébrité par sa présence. Pendant qu'il étoit occupé à la célébration de ces Jeux, sulpicius étant parti de (a) Naupacte, & aiant débarqué entre sicyone & Corinthe, ravagea tout le plat-pays. Philippe, sur cette nouvelle, quita les Jeux, marcha promtement contre les ennemis, & les trouvant chargés de butin, il les mit en fuite, & les poursuivit jusqu'à leurs vaisseaux. De retour aux Jeux, il fut reçu avec un applaudissement général; d'autant plus qu'aiant quité son diadême & sa pourpre royale, il s'égaloit & se confondoit avec les simples citoyens: spectacle bien agréable & bien flateur pour des villes libres. Mais autant que ses façons populaires l'avoient fait aimer, autant bientôt ses débauches énormes le rendirent odieux.


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Philippe, àson tour,fuit devantsulpicius.Liv.XXVII. 32.

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Quelques jours après la célébration des Jeux, Philippe s'avance jusqu'à la ville (b) d'Elis, qui avoit reçu une garnison Etolienne. Le prémier jour il ravagea les terres voisines: puis il s'approcha de la ville en bataille rangée, & fit avancer quelques Corps de Cavalerie jusqu'aux portes, pour engager les Etoliens à faire une sortie. Ils sortirent en effet. Mais Philippe fut bien étonné de voir parmi eux des troupes Romaines. sulpicius étant parti de Naupacte

(a) Au bord du Golfe de Corinthe, maintenant Lépante.

(b) Ville de l'Elide dans le Péloponnése.

Neron et Livius Cons. avec quinze galéres, & aiant débarqué quaAn. R. 543{??}.Av. J. C.204.Plutar. inPhilop. 360.tre mille hommes, étoit entré de nuit dans la ville d'Elis. Le combat fut rude. Démophante, Général de la Cavalerie des Eléens, aiant apperçu Philopémen qui commandoit celle des Achéens, s'avança hors des rangs, & courut impétueusement contre lui. Celui-ci l'attendit de pié ferme, & le prévenant il le renversa d'un coup de pique aux piés de son cheval. Démophante tombé, sa Cavalerie prit la fuite. D'un autre côté, l'Infanterie Eléenne combattoit avec avantage. Le Roi voyant que les siens commençoient à plier, pousse son cheval au milieu de l'Infanterie Romaine. son cheval, percé d'un coup de javelot, le jette par terre. Alors le combat devient furieux, chacun de son côté faisant des efforts extraordinaires, les Romains pour se saisir de Philippe, les Macédoniens pour le sauver. Le Roi signala son courage en cette occasion, aiant été obligé de combattre longtems à pié au milieu de la Cavalerie. Il se fit dans ce combat un grand carnage. Enfin aiant été enlevé par les siens, & mis sur un autre cheval, il se retira. Il alla camper à cinq milles de-là, & le lendemain aiant attaqué un château où s'étoit retirée une grande multitude de paysans avec tous leurs troupeaux, il fit quatre mille prisonniers, & prit vingt mille bêtes tant de gros que de menu bétail: foible avantage, & qui ne devoit pas le con- Neron et Livius Cons.An. R. 548.Av. J. C.204.soler de l'affront qu'il venoit de recevoir à Elis.


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Dans ce moment il reçut nouvelle que les Barbares avoient fait une irruption dans la Macédoine. Il partit sur le champ pour aller défendre son pays, aiant laissé aux Alliés deux mille cinq cens hommes de son Armée. sulpicius avec sa Flotte se retira à (a) Egine, où il se joignit au Roi Attale, & y passa l'hiver.


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Dès que le printems fut venu, le Proconsul sulpicius & le Roi Attale sortirent d'Egine, & se rendirent à (b) Lemnos avec leurs Flottes, qui jointes ensemble faisoient soixante galéres. Philippe de son côté, pour être en état de faire face à l'ennemi soit par terre soit par mer, s'avança vers (c) Démétriade. Les Ambassadeurs des Alliés y vinrent de tous côtés, pour implorer son secours dans le danger pressant où ils se trouvoient. Il les écouta favorablement, & leur promit à tous de leur envoyer du secours selon que le tems & le besoin l'exigeroient. Il le fit en effet, & envoya différens corps de troupes en différens endroits, pour les mettre en sureté contre l'attaque des ennemis, après quoi il retourna à Démétriade. Et afin de pouvoir courir à propos au secours des Alliés qui seroient attaqués, il établit dans la Phocide,

(a) Petite Ile dans le Golfe saronique. Engia.

(b) staliméne. Ile de l'Archipel.

(c) Ville de Thessalie dans la Magnésie.

Neron et Livius Cons. dans l'Eubée, & dans la petite Ile de (a)An. R. 545.Av. J. C.207. Péparéthe des signaux, & plaça de son côté sur le Tisée, montagne fort haute de Thessalie, des gens pour les observer, afin d'être averti promtement de la marche des ennemis, & des endroits qu'ils auroient dessein d'attaquer.


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Le Proconsul & le Roi Attale s'avancéAttale &sulpiciusassiégent &prennentOrée.Liv.XXVIII.5. 6.rent vers l'Eubée, & formérent le siége d'Orée qui en est une des principales villes. Elle avoit deux citadelles très bien fortifiées, & pouvoit faire une longue résistance: mais Plator, qui y commandoit pour Philippe, la livra par trahison aux assiégeans. Il avoit donné exprès les signaux trop tard, afin que le secours ne pût pas arriver à propos. Il n'en fut pas ainsi de Chalsulpiciusest obligéde lever lesiége deChalcis.cis, que sulpicius avoit assiégée aussitôt après qu'Orée avoit été prise. Les signaux y furent donnés à propos; & le Commandant, sourd aux promesses du Proconsul, se préparoit à faire une bonne défense. sulpicius vit bien qu'il avoit fait une tentative imprudente, & il eut la sagesse d'y renoncer sur le champ. La ville étoit très bien fortifiée par elle-même, & d'ailleurs située sur l'Euripe, ce Détroit fameux où le fluxDescrip-tion del'Euripe. & le reflux n'arrivent pas sept fois par jour

(a) Petite Ile de la Mer Egée vers la Thessalie.

Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.à des tems fixes & marqués, comme c'est, dit Tite-Live, le bruit commun; mais où ce mouvement alternatif est bien plus fréquent, & où les flots sont agités tantôt d'un côté tantôt de l'autre avec tant de violence, qu'on diroit que ce sont des torrens qui se précipitent par bonds du haut des montagnes sans régle & sans mesure; desorte que les vaisseaux ne peuvent en aucun tems y trouver ni repos, ni sureté.


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Attale &sulpiciusassiégent &prennentOrée.Liv.XXVIII.5. 6.

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sulpiciusest obligéde lever lesiége deChalcis.

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Le Proconsul & le Roi Attale s'avancéAttale &sulpiciusassiégent &prennentOrée.Liv.XXVIII.5. 6.rent vers l'Eubée, & formérent le siége d'Orée qui en est une des principales villes. Elle avoit deux citadelles très bien fortifiées, & pouvoit faire une longue résistance: mais Plator, qui y commandoit pour Philippe, la livra par trahison aux assiégeans. Il avoit donné exprès les signaux trop tard, afin que le secours ne pût pas arriver à propos. Il n'en fut pas ainsi de Chalsulpiciusest obligéde lever lesiége deChalcis.cis, que sulpicius avoit assiégée aussitôt après qu'Orée avoit été prise. Les signaux y furent donnés à propos; & le Commandant, sourd aux promesses du Proconsul, se préparoit à faire une bonne défense. sulpicius vit bien qu'il avoit fait une tentative imprudente, & il eut la sagesse d'y renoncer sur le champ. La ville étoit très bien fortifiée par elle-même, & d'ailleurs située sur l'Euripe, ce Détroit fameux où le fluxDescrip-tion del'Euripe. & le reflux n'arrivent pas sept fois par jour

(a) Petite Ile de la Mer Egée vers la Thessalie.

Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.à des tems fixes & marqués, comme c'est, dit Tite-Live, le bruit commun; mais où ce mouvement alternatif est bien plus fréquent, & où les flots sont agités tantôt d'un côté tantôt de l'autre avec tant de violence, qu'on diroit que ce sont des torrens qui se précipitent par bonds du haut des montagnes sans régle & sans mesure; desorte que les vaisseaux ne peuvent en aucun tems y trouver ni repos, ni sureté.


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Le Proconsul & le Roi Attale s'avancéAttale &sulpiciusassiégent &prennentOrée.Liv.XXVIII.5. 6.rent vers l'Eubée, & formérent le siége d'Orée qui en est une des principales villes. Elle avoit deux citadelles très bien fortifiées, & pouvoit faire une longue résistance: mais Plator, qui y commandoit pour Philippe, la livra par trahison aux assiégeans. Il avoit donné exprès les signaux trop tard, afin que le secours ne pût pas arriver à propos. Il n'en fut pas ainsi de Chalsulpiciusest obligéde lever lesiége deChalcis.cis, que sulpicius avoit assiégée aussitôt après qu'Orée avoit été prise. Les signaux y furent donnés à propos; & le Commandant, sourd aux promesses du Proconsul, se préparoit à faire une bonne défense. sulpicius vit bien qu'il avoit fait une tentative imprudente, & il eut la sagesse d'y renoncer sur le champ. La ville étoit très bien fortifiée par elle-même, & d'ailleurs située sur l'Euripe, ce Détroit fameux où le fluxDescrip-tion del'Euripe. & le reflux n'arrivent pas sept fois par jour

(a) Petite Ile de la Mer Egée vers la Thessalie.

Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.à des tems fixes & marqués, comme c'est, dit Tite-Live, le bruit commun; mais où ce mouvement alternatif est bien plus fréquent, & où les flots sont agités tantôt d'un côté tantôt de l'autre avec tant de violence, qu'on diroit que ce sont des torrens qui se précipitent par bonds du haut des montagnes sans régle & sans mesure; desorte que les vaisseaux ne peuvent en aucun tems y trouver ni repos, ni sureté.


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Attale s'étant retiré à Orée, & aiant appris que Prusias Roi de Bithynie étoit entré dans ses Etats, il reprit le chemin de l'Asie, & sulpicius retourna à l'Ile d'Egine. Philippe, après avoir pris plusieurs petites villes, & fait échouer le dessein de Machanidas Tiran de sparte, qui songeoit à attaquer les Eléens occupés à préparer la célébration des Jeux Olympiques, se rendit à l'Assemblée des Achéens qui se tenoit à(a) Egium, où il comptoit trouver la Flot-

(a) Ville de l'Achaïe proprement dite.

Neron et Livius Cons. te Carthaginoise, & la joindre à la sienne:An. R. 545.Av. J. C.207. mais celui qui la commandoit aiant appris qu'Attale & les Romains étoient partis d'Orée, se retira, dans la crainte qu'ils ne vinssent l'attaquer.


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Cependant le Consul Cn. servilius s'attribuant la gloire d'avoir rendu la paix à l'Italie, passa en sicile dans le dessein de poursuivre Annibal jusqu'en Afrique. Il s'imaginoit, par une vanité ridicule, que c'étoit lui qui avoit chassé d'Italie le Général Carthaginois, & par conséquent qu'il lui convenoit de le poursuivre. Quand on eut appris cette nouvelle à Rome, les sénateurs furent d'abord d'avis que le Préteur écrivît au Consul, que le sentiment du sénat étoit qu'il revînt en Italie. Mais le Préteur aiant remontré que le Consul n'auroit aucun égard à ses Lettres, on créa Dictateur P. sulpicius, qui, en vertu d'une autorité supérieure à celle du Consul, aiant obligé servilius de revenir en Italie, passa le reste de l'année avec M. servilius son Général de Cavalerie à parcourir les villes d'Italie que la guerre avoit détachées du service des Romains, & à examiner les différentes circonstances de leur défection, qui pouvoient rendre chacune d'elles plus ou moins coupable.


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de Vermina fils de syphax vers les Romains. succès des Ambassades des Romains. Argent enlevé du Temple de Proserpine. Remontrances de plusieurs Particuliers au sénat, sur ce qui leur étoit du par la République. Le Consul sulpicius arrive en Macédoine. Centho ravage la ville de Chalcis. Philippe assiége la ville d'Athénes inutilement. Il l'assiége une seconde fois avec aussi peu de succès, & désole toute l'Attique. Les Romains ravagent les frontiéres de la Macédoine. Des Rois voisins de la Macédoine se joi- gnent au Consul. Préparatifs de Phi- lippe. Assemblée des Etoliens, où Phi- lippe, les Athéniens & les Romains envoient leurs Ambassadeurs. L'Assemblée se sépare sans rien conclure. Le Consul entre en Macédoine. Rencontre de deux Partis. Diverses actions peu importantes entre les deux Armées. Philippe remporte quelque avantage sur les Fourageurs Romains. Puis il est battu lui-même, & obligé de fuir. sulpicius retourne à Apollonie Les Etoliens se déclarent pour les Romains. Decrets des Athéniens contre Philippe. La Flotte se retire. On accorde l'Ovation à Len- tulus pour les succès remportés en Espa- gne. L. Furius défait l'Armée des Gaulois qui assiégeoit Crémone. Jalousie du Consul Aurelius contre L. Furius. Celui- ci revient à Rome, & demande le Triomphe. Il lui est accordé après de longues

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de Vermina fils de syphax vers les Romains. succès des Ambassades des Romains. Argent enlevé du Temple de Proserpine. Remontrances de plusieurs Particuliers au sénat, sur ce qui leur étoit du par la République. Le Consul sulpicius arrive en Macédoine. Centho ravage la ville de Chalcis. Philippe assiége la ville d'Athénes inutilement. Il l'assiége une seconde fois avec aussi peu de succès, & désole toute l'Attique. Les Romains ravagent les frontiéres de la Macédoine. Des Rois voisins de la Macédoine se joi- gnent au Consul. Préparatifs de Phi- lippe. Assemblée des Etoliens, où Phi- lippe, les Athéniens & les Romains envoient leurs Ambassadeurs. L'Assemblée se sépare sans rien conclure. Le Consul entre en Macédoine. Rencontre de deux Partis. Diverses actions peu importantes entre les deux Armées. Philippe remporte quelque avantage sur les Fourageurs Romains. Puis il est battu lui-même, & obligé de fuir. sulpicius retourne à Apollonie Les Etoliens se déclarent pour les Romains. Decrets des Athéniens contre Philippe. La Flotte se retire. On accorde l'Ovation à Len- tulus pour les succès remportés en Espa- gne. L. Furius défait l'Armée des Gaulois qui assiégeoit Crémone. Jalousie du Consul Aurelius contre L. Furius. Celui- ci revient à Rome, & demande le Triomphe. Il lui est accordé après de longues