Suchbegriff: servil
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Ehe sie noch einige gewisse Anstalten getroffen hatten, kam wieder eine traurigeNachricht von einem neuen Unglücke. Hannibal hatte vier tausend Reuter geschlagen,welche der Consul Servilius seinem Collegenzur Hülfe zuschickte, die aber in Ombrien Cn. Servilius und C. Flaminius, Consuln. 449 stehen blieben, als sie vernahmen, was beyd. 535. J. n. E. R. d. 217. J v. C. G.der See Trasimen vorgegangen war. Dieser Verlust machte einen unterschiednen Eindruck in die Gemüther. Einige sahen ihnals etwas geringes in Vergleichung mit demvorigen an, womit sie nur ganz allein beschäftigt waren (*). Die andern beurtheilten diesen Verlust nicht nach der Anzahl derer, die man eingebüßt hatte. Allein wennein Körper durch eine gefährliche Kranckheitschon geschwächt ist, so kann ihn der geringsteZufall völlig entkräften, unterdessen daß einfrischer und gesunder Körper einen weit härtern Sturm aushalten kann. Eben so mußte man den itzigen Verlust, wie viele dafürhielten, nicht an sich selbst, sondern in Ansehung der schon erschöpften Kräfte der Republik betrachten, welche sie ausser den Standsetzten, den kleinsten Stoß auszuhalten. Inso traurigen Umständen nahm man seine Zuflucht zu einem Mittel, das man lange nichtgebraucht hatte. Man beschloß, einen Dictator zu ernennen. Wir werden in dem folgenden Theile sehen, auf wen die Wahl fiel.


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Cn. Servilius und C. Flaminius, Consuln. 449

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Dieses Fest fing sich, wie man dafürhält, zu den Zeiten des Janus an, welcherden Saturn überlebte, und man setzte ihn unter die Zahl der Götter. Ursprünglich wardieses Fest nur ein Fest des Volkes. TullusHostilius bestätigte dasselbe durch die öffentliche Gewalt und erhob es zu einem öffentlichen Feste, zum wenigsten that er ein Gelübde deswegen. Es scheint, daß dieses Gelübde nicht eher als unter dem Consulate desA. Sempronius und des M. Minutius erfüllt worden sey, zu deren Zeiten man dendem Saturn gewidmeten Tempel einweihte,welcher der Schatz des Römischen Volkes,ærarium, wurde, wo man die öffentlichenEinkünfte und die Acten der Republik verwahrte. Zugleich wurde auch das Saturnalische Fest mit allen Ceremonien angeord 452 Von den Saturnalischen Festen.net und eingesetzt. Die Feyer wurde vermuthlich in der Folge unterbrochen, und indem andern Jahre des Krieges wider denHannibal auf ewig wieder hergestellt und erneuert. Solches geschah unter dem Con sulate des Cn. Servilius und des C. Flaminius, wie von uns bemerckt worden ist.


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III. §. Hannibal nimmt Turin ein. Treffen der Reu terey am Tesino, worinnen P. Scipio überwundenwird. Die Gallier kommen haufenweise, um sichmit dem Hannibal zu vereinigen. Scipio zieht sichzurücke, geht über den Trebia und verschanzt sich da selbst. Was in Sicilien vorfällt. Seeschlacht:darinnen werden die Carthaginenser überwunden.Sempronius wird nach Italien seinem Collegen zur Hülfe zurück berufen. Der Vorstellungen des P.Scipio ungeachtet liefert er am Trebia eine Schlacht und wird geschlagen. Cn. Scipio ist in Spanienglücklich. Hannibal versucht den Ubergang überden Appennin. Zweytes Treffen des Hannibal mitdem Sempronius. Der Consul Servilius begiebtsich nach Rimini. Erneuerung der SaturnalischenFeste. Hannibal schickt die Gefangnen von den Innhalt. Bundsgenossen der Römer ohne Lösegeld zurück.Eine List, der er sich bedient, damit man ihm nichtnach dem Leben stehen möge. Er geht über die Mo räste bey Clusium, wo er ein Auge verliert. Ernähert sich dem Feinde, und verheert die ganze Ge gend, um den Consul zu einem Treffen zu reizen.Flaminius läßt sich wider das Gutachten des Kriegs rathes und der schlimmen Vorbedeutungen in eineSchlacht ein. Berühmte Schlacht bey Trasimen.Vergleichung des Flaminius und des Hannibal.Die schlechte Wahl des Volkes ist die Ursache die ser Niederlage. Allgemeine Betrübniß zu Rom dar über. a. d. 387. S.


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Servilius est chargé de garder les côtes a vec une Flotte. Fabius forme le dessein de ne point hazarder de combat, & le suit constamment, malgré les efforts d'Annibal, & les railleries des siens. Caractére de Minucius. Annibal trompé par l'erreur de son guide. Fidélité admirable des Alliés du Peuple Romain. Discours séditieux de Minucius contre le Dictateur. Combat té méraire & défaite de Mancinus. Escarmou ches entre les deux partis. Annibal se tire d'un pas très dangereux par un stratagême tout neuf. Fabius est obligé d'aller à Ro me. Heureuses expéditions de Cn. Scipion en Espagne. P. Scipion va y joindre son frére. Otages Espagnols livrés aux Ro mains par la ruse d'Abélox. Les sages délais de Fabius le décrient. Deux autres raisons le rendent suspect. Léger a vantage de Minucius sur Annibal. Le Peuple égale l'autorité de Minucius à cel le du Dictateur. Fierté insolente de Minu cius. Combat entre Annibal & Minucius. Celui-ci est battu. Fabius le sauve. Minucius reconnoit sa faute, & rentre sous l'obéissance du Dictateur. Rares qualités de Fabius. Sagesse de sa conduite à l'égard d'Annibal. Digression sur le changement des Monnoies à Rome.

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Pendant ce tems-là, le Consul Cn. Servilius avoit poussé les Gaulois en diverses rencontres, où il avoit remporté sur eux

(a) La plupart de ces pays font partie de l'Abruzze Citérieure, & du Royaume de Naples.

Cn. Servil. C. Flamin. Cons. quelques légers avantages, & leur avoitAn. R.535.Av. J. C.217.nomméDictateur.Liv. XXII.9. pris une ville peu considérable. Mais il n'eut pas plutôt appris la défaite de son Collégue, qu'il marcha à grandes journées du côté de Rome, pour ne point manquer à sa patrie dans le besoin. On pourroit croire que sa présence donna lieu de suppléer & de réparer ce qui avoit manqué à la prémiére nomination de Fabius, & qu'il fut créé Dictateur une seconde fois dans toutes les formes.


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Des affaires de la Religion, le Dictateur passa à celles de la Guerre. Aiant fait lever deux Légions, pour les joindre à celles qu'il recevroit de la main du Consul Servilius, il leur marqua le jour où elles se rendroient à Tivoli. Il publia en même tems une Ordonnance, par laquelle il enjoignoit à tous ceux qui habitoient dans des villes ou des châteaux peu fortifiés, de se retirer en lieu de sureté; aussi-bien qu'à ceux de la campagne qui se trouvoient sur le chemin par où devoit passer Annibal. Et pour lui ôter les moyens de subsister, il fit mettre le feu aux maisons, & détruire les moissons des lieux qu'on avoit abandonnés.


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Serviliusest chargéde garderles côtes

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Dans le tems que le Dictateur & leServiliusest chargéde garderles côtes Consul s'entretenoient encore ensemble, le Dictateur reçut des Lettres de Rome, Cn. Servil. C. Flamin. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.avec uneFlotte.Liv. ibid.par lesquelles il apprit que des barques qui étoient parties du port d'Ostie, chargées de provisions pour l'Armée d'Espagne, avoient été prises par la Flotte des Carthaginois auprès du port de* Cossa C'est pourquoi Servilius eut ordre de se rendre au plutôt à Ostie, de prendre tout ce qui se trouveroit de vaisseaux dans cette ville ou près de Rome, de les remplir de soldats & de matelots, de poursuivre la Flotte ennemie, & de défendre les côtes d'Italie.


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Quand on reçut à Carthage la nouvelle de ces défaites, on équipa soixante-dix vaisseaux; car on ne croyoit pas pouvoir rien entreprendre qu'on ne fût maître de la mer. Cette Flotte cingla d'abord en Sardaigne, & de la Sardaigne elle vint aborder à Pise en Italie, où les Commandans espéroient s'aboucher avec Annibal. Les Romains vinrent au-devant avec six- vingts vaisseaux longs à cinq rangs. Les Carthaginois informés qu'ils étoient en mer, retournérent à Carthage par la mê me route. Servilius, Amiral de la Flotte Romaine, les poursuivit pendant quelque tems; mais il ne put les atteindre.


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Le Consul Servilius, après une courte expédition dans l'Afrique, revient en Italie pour prendre le commandement des troupes de terre. Les deux Consuls suivent le plan de Fabius. Les Députés de Naples offrent un présent aux Romains. Espion & esclaves punis. Ambassades envoyées en différens lieux. On se prépare à l'élection des Consuls. Naissance & caractére de Varron. Discours d'un Tribun en sa faveur. Il est nommé Con- sul. On lui donne pour Collégue Paul Emile. Nomination des Préteurs. Nombre des troupes. Il arrive à Rome des Ambassadeurs du Roi Hiéron avec des présens. Discours présomtueux du ConsulVarron. Discours sensé de Paul Emile. Le Sénat l'exhorte à donner un combat décisif. Beau discours de Fabius à Paul Emile. Réponse de celui-ci. Harangue dePaul Emile aux troupes. Ruse d'Annibal découverte. Extrême embarras où la di- sette le réduit. Allarme de Rome sur le combat qui est près de se livrer. Divi- sion & dispute entre les deux Consuls.

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Le Con sul Servilius, aprèsune courte expédition en Afrique, réprend lecomman dementdes troupesde terre.Liv. XXII.31.

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Pendant que les choses que nousLe Con sul Servilius, aprèsune courte expédition en Afrique, réprend lecomman dementdes troupesde terre.Liv. XXII.31. venons de rapporter se passoient en Italie, le Consul Cn. Servilius, après avoir côtoyé avec une Flotte de fix-vingts galéres les Iles de Sardaigne & de Corse, & reçu des ôtages de l'une & de l'autre, passa en Afrique, où il remporta d'abord quelques avantages. Mais un échec, qui suivit de près, l'obligea de repasser en Sicile. Lorsqu'il fut arrivé à Lilybée, il laissa sa Flot te au Préteur T. Otacilius, qui chargea P. Sura son Lieutenant de la ramener à Rome. Pour lui, il traversa toute la Sicile par terre, & passa ensuite en Italie par le détroit de Messine. Ce fut-là qu'il reçut de Fabius des Lettres, par lesquelles, après avoir passé près de six mois dans la Dictature, il le rappelloit, pour venir Cn. Servil. M At. Regul. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.Les deuxConsulssuivent leplan deFabius.Liv. XXII.32.prendre avec son Collégue M. Atilius le commandement des troupes.


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la guerre au milieu de l'Italie, dans le sein même de notre patrie. De toutes parts nous sommes environnés de nos Citoyens & de nos Alliés. Ils nous aident d'hommes & de chevaux, d'armes & de vivres, & ils continueront certainement de le faire: nous avons trop de témoignages de leur zèle & de leur fidélité, pour en pouvoir douter. Nous devenons de jour à autre plus forts, plus prudens, plus constans, plus habiles.Annibal, au contraire, se trouve dans un pays étranger & ennemi, séparé du sien par un long espace de terres & de mers. Il est en guerre avec tout ce qui l'environne: éloigné de sa patrie, il ne trouve la paix ni sur terre, ni sur mer. Il n'a point de ville qui le reçoive dans ses murs, point de fond sur lequel il puisse compter. Il vit au jour la journée de ce qu'il pille dans les campagnes. A peine a-t-il conservé le tiers des troupes avec lesquelles il a passé l'Ebre. La faim en a plus fait périr que le fer, & il ne sait plus comment faire subsister le peu qui lui reste. Peut-on donc douter qu'en temporisant nous ne ruïnions un ennemi qui s'affoiblit de jour en jour, & à qui l'on n'envoie ni troupes, ni vivres, ni argent. Combien y a-t-il qu'il tourne autour des murs de Géraunium, & qu'il défend ce misérable château de l'Apulie, comme si c'étoient les murailles de Carthage? Mais, pour ne pas vous proposer mon exemple seul, voyez com me les derniers Consuls, Atilius & Servilius, ont éludé tous ses efforts en se tenant

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Les deux Armées étoient bien inégales pour le nombre. Il y avoit dans celle des Romains, en comptant les Alliés, quatre- vingts mille hommes de pié & un peu plus de six mille chevaux; & dans celle des Carthaginois, quarante mille hommes de pié tous fort aguerris, & dix mille chevaux. Varron, dès la petite pointe du jour, aiant fait passer l'Aufide aux troupes du plus grand camp, les rangea aussi-tôt en bataille, après y avoir joint celles du petit camp. Toute l'Infanterie étoit sur une ligne, plus serrée, & avec plus de profondeur qu'à l'ordinaire. La Cavalerie étoit sur les deux ailes; celle des Romains à la droite, appuyée à l'Aufide; celle des Alliés à l'aile gauche. Les troupes armées à la légére étoient avancées sur le front de la bataille à quelque distance. Paul Emile commandoit la droite des Romains, Va ron la gauche, & Servilius Geminus, Consul de l'année précédente, étoit au centre.