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On avoit désigné pour Consuls Cn. Ser vilius & C. Flaminius. Ce dernier s'étoit fait connoitre depuis longtems pour un esprit brouillon, séditieux, incapable soit de prendre son parti avec sagesse, soit de fléchir après l'avoir pris une fois. Nous avons vu qu'il avoit eu de vives contestations avec les Sénateurs, en prémier lieu pendant son Tribunat, & une seconde fois dans son prémier Consulat; d'abord au sujet du Consulat même qu'on vouloit l'obliger d'abdiquer, puis à l'occasion du triom

(a) Romæ aut circa urbem multa, eâ hieme, prodigia facta: aut (quod evenire solet motis semel in religionem animis) multa nunciata, & temerè credita sunt. Liv.

P. Corn. Ti. Sempron. Cons. phe dont on avoit entrepris de le priver. IlsAn. R.534.Av. J. C.218. s'étoit encore rendu odieux aux Sénateurs, à cause d'une nouvelle Loi que Q. Claudius avoit portée contre leur Ordre, n'ayant de tous les Sénateurs que le seul Flaminius qui l'appuyât dans cette entreprise. Cette Loi faisoit défense à tout Sénateur d'avoir une barque qui tînt plus de trois censamphores, qui équivalent au poids de 15625 de nos livres, ou moins de huit* tonneaux, comme l'on compte sur mer. Q. Claudius trouvoit que c'étoit assez pour transporter à Rome les fruits que les Sénateurs recueilloient dans leurs terres, & qu'il étoit indigne de leur rang de faire servir leurs vaisseaux de charge à transporter la recolte des autres pour de l'argent. La haine du Sénat ne servit qu'à lui acquérir la faveur du Peuple, qui par une affection aveugle l'éleva une seconde fois au Consulat.


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An. R.535.Av. J. C.217.Le Consul Servilius partpour Rimini.Liv. XXII.1.

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Servilius entra en charge à Rome aux Ides, c'est-à-dire le 15 de Mars, jour solennel & marqué alors pour cette cérémonie; & assembla les Sénateurs, pour les consulter sur les opérations de la campagne qu'il alloit commencer. Cette délibération donna lieu de renouveller les reproches contre Flaminius. Ils se plaignoient d'avoir créé deux Consuls, & de n'en avoir qu'un. Que Flaminius ne pouvoit passer pour tel, étant parti de Rome sans autorité & sans auspices. Que c'étoit au Capitole que les Consuls recevoient Cn. Servil. C. Flamin. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.ces deux caractéres, à la vue des Dieux & des Citoyens de Rome, après avoir célébré les Féries Latines, & fait sur la Montagne d'Albe, & dans le Temple du grand Jupiter, les sacrifices accoutumés; & non pas dans la province & dans une terre étrangére, où il n'avoit porté que la qualité de particulier. Servilius, après avoir reçu ses instructions, s'en alla avec ses troupes à Rimini, pour fermer aux ennemis les passages de ce côté-là.


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Servilius entra en charge à Rome aux Ides, c'est-à-dire le 15 de Mars, jour solennel & marqué alors pour cette cérémonie; & assembla les Sénateurs, pour les consulter sur les opérations de la campagne qu'il alloit commencer. Cette délibération donna lieu de renouveller les reproches contre Flaminius. Ils se plaignoient d'avoir créé deux Consuls, & de n'en avoir qu'un. Que Flaminius ne pouvoit passer pour tel, étant parti de Rome sans autorité & sans auspices. Que c'étoit au Capitole que les Consuls recevoient Cn. Servil. C. Flamin. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.ces deux caractéres, à la vue des Dieux & des Citoyens de Rome, après avoir célébré les Féries Latines, & fait sur la Montagne d'Albe, & dans le Temple du grand Jupiter, les sacrifices accoutumés; & non pas dans la province & dans une terre étrangére, où il n'avoit porté que la qualité de particulier. Servilius, après avoir reçu ses instructions, s'en alla avec ses troupes à Rimini, pour fermer aux ennemis les passages de ce côté-là.


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Avant qu'ils eussent pris aucunes mesures certaines, on leur vint tout d'un coup annoncer un nouveau malheur. An nibal avoit défait quatre mille cavaliers, que le Consul Cn. Servilius avoit fait partir pour aller au secours de son collégue, Cn. Servil. C. Flamin. Cons. mais qui s'étoient arrêtés dans l'Ombrie,An R.535.Av. J. C.217. dès qu'ils avoient appris ce qui s'étoit passé auprès du Lac de Trasiméne. Cette perte fit différentes impressions sur les es prits. Les uns la regardoient comme légére en comparaison de celle qu'on avoit faite auparavant, dont ils étoient uniquement occupés. Les (a) autres n'en jugeoient pas par le nombre de ceux qu'on avoit perdus: mais, comme le moindre accident suffit pour accabler un corps déja affoibli par une dangereuse maladie, pendant que celui qui a encore toute sa vigueur peut résister à un choc beaucoup plus rude; de même ils croyoient qu'on devoit considérer la défaite de ces cavaliers non en elle-même, mais selon le raport qu'elle avoit aux forces épuisées de la République, qui la mettoient hors d'état de soutenir le plus léger échec. Dans une si triste conjoncture, on eut recours à un reméde qui n'avoit été employé depuis longtems, & l'on résolut de créer un Dictateur. Nous verrons dans le Tome suivant sur qui ce choix tomba.


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Cette fête commença, à ce que l'on croit, dès le tems de Janus, qui survécut à Saturne, & le mit au nombre des Dieux. Elle N'étoit originairement qu'une solennité populaire. Tullus Hostilius donna à cette coutume dans Rome le sceau de l'autorité publique, & l'éleva au rang de fête légitime: du moins en fit-il le vœu. Il paroitDionys.Halic. III.175.Liv. II.21. que ce vœu ne fut accompli que sous le Consulat de A. Sempronius & de M. Mi nutius, du tems desquels ont fit la dédicace d'un Temple consacré à Saturne, qui devint le Trésor public du Peuple Romain, (Ærarium) où l'on gardoit les Deniers & les Actes publics. En même tems fut établie dans toutes les formes la Fête des Saturnales. La célébration en fut apparemment discontinuée dans la suite, & rétablie à perpétuïté dans la seconde année de la guerre d'Annibal sous le Consulat de SerLiv. XXII.1.vilius & de Flaminius, comme nous l'avons marqué.


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Man hatte den Cn. Servilius und C.Flaminius zu Consuln ernannt. Dieser lezCharakter des Flaminius.te hatte sich seit langer Zeit als einen unruhigen, aufrührischen Kopf bekannt gemacht,der nicht fähig war, einen weisen Entschlußzu faßen, und, wenn er einen gefaßt hatte,war er schwer davon abzubringen. Wirhaben gesehen, daß er zuerst während seinesTribunats mit den Senatoren viele Streitigkeiten hatte; zum andernmale hatte er siein seinem ersten Consulate, gleich anfangswegen des Consulates selbst, als man ihn nöthigen wollte, dasselbe wieder aufzugeben, hierauf wegen des Triumphes, den man ihm nichtgestatten wollte. Er hatte sich hernach nocheinmal bey den Senatoren verhaßt gemacht,bey Gelegenheit eines neuen Gesetzes, welches Q. Claudius wider ihren Befehl gegeben hatte, indem er unter allen Senatorenderjenige war, welcher ihn unterstützte. Dieses Gesetz verbot einem jeden Senator, eineBarke zu haben, die mehr denn dreyhundert Amphora hielte, welche so viel sind, als15625. Französische Pfunde, oder etwas we 428 Vom andern Punischen Kriege.niger als 8. Tonnen, wie man auf dem Meere rechnet (*) Q. Claudius hielt dafür, einesolche Barke wäre hinlänglich, die Früchte,die ein Senator in seinen Ländern erndtete,nach Rom zu bringen, in dem er es für ihren Rang für unanständig hielt, für Geldmit ihren Lastschiffen die Erndte andrer Bürger nach Rom zu schaffen. Der Haß desSenates diente nur dazu, ihm das Volkgünstig zu machen, welches ihn aus einer blinbenblindenLiebe zum andernmale zum Consulate erhub.


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d. 535. J. n. E. R. d. 217. J. v. C. G. Serviliusgeht nach Rimini. Liv. XXII.1.

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Cn. Servilius, C. Flaminius zum zweiten male.


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Servilius trat seine Würde an den Idus, oder den 15. Merz, an dem feyerlichenund zu dieser Ceremonie bestimmten Tagean. Er versammelte den Senat, um seinenRath wegen der von ihm vorzunehmendenKriegsoperationen zu vernehmen. DieseBerathschlagung gab Gelegenheit, die Vor würfe wider den C. Flaminius zu erneuern.Sie beklagten sich, zween Consuln gewähltzu haben, und wirklich doch nur einen zu haben. Denn Flaminius könnte nicht dafür Cn. Servilius und C. Flaminius, Consuln. 431 gehalten werden, weil er ohne Ansehen undohne die gewöhnlichen Ceremonien abgeward. 535. J. n. E. R. d. 217. J. v. C. G.tet zu haben, von Rom abgegangen sey.In dem Capitole empfingen die Consulndiese beyden Charaktere ihrer Würde vordem Angesichte der Götter und des römischen Volkes, nachdem sie die lateinischenFeste gefeyert und auf dem Albanischen Berge, und in dem Tempel des Jupiters die gewöhnlichen Opfer dargebracht hatten, nichtaber in der Provinz und in einer fremdenGegend, wohin er nur als eine Privatperson gekommen war. Nachdem Serviliusseine Verhaltungsbefehle erhalten hatte, sogieng er mit seinen Völkern nach Rimini,um den Feinden den Weg von dieser Seiteher zu versperren.


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Cn. Servilius und C. Flaminius, Consuln. 431

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Servilius trat seine Würde an den Idus, oder den 15. Merz, an dem feyerlichenund zu dieser Ceremonie bestimmten Tagean. Er versammelte den Senat, um seinenRath wegen der von ihm vorzunehmendenKriegsoperationen zu vernehmen. DieseBerathschlagung gab Gelegenheit, die Vor würfe wider den C. Flaminius zu erneuern.Sie beklagten sich, zween Consuln gewähltzu haben, und wirklich doch nur einen zu haben. Denn Flaminius könnte nicht dafür Cn. Servilius und C. Flaminius, Consuln. 431 gehalten werden, weil er ohne Ansehen undohne die gewöhnlichen Ceremonien abgeward. 535. J. n. E. R. d. 217. J. v. C. G.tet zu haben, von Rom abgegangen sey.In dem Capitole empfingen die Consulndiese beyden Charaktere ihrer Würde vordem Angesichte der Götter und des römischen Volkes, nachdem sie die lateinischenFeste gefeyert und auf dem Albanischen Berge, und in dem Tempel des Jupiters die gewöhnlichen Opfer dargebracht hatten, nichtaber in der Provinz und in einer fremdenGegend, wohin er nur als eine Privatperson gekommen war. Nachdem Serviliusseine Verhaltungsbefehle erhalten hatte, sogieng er mit seinen Völkern nach Rimini,um den Feinden den Weg von dieser Seiteher zu versperren.


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432 Cn. Servilius und C. Flaminius, Consuln.

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Cn. Servilius und C. Flaminius, Consuln. 433