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Il en coûtoit, répéte Mr. Rollin, cinquante mille écus pour ouvrir & fermer les écluses du Lac Mœris. Mr. Rollin est cher en écluses, & se mécompte en Arith- métique. Il n'y a point d'écluse, qui ne doive s'ou- vrir & se fermer pour un écu, à moins qu'elles ne soient très - mal faites: il en coûtoit, dit - il, cinquante talens pour ouvrir & fermer ces écluses. Il faut savoir, qu'on évalua le talent du tems de Colbert à trois mille livres de France. Rollin ne songe pas, que depuis ce tems la va- leur numéraire de nos Espéces est augmentée presque du double, & qu'ainsi la peine d'ouvrir les écluses du Lac Mœris auroit dû coûter, selon lui, environ trois cent mille francs: ce qui est à-peu-près deux cens quatre vingt REMARQUES dix - sept mille livres plus qu'il ne faut. Tous les calculs de ses treize Tomes se ressentent de cette inattention.


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Il en coûtoit, répéte Mr. Rollin, cinquante mille écus pour ouvrir & fermer les écluses du Lac Mœris. Mr. Rollin est cher en écluses, & se mécompte en Arith- métique. Il n'y a point d'écluse, qui ne doive s'ou- vrir & se fermer pour un écu, à moins qu'elles ne soient très - mal faites: il en coûtoit, dit - il, cinquante talens pour ouvrir & fermer ces écluses. Il faut savoir, qu'on évalua le talent du tems de Colbert à trois mille livres de France. Rollin ne songe pas, que depuis ce tems la va- leur numéraire de nos Espéces est augmentée presque du double, & qu'ainsi la peine d'ouvrir les écluses du Lac Mœris auroit dû coûter, selon lui, environ trois cent mille francs: ce qui est à-peu-près deux cens quatre vingt REMARQUES dix - sept mille livres plus qu'il ne faut. Tous les calculs de ses treize Tomes se ressentent de cette inattention.


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Il en coûtoit, répéte Mr. Rollin, cinquante mille écus pour ouvrir & fermer les écluses du Lac Mœris. Mr. Rollin est cher en écluses, & se mécompte en Arith- métique. Il n'y a point d'écluse, qui ne doive s'ou- vrir & se fermer pour un écu, à moins qu'elles ne soient très - mal faites: il en coûtoit, dit - il, cinquante talens pour ouvrir & fermer ces écluses. Il faut savoir, qu'on évalua le talent du tems de Colbert à trois mille livres de France. Rollin ne songe pas, que depuis ce tems la va- leur numéraire de nos Espéces est augmentée presque du double, & qu'ainsi la peine d'ouvrir les écluses du Lac Mœris auroit dû coûter, selon lui, environ trois cent mille francs: ce qui est à-peu-près deux cens quatre vingt REMARQUES dix - sept mille livres plus qu'il ne faut. Tous les calculs de ses treize Tomes se ressentent de cette inattention.


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Est - il permis à un homme de bon sens, né dans le dix - huitiéme siécle, de nous parler sérieusement des Oracles de Delphes? Tantôt de nous répéter, que cet Oracle devina, que Crésus faisoit cuire une tortuë & du mouton dans une tourtiere; tantôt de nous dire, que des batailles furent gagnées suivant la prédiction d'Apollon, & d'en donner pour raison le pouvoir du Diable? Mr. Rollin dans sa Compilation de l'Histoire ancienne, prend le parti des Oracles con- tre Mrs. Vandale, Fontenelle & Basnage: Pour Mr. de Fontenelle, dit - il, il ne faut regarder que comme un Ouvrage de jeunesse son Livre contre les Oracles, tiré de Vandale, J'ai bien peur que cet Arrêt de la vieil- lesse de Rollin contre la jeunesse |{??} de Fontenelle, ne soit cassé au Tribunal de la Raison; les Rhéteurs n'y gagnent guéres leurs Causes contre les Philosophes.


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Est - il permis à un homme de bon sens, né dans le dix - huitiéme siécle, de nous parler sérieusement des Oracles de Delphes? Tantôt de nous répéter, que cet Oracle devina, que Crésus faisoit cuire une tortuë & du mouton dans une tourtiere; tantôt de nous dire, que des batailles furent gagnées suivant la prédiction d'Apollon, & d'en donner pour raison le pouvoir du Diable? Mr. Rollin dans sa Compilation de l'Histoire ancienne, prend le parti des Oracles con- tre Mrs. Vandale, Fontenelle & Basnage: Pour Mr. de Fontenelle, dit - il, il ne faut regarder que comme un Ouvrage de jeunesse son Livre contre les Oracles, tiré de Vandale, J'ai bien peur que cet Arrêt de la vieil- lesse de Rollin contre la jeunesse |{??} de Fontenelle, ne soit cassé au Tribunal de la Raison; les Rhéteurs n'y gagnent guéres leurs Causes contre les Philosophes.


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Il n'y a qu'à voir ce, que dit Rollin dans son dixiéme Tome, où il veut parler de Physique: il pré- tend qu'Archimede voulant faire voir à son bon ami le Roi de Syracuse, la puissance des Mécaniques, fit mettre à terre une Galere, la fit charger doublement, & la remit doucement à flot en remuant un doigt, sans sortir de dessus sa chaise. On sent bien, que c'est - là le Rhéteur, qui parle: s'il avoit été un peu Philosophe, il auroit vû l'absurdité de ce qu'il avance.


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On commence à respecter très - peu l'avanture de Curtius, qui referma un gouffre en se précipitant au fond lui & son cheval. On se moque des Boucliers descen- dus du Ciel, & de tous les beaux Talismans dont les Dieux faisoient présent si libéralement aux hommes; & des Vestales, qui mettoient un vaisseau à flot avec leur ceinture; & de toute cette foule de sottises célébres, dont les anciens Historiens regorgent. On n'est guéres plus content, que dans son Histoire Ancienne Mr. Rollin nous parle sérieusement du Roi Nabis, qui faisoient embrasser sa femme par ceux qui lui apportoient de l'argent, & qui mettoit ceux qui lui en refusoient dans les bras d'une belle poupée toute semblable à la Reine, & armée de pointe de fer sous son corps de jupe. On rit, quand on voit tant d'Auteurs répéter les uns après les autres, que le fameux Otton Archevêque de Mayence, fut assié- gé & mangé par une Armée de Rats en 698, que des SUR L'HISTOIRE. pluyes de sang inondérent la Gascogne en 1017, que deux armées de serpens se battirent près de Tournay en 1059. Les prodiges, les prédictions, les épreuves par le feu, &c. sont à présent dans le même rang que les Con- tes d'Hérodote.


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Es kostete, wieder holt Herr Rollin, funfzig tausend Thaler die Schleußen der See Möris auf - und wieder zu zu machen. Herr Rollin ist mit seinen Schleußen sehr theuer, und macht einen ziemlichen Fehler in der Rechenkunst. Es giebt keine Schleussen, welche man nicht für einen Thaler auf- und zumachen könnte; wenn sie anders nicht sehr schlecht gemacht sind. Es kostete, sagt er, funfzig Talente diese Schleußen auf- und zu zu machen. Man muß wissen, daß man zu den Zeiten des Colberts den Werth des Talents auf drey tausend französische Pfund setzte.Rollin überlegt nicht, daß seit dieser Zeit der angenommene Werth unserer Münzen beynahe um die Hälfte gestiegen ist, daß also die Kosten, die Schleussen der See Möris aufzumachen, sich, nach ihm, auf dreymal hundert tausend Franken belaufen müßten; das ist, ohngefähr zwey hundert und sieben und neunzig tausend Livres mehr als dazu nöthig ist. Alle Rechnungen in seinen dreyzehn Bänden haben diesen Fehler der Unachtsamkeit.


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Es kostete, wieder holt Herr Rollin, funfzig tausend Thaler die Schleußen der See Möris auf - und wieder zu zu machen. Herr Rollin ist mit seinen Schleußen sehr theuer, und macht einen ziemlichen Fehler in der Rechenkunst. Es giebt keine Schleussen, welche man nicht für einen Thaler auf- und zumachen könnte; wenn sie anders nicht sehr schlecht gemacht sind. Es kostete, sagt er, funfzig Talente diese Schleußen auf- und zu zu machen. Man muß wissen, daß man zu den Zeiten des Colberts den Werth des Talents auf drey tausend französische Pfund setzte.Rollin überlegt nicht, daß seit dieser Zeit der angenommene Werth unserer Münzen beynahe um die Hälfte gestiegen ist, daß also die Kosten, die Schleussen der See Möris aufzumachen, sich, nach ihm, auf dreymal hundert tausend Franken belaufen müßten; das ist, ohngefähr zwey hundert und sieben und neunzig tausend Livres mehr als dazu nöthig ist. Alle Rechnungen in seinen dreyzehn Bänden haben diesen Fehler der Unachtsamkeit.


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Es kostete, wieder holt Herr Rollin, funfzig tausend Thaler die Schleußen der See Möris auf - und wieder zu zu machen. Herr Rollin ist mit seinen Schleußen sehr theuer, und macht einen ziemlichen Fehler in der Rechenkunst. Es giebt keine Schleussen, welche man nicht für einen Thaler auf- und zumachen könnte; wenn sie anders nicht sehr schlecht gemacht sind. Es kostete, sagt er, funfzig Talente diese Schleußen auf- und zu zu machen. Man muß wissen, daß man zu den Zeiten des Colberts den Werth des Talents auf drey tausend französische Pfund setzte.Rollin überlegt nicht, daß seit dieser Zeit der angenommene Werth unserer Münzen beynahe um die Hälfte gestiegen ist, daß also die Kosten, die Schleussen der See Möris aufzumachen, sich, nach ihm, auf dreymal hundert tausend Franken belaufen müßten; das ist, ohngefähr zwey hundert und sieben und neunzig tausend Livres mehr als dazu nöthig ist. Alle Rechnungen in seinen dreyzehn Bänden haben diesen Fehler der Unachtsamkeit.


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Ist es einem Menschen von gesundem Verstande, welcher in dem achtzehnten Jahrhunderte gebohren ist, wohl erlaubt, mit uns im Ernste von den Orakeln zu Delphi zu reden? Bald uns zu wiederholen, daß dieses Orakel errathen, Crösus ließe eine Schildkröte und Schöpsenfleisch in einer Pfanne braten; bald uns zu sagen, daß nach der Vorhersagung des Apollo Schlachten wären gewonnen worden, und die Gewalt des Teufels zur Ursache davon anzugeben? Hr. Rollin nimmt sich in seiner zusammengetragenen alten Historie der Orakel gegen die Herren Van Dalen, Fontenelle und Basnage an: was den Hrn. von Fontenelle anbelangt, sagt er, so muß man sein Buch wider die Orakel, welches aus dem Van Dalen gezogen ist, als ein Werk seiner Jugend ansehen. Ich fürchte sehr, diesem Ausspruch des Alters des Rollins wider die Jugend des Fontenelle werde vor dem Richterstuhle der Vernunft widersprochen werden. Die Redner gewinnen selten ihre Sache gegen die Weltweisen.


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Ist es einem Menschen von gesundem Verstande, welcher in dem achtzehnten Jahrhunderte gebohren ist, wohl erlaubt, mit uns im Ernste von den Orakeln zu Delphi zu reden? Bald uns zu wiederholen, daß dieses Orakel errathen, Crösus ließe eine Schildkröte und Schöpsenfleisch in einer Pfanne braten; bald uns zu sagen, daß nach der Vorhersagung des Apollo Schlachten wären gewonnen worden, und die Gewalt des Teufels zur Ursache davon anzugeben? Hr. Rollin nimmt sich in seiner zusammengetragenen alten Historie der Orakel gegen die Herren Van Dalen, Fontenelle und Basnage an: was den Hrn. von Fontenelle anbelangt, sagt er, so muß man sein Buch wider die Orakel, welches aus dem Van Dalen gezogen ist, als ein Werk seiner Jugend ansehen. Ich fürchte sehr, diesem Ausspruch des Alters des Rollins wider die Jugend des Fontenelle werde vor dem Richterstuhle der Vernunft widersprochen werden. Die Redner gewinnen selten ihre Sache gegen die Weltweisen.


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Man darf nur das ansehen, was Rollin in seinem zehnten Bande, wo er von der Naturlehre reden will, sagt. Er behauptet, daß Archimedes, als er seinem guten Freunde, dem Könige von Syracus, die Macht Anmerkungen der Mechanik zeigen wollen, eine Galeere, welche man auf das Trockne gebracht, und gedoppelt beladen hatte, bloß durch die Bewegung eines Fingers, ohne von seinem Stuhle aufzustehen, ganz gemächlich wieder auf das Wasser gebracht habe. Man merkt es gleich, daß hier der Rhetor redet, und daß er mit ein sehr wenig Philosophie die Ungereimtheit seines Vorgebens hätte einsehen können.


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Man fängt an gegen das Abentheuer des Curtius sehr wenig Achtung zu haben, welcher einen Schlund verstopfte, indem er sich mit sammt dem Pferde hinein stürzte. Man lacht über die vom Himmel gefallene Schilde, über alle die schönen Talismans, welche die Götter den Menschen so freygebig mittheilten, über die Vestalen, welche mit ihren Gürteln die Schiffe flott machten, und über alle die berühmten Kindereyen, womit die alte Geschichte erfüllet ist. Eben so wenig ist man zufrieden, daß uns Herr Rollin in seiner alten Historie im Ernst von dem Könige Nabis vorredet, welcher seine Frau von allen, die ihm Geld brachten, umarmen, und diejenigen, welche es ihm zu bringen verweigerten, in die Arme einer schönen Puppe legen ließ, welche der Königinn völlig gleich sahe, unter den Kleidern aber mit eisernen Stacheln bewaffnet war. Man lacht, wenn man sieht, daß so viele Geschichtschreiber, einer nach dem andern, wiederholen, der berüchtigte Erzbischof von Maynz sey im Jahre 698 von einer Armee Ratten belagert und Anmerkungen aufgefressen worden; Blutregen hätten im Jahre 1017 ganz Gascogne überschwemmt, und zwo Armeen von Schlangen hätten sich 1059 bey Tournay geschlagen. Die Wunderzeichen, die Vorherverkündigungen, die Feuerproben et cetera sind jetzo mit den Mährchen des Herodotus in gleichem Range.