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16 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

J'ai traduit le mot d'Artifices, dont se sert ici Quintilien, par ceux qui font profession de composer la déclamation des piéces de théâtre, & de les faire représenter sur la scéne, fondé sur deux raisons. La premiere, c'est que Quintilien n'entend point ici parler des Professeurs en éloquence, qu'il désigne par d'autres noms dans son institution. La seconde, c'est que dans le chapitre où se trouve le passage que je viens de rapporter, Quintilien parle très-souvent des usages pratiqués par les Comédiens, & qu'il y appelle Artifices ou Artifices pronunciandi ceux qui faisoient profession de faire représenter les piéces de théâtre. Nous apporterons ci-dessous un de ces passages dans lequel Qnintilien parle fort au long du soin qu'avoient ces Artifices pronunciandi, de donner à chaque Comédien un masque assortissant au caractere du personnage qu'il devoit représenter.


17 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

J'ai traduit le mot d'Artifices, dont se sert ici Quintilien, par ceux qui font profession de composer la déclamation des piéces de théâtre, & de les faire représenter sur la scéne, fondé sur deux raisons. La premiere, c'est que Quintilien n'entend point ici parler des Professeurs en éloquence, qu'il désigne par d'autres noms dans son institution. La seconde, c'est que dans le chapitre où se trouve le passage que je viens de rapporter, Quintilien parle très-souvent des usages pratiqués par les Comédiens, & qu'il y appelle Artifices ou Artifices pronunciandi ceux qui faisoient profession de faire représenter les piéces de théâtre. Nous apporterons ci-dessous un de ces passages dans lequel Qnintilien parle fort au long du soin qu'avoient ces Artifices pronunciandi, de donner à chaque Comédien un masque assortissant au caractere du personnage qu'il devoit représenter.


18 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

J'ai traduit le mot d'Artifices, dont se sert ici Quintilien, par ceux qui font profession de composer la déclamation des piéces de théâtre, & de les faire représenter sur la scéne, fondé sur deux raisons. La premiere, c'est que Quintilien n'entend point ici parler des Professeurs en éloquence, qu'il désigne par d'autres noms dans son institution. La seconde, c'est que dans le chapitre où se trouve le passage que je viens de rapporter, Quintilien parle très-souvent des usages pratiqués par les Comédiens, & qu'il y appelle Artifices ou Artifices pronunciandi ceux qui faisoient profession de faire représenter les piéces de théâtre. Nous apporterons ci-dessous un de ces passages dans lequel Qnintilien parle fort au long du soin qu'avoient ces Artifices pronunciandi, de donner à chaque Comédien un masque assortissant au caractere du personnage qu'il devoit représenter.


19 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

Voici encore un autre endroit de Quintilien, qui peut fournir quelque lumiere sur Réflexions critiques les regles que l'art rithmique donnoit pour mesurer les tems des gestes. „Chaque tems de la mesure pris en particulier, n'asservit que le récitateur obligé à prononcer quand on lui bat un tems, la syllabe qu'il doit prononcer sous ce tems-là; mais le rithme assujetit tous les mouvemens du corps. Il faut que celui qui fait les gestes, tombe en cadence à la fin de chaque mesure, quoiqu'il lui soit permis de laisser passer quelque tems de cette mesure, sans faire aucun geste, & qu'il puisse mettre dans son jeu muet, aussi souvent qu'il le veut, de ces silences ou de ces repos qui se trouvent rarement dans la partie du Récitateur. Le rithme laisse cette liberté au Gesticulateur, qui se contente, lorsqu'il s'en sert, de compter les tems qu'il laisse vuides, pour ainsi dire, & qu'il marque même quelquefois pour les compter plus surement, tantôt par un mouvement de doigt, tantôt par un mouvement de pied, laissant passer ainsi quatre ou cinq tems sans faire aucun mouvement. C'est ce qui a donné lieu à dire une pause, un repos de quatre tems, un repos de cinq tems. Outre cela, ont peut, en faveur de celui qui fait les gestes, rallentir encore sans conséquence le mouvesur la Poësie & sur la Peinture.ment de la mesure; parce que, nonobstant ce rallentissement, chaque signe, chaque frappé, & chaque levé que fait le Batteur de mesure, n'en vaut pas moins un tems.„Et quod metrum in verbis modo, rithmus etiam in corporis motu est. Inania quoque tempora rithmi facilius accipiunt, quamquam hæc & in metris accidunt. Major tamen illis licentia est, ubi tempora etiam animo metiuntur & pedum & digitorum ictu intervalla signant quibusdam notis, atque æstimant, quot breves illud spatium habeat, inde Tetrasemeion & Pentasemeion. Deinceps longiores fiunt percusiones: Nam Semeion tempus est unum ( * ).


20 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

Nous savons que les Anciens battoient la mesure sur leurs théâtres, & qu'ils y marquoient ainsi le rithme que l'Acteur qui récitoit, l'Acteur qui faisoit les gestes, les Chœurs & mêmes les Instrumens devoient suivre comme une régle commune. Quintilien, après avoir dit que les gestes sont autant assujettis à la mesure, que les chants mêmes, ajoute que les Acteurs qui font les gestes, doivent suivre les signes qui marquent les pieds, c'est-à-dire, la mesure qui se bat, avec autant de précision que ceux qui exécutent les modulations. Il entend parlà les Acteurs qui prononcent, & les instrumens qui les accompagnent. Atqui corporis motui sua quædam tempora, & ad signa pe- dum non minus saltationi quam modulatio- nibus adhibet ratio musica numeros.


21 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

Nous avons observé déja dans le premier volume de cet ouvrage que les symphonies étoient sulceptibles, ainsi que le sont les chants musicaux composés sur des paroles, d'un caractere particulier qui rendent ces symphonies capables de nous affecter diversement, en nous inspirent tantôt de la gayeté, tantôt de la tristesse, tantôt une ardeur martiale, & tantôt des sentimens de dévotion: „Le son des instrumens, écritQuintilien, l'Auteur le plus capable de rendre compte du gout de l'antiquité, nous affecte, & bien qu'il ne nous fasse pas entendre aucun mot, il ne laisse point de nous inspirer divers sentimens.„ Cum organis, quibus sermo exprimi non potest, affici animos in diversum habitum sentiamus (*).


22 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

Quintilien, après avoir dit que de grands Généraux n'avoient pas dédaignés de jouer eux-mêmes des instrumens militaires, & qu'on faisoit un grand usage de la musique dans les armées Lacédémoniennes, ajoute: „Les trompettes & les cors qui sont dans nos Légions servent-ils à autre chose? N'est- il pas même permis de croire que c'est au sur la Poësie & sur la Peinture. talent de faire usage des instrumens de guerre, lequel nous possédons supérieurement aux autres nations, qu'est due en partie la réputation de la Milice Romaine.„Duces maximos & fidibus & tibiis cecinisse traditum, & exercitus Lacedemoniorum Musicis accensos modis? Quid autem aliud in nostris Legionibus cornua ac tubæ faciunt, quorum concentus, quanto est vehementior, tanto Romana in bellis gloria cæteris præstat? ( * )


23 - Réflexions critiques sur la Poesie et sur la Peinture /

Tite-Live raconte un fait très-propre à confirmer ce que dit Quintilien.Annibal ayant surpris la ville de Tarente sur les Romains, il usa d'un stratagême pour empêcher la garnison de se jetter dans la forteresse de la place, & pour la faire prisonniere de guerre. Comme il avoit découvert que le quartier d'assemblée des Romains, en cas d'allarme imprévue, étoit le théâtre de la ville, il y fit sonner le même air que les Romains faisoient sonner pour s'assembler: mais les Soldats de la garnison reconnurent bientôt à la mauvaise maniere avec laquelle la trompette étoit embouchée, que ce n'étoit pas un Romain qui en sonnoit, & se doutant bien de la ruse de l'ennemi, ils se ré

(*) Instit. lib. prim. cap. 12.

Réflexions critiquesfugierent dans la forteresse, au lieu de se rendre sur la place d'armes.


24 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Da man gemeiniglich von der Musik derGriechen und Römer den Begrif nicht hat, denich davon gegeben, und vielmehr glaubt, daßsie mit der unsrigen in gleiche Grentzen eingeschlossen gewesen, so findet man sich in ziemlicher(*) Aristides im ersten Buche. S. 6. MeibomischenAusgabe.von den theatr. Vorstell. der Alten.Verlegenheit, wenn man alles das, was diealten Schriftsteller von ihrer Musik, und vondem zu ihrer Zeit üblichen Gebrauch derselben, sagen, erklären will. Daher ist es gekommen, daß die Stellen in der Dichtkunst des Aristoteles,die Stellen im Cicero, im Quintilian und inandern guten Schriftstellern des Alterthums, woihrer Musik gedacht wird, von den Auslegernübel verstanden worden, weil sie sich eingebildet, daß in diesen Stellen von unserm Tanze undund unserm Singen, das ist, von dem eigentlich so genannten Tanzen und Singen, gesprochenwerde. Die Auslegung, die sie davon geben, taugt fast immer zu weiter nichts, als die Sachenoch dunckler zu machen, und uns von der wahren Art, wie wir uns vorstellen sollten, daß diedramatischen Stücke auf den Theatern der Altenaufgeführet worden, ganz abzubringen.


25 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Die lateinischen Schriftsteller sagen ebendieses. Die Musik, spricht Quintilian derRedner (*), lehret nicht allein alle Veränderungen, deren die Stimme fähig ist, sondernauch alle Bewegungen des Körpers gehörig einrichten. Diese Veränderungen und diese Bewegungen aber wollen nach einer gewissen und vernünftigen Methode gemacht und vorgenommenuwerden. Numeros musices duplices habet, invocibus & in corpore, utriusque enim reiaptus quidam motus desideratur. Einige Zeilen(*) Inst. lib. pr. c. 12. de music. & ejus laudibus.von den theatr. Vorstell. der Alten.weiter fügt unser Verfasser hinzu: Eine anständige und schickliche Bewegung ist dem Redner durchaus nothwendig, und kann durchnichts anders als durch die Musik erlernt werden. Corporis quoque decens & aptus motus, qui dicitur Eurithmia, est necessarius, necaliunde peti potest.


26 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Der H. Augustinus sagt in dem Werke, welches er von der Musik geschrieben hat, eben das, was Quintilian sagt. Er schreibt daselbst, dieMusik ertheile von allen den Bewegungen desKörpers Lehren, deren Theorie sich in eine Wissenschaft, und deren Ausübung sich in eine Methode bringen liessen. Quicquid numerositatis, quæ temporum atque intervallorum dimensionibus movetur - - - Musica est scientiabene movendi. (*) Die Musik der Alten hattealso alle Bewegungen des Körpers gewissen Regeln unterworfen, so wie es jetzt die Bewegungen der Füsse unsrer Tänzer sind.


27 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Sobald Porphyrius sagte, daß er die poetische Kunst nach ihrem weitesten Umfange annehme, wie er es denn ausdrücklich sagt, so konnteer der Melopäie, oder der Kunst die Melodiezu verfertigen, als einer besondern musikalischenKunst durchaus nicht gedenken, weil diese letztere Kunst unter der poetischen Kunst, in ihremweitesten Umfange genommen, begriffen war. Die Kunst die Melodie zu verfertigen war auch du Bos,in der That, nach dem Gebrauch der Griechen,ein Theil der Poetik. Man wird es unten sehen, daß die griechischen Poeten die Melodie zu ihrenStücken selbst verfertigen. Wenn aber GegentheilsAristides aus der Poetik und aus der Melopäie zwey verschiedene Künste macht, so saheer damit auf die Gewohnheit der Römer, nachwelcher die dramatischen Dichter die Declamation ihrer Verse nicht selbst componirten, sondernsie durch besondre Künstler, welche Compositeurs von Profeßion waren, und vom QuintilianArtifices pronunciandi genennet werden,componiren liessen. Wir werden in der Folgeweitläuftiger hiervon handeln.


28 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Quintilian schreibt aus eben dieser Ursache, daß man nicht allein die Musik verstehen müsse, wenn man ein Redner seyn wolle, sondern daßman auch nicht einmal ein guter Sprachkundigeseyn könne, ohne sie gelernt zu haben, weil man(*) Quint. Inst. lib. I. cap. 12.(**) de Music. libro I.von den theatr. Vorstell. der Alten.die Sprachkunst nicht lehren könne, ohne den Gebrauch des Metri und Rithmi in derselben zuzeigen. (*) Nec citra Musicam Grammaticapotest esse perfecta, cum ei de rithmis metrisque dicendum sit. Dieser scharfsinnige Schriftsteller bemerkt auch noch an einem andern Orte, (**) daß in den vorhergehenden Zeiten die Profession die Musik zu lehren, mit der Professiondie Grammatik zu lehren, verbunden gewesen, und von einem und eben demselben Lehrmeistergetrieben worden.


29 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Endlich sagt auch Quintilian in dem Hauptstücke seines Buchs, wo er beweisen will, daß einRedner wenigstens etwas von der Musik zu erlernen verbunden sey: Man wird sich nicht entbrechen, mir dieses einzuräumen, daß diejenigen, welche die Profession eines Redners treiben wollen, die Poeten lesen und verstehen müssen. Können aber wohl die Gedichte, von wasfür Art sie auch seyn mögen, ohne Musik verfertiget werden? Wenn aber einer so unverständig seyn, und sagen wollte, daß die Regelnüberhaupt, welchen der Poet bey Verfertigungseiner Verse folge, von der Musik nicht abhingen, so wird er es wenigstens von den Regelnderjenigen Verse nicht sagen, die ausdrücklichdazu gemacht sind, daß sie von der Musik begleitet werden sollen.Poetas certe legendos(*) Inst. libr. pr. cap. 3.(**) Ibid. cap. 6.du Bos,futuro Oratori concesserint. Num hi sineMusica? At si quis tam cæcus animi est ut dealiis dubitet, illos certe qui carmina ad lyramcomposuerunt &c. (*) Diese Stelle wirdnoch weit deutlicher erscheinen, wenn mandas wird gelesen haben, was ich vom carmineund von der notirten Declamation der zur Musik bestimmten Verse sagen werde.


30 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Wenn Plato sagen will, daß die Bewegungdie Seele eines abgemessenen Gesanges sey, sospricht er, der Rithmus sey die Seele des Metrums. (**) Das Metrum, schreibt Aristoteles, (***) ist nichts als ein Theil des Rithmus.Man lieset beym Quintilian, wenn ich ihn rechtverstehe, daß ein Takt nicht in den andern eingreiffen müsse, wohl aber, daß derjenige, welcherden Takt schlage, die Freyheit habe, die Bewegung desselben entweder zu beschleinigen oder anzuhalten. Rithmis spatia libera, metris finitasunt. (****) Aristides Quintilianus schreibt, (*) Libr. primo.(**) Plato de Legibus I. 2.(***) Poet. cap. 2.(****) Inst. lib. 9. c. 4.du Bos,daß, nach der gewöhnlichsten Meinung, dasMetrum von dem Rithmus, so wie das Ganze vonseinen Theilen unterschieden sey. (*) Porro &pedibus constant metra — — differre autemmetra a rithmo ajunt alii ut à toto partem.So wie wir aber manchmal schlecht weg die Bewegung sagen, und so wohl den Takt als dieBewegung desselben darunter verstehen; so sagten auch die Griechen manchmal schlecht weg, der Rithmus, und verstunden beydes, so wohlden Rithmus als das Metrum darunter. Undin dieser Bedeutung hat auch Aristoteles dasWort Rithmus genommen, wenn er in seinerPoetik sagt, daß die Musik ihre Nachahmungenvermittelst des Gesanges, der Harmonie, unddes Rithmus mache; so wie die Mahlerkunstvermittelst der Züge und der Farben.