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Ich habe gesagt, daß die Sonnen-Uhrenvor dem Consulate des Valerius zu Romunbekannt gewesen. Ein alter Autor setztnach dem Plinius den Gebrauch derselben inPlin. VII.60.ältere Zeiten in das eilfte Jahr vor dem Kriege des Pyrrhus. Aber Plinius selbst machtdieses Zeugniß zweifelhaft. Da die Sonnen-Uhr, (**) welche Valerius nach Rombrachte, auf den Meridian von Catana eingerichtet war, so fand man sie dem Meridiane von Rom nicht gemäß, und sie zeigte dieStunden nicht genau an. Etwa hundertJahr hernach ließ der Censor M. Philippuseine andere richtigere gleich neben des Valerius seiner aufstellen. Zwischen dieser Zeit wurden sie zu Rom etwas ziemlich gemeines, wieaus einem Uberreste des Plautus erhellet,

(*)Primus ex familia Valeriorum vrbis Messanaecaptae in se translato nomine Messana appellatus est, paulatimque vulgo permutante li teras Messala dictus est. Senec. de brev. vi tae 13.

(**)Quod quum ad clima Siciliae descriptum adhoras Romae non conueniret, Marcius Philippus Censor aliud iuxta constituit. Cense rin, de die nat. c. 22.

20 M. Val. Maximus, u. M. Otacil. Crassus, Consuln den uns A. Gellius aufbehalten hat. Eswird ein verhungerter Schmarotzer eingeführt: (*) Daß doch die Götter den verderben möchten, der diese Uhr zuerst erfunden, und den, der sie zuerst nach Rom gebracht hat, die zu meinem Unglücke den Tag,ich weiß nicht in wie viele Stückgen zerschneidet. Ehemahls war dieser Bauch die allerbeste und gewisseste Uhr. Auf die erste Anzeige, die sie mir that, konnte ich essen, ausserwenn ich nichts hatte. Aber heut zu Tagemag ich gleich etwas haben, es ist eben so, alsob ich nichts hätte. Ich kann sonst nichtessen, als wenn es der Sonne beliebt, manmuß ihren Lauf um Rath fragen. Die ganze Stadt ist voller Uhren, und diese schöneErfindung macht, daß der meiste Theil desVolks vor Hunger dürre wird.


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Endlich ward das Zeichen zum Treffengegeben. Die Flotte der Carthaginenserbestund aus hundert und dreyßig Schiffen,

(*)Milazzo an der mitternächtlichen Küste von Sicilien.

(**)Polybius macht eine sehr umständliche aber auchsehr dunkle Beschreibung von dieser Maschine.Es giebt verschiedene Arten von solchen Krallen oder corvis. Man kann die Abhandlungdes Herrn Follart über diese Materie nach lesen. Polybius I. B. p. 83.

Cn. Corn. Scipio Asina, u. C. Duilius. Consuln 41 und ward von eben dem Hannibal commandirt, von welchem schon geredet worden. Seine Galere führte sieben Reyhen Ruder,und hatte vormahls dem Pyrrhus zugehört.Der Stoß, den die Carthaginenser kurz zuvor erlitten, hatte sie noch nicht gelehrtihre Feinde nicht gering zu schätzen. Sierückten mit einer zuversichtlichen Art an,nicht sowohl um zu streiten, als um die Beute zu hohlen, die sie schon in ihrer Gewaltzu haben glaubten.


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Rome pour lors, devenue plus puissan te, & maîtresse de presque toute l'Italie par la défaite de Pyrrhus & des Tarentins, commença à battre de la monnoie d'argent: savoir des deniers, des quinaires qui furent depuis appellés victoriati, des sesterces. Les deniers valoient dix As, ou dix livres d'airain; les quinaires, cinq; les sesterces, deux & demi. On voit par- là combien, dans ces prémiers tems, l'argent étoit rare, & jusqu'où montoit son prix. Selon Budé & Gronovius, cent deniers constituoient, à peu de chose près, la livre d'argent. Le denier équivaloit à dis As ou dix livres d'airain. Par conséquent chaque livre d'argent équivaloit à mille As ou mille livres d'airain.


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traiter de la rançon des prisonniers. Et cependant la bataille que nous perdîmes à Allia contre les Gaulois, & celle que Pyrrhus gagna contre nous auprès d'Héraclée, furent moins pernicieuses à la République par le carnage de nos soldats, que par leur épouvante & leur fuite

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Si vous aviez peine à prendre à notre égard le parti de la douceur & de l'humanité, traitement auquel nous ne croyons pas avoir donné lieu, songez à quel ennemi vous allez nous abandonner. Est-ce à un Pyrrhus, qui traita nos prisonniers comme ses amis & ses hôtes

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droit nous traiter avec douceur & avec bonté, pourrions-nous souffrir la vie, après que vous nous auriez jugé indignes d'être rachetés? Les prisonniers que Pyrrhus renvoya autrefois sans rançon, retournérent à Rome

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Decius Magius s'étoit opposé de toutes ses forces à cet acte d'inhumanité, aussi- bien qu'à l'Ambassade qu'on avoit envoyée à Annibal. C'étoita un homme à qui il ne manquoit, pour être souverainement considéré dans sa patrie, que d'avoir affai re à des citoyenssensés. Lorsqu'il vit qu'Annibal envoyoit une garnison dans Capoue, il leur représenta avec les cou

a Vir, cui ad summam auctoritatem nihil præter sanam civium mentem defuit.

C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons. leurs les plus vives, l'état déplorable oùAn. R.536.Av. J. C.216. les Tarentins s'étoient réduits autrefois, & les maux qu'ils avoient soufferts, pour s'être donné un maître impérieux & violent dans la personne de Pyrrhus, & pour avoir reçu dans leur ville la garnison qu'il y envoya. Celle d'Annibal aiant été reçue malgré ses remontrances, il ne se rebuta point encore. Il les exhorta fortement ou à la chasser de leur ville, ou, s'ils vouloient par une action glorieuse & mémorable expier le crime qu'ils avoient commis en trahissant si indignement leurs an ciens Alliés, à égorger les soldats d'Anni bal, & à racheter à ce prix l'amitié du Peuple Romain. Comme Magius ne s'étoit point caché en parlant ainsi, Annibal en fut bientôt informé. Il lui envoya sur le champ ordre de le venir trouver. Magius répondit fiérement qu'il n'iroit pas, & qu'Annibal n'avoit aucun droit sur les habitans de Capoue. Alors ce Général, transporté de colére, ordonna qu'on le chargeât de chaînes, & qu'on le traînât de force jusques dans son camp. Mais, après quelques momens de réflexion, craignant qu'un traitement si violent n'aigrît l'esprit des Campaniens, & n'excitât quelque tumulte dans la ville, il envoya un courier à Marius Blasius Préteur des Campaniens, pour l'avertir que le lendemain il se rendroit lui-même à Capoue: & en effet il partit, comme il l'avoit dit, avec un petit nombre de soldats.


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Dès qu'Hannon fut retourné de la Campanie dans le canton des Brutiens, guidé & secouru par les naturels du pays, il son gea à attirer dans son parti les Villes Grecques qui demeuroient attachées à celui des Romains. Les Brutiens, qui s'étoient flatés de piller Locres & Rhége, mécontens de voir leur espérance frustrée, allérent a Crotoneenfin céde.Liv.XXIV. 2.3.vec leurs propres forces assiéger Crotone, dans le dessein d'emporter cette ville, & de s'en rendre maîtres en leur nom. Crotone avoit été autrefois une ville puissan te, mais depuis les guerres de Pyrrhus elle étoit fort déchue de son ancienne opuTemplecélébre deJunon Lacinie.Ibid.lence. A six milles de la ville étoit le fameux Temple de Junon Lacinie, plus célébre que la ville même, & pour lequel tous les Peuples d'alentour avoient une extrême vénération. Entre beaucoup d'autres richesses, on y voyoit une colonne d'or massif. Ces richesses, aussi- bien que celles de la ville, étoient un grand appas pour les Brutiens, & les dissensions des habitans leur donnoient lieu d'espérer un heureux succès de leur entreprise. A Crotone, comme dans presque toutes les autres villes de l'Italie, le Sénat demeuroit fidéle aux Romains, & la multitude étoit portée à faire alliance avec les Carthaginois. Le Peuple aiant livré la ville aux Brutiens, les pré- T. Sempron. Q. Fabius, Cons. miers de Crotone se retirérent dans laAn. R.537.Av. J. C.215. Citadelle, qui étoit très forte. Les Brutiens, jugeant bien qu'ils ne pouvoient pas la prendre de force, eurent recours à Hannon, qui engagea les assiégés à consentir qu'on les transportât à Locres.


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Jamais Allié ne se montra plus fiHiéronfidéle Allié desRomains.déle, plus zèlé, plus constant que ne le fut Hiéron II par rapport aux Romains pendant l'espace de près de cinquante ans, depuis le commencement de cette alliance jusqu'à sa mort. Sa fidélité fut mise à une rude épreuve après la sanglante Bataille de Cannes, qui fut suivie de la défection presque générale des Alliés de Rome. Mais le ravage même de ses terres par les troupes Carthaginoises que leur Flotte y avoit débarquées, ne fut pas capable de l'ébranler. Il eut seulement laLiv. XXIII.30. douleur de voir que la contagion du mauvais exemple avoit pénétré jusques dans sa famille. Il avoit un fils, nommé Gé lon, qui avoit épousé Néréide fille dePyrrhus, dont il eut Hiéronyme, duquel il sera bientôt parlé. Il n'avoit eu rien plus à cœur que de lui inspirer les sentimens qu'il avoit lui-même pour les Romains, & il lui répétoit souvent, quea tant qu'il leur demeureroit fidéle, il trouveroit dans leur amitié des troupes, des richesses, & une protection seule ca

a Si ea fecissem, in vestra amicitia exercitum. divitias, munimenta regni me habiturum. Sallust. in Bell. Jug.

T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.pable d'affermir son Royaume. Gélon, méprisant la vieillesse de son pére, & ne faisant plus de cas de l'alliance des Romains depuis leur derniére disgrace à Cannes, s'etoit déclaré ouvertement pour les Carthaginois. Ila armoit déja la multitude, & sollicitoit les Alliés de Syracuse à se joindre à lui; & peut-être auroit-il causé du mouvement dans la Sicile, si une mort prompte & imprévue n'avoit rompu ses mesures. Elle survint si à propos, qu'elle laissa quelque soupçon, dit Tite Live, que le pére l'avoit avancée. Il me semble que ce soupçon ne convient guéres au caractére doux & vertueuxMortd'Hiéron.Liv.XXIV. 4.d'Hiéron. Il ne survécut pas longtems à son fils, & mourut à l'âge de quatre- vingts-dix ans, infiniment regretté des Peuples. Il avoit régné cinquante-quatre ans.


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mais qui est assurément bien rigoureux, si nous n'avions compté qu'on nous envoyoit dans une province où la mort de deux Rois avoit causé de grandes révolutions, pour y soutenir contre les Siciliens & les Carthaginois tout ensemble une guerre rude & pénible, dans laquelle nous pourrions, par notre sang & par nos blessures, appaiser le ressentiment du Sénat. C'est ainsi que du tems de nos péres, ceux qui étoient devenus les prisonniers de Pyrrhus auprès d'Héraclée, effacérent dans la suite la honte de leur défaite en combattant contre le même Pyrrhus.

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mais qui est assurément bien rigoureux, si nous n'avions compté qu'on nous envoyoit dans une province où la mort de deux Rois avoit causé de grandes révolutions, pour y soutenir contre les Siciliens & les Carthaginois tout ensemble une guerre rude & pénible, dans laquelle nous pourrions, par notre sang & par nos blessures, appaiser le ressentiment du Sénat. C'est ainsi que du tems de nos péres, ceux qui étoient devenus les prisonniers de Pyrrhus auprès d'Héraclée, effacérent dans la suite la honte de leur défaite en combattant contre le même Pyrrhus.

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Ce fut dans ce camp, que Dasius AltiDasius Altinius traitre auxCarthaginois, comme il l'avoit étéaux Ro mains.Liv.XXIV.45-47.nius de la ville d'Arpi vint trouver le Consul pendant la nuit, accompagné seulement de trois esclaves, & lui promit de lui livrer Arpi moyennant une récompense proportionnée à un tel service. Fabius aiant mis l'affaire en délibération dans le Conseil de guerre, quelques-uns étoient d'avis “qu'après l'avoir fait battre de verges, on lui fît trancher la tête, comme à un déserteur & à un traître, qui, n'aiant d'autre régle que son intérêt, étoit alternative Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.ment l'ennemi des deux nations. Qu'après la Bataille de Cannes, persuadé qu'il faloit toujours passer du côté où étoit la fortune, il s'étoit déclaré pour Annibal, & avoit entraîné ses concitoyens dans sa révolte. Qu'a présent, voyant contre son espérance & contre ses vœux que les affaires des Romains prenoient un meilleur train, & que la République paroissoit se relever de ses pertes, il venoit offrir à ceux qu'il avoit trahis d'abord une nouvelle trahison. Que son cœur étoit toujours dans un parti, tan dis que son corps étoit dans l'autre; ennemi aussi méprisable, qu'infidéle allié. Qu'il falloit en faire une punition exemplaire, & l'ajouter à celles du Maître de Faleries & du Médecin de Pyrrhus, comme une troisiéme leçon pour les traîtres & les perfides qui voudroient l'imiter.“


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Als Rom damals mächtiger und die Beherrscherin von fast ganz Italien wordenwar, nachdem es den Pyrrhus und die Tarentiner geschlagen hatte, fing es an, silberne Münze zu schlagen; nämlich Zehner, Fünfer, welche hernach Victoriati genennet wurden, und Sesterzen. Die Zehner galten 10Aß, oder zehen, die Fünfer fünf, und die Se und was sich unter ihm zugetragen 59sterzen drittehalb Pfund Kupfer. Mand. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v. C. G.sieht hieraus zur Gnüge, wie rar das Geldin diesen ersten Zeiten gewesen, und wie großdessen Werth war. Nach dem Budäusund Gronov machten 100 Zehner beynaheein Pfund Silber. Ein Zehner galt 10 Aß,oder 10 Pfund Kupfer. Folglich galt jedwedes Pfund Silber ohngefähr so viel als1000 Aß, oder 1000 Pfund Kupfer.


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Die Abgeordneten der Kriegsgefangenenließ er vor dem Rath zum Gehör. Daselbst redete M. Junius, der vornehmste unter ihRede eines von den Abgeordneten vor demRath, zum Besten der Kriegsgefan genen. Liv.XXII. 59.nen, in aller Nahmen, also: „Wir wissen alle, meine Herren, daß unter allen Völkerndas Römische Volk am wenigsten aus denKriegsgefangenen macht. Aber, ohne eineallzu gute Meynung für unsere Sache zuhegen, können wir versichern, daß noch niemals Kriegsgefangene gewesen, welche eureGleichgültigkeit und Verachtung wenigerverdienet haben, als wir. Denn wir habenweder auf dem Schlachtfelde, noch ausFurcht, unsere Waffen dem Feinde übergeben:sondern nachdem wir bis in die Nacht gestritten haben, und über die Hauffen todterKörper marschiret sind, haben wir uns endlich in unser Lager zurück gezogen. Denübrigen Theil des Tages und die ganze folgende Nacht über haben wir ungeachtet unserer grösten Ermüdung, und ungeachtetunserer häuffigen Wunden, unsere Verschanzungen vertheidiget. Den Tag darauf, als wir uns von einer siegreichen Armee angefallen sahen, haben wir uns, ohnedie Freyheit Wasser zu schöpffen, noch einige Hoffnung zu haben, uns durch die unzählbare Menge der Feinde einen Weg zumachen, und da wir ausserdem überzeugtwaren, daß es kein Verbrechen sey, einem 118 C. Terentius Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216.Ueberrest einer Armee, welche 50 tausendMann auf dem Schlachtfelde gelassen hatte, das Leben zu erhalten, endlich wegen derRanzion verglichen, und wir haben demFeinde die Waffen übergeben, welche unsdoch weiter keinen Beystand leisten konnten. Wir wusten, daß unsere Vorfahren den Galliern Gold gegeben hatten, sichzu ranzioniren, und daß unsere Väter, diese bey den Friedensbedingungen strengenMänner, nichts destoweniger Gesandte nachTarent geschicket hatten, wegen der Ranzion der Kriegsgefangenen Handlung zu pflegen. Inzwischen war doch die Schlacht,welche wir bey Allia wider die Gallier verlohren, und die, welche Pyrrhus bey Heraklea wider uns gewann, der Republick nichtsowohl durch die Niedersäbelung unsererSoldaten, als durch ihr Schrecken unddurch ihre Flucht, schädlich. Hingegen dasSchlachtfeld bey Cannas ist mit todtenRömern überstreuet, und wenn wir derWuth der Feinde entkommen sind, so istdieses darum geschehen, weil ihre Waffenstumpf, und ihre Kräffte durch das viele niedermetzeln erschöpffet worden. Es sind auchsogar einige unter uns, welchen man nichtvorwerffen kan, daß sie das Schlachtfeldverlassen hätten, sondern welche, da ihnenaufgetragen worden, das Lager zu bewachen, mit dem Lager selbst in der Feinde Gewalt gerathen sind. Ich mißgönne keinemmeiner Mitbürger und Kriegsgesellen sein und was sich unter ihm zugetragen. 119Glück, oder seine Umstände, und ich sucheV. R. E. 536. V. C. G. 216.mich nicht auf Unkosten eines andern zurechtfertigen. Aber damit man zum wenigsten nicht glaube, es sey ein Verdienst, wennman besser lauffen und geschwinder fliehenkann als andre, so glaube ich nicht, daßman uns diejenigen vorziehen sollte, welchedas Schlachtfeld grösten Theils ohne Waffen verlassen, und geeilet haben, Venusaoder Canusa zu erreichen, ich glaube auchnicht, daß sie sich selbst rühmen werden,sie könnten der Republick nützlicher seyn, alswir. Ihr werdet unter ihnen gute und tapfere Soldaten finden: aber das Andenken, welches wir eurer Gütigkeit schuldigseyn werden, daß ihr uns wieder erkauft undwieder in unser Vaterland gebracht habt,wird machen, daß wir, wenn es möglich ist,durch unsern Muth und Eifer sie noch zuübertreffen suchen werden. Ihr werbetSoldaten von allerley Stand und Alter.Ich habe vernommen, daß ihr 8000 Sklaven bewaffnet habt. Wir sind fast ebenso viele Bürger; und unsere Ranzion wirddas, was euch jene kosten, nicht übersteigen.Denn ich beleidigte den Römischen Namen,wenn ich sie auf eine andre Art mit unsvergliche. Wenn es euch schwer fallen sollte, sanft und freundlich mit uns zu verfahren; eine Begegnung, zu welcher wir nichtAnlaß gegeben zu haben glauben: so bedenket, was für einem Feinde ihr uns überlas sen wollt. Ist es ein Pyrrhus, welcher un 120 C. Terentius Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G.216.sern Kriegsgefangenen als seinen Freundenund Gästen begegnete? oder ein Barbarund ein Carthaginenser, welcher eben so geitzig als grausam ist? Wenn ihr die Kettensehen solltet, mit welchen eure Bürger beladen seynd? wenn ihr Zeugen von dem Elendeseyn solltet, in welchen man sie seufzen läst;so würdet ihr wahrhaftig über ihrem Zustande nicht weniger gerühret werden, alswenn ihr auf einer andern Seite eure Augen auf das mit den Hauffen eurer Soldaten bedeckte Schlachtfeld bey Cannas würffet? Ihr höret das Seuffzen, und könnetdie Thränen unsrer Anverwandten sehen,welche eure Antwort mit einer entsetzlichenUnruhe erwarten. Urtheilet daraus, wiegroß die Unruhe unsrer abwesenden Mitgesellen über euren Ausspruch seyn wird, welche ihr Leben und ihre Freyheit entscheidenwird. Wenn Hannibal, wider seine Gemüthsart, uns sanft und gütig begegnensollte: würden wir wohl das Leben ertragen können, nachdem ihr uns der Ranzionunwürdig geschätzet hättet? Die Kriegsgefangenen, welche Pyrrhus ehedem ohneRanzion zurück schickte, kamen wieder nach Rom: aber sie kamen wieder zum Pyrrhuszurück, in Begleitung der Vornehmsten derStadt, welche man zu ihm geschickt hatte,wegen ihrer Ranzion Handlung zu pflegen.Sollte ich wohl, als ein Bürger, welchergeringer geschätzet worden, als der Wertheiner mäßigen Summe Geldes, in mein und was sich unter ihm zugetragen. 121Vaterland zurück kommen? Jeder hat seiV. R. E. 536. V. C. G. 216.ne Maximen und seine Art zu denken. Ichweiß, daß ich in Gefahr bin mein Leben zuverliehren: aber ich fürchte mich viel weniger zu sterben, als ohne Ehre zu leben, undich würde mich auf immer für geschändethalten, wenn es schiene, als wenn ihr uns,als elende Leute, welche eures Mitleidens unwürdig wären, verdammet hättet. Dennman darf niemals glauben, daß es das Geldsey, welches ihr hättet schonen wollen.“


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Die Abgeordneten der Kriegsgefangenenließ er vor dem Rath zum Gehör. Daselbst redete M. Junius, der vornehmste unter ihRede eines von den Abgeordneten vor demRath, zum Besten der Kriegsgefan genen. Liv.XXII. 59.nen, in aller Nahmen, also: „Wir wissen alle, meine Herren, daß unter allen Völkerndas Römische Volk am wenigsten aus denKriegsgefangenen macht. Aber, ohne eineallzu gute Meynung für unsere Sache zuhegen, können wir versichern, daß noch niemals Kriegsgefangene gewesen, welche eureGleichgültigkeit und Verachtung wenigerverdienet haben, als wir. Denn wir habenweder auf dem Schlachtfelde, noch ausFurcht, unsere Waffen dem Feinde übergeben:sondern nachdem wir bis in die Nacht gestritten haben, und über die Hauffen todterKörper marschiret sind, haben wir uns endlich in unser Lager zurück gezogen. Denübrigen Theil des Tages und die ganze folgende Nacht über haben wir ungeachtet unserer grösten Ermüdung, und ungeachtetunserer häuffigen Wunden, unsere Verschanzungen vertheidiget. Den Tag darauf, als wir uns von einer siegreichen Armee angefallen sahen, haben wir uns, ohnedie Freyheit Wasser zu schöpffen, noch einige Hoffnung zu haben, uns durch die unzählbare Menge der Feinde einen Weg zumachen, und da wir ausserdem überzeugtwaren, daß es kein Verbrechen sey, einem 118 C. Terentius Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216.Ueberrest einer Armee, welche 50 tausendMann auf dem Schlachtfelde gelassen hatte, das Leben zu erhalten, endlich wegen derRanzion verglichen, und wir haben demFeinde die Waffen übergeben, welche unsdoch weiter keinen Beystand leisten konnten. Wir wusten, daß unsere Vorfahren den Galliern Gold gegeben hatten, sichzu ranzioniren, und daß unsere Väter, diese bey den Friedensbedingungen strengenMänner, nichts destoweniger Gesandte nachTarent geschicket hatten, wegen der Ranzion der Kriegsgefangenen Handlung zu pflegen. Inzwischen war doch die Schlacht,welche wir bey Allia wider die Gallier verlohren, und die, welche Pyrrhus bey Heraklea wider uns gewann, der Republick nichtsowohl durch die Niedersäbelung unsererSoldaten, als durch ihr Schrecken unddurch ihre Flucht, schädlich. Hingegen dasSchlachtfeld bey Cannas ist mit todtenRömern überstreuet, und wenn wir derWuth der Feinde entkommen sind, so istdieses darum geschehen, weil ihre Waffenstumpf, und ihre Kräffte durch das viele niedermetzeln erschöpffet worden. Es sind auchsogar einige unter uns, welchen man nichtvorwerffen kan, daß sie das Schlachtfeldverlassen hätten, sondern welche, da ihnenaufgetragen worden, das Lager zu bewachen, mit dem Lager selbst in der Feinde Gewalt gerathen sind. Ich mißgönne keinemmeiner Mitbürger und Kriegsgesellen sein und was sich unter ihm zugetragen. 119Glück, oder seine Umstände, und ich sucheV. R. E. 536. V. C. G. 216.mich nicht auf Unkosten eines andern zurechtfertigen. Aber damit man zum wenigsten nicht glaube, es sey ein Verdienst, wennman besser lauffen und geschwinder fliehenkann als andre, so glaube ich nicht, daßman uns diejenigen vorziehen sollte, welchedas Schlachtfeld grösten Theils ohne Waffen verlassen, und geeilet haben, Venusaoder Canusa zu erreichen, ich glaube auchnicht, daß sie sich selbst rühmen werden,sie könnten der Republick nützlicher seyn, alswir. Ihr werdet unter ihnen gute und tapfere Soldaten finden: aber das Andenken, welches wir eurer Gütigkeit schuldigseyn werden, daß ihr uns wieder erkauft undwieder in unser Vaterland gebracht habt,wird machen, daß wir, wenn es möglich ist,durch unsern Muth und Eifer sie noch zuübertreffen suchen werden. Ihr werbetSoldaten von allerley Stand und Alter.Ich habe vernommen, daß ihr 8000 Sklaven bewaffnet habt. Wir sind fast ebenso viele Bürger; und unsere Ranzion wirddas, was euch jene kosten, nicht übersteigen.Denn ich beleidigte den Römischen Namen,wenn ich sie auf eine andre Art mit unsvergliche. Wenn es euch schwer fallen sollte, sanft und freundlich mit uns zu verfahren; eine Begegnung, zu welcher wir nichtAnlaß gegeben zu haben glauben: so bedenket, was für einem Feinde ihr uns überlas sen wollt. Ist es ein Pyrrhus, welcher un 120 C. Terentius Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G.216.sern Kriegsgefangenen als seinen Freundenund Gästen begegnete? oder ein Barbarund ein Carthaginenser, welcher eben so geitzig als grausam ist? Wenn ihr die Kettensehen solltet, mit welchen eure Bürger beladen seynd? wenn ihr Zeugen von dem Elendeseyn solltet, in welchen man sie seufzen läst;so würdet ihr wahrhaftig über ihrem Zustande nicht weniger gerühret werden, alswenn ihr auf einer andern Seite eure Augen auf das mit den Hauffen eurer Soldaten bedeckte Schlachtfeld bey Cannas würffet? Ihr höret das Seuffzen, und könnetdie Thränen unsrer Anverwandten sehen,welche eure Antwort mit einer entsetzlichenUnruhe erwarten. Urtheilet daraus, wiegroß die Unruhe unsrer abwesenden Mitgesellen über euren Ausspruch seyn wird, welche ihr Leben und ihre Freyheit entscheidenwird. Wenn Hannibal, wider seine Gemüthsart, uns sanft und gütig begegnensollte: würden wir wohl das Leben ertragen können, nachdem ihr uns der Ranzionunwürdig geschätzet hättet? Die Kriegsgefangenen, welche Pyrrhus ehedem ohneRanzion zurück schickte, kamen wieder nach Rom: aber sie kamen wieder zum Pyrrhuszurück, in Begleitung der Vornehmsten derStadt, welche man zu ihm geschickt hatte,wegen ihrer Ranzion Handlung zu pflegen.Sollte ich wohl, als ein Bürger, welchergeringer geschätzet worden, als der Wertheiner mäßigen Summe Geldes, in mein und was sich unter ihm zugetragen. 121Vaterland zurück kommen? Jeder hat seiV. R. E. 536. V. C. G. 216.ne Maximen und seine Art zu denken. Ichweiß, daß ich in Gefahr bin mein Leben zuverliehren: aber ich fürchte mich viel weniger zu sterben, als ohne Ehre zu leben, undich würde mich auf immer für geschändethalten, wenn es schiene, als wenn ihr uns,als elende Leute, welche eures Mitleidens unwürdig wären, verdammet hättet. Dennman darf niemals glauben, daß es das Geldsey, welches ihr hättet schonen wollen.“