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Prémiére campagne de Caton. Philippe se déclare contre les Romains. Il est battu auprès d'Apollonie par le Préteur M. Valerius. Heureux succès des Scipionsgemeint sind Publius und Gnaeus Scipio en Espagne. Département des Provinces. Départ des Consuls. Dasius Altinius d'Arpi, traître aux Carthaginois, comme il l'avoit été aux Romains. Horrible cruauté d'Annibal. Fabius reprend la ville d'Arpi. Cent douze Campaniens se rendent aux Romains. Prise d'Aterne. Grand incendie à Rome. Les deux Scipionsgemeint sind Publius und Gnaeus Scipio font alliance avec Syphax Roi de Numidie. Un Officier Romain forme une Infanterie à Syphax. Traité des Carthaginois avec Gala, autre Roi de Numidie. Syphax est défait deux fois coup sur coup par Masinissa fils de Gala. Les Celtibériens commencent à servir chez les Romains. Pomponius, aussi ignorant Général qu'infidéle Financier, est battu par Hannon. Nouveautés dans la Religion reprimées par l'autorité des Magis- trats. P. Scipion Edile avant l'âge. Fraude des Publicains ou Traitans, & entr'autres de Postumius, punie sévérement. Création d'un Souverain Pontife. Levées faites d'une nouvelle maniére. Les ôtages de Tarente, qui s'étoient sauvés de Rome, y sont ramenés, & punis de mort. Tarente est livrée par trahi

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Fraudedes Publicains ouFermiersGénéraux, &entr'au tres dePostumius, punie sévé rement.Liv.XXV. 3. 4.

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Il s'excita à Rome un grand trouble à l'occasion de M. Postumius Pyrgensis, Publicain, ou, pour parler notre langage, Financier, qui n'avoit pas son pareil pour l'avarice & la fraude, excepté le Pomponius dont il a été fait mention. Nous avons parlé plus haut du marché fait par la République avec des Gens d'affaires pour fournir aux Armées d'Espagne toutes les provisions nécessaires, & nous avons vu qu'une des conditions de ce marché étoit que la République prendroit sur son compte les pertes qui pouvoient arriver par la violence des tempêtes. Cette convention avoit donné lieu à deux sortes de friponneries. Ils avoient supposé de faux naufrages; & les véritables qu'ils avoient annoncés, c'étoit eux-mêmes qui les avoient fait arriver. Car, aiant chargé sur des vaisseaux vieux & délabrés des marchandises de vil prix Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons. & en petite quantité, ils les avoient subAn. R.540.Av. J. C.212.mergés, après avoir sauvé les matelots sur des esquifs préparés à dessein. Ensuite ils avoient fourni de faux dénombremens d'un grand nombre d'effets considérables.


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Le Préteur M. Atilius, informé de cette fraude, l'avoit dénoncée au Sénat dès l'année précédente. Mais, comme dans les conjonctures présentes on vouloit ménager les Traitans, on n'avoit pas jugé à propos de rendre un Decret contr'eux. Le Peuple se montra plus sévére à leur égard. Deux fréres Tribuns du Peuple, Spurius & Lucius Carvilius, indignés d'une malversation si odieuse & si infa me, accusérent Postumius, & conclurent à ce qu'il fût condanné à une amende de deux cens mille As, c'est-à-dire dix milleDucentûm millium ærismuctamdixerunt. livres. Le jour où il devoit comparoître pour se défendre étant venu, il parut devant le Peuple assemblé en si grand nombre, que la place du Capitole pouvoit à peine le contenir. Sa cause fut plaidée. Les esprits étoient si mal disposés, que la seule espérance qui lui resta fut que C. Servilius Casca, l'un des Tribuns du Peuple, & son proche parent, s'opposât aux conclusions de ses Collégues avant que les Tribus allassent aux voix. Les témoins aiant été entendus, les Tribuns firent écarter la foule; & l'on alloit tirer au sort, pour savoir quelle Tribu donneroit son suffrage la prémiére. Cependant les accu sés pressoient Casca de congédier l'Assem Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.blée, en se déclarant en leur faveur, & en s'opposant à la demande de ses Collé gues. Casca étoit dans un grand embar ras, partagé entre la crainte de voir condanner son parent, & la honte de défendre une si mauvaise cause. Les Traitans voyant qu'ils avoient peu à espérer de sa protection, pour exciter quelque trouble qui empêchât la décision de cette affaire, s'avancérent avec leur escorte dans l'espace qui étoit resté vuide par la retraite de la multitude, disputant hautement contre les Tribuns & contre le Peuple même. On étoit prêt d'en venir aux mains, lorsque le Consul s'adressant aux Tribuns: Ne voyez-vous pas, leur dit-il, qu'on méprise votre autorité, qu'on vous fait violence; &que, si vous ne congédiez promtement l'Assemblée, la sédition va éclater.


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Dès que le Peuple se fut retiré par l'ordre des Tribuns, on assembla le Sénat, à qui les Consuls exposérent le tumulte que l'audace des Publicains avoit excité parmi le Peuple, pour l'empêcher de donner son suffrage. Ils représentérent “que Camille, dont l'exil avoit entraîné la ruïne de la ville, avoit souffert que ses citoyens prononçassent contre lui une condannation injuste. Qu'avant lui les Décemvirs, par les Loix desquels Rome se gouvernoit encore actuellement, & dans la suite plusieurs autres Romains des prémiers de la République, avoient souffert de-même avec soumission les Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons. jugemens que le Peuple avoit rendusAn. R.540.Av. J. C.212. contr'eux. Que Postumius seul avoit employé la violence pour ôter à ses citoyens la liberté des suffrages. Qu'il avoit fait cesser l'Assemblée du Peuple, foulé aux piés l'autorité des Tribuns, attaqué le Peuple à la tête d'une troupe de séditieux rangés comme en bataille. Que si l'on n'avoit point combattu, si l'on n'avoit point répandu de sang, on n'en étoit redevable qu'à la retenue & à la patience des Magistrats, qui avoient cédé pour le présent à l'audace d'un petit nombre de furieux prêts à mettre tout en feu.“


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Les plus gens de bien aiant parlé à peu près dans les mêmes termes, & le Sénat aiant déclaré par un Arrêt que la conduite des Publicains, en cette circonstance, a voit été une rebellion attentatoire à l' Ordre public, & d'un pernicieux exemple, les Tribuns abandonnérent aussitôt l'amende pécuniaire dont ils s'étoient contentés d'abord, & aiant pris contre l'accusé de nouvelles conclusions qui alloient à l'exil, ils ordonnérent en attendant au Licteur de se saisir de la personne de Postumius, & de le conduire en prison, s'il ne donnoit des cautions qui s'obligeassent de le représenter en tems & lieu. Postumius donna des cautions, mais il ne comparut point au jour marqué: ce qui fit que le Peuple, sur le requisitoire des Tribuns, ordonna que si Postumius ne se présen Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.toit pas avant le prémier jour de Mai, & qu'aiant été cité il ne comparût pas, ni personne pour lui, il fût dès-là tenu pour exilé, ses biens vendus au profit de la République, & que l'eau & le feu lui fussent interdits. Il n'y avoit point à Rome de Loi qui condannât nommément un citoyen à l'exil: mais lui interdire l'eau & le feu, sans lesquels on ne peut pas conserver la vie, c'étoit le condanner effectivement à l'exil, en l'obligeant d'aller chercher ailleurs ce qui lui étoit refusé dans sa patrie.


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Les plus gens de bien aiant parlé à peu près dans les mêmes termes, & le Sénat aiant déclaré par un Arrêt que la conduite des Publicains, en cette circonstance, a voit été une rebellion attentatoire à l' Ordre public, & d'un pernicieux exemple, les Tribuns abandonnérent aussitôt l'amende pécuniaire dont ils s'étoient contentés d'abord, & aiant pris contre l'accusé de nouvelles conclusions qui alloient à l'exil, ils ordonnérent en attendant au Licteur de se saisir de la personne de Postumius, & de le conduire en prison, s'il ne donnoit des cautions qui s'obligeassent de le représenter en tems & lieu. Postumius donna des cautions, mais il ne comparut point au jour marqué: ce qui fit que le Peuple, sur le requisitoire des Tribuns, ordonna que si Postumius ne se présen Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.toit pas avant le prémier jour de Mai, & qu'aiant été cité il ne comparût pas, ni personne pour lui, il fût dès-là tenu pour exilé, ses biens vendus au profit de la République, & que l'eau & le feu lui fussent interdits. Il n'y avoit point à Rome de Loi qui condannât nommément un citoyen à l'exil: mais lui interdire l'eau & le feu, sans lesquels on ne peut pas conserver la vie, c'étoit le condanner effectivement à l'exil, en l'obligeant d'aller chercher ailleurs ce qui lui étoit refusé dans sa patrie.


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Les plus gens de bien aiant parlé à peu près dans les mêmes termes, & le Sénat aiant déclaré par un Arrêt que la conduite des Publicains, en cette circonstance, a voit été une rebellion attentatoire à l' Ordre public, & d'un pernicieux exemple, les Tribuns abandonnérent aussitôt l'amende pécuniaire dont ils s'étoient contentés d'abord, & aiant pris contre l'accusé de nouvelles conclusions qui alloient à l'exil, ils ordonnérent en attendant au Licteur de se saisir de la personne de Postumius, & de le conduire en prison, s'il ne donnoit des cautions qui s'obligeassent de le représenter en tems & lieu. Postumius donna des cautions, mais il ne comparut point au jour marqué: ce qui fit que le Peuple, sur le requisitoire des Tribuns, ordonna que si Postumius ne se présen Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.toit pas avant le prémier jour de Mai, & qu'aiant été cité il ne comparût pas, ni personne pour lui, il fût dès-là tenu pour exilé, ses biens vendus au profit de la République, & que l'eau & le feu lui fussent interdits. Il n'y avoit point à Rome de Loi qui condannât nommément un citoyen à l'exil: mais lui interdire l'eau & le feu, sans lesquels on ne peut pas conserver la vie, c'étoit le condanner effectivement à l'exil, en l'obligeant d'aller chercher ailleurs ce qui lui étoit refusé dans sa patrie.


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Après que Postumius eut été condanné, tous ceux qui avoient eu part au tumulte & à la sédition, furent ajournés l'un après l'autre, & sommés de donner des cautions. D'abord ceux qui n'avoient point de caution à donner, & ensuite ceux même qui pouvoient en fournir, furent traînés en prison. La plupart, pour éviter ce péril, s'en allérent volontairement en exil. Voilà quelle fut l'issue de la fraude des Traitans, & de l'audace qui entreprit de la défendre.


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Erster Feldzug des Cato. Philippus erkläret sichgegen die Römer. Er wird bey Apollonia vondem Prätor M. Valerius geschlagen. Glück der Scipionen gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio in Spanien. Vertheilung derProvinzen. Abreise derer Consuls. DasiusAltinius, von Arpi, der vorher die Römerverrathen hatte, wird nun ein Verräther derCarthaginenser. Erschreckliche Grausamkeitdes Hannibals. Fabius nimmt die StadtArpi wieder ein. Hundert und zwölf Campanier ergeben sich den Römern. Eroberung der Stadt Aternus. Grosser Brand zu Rom. Die beyden Scipionen gemeint sind Publius und Gnaeus Scipio machen ein Bündnis mit dem numidischen Könige Syphax. Ein römischer Officier errichtet dem Syphax ein Corps Infanterie. Bündnis der Carthaginenser mit Gala, einem andern Könige der Numidier. Syphax wird zweymal nach einander von dem Sohn des Gala, Masinissa, über den Hauffen geworfen. Die Celtiberier fangen an bey den Römern Dienste zunehmen. Pomponius, ein so unerfahrner General, als untreuer Pachter, wird von dem Hanno geschlagen. Denen Neuigkeiten in derReligion wird durch das Ansehen der obrig keitlichen Personen abgeholfen. P. Scipiowird, ehe er das erforderliche Alter erlangt,Bauherr. Harte Bestrafung derer Pachter, und unter andern des Posthumius, wegen gemachtenUnterschleifs. Wahl eines neuen obersten Priesters. Eine auf neue Art angestellte Werbung.Die Geisseln der Stadt Tarent, die aus Rom

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Harte Bestrafung derer Pachter, und unter andern des Posthumius, wegen gemachten Unterschleiffs. Liv.XXV.3. 4.

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Zu Rom entstund damals eine grosse UnHarte Bestrafung derer Pachter, und unter andern des Posthumius, wegen gemachten Unterschleiffs. Liv.XXV.3. 4.ruhe wegen des Pachters M. PosthumiusPyrgensis, der in Ansehung des Geitzes undder Betrügereyen, ausser dem Pomponius,von dem wir Erwehnnng gethan haben, keinen seines gleichen hatte. Wir haben weiter oben von dem Handel geredet, den die Republick mit gewissen Pachtern schloß, vermöge dessen sie die Armeen in Spanien mit allem Benöthigten versehen sollten; und habenangemerket, daß einer von den Puncten diesesHandels enthielt, es wolle die Republick allen denjenigen Schaden, der durch Sturmund Wetter verursacht werden dürfte, aufihre Rechnung nehmen. Dieser Artickel hatte zu zweyerley Arten von Betrügereyen Gelegenheit gegeben. Sie hatten falsche Schiffbrüche angegeben, und wenn auch wirklich einSchiff verunglückt war, doch sich selbst die 382 Q. F. Flaccus, u. A. C. Pulcher, Cons.d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G. meiste Schuld zuzuschreiben. Denn, indemsie Waaren von geringem Preis, und derennoch darzu sehr wenige, auf alte und schadhaffte Schiffe geladen, hatten sie selbige selbst versencket, und nur die Matrosen auf kleinen mitFleiß darzu verfertigten Fahrzeugen gerettet,worauf sie falsche Verzeichnisse von einer grossen Menge ansehnlicher Waaren einreichten.


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Der Prätor, M. Attilius, hatte schonim vorigen Jahre, als er von diesem Betruge Wind bekommen hatte, dem Senat davon Bericht abgestattet. Weil man aberbey den gegenwärtigen Umständen die Pachter schonen wollte, hatte man nicht vor gutbefunden, ein Urtheil über sie zu fällen. DasVolk hingegen verfuhr strenger mit ihnen.Die beyden Brüder und Zunftmeister des Volks, Spurius und Lucius Carvilius, wurden über eine so verhaßte und schändlicheUntreu dergestallt aufgebracht, daß sie den Posthumius öffentlich anklagten, und ihn zuDucentum millium aeris multam dixerunt.einer Geldbusse von zweyhundert tausend As,welche beynahe drey tausend Thaler betragen, verdammten. An dem Tage, da er umsich zu vertheidigen erscheinen sollte, stellte ersich vor dem in so grosser Menge versammletem Volke, daß es der Platz des Capitolskaum fassen konnte, ein. Seine Sache wurde untersucht, und die Gemüther waren soerbittert, daß die einzige Hofnung, die ihmnoch übrig blieb, diese war, daß einer vonden Zunftmeistern des Volks, C. Servilius und was sich unter ihnen zugetragen. 383 Casca , der ihm nahe verwandt war, sich ded. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.nen Schlüssen seiner Collegen, ehe noch dieZünfte selbst ihre Stimmen zu geben anfingen, widersetzte. Nachdem die Zeugen waren vernommen worden, liessen die ZuntfmeisterZunftmeister das versammlete Volk in Ordnung treten, und man machte Anstallten zum Loos,um zu erfahren, welche Zunft die erste Stimme geben sollte. Unterdessen drungen die Angeklagten in den Casca, sich vor sie zu erklären, dem Verlangen seiner Collegen zu widersprechen und solchergestallt die Versamm lung zu beurlauben. Casca befand sich in einergrossen Verlegenheit, indem ihn eines Theilsdie Furcht, seine Anverwandten verdammetzu sehen, andern Theils die Schande, eine soüble Sache zu vertheidigen, beunruhigte. Dadie Pachter merkten, daß sie sich wenig Schutzvon ihm zu versprechen hätten, stellten siesich, um ein Lermen zu erregen, welches dieEntscheidung dieser Sache aufhielte, nebstihrer Bedeckung auf denjenigen Platz, welcher durch das Zurückweichen des Volksleer war, hervor, und fingen an frey gegendie Zunftmeister und das Volk zu reden. Eswar schon so weit gekommen, daß man einander in die Haare wollte. Hierauf aberwendete sich der Consul an die Zunftmeister,und sagte: „Sehet ihr nicht, daß man wenigauf euer Ansehen giebt, daß man euch Gewalt anthut, und daß, wenn ihr die Versammlung nicht auseinander gehen lasset,es zu einem völligen Aufruhr kommen wer 384 Q. F. Flaccus, u. A. C. Pulcher, Cons.d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v.C. G.de?“ So bald als das Volk sich aus einander begeben hatte, versammlete sich derRath, welchem die Consuls von dem Tumult, den die Verwegenheit der Pachterunter dem Volke erreget hätten, um dieSammlung der Stimmen zu verhindern,Nachricht gaben. Sie stellten vor: „daßCamillus, auf dessen Verjagung der Untergang der Stadt gefolget wäre, sich einer ungerechten Verdammung, die von seinen Mitbürgern über ihn ausgesprochen worden, willig unterworffen hätte. Daß vor ihm dieZehnmänner, zu Folge der Gesetze, nach denen sich Rom bis jetzt noch wirklich richtete,und in den darauf folgenden Zeiten viele andere der vornehmsten Römer sich die Urtheile, welche das Volk über sie gefället, mit Ehrerbietung gefallen lassen. Posthumiusallein habe Gewalt gebrauchet, um seinenMitbürgern die Freyheit, ihre Stimmenzu geben, zu zerreissen. Er habe verursachet, daß sich das Volk habe auseinanderbegeben müssen, er habe das Ansehen derZunftmeister mit Füssen getreten, und dasVolk an der Spitze eines Trupps Aufrührer, die sich fast in eine ordentliche Schlachtordnung gestellet gehabt hätten, angegriffen. Daß man nicht in einander gerathensey, und daß kein Blut sey vergossen worden, habe man einzig und allein der Mäßigung und der Gedult der obrigkeitlichenPersonen zu danken, welche vor diesesmahlder Verwegenheit einer kleinen Anzahl Ra und was sich unter ihnen zugetragen. 385sender, die alles in Feuer hätten setzen wold. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.len, nachgegeben hätten.“


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Der Prätor, M. Attilius, hatte schonim vorigen Jahre, als er von diesem Betruge Wind bekommen hatte, dem Senat davon Bericht abgestattet. Weil man aberbey den gegenwärtigen Umständen die Pachter schonen wollte, hatte man nicht vor gutbefunden, ein Urtheil über sie zu fällen. DasVolk hingegen verfuhr strenger mit ihnen.Die beyden Brüder und Zunftmeister des Volks, Spurius und Lucius Carvilius, wurden über eine so verhaßte und schändlicheUntreu dergestallt aufgebracht, daß sie den Posthumius öffentlich anklagten, und ihn zuDucentum millium aeris multam dixerunt.einer Geldbusse von zweyhundert tausend As,welche beynahe drey tausend Thaler betragen, verdammten. An dem Tage, da er umsich zu vertheidigen erscheinen sollte, stellte ersich vor dem in so grosser Menge versammletem Volke, daß es der Platz des Capitolskaum fassen konnte, ein. Seine Sache wurde untersucht, und die Gemüther waren soerbittert, daß die einzige Hofnung, die ihmnoch übrig blieb, diese war, daß einer vonden Zunftmeistern des Volks, C. Servilius und was sich unter ihnen zugetragen. 383 Casca , der ihm nahe verwandt war, sich ded. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.nen Schlüssen seiner Collegen, ehe noch dieZünfte selbst ihre Stimmen zu geben anfingen, widersetzte. Nachdem die Zeugen waren vernommen worden, liessen die ZuntfmeisterZunftmeister das versammlete Volk in Ordnung treten, und man machte Anstallten zum Loos,um zu erfahren, welche Zunft die erste Stimme geben sollte. Unterdessen drungen die Angeklagten in den Casca, sich vor sie zu erklären, dem Verlangen seiner Collegen zu widersprechen und solchergestallt die Versamm lung zu beurlauben. Casca befand sich in einergrossen Verlegenheit, indem ihn eines Theilsdie Furcht, seine Anverwandten verdammetzu sehen, andern Theils die Schande, eine soüble Sache zu vertheidigen, beunruhigte. Dadie Pachter merkten, daß sie sich wenig Schutzvon ihm zu versprechen hätten, stellten siesich, um ein Lermen zu erregen, welches dieEntscheidung dieser Sache aufhielte, nebstihrer Bedeckung auf denjenigen Platz, welcher durch das Zurückweichen des Volksleer war, hervor, und fingen an frey gegendie Zunftmeister und das Volk zu reden. Eswar schon so weit gekommen, daß man einander in die Haare wollte. Hierauf aberwendete sich der Consul an die Zunftmeister,und sagte: „Sehet ihr nicht, daß man wenigauf euer Ansehen giebt, daß man euch Gewalt anthut, und daß, wenn ihr die Versammlung nicht auseinander gehen lasset,es zu einem völligen Aufruhr kommen wer 384 Q. F. Flaccus, u. A. C. Pulcher, Cons.d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v.C. G.de?“ So bald als das Volk sich aus einander begeben hatte, versammlete sich derRath, welchem die Consuls von dem Tumult, den die Verwegenheit der Pachterunter dem Volke erreget hätten, um dieSammlung der Stimmen zu verhindern,Nachricht gaben. Sie stellten vor: „daßCamillus, auf dessen Verjagung der Untergang der Stadt gefolget wäre, sich einer ungerechten Verdammung, die von seinen Mitbürgern über ihn ausgesprochen worden, willig unterworffen hätte. Daß vor ihm dieZehnmänner, zu Folge der Gesetze, nach denen sich Rom bis jetzt noch wirklich richtete,und in den darauf folgenden Zeiten viele andere der vornehmsten Römer sich die Urtheile, welche das Volk über sie gefället, mit Ehrerbietung gefallen lassen. Posthumiusallein habe Gewalt gebrauchet, um seinenMitbürgern die Freyheit, ihre Stimmenzu geben, zu zerreissen. Er habe verursachet, daß sich das Volk habe auseinanderbegeben müssen, er habe das Ansehen derZunftmeister mit Füssen getreten, und dasVolk an der Spitze eines Trupps Aufrührer, die sich fast in eine ordentliche Schlachtordnung gestellet gehabt hätten, angegriffen. Daß man nicht in einander gerathensey, und daß kein Blut sey vergossen worden, habe man einzig und allein der Mäßigung und der Gedult der obrigkeitlichenPersonen zu danken, welche vor diesesmahlder Verwegenheit einer kleinen Anzahl Ra und was sich unter ihnen zugetragen. 385sender, die alles in Feuer hätten setzen wold. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.len, nachgegeben hätten.“


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Da die meisten wohlgesinnten Personensich fast in eben den Ausdrückungen herausgelassen, und der Rath den Ausspruch gethan hatte, daß die Aufführung der Pachterbey dieser Gelegenheit vor einen ordentlichenAufruhr, der aller guten Ordnung zuwiderwäre und zu einem verderblichen Exempel dienen könnte, zu halten sey, stunden die Zunftmeister sogleich von der Geldstrafe, womitsie anfänglich zufrieden gewesen waren, ab.Sie faßten neue Schlüsse gegen den Angeklagten ab, welche auf die Verbannung giengen, und gaben indessen dem Gerichtsdiener Befehl, sich der Person des Posthumius zuversichern, und ihn ins Gefängniß zu legen,wenn er nicht gnugsame Bürgschafft stellte,wodurch er genöthiget wurde, sich zu gehöriger Zeit und am gehörigen Ort zu stellen. Posthumius stellte Bürgschafften, allein ererschien an dem gesetzten Tage nicht. Diesesverursachte, daß das Volk, auf Anhalten der Zunftmeister, beschloß: Es sollte der Posthumius, wenn er sich nicht vor dem erstenMay einfünde, und, nachdem er gefordertworden, weder er, noch jemand an seinerStelle, erschiene, sogleich von solcher Zeit anvor einen Verbannten gehalten, seine Güterzum Vortheil der Republick öffentlich verkaufft, und ihm Feuer und Wasser untersagt werden. Es war in Rom kein Gesetz,welches einen Bürger namentlich ins Elend 386 Q. F. Flaccus, u. A. C. Pulcher, Cons.d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G. verdammte; aber ihm Feuer und Wasserversagen, ohne die man das Leben nicht erhalten kann, war die eigentliche Verbannung, indem der Verbannte dadurch gezwungen wurde, dasjenige anderwärts zusuchen, was ihm in seinem Vaterlande versagt war.