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Les Consuls étant choisis, on nomma quatre Préteurs selon l'usage de ces tems- là, Manius Pomponius Mathon, P. Fu rius Philus, M. Claudius Marcellus, & L. Postumius Albinus: les deux prémiers restérent dans la ville pour y rendre la justice. Marcellus eut pour département la Sicile, & Postumius la Gaule. Il est remarquable que ces quatre Préteurs avoient déja géré cette charge, & les deux derniers même avoient été Consuls. De tous les Magistrats de cette année, il n'y avoit que Varron qui exerçât pour la pré- C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons. miére fois la charge dont il étoit revétu.An. R.536.Av. J. C.216. On eut soin de faire passer des ravitaillemens à la Flotte qui hivernoit à Lilybée, & l'on embarqua pour l'Espagne toutes les munitions nécessaires aux Armées que les deux Scipionsgemeint sind Publius und Gnaeus Scipio y commandoient. Enfin l'on donna tous ses soins aux préparatifs de la campagne où l'on alloit entrer.


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Magon porte à Carthage la nouvelle de la victoire de Cannes. Himilcon, de la faction d'Annibal, insulte Hannon. Celui-ci lui répond. Le Sénat ordonne des secours pour Annibal. Le Dictateur, après avoir pourvu à tout, part de Rome.Annibal fait de vaines tentatives sur Naples & sur Nole. Marcellus gagne par ses maniéres prévenantes L. Bantius de Nole. Annibal est battu par Marcellus devant les murailles de cette ville. Citoyens de Nole punis de leur trahison. Annibal attaque Casilin. Quartier d'hiver à Capoue funeste à l'Armée d'Annibal. Réflexion sur le séjour d'Annibal à Capoue. Casilin, forcé par l'extrémité de la disette, se rend à Annibal. Fidélité de Pétélie pour les Romains. Etat des affaires en Sicile & en Sardaigne. Dictateur créé pour nommer de nouveaux Sénateurs à la place des morts. On crée de nouveaux Consuls & de nouveaux Préteurs. L. Postumius, désigné Consul, périt dans la Gaule avec toute son Armée. Cette nouvelle cause un deuil extrême à Rome. Le Sénat régle la disposition des troupes qui doivent servir cette année. Affaires d'Es- pagne peu favorables pour les Carthaginois. Asdrubal reçoit ordre de passer en Italie. Himilcon arrive en Espagne pour prendre sa place. Les deux Scipionsgemeint sind Publius und Gnaeus Scipio,

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Le Consul partit la nuit suivante pourOn créede nouveauxConsuls &de nouveaux Pré teurs.Liv.XXIII. 24. aller rejoindre son Armée, sans en avertir le Sénat, craignant qu'on ne le retînt dans la ville, pour présider à l'élection des Consuls de l'année suivante. Le lendemain, le Sénat fut d'avis qu'on écrivît au Dictateur, & qu'on le priât, en cas que les affaires de C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.la République le permissent, de venir à Rome pour la nomination des Consuls, & d'amener avec lui le Général de la Cavalerie, & le Préteur M. Marcellus, afin que les Sénateurs pussent les consulter en personne sur l'état présent de la République, & prendre de concert avec eux les mesures les plus sages qu'il se pourroit. Tous ceux qu'on avoit mandés se rendirent à Rome, après avoir laissé à leurs Lieutenans le commandement des Légions. Le Dictateur aiant parlé de lui-même en peu de mots & avec beaucoup de modestie, & comblé d'éloges la sage conduite de T. Sempronius son Général de Cavalerie, il indiqua une Assemblée, dans la quelle on créa Consuls L. Postumius pour la troisiéme fois, avec T. Sempronius Gracchus. Le prémier étoit absent, & commandoit dans la Gaule: le second étoit à Rome, actuellement Général de la Cavalerie, & Edile Curule. Ensuite on créa Préteurs M. Valerius Lévinus, Ap. Claudius Pulcher, Q. Fulvius Flaccus, & Q. Mucius Scevola. Le Dictateur, après avoir fait nommer ces Magistrats, s'en retourna joindre son Armée à Théane, laissant à Rome le Général de la Cavalerie, qui devoit quelques jours après prendre possession du Consulat, & à qui, par cette raison, il convenoit de consulter les Sénateurs sur les troupes qu'on devoit lever & employer l'année suivante pour le service de la République.


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An. R.536.Av. J. C.216.L. Postu mius désigné Con sul, est tuédans laGaule avectous sessoldats.Liv.XXIII. 24.

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Dans le tems qu'on étoit le plus occupéAn. R.536.Av. J. C.216.L. Postu mius désigné Con sul, est tuédans laGaule avectous sessoldats.Liv.XXIII. 24. de ces soins, on aprit que L. Postumius, Consul désigné, étoit péri dans la Gaule Cisalpine avec tous les soldats qu'il commandoit. Il devoit faire passer son Armée par une vaste forêt, que les Gaulois appelloient* Litane. A droite & à gauche du chemin qu'il devoit suivre, ces peuples avoient scié les arbres par le pié, de façon qu'ils demeuroient debout, mais que le moindre effort suffisoit pour les renverser. (Ce fait ne paroit guéres vraisemblable, & encore moins ce qui suit.) Postumius avoit avec lui deux Légions Romaines, qui jointes aux Alliés qu'il avoit levés le long de la Mer Supérieure ou Adriatique, composoient un corps de quinze mille hommes, avec lesquels il étoit entré sur les terres des ennemis. Les Gaulois, qui s'étoient postés aux extrémités de la forêt, ne virent pas plutôt les Romains engagés dans le milieu, qu'ils poussérent les arbres sciés les plus éloignés du chemin. Ceux- là tombant de proche en proche sur les autres, à qui le moindre choc suffisoit pour être renversés, écrasérent les Romains, hommes, armes, & chevaux, d'une maniéte si effroyable, qu'à peine y en eut-il dix qui échappérent. Car la plupart aiant été tués, ou étouffés par les troncs & les branches des arbres sous les-

* On n'en connoit point au juste la situation.

C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.quelles ils demeurérent accablés, ceux qui par hazard échappérent à un si affeux desastre, furent aussitôt assommés par les ennemis, qui s'étoient répandus tout armés aux environs & dans le milieu de la forêt. Un très petit nombre, qui avoient espéré se sauver par le pont du fleuve, furent pris par les Gaulois, qui s'en étoient emparés quelque tems auparavant. Ce fut-là que Postumius perdit la vie, après avoir fait tous ses efforts pour ne point rester prisonnier. Les Boyens lui coupérent la tête, & la portérent en triomphe, avec ses armes & le reste de ses dépouilles, dans le Temple le plus respecté de leur nation. Ensuite, en aiant tiré la cervelle, ils garnirent d'or le crane; &, suivant leur coutume, les Prêtres & les Ministres de leurs Dieux le firent servir de coupe pour les libations qu'ils faisoient dans leurs sacrifices, & de tasse pour eux-mêmes dans leurs repas. Le butin qu'ils firent fut proportionné à leur victoire. Car, à l'exception des animaux qui avoient été écrasés par la chute des arbres, il ne se perdit rien de tout le reste des dépouilles: tout se trouva ramassé à l'endroit où l'Armée avoit péri, la suite n'en aiant rien dispersé.


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Dans le tems qu'on étoit le plus occupéAn. R.536.Av. J. C.216.L. Postu mius désigné Con sul, est tuédans laGaule avectous sessoldats.Liv.XXIII. 24. de ces soins, on aprit que L. Postumius, Consul désigné, étoit péri dans la Gaule Cisalpine avec tous les soldats qu'il commandoit. Il devoit faire passer son Armée par une vaste forêt, que les Gaulois appelloient* Litane. A droite & à gauche du chemin qu'il devoit suivre, ces peuples avoient scié les arbres par le pié, de façon qu'ils demeuroient debout, mais que le moindre effort suffisoit pour les renverser. (Ce fait ne paroit guéres vraisemblable, & encore moins ce qui suit.) Postumius avoit avec lui deux Légions Romaines, qui jointes aux Alliés qu'il avoit levés le long de la Mer Supérieure ou Adriatique, composoient un corps de quinze mille hommes, avec lesquels il étoit entré sur les terres des ennemis. Les Gaulois, qui s'étoient postés aux extrémités de la forêt, ne virent pas plutôt les Romains engagés dans le milieu, qu'ils poussérent les arbres sciés les plus éloignés du chemin. Ceux- là tombant de proche en proche sur les autres, à qui le moindre choc suffisoit pour être renversés, écrasérent les Romains, hommes, armes, & chevaux, d'une maniéte si effroyable, qu'à peine y en eut-il dix qui échappérent. Car la plupart aiant été tués, ou étouffés par les troncs & les branches des arbres sous les-

* On n'en connoit point au juste la situation.

C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.quelles ils demeurérent accablés, ceux qui par hazard échappérent à un si affeux desastre, furent aussitôt assommés par les ennemis, qui s'étoient répandus tout armés aux environs & dans le milieu de la forêt. Un très petit nombre, qui avoient espéré se sauver par le pont du fleuve, furent pris par les Gaulois, qui s'en étoient emparés quelque tems auparavant. Ce fut-là que Postumius perdit la vie, après avoir fait tous ses efforts pour ne point rester prisonnier. Les Boyens lui coupérent la tête, & la portérent en triomphe, avec ses armes & le reste de ses dépouilles, dans le Temple le plus respecté de leur nation. Ensuite, en aiant tiré la cervelle, ils garnirent d'or le crane; &, suivant leur coutume, les Prêtres & les Ministres de leurs Dieux le firent servir de coupe pour les libations qu'ils faisoient dans leurs sacrifices, & de tasse pour eux-mêmes dans leurs repas. Le butin qu'ils firent fut proportionné à leur victoire. Car, à l'exception des animaux qui avoient été écrasés par la chute des arbres, il ne se perdit rien de tout le reste des dépouilles: tout se trouva ramassé à l'endroit où l'Armée avoit péri, la suite n'en aiant rien dispersé.


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Dans le tems qu'on étoit le plus occupéAn. R.536.Av. J. C.216.L. Postu mius désigné Con sul, est tuédans laGaule avectous sessoldats.Liv.XXIII. 24. de ces soins, on aprit que L. Postumius, Consul désigné, étoit péri dans la Gaule Cisalpine avec tous les soldats qu'il commandoit. Il devoit faire passer son Armée par une vaste forêt, que les Gaulois appelloient* Litane. A droite & à gauche du chemin qu'il devoit suivre, ces peuples avoient scié les arbres par le pié, de façon qu'ils demeuroient debout, mais que le moindre effort suffisoit pour les renverser. (Ce fait ne paroit guéres vraisemblable, & encore moins ce qui suit.) Postumius avoit avec lui deux Légions Romaines, qui jointes aux Alliés qu'il avoit levés le long de la Mer Supérieure ou Adriatique, composoient un corps de quinze mille hommes, avec lesquels il étoit entré sur les terres des ennemis. Les Gaulois, qui s'étoient postés aux extrémités de la forêt, ne virent pas plutôt les Romains engagés dans le milieu, qu'ils poussérent les arbres sciés les plus éloignés du chemin. Ceux- là tombant de proche en proche sur les autres, à qui le moindre choc suffisoit pour être renversés, écrasérent les Romains, hommes, armes, & chevaux, d'une maniéte si effroyable, qu'à peine y en eut-il dix qui échappérent. Car la plupart aiant été tués, ou étouffés par les troncs & les branches des arbres sous les-

* On n'en connoit point au juste la situation.

C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.quelles ils demeurérent accablés, ceux qui par hazard échappérent à un si affeux desastre, furent aussitôt assommés par les ennemis, qui s'étoient répandus tout armés aux environs & dans le milieu de la forêt. Un très petit nombre, qui avoient espéré se sauver par le pont du fleuve, furent pris par les Gaulois, qui s'en étoient emparés quelque tems auparavant. Ce fut-là que Postumius perdit la vie, après avoir fait tous ses efforts pour ne point rester prisonnier. Les Boyens lui coupérent la tête, & la portérent en triomphe, avec ses armes & le reste de ses dépouilles, dans le Temple le plus respecté de leur nation. Ensuite, en aiant tiré la cervelle, ils garnirent d'or le crane; &, suivant leur coutume, les Prêtres & les Ministres de leurs Dieux le firent servir de coupe pour les libations qu'ils faisoient dans leurs sacrifices, & de tasse pour eux-mêmes dans leurs repas. Le butin qu'ils firent fut proportionné à leur victoire. Car, à l'exception des animaux qui avoient été écrasés par la chute des arbres, il ne se perdit rien de tout le reste des dépouilles: tout se trouva ramassé à l'endroit où l'Armée avoit péri, la suite n'en aiant rien dispersé.


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Il commença lui-même à faire le déLe Sénatdispose destroupesqui doivent servircette an née.Liv.XXIII. 25.nombrement des troupes de Cavalerie & d'Infanterie, tant de Citoyens que d'Alliés, qui servoient actuellement dans l'Armée du Dictateur. Alors Marcellus fit aussi le détail des siennes. On demanda à ceux qui en avoient connoissance, ce que le Consul Varron avoit avec lui dans l'Apulie. Et de cette espéce de revue il résultoit qu'on auroit bien de la peine à former des Ar- C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.mées Consulaires, qui pussent soutenir une guerre si importante. C'est pourquoi, quelques raisons qu'on eût d'être indigné contre les Gaulois, on résolut d'abandonner cette entreprise pour le présent. On donna au Consul l'Armée du Dictateur. Les soldats de l'Armée de Marcellus, qui avoient pris la fuite à Cannes, eurent ordre de passer en Sicile, & d'y servir tant que la guerre dureroit en Italie. On jugea à propos d'y transporter aussi ceux des Légions du Dictateur, sur la valeur desquels on comptoit le moins, sans leur fixer aucun tems, que celui qui étoit marqué par les Loix, pour le nombre des campagnes que chaque citoyen étoit obligé de faire. On assigna au Consul qui seroit nommé en la place de L. Postumius aussitôt que les auspices le permettroient, les deux Légions qui étoient demeurées cette année dans la ville pour la garder. On ordonna encore qu'incessamment on feroit revenir de Sicile deux Légions, desquelles le Consul à qui celles de la ville seroient échues, tireroit le nombre de soldats dont il auroit besoin. On prorogea au Consul Varron le commandement pour un an, sans rien retrancher des troupes qu'il commandoit dans l'Apulie pour défendre ce pays.


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Als die Bürgemeister erwehlet waren,Ernennung der Prätoren. Liv.XXII.35. Polyb.III.256.ernennte man, nach dem Gebrauch der da maligen Zeit, 4 Prätoren, nämlich den Ma nius Pomponius Mathon, den P. Furius Philus, den M. Claudius Marcellus, und den L. Postumius Albinus. Die beyden erstern blieben in der Stadt, zu Haltung des Gerichts. Marcellus bekam Sicilien, und Postumius Gallien zur Aufsicht. Es ist merckwürdig, daß diese 4. Prätoren diese Aemterschon bekleidet hatten, und die beyden letzternso gar schon Bürgemeister gewesen waren.Unter allen Rathspersonen dieses Jahres, 70 C. Terent. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. war keiner, als Varro, welcher das Amtzum erstenmahl hatte, welches ihm war gegeben worden. Man war besorgt, LebensMittel zu der Flotte zu bringen, welche beyLilybäum überwinterte, und man schiffte allenöthigen Kriegsbedürfnisse nach Spanien für die Armeen ein, welche die beyden Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipiodaselbst commandirten. Endlich gab mansich alle Mühe zu den Vorbereitungen desFeldzugs, welchen man thun wollte.


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Als die Bürgemeister erwehlet waren,Ernennung der Prätoren. Liv.XXII.35. Polyb.III.256.ernennte man, nach dem Gebrauch der da maligen Zeit, 4 Prätoren, nämlich den Ma nius Pomponius Mathon, den P. Furius Philus, den M. Claudius Marcellus, und den L. Postumius Albinus. Die beyden erstern blieben in der Stadt, zu Haltung des Gerichts. Marcellus bekam Sicilien, und Postumius Gallien zur Aufsicht. Es ist merckwürdig, daß diese 4. Prätoren diese Aemterschon bekleidet hatten, und die beyden letzternso gar schon Bürgemeister gewesen waren.Unter allen Rathspersonen dieses Jahres, 70 C. Terent. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. war keiner, als Varro, welcher das Amtzum erstenmahl hatte, welches ihm war gegeben worden. Man war besorgt, LebensMittel zu der Flotte zu bringen, welche beyLilybäum überwinterte, und man schiffte allenöthigen Kriegsbedürfnisse nach Spanien für die Armeen ein, welche die beyden Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipiodaselbst commandirten. Endlich gab mansich alle Mühe zu den Vorbereitungen desFeldzugs, welchen man thun wollte.


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Mago überbringt die Nachricht von dem Siege bey Cannas nach Carthago. Himilco, einAnhänger des Hannibals, hält sich über den Hanno auf. Dieser verantwortet sich. DerRath schickt dem Hannibal neue Hülfsvölkerzu. Der Dictator geht von Rom ab, nachdem er zuvor alle nöthige Einrichtungen allda gemacht. Hannibal macht einen vergeb lichen Anschlag auf Neapel und Nola. Mar cellus bringt den L. Bantius von Nola durchsein einnehmendes Betragen auf seine Seite.Hannibal wird unter den Mauern dieserStadt geschlagen. Die Nolaner werden we gen ihrer Verrätherey gezüchtiget. Hannibal belagert Casilinum. Das zu Capua bezogene Winterquartier gereicht der Armeedes Hannibals zu grossem Nachtheil. Be trachtung über den Aufenhalt des Hannibals zu Capua. Casilinum wird durch Hungersnoth auf das äuserste gebracht, und ergiebt sich an den Hannibal. Der Stadt Petelia gegen die Römer erwiesene Treue. Zustand der Sachen in Sicilien und Sardinien. Ein Dictator wird erwehlt, um die Stellender verstorbenen Rathsherren wieder zu besetzen. Es werden neue Consuls und Prätors ernennt. Lucius Posthumius, erwehlterConsul, kommt in Gallien mit seiner ganzen

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Der Consul gieng die folgende NachtMan ernen̄t neue Consuls und neue Prätoren. Liv.XXIII.24.wieder zu seiner Armee ab, ohne dem Rathedavon Nachricht zu geben, weil er befürchtete, man möchte ihn in der Stadt zurück halten, um bey der Wahl der Consuln auf dasfolgende Jahr zu präsidiren. Den Tagdarauf fand der Rath vor gut an den Dictator zu schreiben, und ihn zu ersuchen, daßer, wenn es die Umstände der Sachen erlaubten, nach Rom, um der Ernennung derConsuln beyzuwohnen, zurück kommen,und den General der Cavallerie nebst demPrätor Marcus Marcellus mit sich bringenmöchte, damit die Senatoren mit ihnen persönlich über den gegenwärtigen Zustand derRepublick berathschlagen, und mit ihrer Zuziehung die weisesten Maasregeln, welche zufinden wären, nehmen könnten. Alle, welche gefordert waren, stellten sich zu Rom ein,nachdem sie das Commando ihrer Legionendenen Unterbefehlhabern aufgetragen hatten.Nachdem der Dictator selbst kurz und mit vieler Bescheidenheit geredet, und den T.Sempronius, seinen General der Cavallerie, 182 C. Terentius Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. wegen seiner klugen Aufführung mit vielen Lobessprüchen beleget hatte, kündigte er eine all gemeine Versammlung an, in welcher der L.Posthumius zum drittenmahl, und mit ihm der T. Sempronius Gracchus zu Consuln ernennet wurden. Der erste war nicht zugegen, denn er führte das Commando in Gallien; der zweyte aber befand sich zu Rom,und war wirklicher General der CavallerieAedilis Curulis.und Curulischer Bauherr. Hierauf ernenn te man den M. Valerius Levius, Ap. Clau dius Pulcher, Q. Fulvius Flaccus und Q.Mucius Scävola zu Prätoren. Nach Ernennung dieser obrigkeitlichen Personen brachder Dictator alsobald wieder zu seiner Armeenach Tiano auf, und ließ den General derCavallerie zu Rom, welcher einige Tage darnach von dem Consulat Besitz nehmen sollte,und aus dieser Ursache mit den SenatorenAbrede nehmen muste, was man für Trupenanwerben, und im künfftigen Jahre zumDienste der Republick brauchen wollte.


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Der ernenn te Consul L. Posthumiuskommt mit allen seinen Soldaten in Gallien um. Liv.XXIII.24.

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Während daß man hiermit am meistenbeschäftiget war, vernahm man, daß der er nennte Consul, Lucius Posthumius, in demdisseitigen Gallien mit allen Soldaten, die ercommandiret, umgekommen wäre. Es hatte selbiger seine Armee durch einen sehr grossen Wald, welchen die Gallier Litano (*)nennen, durchführen müssen. Auf beydenSeiten des Weges, den er nehmen muste, (*) Die wahre Lage dieses Waldes ist unbekandt. und was sich unter ihm zugetragen. 183 hatten diese Völker alle Bäume unten an derV. R. E. 536. V. C. G. 126.Erde dergestalt durchgesäget, daß sie zwarnoch aufrecht stehen blieben, aber doch mitgeringer Mühe umgeworffen werden konnten. (Weder dieses, noch das folgende, schei net wahrscheinlich zu seyn.) Posthumiushatte zwo Legionen bey sich, welche nebst denBundsgenossen, die er die Länge lang obenan dem Adriatischen Meere herab angeworben hatte, ein Corps von funfzehntausendMann ausmachten, mit denen er in das Gebiete der Feinde eingerücket war. So baldals die Gallier, welche sich an die äuserstenTheile des Waldes gestellet hatten, gewahrwurden, daß die Römer mitten in den Waldhinein waren, warffen sie alle die vom Wegeam weitesten entfernten Bäume um. Indemnun diese allemahl auf die nächsten, welchedurch den geringsten Stoß umgestürzet werden konnten, fielen, wurden dadurch alle Römer, Menschen, Gewehr und Pferde auf eine so erschreckliche Art darnieder geschlagenund zerquetschet, daß kaum zehne waren, welche davon kamen. Die meisten wurden entweder durch die Stämme der Bäume erschlagen, oder musten unter den Aesten, unter denen sie verschüttet lagen, ersticken. Die, welche einem so erschrecklichen Unsterne noch glücklich entgangen zu seyn vermeynten, wurdenalsobald von den Feinden, die sich völlig gerüstet, rings herum und mitten im Waldevertheilet hatten, vollends nieder gemacht.Einige wenige, die sich über die Brücke des 184 C. Terentius Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. Flusses zu retten gedachten, wurden von denGalliern, die sich derselben einige Zeit vorherbemächtiget hatten, gefangen genommen. Bey solcher Gelegenheit kam auch der Posthumius, nachdem er alle Mühe angewendethatte, um der Gefangenschafft zu entgehen,um das Leben. Die Bojer hieben ihm denKopf ab, und trugen selbigen nebst seinenWaffen und dem Ueberrest der bey ihm gefundenen Beute im Triumph in den vornehmsten Tempel ihrer Nation. Nachdem sie hierauf das Gehirn herausgenommen hatten,faßten sie die Hirnschale mit Golde ein, welche ihre Priester und Götzendiener nach hergebrachter Gewohnheit bey den Libationen,die sie bey ihren Opfern den Göttern brachten, statt eines Bechers, und bey ihren Gastmahlen statt eines Trinkgeschirrs brauchten.Die Beute, welche sie machten, kam mit demSiege überein. Denn ausser den Thieren,die durch den Umsturz der Bäume waren zerqvetschet worden, ging von dem übrigen Raube nichts verlohren. Es war nichts durchdie Flucht zerstreuet worden, sondern es fandsich alles an dem Orte, wo die Armee umgekommen war.


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Während daß man hiermit am meistenbeschäftiget war, vernahm man, daß der er nennte Consul, Lucius Posthumius, in demdisseitigen Gallien mit allen Soldaten, die ercommandiret, umgekommen wäre. Es hatte selbiger seine Armee durch einen sehr grossen Wald, welchen die Gallier Litano (*)nennen, durchführen müssen. Auf beydenSeiten des Weges, den er nehmen muste, (*) Die wahre Lage dieses Waldes ist unbekandt. und was sich unter ihm zugetragen. 183 hatten diese Völker alle Bäume unten an derV. R. E. 536. V. C. G. 126.Erde dergestalt durchgesäget, daß sie zwarnoch aufrecht stehen blieben, aber doch mitgeringer Mühe umgeworffen werden konnten. (Weder dieses, noch das folgende, schei net wahrscheinlich zu seyn.) Posthumiushatte zwo Legionen bey sich, welche nebst denBundsgenossen, die er die Länge lang obenan dem Adriatischen Meere herab angeworben hatte, ein Corps von funfzehntausendMann ausmachten, mit denen er in das Gebiete der Feinde eingerücket war. So baldals die Gallier, welche sich an die äuserstenTheile des Waldes gestellet hatten, gewahrwurden, daß die Römer mitten in den Waldhinein waren, warffen sie alle die vom Wegeam weitesten entfernten Bäume um. Indemnun diese allemahl auf die nächsten, welchedurch den geringsten Stoß umgestürzet werden konnten, fielen, wurden dadurch alle Römer, Menschen, Gewehr und Pferde auf eine so erschreckliche Art darnieder geschlagenund zerquetschet, daß kaum zehne waren, welche davon kamen. Die meisten wurden entweder durch die Stämme der Bäume erschlagen, oder musten unter den Aesten, unter denen sie verschüttet lagen, ersticken. Die, welche einem so erschrecklichen Unsterne noch glücklich entgangen zu seyn vermeynten, wurdenalsobald von den Feinden, die sich völlig gerüstet, rings herum und mitten im Waldevertheilet hatten, vollends nieder gemacht.Einige wenige, die sich über die Brücke des 184 C. Terentius Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. Flusses zu retten gedachten, wurden von denGalliern, die sich derselben einige Zeit vorherbemächtiget hatten, gefangen genommen. Bey solcher Gelegenheit kam auch der Posthumius, nachdem er alle Mühe angewendethatte, um der Gefangenschafft zu entgehen,um das Leben. Die Bojer hieben ihm denKopf ab, und trugen selbigen nebst seinenWaffen und dem Ueberrest der bey ihm gefundenen Beute im Triumph in den vornehmsten Tempel ihrer Nation. Nachdem sie hierauf das Gehirn herausgenommen hatten,faßten sie die Hirnschale mit Golde ein, welche ihre Priester und Götzendiener nach hergebrachter Gewohnheit bey den Libationen,die sie bey ihren Opfern den Göttern brachten, statt eines Bechers, und bey ihren Gastmahlen statt eines Trinkgeschirrs brauchten.Die Beute, welche sie machten, kam mit demSiege überein. Denn ausser den Thieren,die durch den Umsturz der Bäume waren zerqvetschet worden, ging von dem übrigen Raube nichts verlohren. Es war nichts durchdie Flucht zerstreuet worden, sondern es fandsich alles an dem Orte, wo die Armee umgekommen war.