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Plutarch führt diese Anmerkung nochweitläuftiger und mit stärkern Gründen aus.Er sagt: „Bis dahin hatte Rom dergleichenKostbarkeiten und überflüßige Seltenheitenweder gehabt, noch gekannt, und man trafbey ihnen keine solche einnehmenden Stückeder Bildhauer Arbeit an, die jetzt so eifrigaufgesucht werden. Die Stadt war vollvon Gewehr, welches man den Barbarenabgenommen hatte, und voll von blutigerBeute; sie war mit Denkmaalen der Triumphe und Siegszeichen gekrönet; sie stelltesich denen Augen in einem wahrhaftig Martialischen Ansehen dar, das einer kriegerischen Nation, die sich nur mit Eroberun und was sich unter ihnen zugetragen. 483gen beschäftigte, vollkommen wohl anstund.d. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v. C. G.Nichts destoweniger wuste es das Volkdem Marcellus grossen Dank, daß er dieStadt mit so viel schönen Seltenheiten ausgezieret hatte, die in ihrer Verschiedenheitalle Annehmlichkeit, alle Zärtlichkeit, alleden guten Geschmack der Griechen in sichbegriffen.“ Vernünfftige Leute dachtennicht also, sondern zogen das Verfahren desFabius Maximus weit vor, der nichts vondergleichen Sachen aus der Stadt Tarent, die er zwey Jahr nachher eroberte, wegnahm: sondern sich mit dem Golde und allen andern Schätzen, die von einem wahren Nutzen waren, begnügte, und die Gemählde und Statuen der Götter an ihremPlatze ließ. Er bediente sich bey solcher Gelegenheit des merkwürdigen Ausspruchs:Wir wollen den Tarentinern ihre erzürnten Götter lassen. Man tadelt altdem Marcellus, erst daß er Haß und Mißgunst gegen Rom erregt, indem er nicht nurdie Menschen, sondern auch (*) die Götterselbst als Gefangene im Triumph aufgeführet: sodann, daß er aus einem Volk, welches sich nur auf den Krieg und auf den Ackerbau verstund, und welches nicht einmahlwuste, was Verschwendung, Pracht undZärtlichkeit war, ein Volk gemacht, welchessich weiter um nichts, als um einen feinen (*) Cicero berichtet das Gegentheil. Deum vero nullum violauit, nullum attigit.484 Cn. F. Centumalus, u. P. S. Galba, Cons.d. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v. C. G. Geschmack in den Künsten bekümmerte, undwelches sich von nichts, als von der Schönheit solcher Arten von Arbeiten und von derGeschicklichkeit ihrer Verfertiger, in seinenGesprächen unterhielt.


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Le combat commença à l'entrée de la place avec assez de chaleur, mais ne fut pas soutenu de-même de la part des Tarentins, bien inférieurs aux Romains en courage, en armes, en expérience, & en force. Ainsi, dès que les Romains eurent lancé contre eux leurs javelines, avant presque que d'en venir aux mains, ils tournérent le dos, & se sauvérent, par différens détours, dans leurs maisons ou dans celles de leurs amis. Les Romains firent main-basse sur tous ceux qu'ils rencontrérent, sans distinction de soldats ou de Bourgeois, de Carthaginois ou de Tarentins. Ils n'épargnérent pas beaucoup les Brutiens, soit qu'ils les méconnussent, soit pour assouvir leur ancienne haine, soit enfin pour faire croire que Tarente avoit été prise par la force des armes, & non par trahison. si c'étoit par l'ordre de Fabius même, comme le dit Plutarque, qu'ils en eussent usé de la sorte à l'égard des Brutiens à qui ils étoient redevables de la prise de la ville, ce seroit pour lui une puérile vanité, & une horrible perfidie: mais il me semble qu'un tel soupçon ne peut pas tomber sur un si grand homme.


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Après que les soldats eurent versé bien du sang, ils se dispersérent par la ville pour la piller. On dit que l'on y fit trente mille Q. Fabius, Q. Fulvius, Cons.An. R. 543.Av. J. C.209.prisonniers. On y trouva une grande quantité d'argent, tant en monnoie qu'en vaisselle: quatre-vingts sept mille livres d'or pesant, ce qui fait [cent trente-cinq mille neuf cens trente-sept marcs quatre onces] quarante trois millions cinq cens mille livres, sans compter l'argent. Cette somme paroit exorbitante. Plutarque ne parle que de trois mille talens, qui font neuf millions en supposant que ce sont des talens d'argent. La différence est énorme.


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On trouva aussi dans Tarente des statues & des tableaux presque en aussi grand nombre qu'on en avoit trouvé dans syracuse. Les statues représentoient les Dieux de Tarente de hauteur naturelle, chacun avec les armes qui leur étoient propres, & dans la posture de combattans. Le Questeur demandant à Fabius ce qu'il vouloit qu'on fît des Dieux des Tarentins: Laissons, dit-il,aux Tarentins leurs Dieux qui les ont si mal servis, & qui sont irrités contr'eux. Il emporta seulement une statue d'Hercule, qui étoit d'une grandeur extraordinaire, & que Plutarque appelle pour cette raison le Colosse d'Hercule.strabon nous apprend qu'elle étoit d'airain, & de la main de Lysippe, le plus habile statuaire de l'Antiquité. Fabius la plaça dans le Capitole, & mit tout auprès sa propre statue.


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Ce Valerius Flaccus ne devoit pas être, ce semble, beaucoup plus âgé que Caton, puisqu'il fut Consul & Censeur avec lui. Plutarque néanmoins en parle ici comme d'un homme déja assez important.

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Voilà une dispute bien vive, & une esRéflexionsur le dis-cours deFabius.péce de procès entre deux grands hommes, qui ont plaidé chacun leur cause avec beaucoup d'éloquence. J'en laisse aux Lecteurs le jugement définitif. Tite-Live ne s'explique point sur le motif secret qui animoit ici Fabius, mais il lui met dans la bouche un discours qui le fait assez connoître. Il ne seroit point étonnant, (& c'est ainsi qu'en juge Plutarque) que du caractére dont étoit ce sage Temporiseur, il eût desaprouvé une entreprise aussi hazardeuse scipion et Licinius Cons.An. R. 547.Av. J. C.205.que paroissoit celle de transporter la guerre en Afrique, & qu'il eût mis dans tout leur jour les dangereuses conséquences qu'il croyoit y voir. Mais cette application à rabaisser en tout les heureux succès de scipion, à diminuer la gloire de ses plus belles actions, à relever avec une malignité affectée ses prétendues fautes, ressemble beaucoup au langage de la jalousie & de l'envie. L'acharnement que nous verrons bientôt qu'il fera paroître en toute occasion pour traverser l'entreprise de scipion, semble manifester les sentimens de son cœur. Fabius étoit un grand homme certainement, mais il étoit homme. Nous avons admiré sa modération & sa patience dans la dispute qu'il eut avec Minucius. Il étoit alors soutenu par le sentiment & la conviction intérieure de sa supériorité de mérite au dessus de son rival. Mais ici, la vue d'un mérite naissant qu'il ne peut se dissimuler, & dont l'éclat, qui ira toujours en croissant, peut obscurcir la réputation qu'une longue suite d'années & de services lui a acquise, lui donne une inquiétude dont il n'est pas le maître, & le tire de cette assiette tranquille où le tenoit la possession d'une gloire que personne ne lui avoit encore disputée.


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Plutarque sur la guerre présente. Quintius part de Rome, & arrive à l'Armée près de l'Epire. Il prend le parti d'aller chercher Philippe dans les défilés où il s'étoit retranché. Conférence entre Quin- tius & Philippe. Le Consul attaque Philippe dans ses défilés, le défait, & l'oblige de fuir. Le Roi parcourt la Thessalie, & se retire en Macédoine. L'Epire & la Thessalie se soumettent à Quintius. Prise d'Erétrie & de Ca- ryste. Quintius assiége Elatie. Assemblée des Achéens à sicyone. Les Ambassadeurs des Romains & de leurs Al- liés, & celui de Philippe y sont écoutés. Après de longues contestations, l'Assemblée se déclare pour les Romains. Lucius, frére du Consul, forme le siége de Corinthe, & est obligé de le lever. Le Consul prend Elatie. Philoclès se rend maître d'Argos. Affaires de Gaule. Conjuration d'esclaves découverte & étoufée. Couronne d'or envoyée à Rome par Attale.

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Il y eut quelque trouble dans ces Assem-Contesta-tion sur lademandeque fait T.Quintiusdu Consu-lat. Carac-tére de cejeune Ro-main.Plut. inFlamin.pag. 369.Liv.XXXII. 7. blées par rapport à T. Quintius(a)Flamininus, qui demandoit le Consulat. Comme c'est ici la prémiére fois que nous avons occasion de parler de ce Romain qui se rendit dans la suite fort illustre, nous commencerons par tracer son caractére d'après Plutarque. Il étoit fort promt, soit à se mettre en colére, soit à rendre service: avec cette différence pourtant, qu'il ne gardoit pas longtems sa colére, & ne se portoit point aux derniéres rigueurs; au-lieu qu'il ne faisoit jamais plaisir à demi, & se piquoit de fermeté & de constance dans les graces qu'il avoit accordées. Il conservoit toujours pour ceux à qui il avoit accordé quelque bienfait, la même amitié & la même bonne volonté que s'ils eussent été ses bienfaiteurs, regardant comme un grand avantage pour lui-même de pouvoir conserver les bonnes graces de ceux qu'il avoit une fois obligés. Naturellement avide d'honneur & de gloire, il vouloit ne devoir qu'à lui-même ses plus belles & ses plus grandes actions. C'est pourquoi il

(a) Plutarque le nomme Flaminius, mais il se trompe, c'étoient deux familles différentes.

Lentulus et Villius Cons.an. R. 553.Av. J. C.199.recherchoit plus volontiers ceux qui avoient besoin de son aide, que ceux qui pouvoient lui en donner; regardant les uns comme une ample matiére à sa vertu, & les autres comme des rivaux prêts à lui enlever une partie de sa gloire.


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Plutarque le nomme

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J'ai dit que la Macédoine étoit échue par Ælius et Quintius Cons. sort à Quintius. Ce fut, selon Plutarque,An. R. 554.Av. J. C.198.xion dePlutarquesur la guer-re présente.Plut. inFlamin.369. un grand bonheur pour les Romains. Car les affaires & les ennemis qu'ils avoient sur les bras ne demandoient pas un Général qui voulût tout emporter par les armes & par la force, mais plutôt qui sût employer, selon les conjonctures, la douceur & la persuasion. En effet le Roi Philippe tiroit à-la-vérité de son seul Royaume de Macédoine assez d'hommes pour fournir à quelques combats: mais c'étoit la Gréce principalement qui le mettoit en état de soutenir longtems une guerre, en lui fournissant l'argent, les vivres, les munitions, les retraites: en un mot c'étoit l'arsenal & le magazin de son Armée. Ainsi, pendant qu'on n'auroit point détaché les Grecs de l'alliance de Philippe, cette guerre ne pouvoit être terminée par un seul combat. Alors la Gréce n'étoit pas encore accoutumée aux Romains, & elle ne faisoit que commencer à avoir quelque liaison avec eux. C'est pourquoi, si le Général des Romains n'avoit été homme doux & traitable, plus porté à terminer les différends par des conférences que par la force, assez insinuant pour persuader ceux à qui il parloit, & assez affable pour écouter leurs raisons avec bonté & douceur, & toujours prêt à relâcher même de ses droits les plus justes pour trouver des accommodemens, la Gréce n'auroit pas si facilement renoncé à un ancien engagement auquel elle étoit accoutumée, pour embrasser une alliance étrangé- Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.re. La suite des actions de Quintius fera mieux sentir la solidité de cette réflexion.


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An. R. 554.Av. J. C.198.xion dePlutarquesur la guer-re présente.Plut. inFlamin.369.

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Plutarque nomme l'Apsus, riviére plus septentrionale que l'Aoüs. Mais toute la suite des faits nous détermine à préférer Tite-Live.

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On rapporte que le Philosophe Xénocrate aiant été délivré un jour à Athénes par l'Orateur Lycurgue des mains des Fermiers qui le traînoient en prison pour lui faire paier une somme que les Etrangers devoient au Trésor public, & aiant rencontré bientôt après les fils de son Libérateur, il leur dit: Je paie avec usure à votre pére le plaisir qu'il m'a fait, car je suis cause qu'il est loué de tout le monde. Mais la reconnoissance que les Grecs témoignérent à Flamininus & aux Romains, n'aboutit pas seulement à les faire louer; elle servit encore infiniment à augmenter leur puissance, Furius et Marcellus Cons. en portant tout le monde à prendre conAn. R. 556.Av. J. C.196.fiance en eux, & à s'abandonner à leur bonne-foi. Car on ne se contentoit pas de recevoir les Magistrats & les Généraux qu'ils envoyoient dans les provinces; on les demandoit encore avec empressement, on les appelloit, & l'on se remettoit avec joie entre leurs mains pour tous ses intérêts. Et non seulement les Peuples & les Villes, mais les Princes & les Rois mêmes, quand ils avoient quelque sujet de plainte contre les Rois voisins, avoient recours à eux, & se mettoient comme sous leur sauvegarde: desorte qu'en peu de tems, par un effet de la protection Divine, (c'est l'expression deθεοῦ συνε-{??}-Φαττομέ-νου.Plutarque) toute la Terre fut soumise à leur domination.


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Der SreitStreit fing sich auf dem Markte hitzig genug an, allein die Tarentiner waren nichtim Stande ihn so fortzusetzen, da ihnen dieRömer an Muth, an Waffen, an Erfahrung und an Stärke weit überlegen waren.Sobald also nur die Römer ihre Wurfpfeile gegen sie schleuderten, fingen sie an zu fliehen, ehe es noch zum Handgemenge kam, und retteten sich durch Umwege in ihre oderin ihrer Freunde Häuser. Die Römer machten ohne Unterscheid alles nieder, was ihnenentgegen kam, Bürger und Soldaten, Carthaginenser und Tarentiner. Sie schontenauch die Brutier nicht sehr, vielleicht, weil siesie nicht kannten, vielleicht weil sie ihrem alten Hasse nachhingen, vielleicht auch, weil sie glaubten, Tarent sey durch die Gewalt der Waffen, und nicht durch Verrätherey erobert worden. Wann es, wie Plutarchus40 Q. F. Maximus, u. Q. F. Flaccus, Cons.d. 543. J. n. R. E. d. 209. J. v. C. G. berichtet, auf Befehl des Fabius selbst geschehen ist, daß man den Brutiern so begegnete, welchen sie doch die Einnahme der Stadtzu danken hatten, so wäre es eine sehr kindische Eitelkeit und entsetzliche Untreue: allein ich glaube, daß dergleichen Verdacht mit Unrecht auf einen so grossen Mann gefallen ist.


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Nachdem die Soldaten eine Menge Blut vergossen hatten, so zerstreueten sie sich durchdie Stadt, sie zu plündern. Man sagt,man habe hiebey 30000 Gefangene gemacht.Man fand sehr viel Silber, sowohl an gemünzten Stücken, als an Gefässen, und sieben und achzig tausend Pfund Goldes, (135937 Mark) welches drey und vierzigMillionen und fünfhundert tausend Livres,ohne das Silber zu rechnen, beträgt. Diese Summe scheint ganz ausserordentlich. Plutarchus redet nur von drey tausend Talenten, welche vorausgesetzt, daß er Silber Talente verstehet, nicht mehr als neun Millionen machen. Der Unterscheid ist erstaunend.