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seconde. Lettres d'Asdrubal à Annibal interceptées. Dessein hardi que forme Néron. Il part pour aller joindre Li- vius son collégue. Allarme de Rome sur la nouvelle du départ de Néron. Il dé- clare son dessein à ses troupes. Néron arrive au camp de Livius, & joint ses troupes à celles de son collégue. Com- bat contre Asdrubal. Entiére défaite de son Armée: lui-même est tué. Néron retourne à son Armée. Tête d'Asdru- bal jettée dans le camp d'Annibal. Il se retire dans le fond du Brutium. Triomphe de Livius & de Néron. Ré- flexions sur l'entreprise de Néron, & sur la conduite de Livius.

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seconde. Lettres d'Asdrubal à Annibal interceptées. Dessein hardi que forme Néron. Il part pour aller joindre Li- vius son collégue. Allarme de Rome sur la nouvelle du départ de Néron. Il dé- clare son dessein à ses troupes. Néron arrive au camp de Livius, & joint ses troupes à celles de son collégue. Com- bat contre Asdrubal. Entiére défaite de son Armée: lui-même est tué. Néron retourne à son Armée. Tête d'Asdru- bal jettée dans le camp d'Annibal. Il se retire dans le fond du Brutium. Triomphe de Livius & de Néron. Ré- flexions sur l'entreprise de Néron, & sur la conduite de Livius.

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seconde. Lettres d'Asdrubal à Annibal interceptées. Dessein hardi que forme Néron. Il part pour aller joindre Li- vius son collégue. Allarme de Rome sur la nouvelle du départ de Néron. Il dé- clare son dessein à ses troupes. Néron arrive au camp de Livius, & joint ses troupes à celles de son collégue. Com- bat contre Asdrubal. Entiére défaite de son Armée: lui-même est tué. Néron retourne à son Armée. Tête d'Asdru- bal jettée dans le camp d'Annibal. Il se retire dans le fond du Brutium. Triomphe de Livius & de Néron. Ré- flexions sur l'entreprise de Néron, & sur la conduite de Livius.

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seconde. Lettres d'Asdrubal à Annibal interceptées. Dessein hardi que forme Néron. Il part pour aller joindre Li- vius son collégue. Allarme de Rome sur la nouvelle du départ de Néron. Il dé- clare son dessein à ses troupes. Néron arrive au camp de Livius, & joint ses troupes à celles de son collégue. Com- bat contre Asdrubal. Entiére défaite de son Armée: lui-même est tué. Néron retourne à son Armée. Tête d'Asdru- bal jettée dans le camp d'Annibal. Il se retire dans le fond du Brutium. Triomphe de Livius & de Néron. Ré- flexions sur l'entreprise de Néron, & sur la conduite de Livius.

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seconde. Lettres d'Asdrubal à Annibal interceptées. Dessein hardi que forme Néron. Il part pour aller joindre Li- vius son collégue. Allarme de Rome sur la nouvelle du départ de Néron. Il dé- clare son dessein à ses troupes. Néron arrive au camp de Livius, & joint ses troupes à celles de son collégue. Com- bat contre Asdrubal. Entiére défaite de son Armée: lui-même est tué. Néron retourne à son Armée. Tête d'Asdru- bal jettée dans le camp d'Annibal. Il se retire dans le fond du Brutium. Triomphe de Livius & de Néron. Ré- flexions sur l'entreprise de Néron, & sur la conduite de Livius.

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seconde. Lettres d'Asdrubal à Annibal interceptées. Dessein hardi que forme Néron. Il part pour aller joindre Li- vius son collégue. Allarme de Rome sur la nouvelle du départ de Néron. Il dé- clare son dessein à ses troupes. Néron arrive au camp de Livius, & joint ses troupes à celles de son collégue. Com- bat contre Asdrubal. Entiére défaite de son Armée: lui-même est tué. Néron retourne à son Armée. Tête d'Asdru- bal jettée dans le camp d'Annibal. Il se retire dans le fond du Brutium. Triomphe de Livius & de Néron. Ré- flexions sur l'entreprise de Néron, & sur la conduite de Livius.

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Les sénateurs, en examinant sur qui ils pouvoient jetter les yeux pour le Consulat, jugeoient que C. Claudius Néron méritoit cet honneur préférablement à tout autre. Mais comme, en convenant de ses excellentes qualités, il leur paroissoit d'un caractére un peu trop vif & trop entreprenant eu égard aux conjonctures présentes, & par rapport à un ennemi tel qu'Annibal, ils croyoient qu'il lui faloit donner un collégue, dont la retenue & la prudence fussent capables de modérer son ardeur.


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M. Livius, plusieurs années auparavant, Marcel. et Crispin. Cons. avoit été condanné par un jugement duAn. R. 544.Av. J. C.208. Peuple au sortir de son Consulat. Il avoit ressenti si vivement cet affront, qu'il s'étoit retiré à la campagne; & il avoit été huit ans sans mettre le pié dans Rome, refusant d'avoir aucun commerce avec des citoyens injustes & ingrats. Au bout de ce tems, les Consuls M. Marcellus & M. Valerius l'engagérent enfin à revenir à la ville. Mais, renfermé dans le secret de sa maison, il ne prit aucune part aux affaires publiques, conservant toujours un extérieur triste & morne, & laissant croître sa barbe & ses cheveux. Les Censeurs L. Veturius & P. Licinius l'obligérent ensuite à quiter toutes ces marques d'une affliction si persévérante, & à venir au sénat. Il céda à leur autorité: mais quelque affaire qu'on y traitât, il n'ouvroit jamais la bouche que pour donner tout au plus son avis en un mot. Enfin il rompit ce silence obstiné, pour défendre un de ses parens dans une affaire d'honneur: ce pouvoit être ce M. Livius Gouverneur de Tarente, dont nous avons parlé au commencement de cette année. Cette nouveauté attira sur lui les yeux & l'attention de tout le sénat. Chacun fit ses réflexions. On disoit, „que le Peuple l'avoit condanné injustement, & que ç'avoit été une perte très considérable pour la République, d'avoir été privée pendant une guerre si importante du secours & des conseils d'un homme qui pouvoit lui être si utile. Que l'unique moyen de répa- Marcel. et Crispin. Cons.An. R. 544.Av. J. C.208.rer cette faute, étoit de le donner pour collégue à Néron.“


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Le Peuple se prêta volontiers à cette proposition. Livius seul s'opposa au consentement général de toute la ville. Il leur reprochoit leur inconstance. Vous ne vous êtes point laissés toucher, leur disoit-il, à mes tristes priéres, ni à tout cet extérieur lugubre convenable à la misére d'un accusé; & maintenant vous m'offrez la pourpre malgré moi. Vous accablez le même homme d'honneurs & d'ignominie. si vous me croyez homme de bien, pourquoi m'avez-vous condanné? si vous me jugez coupable, pourquoi me consiez-vous un second Consulat, après vous être si mal trouvés du prémier? Les sénateurs tâchoient de le ramener, „en lui proposant l'exemple de Camille, qui, condanné à un exil injuste, en étoit revenu pour sauver Rome des mains des Gaulois. Ils lui représentoient (a) qu'aux mauvais traitemens de la patrie, comme à ceux d'un pére ou d'une mére, on ne doit opposer que la douceur & la patience“. Enfin ils firent tant, qu'ils vainquirent sa résistance, & l'obligérent à acccepter le Consulat avec Néron.


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Néron &Livius sontréconciliés.Liv. ibid.Val. Max.IV. 2.

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On parla aussi de les remettre bien enNéron &Livius sontréconciliés.Liv. ibid.Val. Max.IV. 2.semble, avant qu'ils partissent pour la guerre, & ce fut Fabius qui en fit la proposition. Le sujet de leur division étoit que Néron avoit porté témoignage contre Livius dans

(a) Dodwel prétend & prouve que ces Jeux avoiens été célébrés l'été précédent.

Marcel. et Crispin. Cons.An. R. 544.Av. J. C.208.le jugement où celui-ci fut condamné. Livius s'étoit toujours montré le plus irréconciliable, parce qu'il croyoit avoir été méprisé dans le tems de sa disgrace; & le mépris, dans de telles circonstances, est beaucoup plus piquant. Ainsi il résistoit à toutes les instances qu'on lui faisoit, prétendant même que leur division seroit avantageuse à la République, en ce que chacun d'eux rempliroit ses devoirs avec plus de zèle & d'application, & se tiendroit plus sur ses gardes, pour ne point donner d'avantage à son ennemi. Enfin néanmoins il céda à l'autorité du sénat, & la réconciliation se fit sincérement de part & d'autre, à ce qu'il parut par la suite. Grand éloge pour ces deux Consuls, & sur-tout pour Livius! (a) Jamais sujet d'inimitié ne fut plus vif ni plus piquant. Cependant la vue du Bien public, & le respect pour les priéres de tant de graves sénateurs, non seulement étouférent en eux tout souvenir & tout ressentiment du passé, mais établirent entr'eux une union & une concorde, qui paroissoit l'effet d'une ancienne & constante amitié, qui n'avoit jamais souffert d'altération.


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Tite-Live rapporte que Fabius, toujoursRéponsedure de Li-vius à Fa-bius, peuvraisembla-ble.Liv.XXVII. 40. attentif au Bien public, & ne perdant jamais de vue le plan qu'il avoit si heureusement suivi en faisant la guerre contre Annibal, crut devoir avertir le Consul Livius avant qu'il partît, de ne rien hazarder jusqu'à ce qu'il connût le génie & les forces de ceux qu'il auroit à combattre. Je donnerai bataille, reprit brusquement Livius, dès que je verrai l'ennemi. Et comme Fabius lui demandoit quel pouvoit être le motif de cette grande précipitation: Ou j'aurai, dit le Consul, la gloire de vaincre les ennemis, ou je goûterai le plaisir bien doux, quoique peut-être peu légitime, de me venger de mes citoyens. De telles dispositions, si elles eussent été véritablement dans le cœur de Livius, auroient du faire tout appréhender aux Romains, & donneroient une bien mauvaise idée de lui. Mais sa conduite ne ressemblera en rien à ce discours, Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.& doit faire croire qu'il ne l'a point tenu. Et réellement il semble que l'avertissement de Fabius auroit bien mieux convenu à Néron, dont le caractére étoit vif & bouillant, qu'à son collégue, qu'on avoit choisi exprès pour tempérer la vivacité de l'autre.


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Avant que Néron arrivât dans sa province, le Préteur C. Hostilius attaqua Annibal dans une rencontre, lui tua près de quatre mille hommes, & lui enleva neuf drapeaux.


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Corpsd'Armée deNéron.