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Tentative inutile de Lelius & de Marcius sur la ville de Cadix. Combat naval entre Lelius & Adherbal dans le détroit même. Lelius & Marcius retournent vers scipion. Ce Général marche contre Mandonius & Indibilis, & les défait entiérement. Indibilis envoie son frére Mandonius vers scipion, qui leur ac- corde le pardon. Entrevue de scipion & de Masinissa. Magon reçoit ordre de passer en Italie, & d'aller se joindre à Annibal. Il fait une tentative inutile sur Carthagéne. Il retourne à Cadix dont on lui ferme les portes. Magon passe dans les Iles Baléares. Cadix se rend aux Romains. scipion retourne à Rome. Il est créé Consul. Députation de ceux de sagonte aux Romains. Dis- pute au sujet du dessein qu'avoit scipion de porter la guerre en Afrique. Discours de Fabius contre scipion. Réponse de scipion à Fabius. Réflexion sur le dis- cours de Fabius. scipio, après quelque doute, s'en rapporte au sénat, qui lui permet de passer en Afrique. Fabius traverse, autant qu'il le peut, l'entre- prise de scipion. Zèle merveilleux des Alliés pour ce Consul. Il part pour se rendre en sicile, & son collègue dans le Brutium. Magon aborde en Italie, & s'empare de Gènes.

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Tentative inutile de Lelius & de Marcius sur la ville de Cadix. Combat naval entre Lelius & Adherbal dans le détroit même. Lelius & Marcius retournent vers scipion. Ce Général marche contre Mandonius & Indibilis, & les défait entiérement. Indibilis envoie son frére Mandonius vers scipion, qui leur ac- corde le pardon. Entrevue de scipion & de Masinissa. Magon reçoit ordre de passer en Italie, & d'aller se joindre à Annibal. Il fait une tentative inutile sur Carthagéne. Il retourne à Cadix dont on lui ferme les portes. Magon passe dans les Iles Baléares. Cadix se rend aux Romains. scipion retourne à Rome. Il est créé Consul. Députation de ceux de sagonte aux Romains. Dis- pute au sujet du dessein qu'avoit scipion de porter la guerre en Afrique. Discours de Fabius contre scipion. Réponse de scipion à Fabius. Réflexion sur le dis- cours de Fabius. scipio, après quelque doute, s'en rapporte au sénat, qui lui permet de passer en Afrique. Fabius traverse, autant qu'il le peut, l'entre- prise de scipion. Zèle merveilleux des Alliés pour ce Consul. Il part pour se rendre en sicile, & son collègue dans le Brutium. Magon aborde en Italie, & s'empare de Gènes.

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Revenons à Lelius & à Marcius, qui éAn. R. 546.Av. J. C.206.Tentativeinutile deLelius & deMarcius surla ville deCadix.Liv.XXVIII.30.toient partis, comme nous l'avons dit, le prémier avec une Escadre de huit vaisseaux, & l'autre par terre, pour assiéger de concert Cadix, dont ils comptoient se rendre facilement les maîtres par une secrette intelligence que les Romains y avoient ménagée. Ils furent trompés dans leur espérance. Magon, qui étoit alors à Cadix, aiant découvert la conspiration, avoit fait arrêter tous les complices, & avoit chargé le Préteur Adherbal de les conduire à Carthage. Celui-ci, en conséquence, les aiant emCombat na-val entreLelius &Adherbaldans le dé-troit même.barqués sur une galére à cinq rangs de rames, lui fit prendre les devans parce qu'elle étoit plus pesante, & la suivit de près avec huit galéres à trois rangs. Lorsque la galére à cinq rangs entroit dans le détroit, Lélius, parti du port de Cartéïa avec une pareille galére, & suivi de sept autres à trois rangs, fondit vivement sur Adherbal & sur ses galéres. L'action s'engagea sur le champ, mais ne ressembla en rien à un combat naval. L'habileté de la manœuvre, les efforts des rameurs, les ordres des Capitaines, tout étoit inutile. La rapidité des eaux serrées dans ce détroit, gouvernoit seule toutes les opérations du combat, & emportoit les galéres tantôt d'un côté, tantôt de l'autre. Au milieu pourtant de ce trouble & de cette confusion, la quinquéréme des Romains coula à fond deux trirémes des ennemis, & brisa toutes les rames d'un des côtés d'une troisiéme, le long de laquelle elle passa a- L. Vetur. Q. Cæcil. Cons.An. R. 546.Av. J. C.206.vec violence. Elle auroit traité de-même toutes les autres, si Adherbal, avec les cinq qui lui restoient, n'eût gagné la pleine mer à force de voiles.


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An. R. 546.Av. J. C.206.Tentativeinutile deLelius & deMarcius surla ville deCadix.Liv.XXVIII.30.

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Lelius &Marcius re-tournentvers sci-pion.Liv.XXVIII.31.

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Lelius, retourné victorieux à Cartéïa, apprit tout ce qui étoit arrivé à Cadix: que la conspiration avoit été découverte, que les conjurés étoient envoyés à Carthage, & que l'affaire étoit manquée absolument. Voyant qu'il ne restoit plus aucune espérance de la faire réussir, il écrivit à L. Marcius que le seul parti qu'ils avoient à prendre étoit de retourner vers leur Général: ce qu'ils firent tous deux quelques jours après, & allérent rejoindre scipion à Carthagéne.


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Après avoir ainsi parlé à Mandonius, il le congédia, en exigeant de lui seulement une certaine somme qu'il destinoit au payement de ses troupes. Pour lui, après avoir ordonné à Marcius de l'aller attendre dans l'Espagne ultérieure, & renvoyé silanus à Tarragone, il resta encore quelques jours dans le même lieu, pour y recevoir des Illergétes l'argent qu'il leur avoit demandé: après quoi il alla en grande diligence rejoindre Marcius assez près de l'Océan.


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Après avoir ainsi parlé à Mandonius, il le congédia, en exigeant de lui seulement une certaine somme qu'il destinoit au payement de ses troupes. Pour lui, après avoir ordonné à Marcius de l'aller attendre dans l'Espagne ultérieure, & renvoyé silanus à Tarragone, il resta encore quelques jours dans le même lieu, pour y recevoir des Illergétes l'argent qu'il leur avoit demandé: après quoi il alla en grande diligence rejoindre Marcius assez près de l'Océan.


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fut informé par Marcius de l'arrivée de scipion

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Empories, ville alliée de notre Empire, vous y débarquâtes tranquillement vos troupes, que vous conduisîtes de-là à Tarragone, autre ville alliée, sans trouver sur la route aucun obstacle ni aucun péril, passant toujours par des terres d'amis & d'alliés. Au sortir de cette ville, vous fûtes reçu dans des pays gardés & occupés par nos troupes. Vous rencontrâtes vers les bords de l'Ebre les Armées de votre pére & de votre oncle, que leur malbeur même, & le desir de venger la mort de leurs Généraux, avoient rendu plus formidables que jamais. Elles avoient à leur tête L. Marcius, choisi à-la-vérité tumultuairement & par le suffrage des soldats pour les commander; mais à qui il ne manquoit que la naissance & l'avantage d'avoir passé par les prémiéres charges, pour pouvoir être mis en paralléle avec

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Endlich stunden beyde Hauptarmeen so nahe bey einander, daß nicht mehr als fünf hundert Schritt noch darzwischen waren, undnun machte Scipio dem Streite ein Ende.Er hatte den Legionen befohlen sich zu öffnen,und die Reuterey nebst den leichtbewehrtenSoldaten in die Mitte zu nehmen. Aus selbigen machte er zween Hauffen, welche er zum Hinterhalt hinter beyde Flügel stellte. Als er im Begriff stund auf die Feinde zu treffen, befahl er den Spaniern, die in der Mitte der Schlachtordnung stunden, geschlossen und 156 L. Vetturius, u. Q. Cäcilius, Cons.d. 546. J. n. R. E. d. 206. J. v. C. G. langsam zu marschieren. Von dem rechtenFlügel, wo er commandierte, ließ er dem Si lanus und Marcius andeuten, daß sie denlinken Flügel, den sie anführten, eben auf dieArt ausdehnen sollten, wie sie sehen würden,daß er es mit dem rechten Flügel thäte, und daß sie die hurtigsten von ihren Leuten zu Fuß und zu Pferde gegen den Feind anmarschieren liessen, um mit demselben ins Handgemenge zu kommen, ehe noch die Bataillons in der Mitten in einander geriethen. Nachdem sie solchergestalt die beyden Flügel verlängert, marschierten sie jeder mit drey Regimentern Fußvolk, drey Schwadronen Reuterey und denen leicht bewehrten Soldaten, mit grossen Schritten auf den Feind zu, um ihm in die Flanken zu fallen. Der Rest folgte ihnen und machte mit dem mittlern Theile der Schlachtordnung eine krumme Linie aus.


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Er ließ deswegen den L. Marcius von TarScipio belagert und erobert Jlliturgis, und zerstört es von Grund aus. Liv.XXVIII.19. 20. Appian.vom Span. Rrieg 272.raco kommen, und ertheilte ihm Befehl, mit dem dritten Theil seiner Trupen die Belagerung von Castulo zu unternehmen. Er selbst führte den Ueberrest der Armee vor Jlliturgis, allwo er nach einem fünftägigenMarsch, in Begleitung des Lälius, ankam.Die Einwohner, denen ihr böses Gewissenvoraus sagte, was sie zu befürchten hätten,hatten schon alle nöthige Zurüstungen gemacht, sich wohl zu vertheidigen. Da sie gewiß wusten, daß sie der Strafe und dem Tode nicht entgehen konnten, waren sie fast entschlossen, ihr Leben theuer genug zu verkauffen. Dieser Entschluß war in der Stadt durchgängig gefaßt. Mann und Weib, jung und alt, alles war Soldat. DieWuth und Verzweifelung diente ihnen stattder Herzhaftigkeit, und machte alle Ermunterung überflüßig. Die Belagerten wehrten sich so verzweifelt, daß diejenige Armee, 168 L. Vetturius, u. Q. Cäcilius, Cons.d. 546. J. n. R. E. d. 206. J. v. C. G. welche ganz Spanien bezwungen, mehr als einmahl die Schande hatte, sich durch die Bürgerschafft einer einzigen Stadt weit von denMauern zurück getrieben zu sehen. Scipio, welcher fürchtete, es möchte dieser üble Fortgang den Seinigen den Muth benehmen, und die Feinde in ihrer Verwegenheit bestärken, fand vor rathsam, selbst an der Gefahr Antheil zu nehmen. Er verwieß daherzuförderst den Soldaten ihre geringe Herzhaftigkeit, ließ darauf StrumleiternSturmleitern herbeybringen, und erklärte vor der ganzen Armee, daß er allein Sturm lauffen wollte, wenn sie keine Lust darzu bezeigten. Er war schon unter der Mauer, als die Soldaten voller Schrecken über die Gefahr, worinnen sie ihren General erblickten, ihm einmüthig zuruften, daß er sich zurück und in Sicherheitbegeben möchte. Sogleich legten sie alle aufeinmal an verschiedenen Orten ihre Sturmleitern an, und erstiegen mit gröster Unerschrockenheit die Mauern.


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Nach Endigung dieses Feldzugs wurde Marcius abgeschickt, diejenigen Barbarn unter das Joch der Römer zu bringen, die noch nicht gänzlich bezwungen waren. Scipio kehrte nach Carthagena zurück, um denen Göttern für die Vortheile, die er durchihren Beystand erhalten hatte, Dank abzustatten, und die Schau und Fechterspiele, wozu er Anstallten hatte machen lassen, an zustellen, damit das Andenken seines Vatersund Oheims zu beehren.


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Unterdessen richteten die Unterbefehlshaber des Scipio alle in den Orten, wo er sie hingeschickt hatte, alle seine Befehle treulich aus. Nachdem Marcius über den Fluß Bätis gegangen war, überkam er durch gütlichenVergleich zwo reiche Städte, ohne daß erdie Gewalt der Waffen zu brauchen nöthiggehabt hatte. Ganz anders gieng es mit der Stadt Astapa. Weil die Einwohner dieser Stadt wusten, daß sie durch die Strassenräubereyen und durch die mit kaltem Blut begangenen Ermordungen die Römer so sehrwider sich aufgebracht, daß sie keine Vergebung hoffen dürften; hiernächst auf die Festigkeit ihrer Mauern, und auf ihre Machtwenig Staat machen konnten; faßten sie beyAnnäherung der Römischen Armee einen seltsamen und barbarischen Entschluß wider sich selbst. Sie warffen ihre kostbarste Geräthschaft nebst allem Golde und Silber auf dem öffentlichen Platze auf einem Klumpen zusammen, setzten auf diesen kostbaren Hauffen ihre Weiber und Kinder, und umgaben alles mit dürren und zum geschwinden Anzünden geschicktem Holze. Hierauf beorderten sie funfzig brave und wohlbewafnete und was sich unter ihnen zugetragen. 173 junge Leute, so wohl die Schätze, als auchd. 546. J. n. R. E. d. 206. J. v. C. G.die Personen, die ihnen ungleich schätzbarer, als alle Güter waren, an diesem Orte so lange, als der Ausgang des Streits zweifelhaft schien, zu verwahren, und wenn sie sähen, daß weiter keine Hofnung übrig wäre, den Holzstoß in Brand zu stecken, und nichts von allem, was ihrer Verwahrung anvertrauet wäre, übrig zu lassen, woran der Feind seine Wuth auslassen könnte. Sie selbst waren entschlossen, wenn sie die Stadt nichtretten und den Sieg nicht davon tragen könnten, insgesammt im Streit umzukommen. Sie sprachen die allererschrecklichsten Verfluchungen gegen die aus, welche der Mangel an Herzhaftigkeit, oder die Hofnung das Leben zu retten, verleiten würde, dieser genommenen Abrede zuwider zu handeln.


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Marcius hatte nicht nöthig, ferner Gewalt zu brauchen, um das übrige des Landes ihmzu unterwerffen. Er versetzte vielmehr alleindurch das Schrecken seiner Waffen alles inRuhe, und führte sodann seine Trupen nachCarthagena, allwo ihn der Scipio erwartete, zurück.