Suchbegriff: lentulus_c
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Paul Emile avoit été blessé considérableMort dePaul Emi le.Liv. XXII.49.Plut. inFab. 183.ment, dès le commencement du combat. Cependant il ne laissa pas d'y remplir tous les devoirs d'un grand Capitaine, jusqu'à ce qu'enfin la victoire s'etant entiérement déclarée pour les Carthaginois, ceux qui avoient combattu autour de lui l'abandonnérent, & prirent la fuite. Un Tribun Légionaire, qui se nommoit Cn. Lentulus, passa à cheval près du lieu où étoit le Consul, assis sur une pierre, & tout couvert de son sang. Lorsqu'il l'eut apperçu dans ce triste état, il le pressa vivement de monter sur son cheval, & de se sauver, pendant qu'il lui restoit encore quelque force. Le Consul, prodigue de sa granAnimæ-que magnæ prodigum.de ame, comme s'exprime Horace, refusa ce secours. Mon parti est pris, dit-il. J'exC. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.Paulum,superantePœno.pirerai sur ces monceaux des corps morts de mes soldats. Prenez garde seulement de per dre, par une compassion inutile, le peu de tems que vous avez pour échapper à l'ennemi. Allez, avertissez le Sénat de ma part de fortifier Rome, & d'y faire entrer des troupes pour la défendre, avant que le vainqueur vienne pour l'attaquer. Dites en particulier à Fabius, que j'ai vécu & que je meurs bien pénétré & bien convaincu de la sagesse de ses conseils. En ce moment arriva une troupe de fuyards, puis un gros d'ennemis qui les poursuivoient, & qui tuérent le Consul sans le connoître. Le cheval de Lentulus le sauva à la faveur du tumulte. Le Consul Varron se retira à Venouse, accompagné seulement de soixante & dix Cavaliers. Quatre mille hommes environ, échappés du carnage, se sauvérent dans les villes voisines.


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Paul Emile avoit été blessé considérableMort dePaul Emi le.Liv. XXII.49.Plut. inFab. 183.ment, dès le commencement du combat. Cependant il ne laissa pas d'y remplir tous les devoirs d'un grand Capitaine, jusqu'à ce qu'enfin la victoire s'etant entiérement déclarée pour les Carthaginois, ceux qui avoient combattu autour de lui l'abandonnérent, & prirent la fuite. Un Tribun Légionaire, qui se nommoit Cn. Lentulus, passa à cheval près du lieu où étoit le Consul, assis sur une pierre, & tout couvert de son sang. Lorsqu'il l'eut apperçu dans ce triste état, il le pressa vivement de monter sur son cheval, & de se sauver, pendant qu'il lui restoit encore quelque force. Le Consul, prodigue de sa granAnimæ-que magnæ prodigum.de ame, comme s'exprime Horace, refusa ce secours. Mon parti est pris, dit-il. J'exC. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.Paulum,superantePœno.pirerai sur ces monceaux des corps morts de mes soldats. Prenez garde seulement de per dre, par une compassion inutile, le peu de tems que vous avez pour échapper à l'ennemi. Allez, avertissez le Sénat de ma part de fortifier Rome, & d'y faire entrer des troupes pour la défendre, avant que le vainqueur vienne pour l'attaquer. Dites en particulier à Fabius, que j'ai vécu & que je meurs bien pénétré & bien convaincu de la sagesse de ses conseils. En ce moment arriva une troupe de fuyards, puis un gros d'ennemis qui les poursuivoient, & qui tuérent le Consul sans le connoître. Le cheval de Lentulus le sauva à la faveur du tumulte. Le Consul Varron se retira à Venouse, accompagné seulement de soixante & dix Cavaliers. Quatre mille hommes environ, échappés du carnage, se sauvérent dans les villes voisines.


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Paulus Aemilius war gleich zu AnfangeTod des Paulus Aemilius. Liv.XXII.49. Plut. imFab. 183.des Treffens stark verwundet worden. Indessen unterließ er nicht, als ein grosser General, seiner Schuldigkeit vollkommen nachzuleben, bis endlich, da sich der Sieg völligvor die Carthaginenser erklärte, diejenigen,welche um ihn gefochten hatten, ihn verliessen und die Flucht ergriffen. Ein Zunftmeister der Legion, Namens Cn. Lentulus, rittnahe bey dem Ort vorbey, wo sich der Bürgemeister, ganz mit seinem Blute bedekt, aufeinen Stein gesetzt hatte. Als er ihn in diesem traurigen Zustande gewahr ward, bather ihn gar sehr, sich auf sein Pferd zu setzen,und sich, so lange er noch einige Kräffte übrighätte, zu erhalten. Der Bürgemeister, welcher seine grosse Seele verschwendete, wie sichAnimaeque magnae Prodigum Paulum superante Paeno.Horatz ausdrückt, wollte seinen Beystandnicht annehmen. Er sagte: „Es ist mit mirgeschehen. Ich werde auf diesem Hauffender todten Körper meiner Soldaten sterben. Mache nur, daß du, durch ein unnützes Mitleiden, nicht die wenige Zeit verlierest, welche du hast, dem Feinde zu entkommen. Geh, und sage dem Rath inmeinem Namen, daß er Rom befestigenund Trupen zur Vertheidigung einrückenlassen soll, eh der Sieger kömmt und es angreift. Sage ins besondere dem Fabius,daß ich von der Weißheit seiner Rathschläge sehr eingenommen und stark überzeuget 96 C. Ter. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216.gelebet habe und gestorben bin.“ In diesemAugenblicke langte ein Trup Flüchtiger an,und ihnen folgte ein grosser Hauffen Feinde, welche sie verfolgten, und den Bürgemeister niedermachten, ohne ihn zu kennen. Den Lentulus rettete sein Pferd zu allemGlücke bey dem Tumult. Der Bürgemeister Varro zog sich nach Venusa zurück,und hatte nur 70 Reuter mit sich. Ohngefehr 4000 Mann, welche der Niedermetzelung entflohen waren, flüchteten in die nähesten Städte.


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Paulus Aemilius war gleich zu AnfangeTod des Paulus Aemilius. Liv.XXII.49. Plut. imFab. 183.des Treffens stark verwundet worden. Indessen unterließ er nicht, als ein grosser General, seiner Schuldigkeit vollkommen nachzuleben, bis endlich, da sich der Sieg völligvor die Carthaginenser erklärte, diejenigen,welche um ihn gefochten hatten, ihn verliessen und die Flucht ergriffen. Ein Zunftmeister der Legion, Namens Cn. Lentulus, rittnahe bey dem Ort vorbey, wo sich der Bürgemeister, ganz mit seinem Blute bedekt, aufeinen Stein gesetzt hatte. Als er ihn in diesem traurigen Zustande gewahr ward, bather ihn gar sehr, sich auf sein Pferd zu setzen,und sich, so lange er noch einige Kräffte übrighätte, zu erhalten. Der Bürgemeister, welcher seine grosse Seele verschwendete, wie sichAnimaeque magnae Prodigum Paulum superante Paeno.Horatz ausdrückt, wollte seinen Beystandnicht annehmen. Er sagte: „Es ist mit mirgeschehen. Ich werde auf diesem Hauffender todten Körper meiner Soldaten sterben. Mache nur, daß du, durch ein unnützes Mitleiden, nicht die wenige Zeit verlierest, welche du hast, dem Feinde zu entkommen. Geh, und sage dem Rath inmeinem Namen, daß er Rom befestigenund Trupen zur Vertheidigung einrückenlassen soll, eh der Sieger kömmt und es angreift. Sage ins besondere dem Fabius,daß ich von der Weißheit seiner Rathschläge sehr eingenommen und stark überzeuget 96 C. Ter. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216.gelebet habe und gestorben bin.“ In diesemAugenblicke langte ein Trup Flüchtiger an,und ihnen folgte ein grosser Hauffen Feinde, welche sie verfolgten, und den Bürgemeister niedermachten, ohne ihn zu kennen. Den Lentulus rettete sein Pferd zu allemGlücke bey dem Tumult. Der Bürgemeister Varro zog sich nach Venusa zurück,und hatte nur 70 Reuter mit sich. Ohngefehr 4000 Mann, welche der Niedermetzelung entflohen waren, flüchteten in die nähesten Städte.


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On attendoit, pour régler le département des Consuls, que les Ambassadeurs de Macédoine & ceux de Carthage eussent eu audience, & l'on prévoyoit que la guerre étant finie d'un côté, elle alloit commencer d'un autre. Le Consul LentulusCn. Cornel. P. Ælius Cons. bruloit du desir d'avoir l'Afrique pour sonAn. R. 551.Av J. C.201. département. Il voyoit bien que si la guerre continuoit encore, la victoire ne lui couteroit pas bien cher; & que si l'on faisoit la paix, il lui seroit fort glorieux d'avoir mis fin pendant son Consulat à une guerre si importante. Ainsi il déclara qu'il ne mettroit rien en délibération, que préalablement on ne lui eût donné le commandement en Afrique: car son collégue n'y prétendoit rien, étant d'un naturel sage & modéré: outre qu'il lui sembloit qu'il ne seroit pas moins inutile qu'injuste de vouloir disputer cet honneur à scipion.


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Appien met dans la bouche de ce mêmeAppian.Bello Pun.27-29.Ibid. 33-35.Asdrubal Hœdus une fort belle harangue, mais adressée à scipion. Il rapporte aussi celle du Consul Cn. Lentulus dans le sénat.


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Tous les sénateurs Romains étoient por-Paix ac-cordée auxCarthagi-nois.Liv.XXX. 43. tés à la paix. Mais le Consul Cn. Lentulus, qui avoit le commandement de la Flotte, s'opposa au Decret qu'ils étoient près de rendre dans cet esprit. Alors les Cn. Cornel. P. Ælius Cons.An. R. 551.Av. J. C.201.Tribuns Man. Acilius & Q. Minucius demandérent au Peuple assemblé, „si sa volonté étoit qu'on fît la paix avec les Carthaginois, & par qui il souhaitoit qu'elle se fît, & que l'Armée fût ramenée d'Afrique.“ Toutes les Tribus se déclarérent pour la paix, & chargérent scipion du soin de la conclure, & de ramener les troupes en Italie. En conséquence de l'ordonnance du Peuple, le sénat décerna que scipion, de l'avis de dix Commissaires, feroit la paix avec les Carthaginois à telles conditions qu'il jugeroit à propos.


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Il y avoit quarante ans que la derniéreLiv.XXX. 44. paix avoit été faite avec les mêmes Carthaginois, sous le Consulat de Q. Lutatius & d'Aulus Manlius. La guerre avoit recommencé vingt-trois ans après, sous celui de P. Cornelius & de Tib. sempronius. Elle fut terminée la (a) dix-septiéme année, pendant le Consulat de Cn. Cornelius & de P. Ælius Pætus. On entendit souvent dire depuis à scipion, que s'il n'avoit pas

(a) La diæ-septiéme année accomplie, & la dix- huitiéme commencée.

Cn. Cornel. P. Ælius Cons.An. R. 551.Av. J. C.201.fini cette guerre par la destruction entiére de Carthage, on devoit s'en prendre à la cupidité & à l'ambition, prémiérement de Tib. Claudius, puis de Cn. Cornelius, qui avoient tous deux cabalé pour le supplanter, & pour avoir l'honneur de terminer cette guerre.


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Il y avoit quarante ans que la derniéreLiv.XXX. 44. paix avoit été faite avec les mêmes Carthaginois, sous le Consulat de Q. Lutatius & d'Aulus Manlius. La guerre avoit recommencé vingt-trois ans après, sous celui de P. Cornelius & de Tib. sempronius. Elle fut terminée la (a) dix-septiéme année, pendant le Consulat de Cn. Cornelius & de P. Ælius Pætus. On entendit souvent dire depuis à scipion, que s'il n'avoit pas

(a) La diæ-septiéme année accomplie, & la dix- huitiéme commencée.

Cn. Cornel. P. Ælius Cons.An. R. 551.Av. J. C.201.fini cette guerre par la destruction entiére de Carthage, on devoit s'en prendre à la cupidité & à l'ambition, prémiérement de Tib. Claudius, puis de Cn. Cornelius, qui avoient tous deux cabalé pour le supplanter, & pour avoir l'honneur de terminer cette guerre.


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Cependant scipion se préparoit à partir.scipiondonne àMasinissa leRoyaumede syphax. Il assembla ses troupes, & déclara publiquement qu'il ajoutoit aux Etats que Masinissa tenoit de ses péres, Cirta, & les autres villes & terres de syphax dont les Romains s'étoient rendu maîtres, & qu'il lui en faisoit présent en leur nom. Il ordonna à Cn. Octavius de conduire la Flotte en sicile, & d'en laisser le commandement au Consul Cn. Cornelius. Enfin il envoya ordre aux Carthaginois de députer de nouveau à Rome, pour y faire ratifier par le sénat & le Peuple le Traité qu'il venoit de conclure avec eux de l'avis des dix Commissaires.


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Cn. Cornelius Lentulus.d. 551. J. n. R. E. d. 201. J. v. C. G.P. Aelius Pätus.

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Als es zur Austheilung der Provinzen aufStreit wegen Austheilung der Provinzen.dieses Jahr kam, begehrte der Consul Lentulus Afrika zu der seinigen zu haben. Er sahe wohl, daß ihm da der Sieg nicht schwer fallen konnte, und daß es ihm sehr rühmlich seyn würde, einen so wichtigen Krieg schliessen zu können. Er sagte also, daß er nichts eher vor die Hand nehmen wollte, bis man ihm Afrika anzuweisen verspräche. Nach langenStreiten hierüber kam es endlich dahin, daßman beschloß, einer von den Consuls sollein Jtalien bleiben, der andre solle mit derFlotte nach Afrika gehen, wann der Friedenicht zu Ende käme, doch so, daß Scipioauf dem Lande freye Gewalt behielt; käme aber der Friede zu Ende, so solle es das Volk entscheiden, ob Scipio, oder der Consul, den Carthaginensern den Frieden geben müsse. Dem Scipio wurde also sein Commando in Afrika verlängert.


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Appianus legt eine sehr schöne Rede, die aber nur an den Scipio gerichtet ist, in denMund eben dieses Hasdrubal Hödus. Er und was sich unter ihnen zugetragen. 417 führt auch des Consuls Lentulus seine, die erd. 551. J. n. R. E. d. 201. J. v. C. G.im Rathe gehalten hat, an.


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Alle Römische Rathsherren waren zum Frieden geneigt. Der Consul Lentulus alDer Friede wird den Carthaginensern zugestanden. LiviusXXX. 43.lein, der das Commando der Flotte hatte, widersetzte sich dem Rathsschlusse, den sie in der Absicht abzufassen Willens waren. Deswegen fragten die Tribunen Man. Aci lius und Q. Minucius das versammleteVolck: „Ob es dessen Wille wäre, daßman mit den Carthaginensern Friede machte, durch wen derselbe sollte geschlossen unddie Armee aus Afrika zurück geführt werden.“ Alle Zünfte erklärten sich für den Frieden, trugen dem Scipio denselben zu schliessen und die Trupen nach Jtalien wiederherüber zubringen auf. Zufolge dieser Erklärung des Volks, beschloß der Rath, daßScipio den Frieden mit den Carthaginensern, mit Zuziehung der zehn Bevollmächtigten, auf solche Bedingungen, die er vor gut finden würde, schliessen sollte.