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Sur ces entrefaites, arrivent Hippocrate & Himilcon. Le prémier, avec les Siciliens, aiant placé & fortifié son camp près du grand port, & donné le signal à ceux qui occupoient l'Achradine, attaque le vieux camp des Romains où comman doit Crispinus; & Epicyde fait en même tems une sortie sur les postes de Marcellus. Aucune de ces deux entreprises ne réussit.Hippocrate fut vigoureusement repoussé par Crispinus, qui le suivit jusques dans ses retranchemens; & Marcellus obligea Epi Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.Ravagesque causela pestedans lesdeux Ar mées.Liv.XXV. 26.cyde à se renfermer dans l'Achradine.


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Sur ces entrefaites, arrivent Hippocrate & Himilcon. Le prémier, avec les Siciliens, aiant placé & fortifié son camp près du grand port, & donné le signal à ceux qui occupoient l'Achradine, attaque le vieux camp des Romains où comman doit Crispinus; & Epicyde fait en même tems une sortie sur les postes de Marcellus. Aucune de ces deux entreprises ne réussit.Hippocrate fut vigoureusement repoussé par Crispinus, qui le suivit jusques dans ses retranchemens; & Marcellus obligea Epi Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.Ravagesque causela pestedans lesdeux Ar mées.Liv.XXV. 26.cyde à se renfermer dans l'Achradine.


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Les Siciliens qui servoient dans l'Armée des Carthaginois, ne s'apperçurent pas plutôt que la maladie se communiquoit par la corruption de l'air que l'on respiroit auprès de Syracuse, qu'ils se retirérent cha Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.cun dans leurs villes, dont ils n'étoient pasAn. R.540.Av. J. C.212. fort éloignés. Mais les Carthaginois, qui n'avoient pas la même ressource, périrent tous avec leurs Chefs Hippocrate & Himilcon. Pour Marcellus, voyant avec quelle fureur la maladie se déchaînoit, il logea ses soldats dans les maisons de la ville, où l'ombre & le couvert leur donna beaucoup de soulagement: ce qui n'empêcha pas qu'il ne perdît beaucoup de monde.


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Après s'être ainsi défaits de ces petits Tirans, ils convoquérent l'Assemblée du Peuple, & lui représentérent, “que quelques maux qu'ils souffrissent, ils ne de voient pas se plaindre de leur fortune, puisqu'il ne tenoit qu'à eux d'y mettre fin. Que si les Romains avoient entrepris le siége de Syracuse, c'étoit par affection pour les Syracusains, non par haine. Que ce n'étoit qu'après avoir appris l'oppression où les tenoient Hippocrate & Epicyde, ces ambitieux satellites d'Annibal, qui l'étoient ensuite devenus d'Hiéronyme, qu'ils avoient pris les armes, & commencé le siége de la ville, non pour la ruïner, mais pour détruire ses Tirans. Mais depuis Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.qu'Hippocrate étoit mort, qu'Epicyde n'étoit plus à Syracuse, que ses Lieutenans avoient été tués, que les Carthaginois avoient abandonné tout ce qu'ils possédoient dans la Sicile, quelle raison maintenant pourroient avoir les Romains de ne pas vouloir conserver Syracuse comme ils le feroient si Hiéron, le plus fidéle de leurs Amis & de leurs Alliés, étoit encore en vie? Que ni la ville, ni les habitans, n'avoient rien à craindre que d'eux-mêmes, s'ils laissoient passer l'occasion de rentrer en amitié avec les Romains. Que jamais ils n'en auroient une si favorable que dans le moment présent, où ils venoient d'être délivrés de la violente domination de leurs Ti rans; & que le prémier usage de leur liberté, devoit être de rentrer dans leur devoir.“


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Après s'être ainsi défaits de ces petits Tirans, ils convoquérent l'Assemblée du Peuple, & lui représentérent, “que quelques maux qu'ils souffrissent, ils ne de voient pas se plaindre de leur fortune, puisqu'il ne tenoit qu'à eux d'y mettre fin. Que si les Romains avoient entrepris le siége de Syracuse, c'étoit par affection pour les Syracusains, non par haine. Que ce n'étoit qu'après avoir appris l'oppression où les tenoient Hippocrate & Epicyde, ces ambitieux satellites d'Annibal, qui l'étoient ensuite devenus d'Hiéronyme, qu'ils avoient pris les armes, & commencé le siége de la ville, non pour la ruïner, mais pour détruire ses Tirans. Mais depuis Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.qu'Hippocrate étoit mort, qu'Epicyde n'étoit plus à Syracuse, que ses Lieutenans avoient été tués, que les Carthaginois avoient abandonné tout ce qu'ils possédoient dans la Sicile, quelle raison maintenant pourroient avoir les Romains de ne pas vouloir conserver Syracuse comme ils le feroient si Hiéron, le plus fidéle de leurs Amis & de leurs Alliés, étoit encore en vie? Que ni la ville, ni les habitans, n'avoient rien à craindre que d'eux-mêmes, s'ils laissoient passer l'occasion de rentrer en amitié avec les Romains. Que jamais ils n'en auroient une si favorable que dans le moment présent, où ils venoient d'être délivrés de la violente domination de leurs Ti rans; & que le prémier usage de leur liberté, devoit être de rentrer dans leur devoir.“


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ble envers Rome qu'envers sa patrie; & ensuite, quand la paix fut rétablie par sa mort, ce ne fut encore aucun Syracusain qui la troubla, mais les satellites du Tiran, Hippocrate & Epicyde. Ce sont eux qui vous ont fait la guerre, après nous avoir réduits en captivité, soit par la violence, soit par la ruse & la perfidie: & l'on ne peut point dire que nous ayons eu aucun tems de liberté, qui n'ait été un tems de paix avec vous. Maintenant, dès que nous sommes devenus nos maîtres par la mort de ceux qui tenoient Syracuse dans l'oppression, nous venons dans le moment même vous livrer nos armes, nos personnes, nos murailles, & notre ville, déterminés à ne refuser aucune des conditions qu'il vous plaîra nous imposer. Aureste,

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Les Romains avoient cependant encore aux environs d'Agrigente un reste d'ennemis qui n'étoient pas à négliger, commandés par Hannon & Epicyde, seuls Généraux qui restassent au parti Carthaginois dans la Sicile: un troisiéme les étoit venu joindre, envoyé par Annibal pour remplacer Hippocrate: on le nom Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.moit Mutines. C'étoit un homme vif &An. R.540.Av. J.212. entreprenant, & qui, sous un maître tel qu'Annibal, avoit appris toutes les ruses & tous les stratagêmes qu'on peut employer dans la guerre. Avec un corps de Numides que lui donnérent ses Collégues, il parcourut & ravagea les terres des ennemis, prenant soin d'un autre côté d'encourager les Alliés, & de leur donner à propos du secours pour les retenir dans le parti: de façon qu'en peu de tems il remplit toute la Sicile du bruit de son nom, & devint la ressource la plus assurée de ceux qui favorisoient les Carthaginois. Marcellus s'étant mis en campa gne pour arrêter ses courses, Mutines, sans lui donner le tems de prendre haleine, vint attaquer les Romains jusques dans leur poste, porta par-tout l'allarme & l'effroi; & dès le lendemain, leur aiant livré une sorte de combat, il les obligea à se retirer derriére leurs retranchemens, & à s'y tenir renfermés.


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Après l'échange des provinces, les Siciliens aiant été introduits dans le Sénat, commencérent leur harangue par l'éloge du Roi Hiéron, faisant honneur à tout le Peuple Syracusain des services & de l'attachement fidéle de ce Prince à la République Romaine. Ils ajoutérent “que les Citoyens de Syracuse n'avoient eu aucune part à la rupture de l'Alliance & des Traités, ni à toutes les violences qui en avoient été les suites. Qu'Hiéronyme d'abord, puis Hippocrate & Epicyde, exerçant sur eux une dure tirannie, les avoient tenus comme dans les fers; mais que leurs cœurs avoient toujours été pour les Romains. Qu'ils en avoient donné dans tous les tems des preuves certaines. Que soixante-dix jeunes gens des plus considérables de la ville avoient formé contreHippocrate & Epicyde une conspiration, qui n'avoit manqué que par la faute deMarcellus. Que les principaux de Syracuse n'avoient point cessé, en passant dans son camp, de lui promettre qu'ils lui livreroient la ville quand il voudroit. Qu'il n'avoit fait aucun cas de ces avances, dans l'espérance de se faire un grand nom en prenant la ville de force, Que M. Cl. Mar. M. V. Lev. Cons.An. R.542.Av. J. C.210.n'aiant pu y réussir, il avoit mieux aimé traiter de la reddition de la place avec Sosis & Méric gens de néant, qu'avec les prémiers de la ville qui lui en avoient tant de fois fait la proposition, sans jamais être écoutés; afin sans doute d'avoir un prétexte plus plausible de piller & d'égorger les plus anciens Alliés du Peuple Romain. Qu'en effet Marcellus les avoit traités avec la derniére inhumanité: qu'excepté les maisons dénuées de tout, & les Temples dépouillés de tous leurs ornemens, il n'étoit rien resté dans Syracuse. Qu'ils supplioient les Sénateurs d'avoir compassion de leur misére, & de leur faire rendre tout ce qui pourroit encore leur être restitué.“


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Après l'échange des provinces, les Siciliens aiant été introduits dans le Sénat, commencérent leur harangue par l'éloge du Roi Hiéron, faisant honneur à tout le Peuple Syracusain des services & de l'attachement fidéle de ce Prince à la République Romaine. Ils ajoutérent “que les Citoyens de Syracuse n'avoient eu aucune part à la rupture de l'Alliance & des Traités, ni à toutes les violences qui en avoient été les suites. Qu'Hiéronyme d'abord, puis Hippocrate & Epicyde, exerçant sur eux une dure tirannie, les avoient tenus comme dans les fers; mais que leurs cœurs avoient toujours été pour les Romains. Qu'ils en avoient donné dans tous les tems des preuves certaines. Que soixante-dix jeunes gens des plus considérables de la ville avoient formé contreHippocrate & Epicyde une conspiration, qui n'avoit manqué que par la faute deMarcellus. Que les principaux de Syracuse n'avoient point cessé, en passant dans son camp, de lui promettre qu'ils lui livreroient la ville quand il voudroit. Qu'il n'avoit fait aucun cas de ces avances, dans l'espérance de se faire un grand nom en prenant la ville de force, Que M. Cl. Mar. M. V. Lev. Cons.An. R.542.Av. J. C.210.n'aiant pu y réussir, il avoit mieux aimé traiter de la reddition de la place avec Sosis & Méric gens de néant, qu'avec les prémiers de la ville qui lui en avoient tant de fois fait la proposition, sans jamais être écoutés; afin sans doute d'avoir un prétexte plus plausible de piller & d'égorger les plus anciens Alliés du Peuple Romain. Qu'en effet Marcellus les avoit traités avec la derniére inhumanité: qu'excepté les maisons dénuées de tout, & les Temples dépouillés de tous leurs ornemens, il n'étoit rien resté dans Syracuse. Qu'ils supplioient les Sénateurs d'avoir compassion de leur misére, & de leur faire rendre tout ce qui pourroit encore leur être restitué.“


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Der Tod des Thraso, welcher allein derjenige war, der das Bündniß mit den Römernfest erhielt, ließ den Anhängern der Carthaginenser freyes Feld. Man schickte Gesandte zu dem Hannibal, Unterhandlung mit ihmzu pflegen, und er schickte seiner Seits zu demHieronymus einen jungen Carthaginenservon Stande, welcher, wie er, Hannibalund was sich unter ihnen zugetragen. 267 hieß, und welchem er den Hippocrates undd. 537. J. n. R E. d. 215. J. v. C. G.Epicydes zugab, welche aus Carthago gebürtigund von einer Carthaginensischen Mutter,ursprünglich aber aus Syracusa, von wannen ihre Voreltern waren verwiesen worden,waren. Nachdem der Vertrag mit demHieronymus war geschlossen worden, so reisete der junge Officier zurück zu seinem General; die beyden andern blieben, mit der Erlaubniß des Hannibal, bey dem Könige. DerKönig schickte seine Abgesandten nach Carthago, den Vergleich desto vollkommner zumachen. Die Bedingungen waren, „daß,nachdem sie die Römer aus Sicilien würden gejagt haben, worauf sich der jungePrinz ganz gewisse Rechnung machte, derFluß Himera, welcher fast die ganze Inseltheilet, die Grenze zwischen der Provinzder Carthaginenser und seinem Königreicheseyn sollte.“ Hieronymus, welchen dasLob seiner Schmeichler stolz machte, verlangte so gar einige Zeit darauf, „daß manihm ganz Sicilien abtreten und den Carthaginensern Italien überlassen sollte.“ DerAntrag kam dem Hannibal närrisch undverwegen vor, wie er es auch in der Thatwar: aber er verstellte sich, und dachte aufnichts, als wie er den jungen König von derParthey der Römer abziehen wollte. Lehretnicht die Erfahrung aller Jahrhunderte undaller Völker die Prinzen, was sie von denSchmeichlern denken sollen?


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Appius, welcher die Folgen dieses Todesvoraus sahe, gab dem Rath davon Nachricht, und wendete alle nöthige Vorsicht an,denjenigen Theil von Sicilien zu erhalten,welcher den Römern gehörte. Ich überge he alle die Gewaltthätigkeiten, welche Hippo crates und Epicydes zu Syracusa ausübten,die betrübte Ermordung der Prinzeßinnen,welche von dem Hiero stammten, und dieKnechtschaft, in welcher sich die unglücklichenEinwohner dieser Stadt befanden, welchewider ihren Willen gezwungen wurden, der Römer Feinde zu werden. Ich habe anHistorie alter Zeiten und Völker.X.Theil.derwärts diese Materie weitläuftig ausgeführet. Ich will hier bey dem stehen bleiben, was eigentlich die Römer betrifft.


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Dem Marcellus, einem von den Consuls, wirdder Krieg in Sicilien anvertraut. Epicydesund Hippocrates werden in Syracus zu Prätors erwählt. Sie muntern das Volk widerdie Römer auf. Die kluge Rede eines Syracusaners in der Versammlung. Man schließtFrieden mit den Römern. Die beyden Häupter der Rotten beunruhigen ganz Syracus,und machen sich Meister davon. Marcellusnimt die Stadt Leontium ein, und nähert sichSyracus. Er belagert es zu Wasser undLand. Die schrecklichen Würkungen der Ma chinen des Archimedes. Die Sambuken desMarcellus. Er verwandelt die Belagerung in eine Bloquirung. Betrachtung über den Archimedes und seine Machinen. UnterschiedeneThaten des Marcellus in Sicilien während der Bloquirung. Pinarius, der Oberste der Besatzung in Enna, vernichtet die übeln Ab

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Der Tod des Hieronymus hat die Gesinnung der Syracusaner gegen die Römer wenig verändert, allein er hatte ihnen inder Person des Hippocrates und Epicydesgeschickte und unternehmende Generals verschafft. Dieses bewegte die Römer, welcheeinen gefährlichen Krieg in Sicilien befürchteten, den Marcellus, einen von den Consuls,dahin abzusenden, und ihm die dasigen Geschäffte anzuvertrauen.


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Epicydesund Hippocrates werden in Syracus zu Prätors erwählt. Liv.XXIV.27.

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Ehe er daselbst anlangte, waren in Syracus sehr traurige und schreckliche Sachenvorgefallen, von welchen man anderwertsdie Beschreibung lesen kan. Zuletzt hatteman den Hippocrates und Epicydes zu Prätors ernennt, welche beyde, wie wir schon gesagt haben, auf des Hannibals Seite wa und was sich unter ihnen zugetragen. 299ren. Die neuen Prätors gaben ihre Absichd. 538. J. n. R. E. d. 214. J. v. C. G.ten nicht sogleich zu erkennen, ob es ihnengleich sehr verdrüßlich war, daß man an den Appius Gesandte abgeschickt hatte, einenStillestand auf zehn Tage von ihm zu verlangen, worauf, nachdem man ihn erlangt hatte, abermals andere waren abgeschickt worden, welche mit den Römern das Bündniß,welches Hieronymus verlassen hatte, von neuen schliessen sollten. Appius commandirte damals bey Muegenz eine Flotte vonhundert Schiffen, und beobachtete von da dieBewegungen, welche die wieder erhalteneFreyheit, die sich noch zu nichts beständigenangelassen hatte, bey den Syracusern verursachen würde. Unterdessen schickte er die Syracusanischen Abgeordneten an den Marcellus, welcher in Sicilien eingerückt war.Der Consul vernahm von ihnen die vorgeschlagenen Friedensbedingungen, fand sie billig, und schickte seiner Seits Abgesandte nachSyracus, welche den Frieden schliessen, undselbst mit den Prätors das alte Bündnißerneuern sollten.