Suchbegriff: hieron_ii
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Les Romains eurent tant de joie de cet te victoire & de la fin de cette guerre, que d'une partie du butin ils firent faire une coupe d'or, qu'ils envoyérent à Delphes à Apollon Pythien, comme un monument de leur reconnoissance; qu'ils partagérent libéralement les dépouilles avec les villes qui avoient embrassé leur parti; & qu'ils en envoyérent une gran de partie à Hiéron Roi de Syracuse, leur ami & fidéle allié. On lui paya aussi leDiod.Eclog.XXV. 4. prix du blé qu'il avoit fait tenir gratuitement aux Romains, pendant la guerre contre les Gaulois.


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Pendant qu'Annibal faisoit la guerre en Italie, par terre, les Carthaginois la faisoi

* Petite ville entre le Pô & les Alpes.

P. Corn. Ti. Sempron. Cons.ent par mer aux environs de la Sicile &An. R.534.Av. J. C.218.nois sontvaincus.Liv. XXI.49-51. des autres Iles voisines de l'Italie. De vingt galéres à cinq rangs de rames que les Carthaginois avoient mises en mer pour aller ravager les côtes de l'Italie, neuf gagnérent l'Ile de Lipari, & huit celle de Vulcain. Les trois autres furent emportées dans le Détroit par un coup de vent. Le Roi Hié ron, qui pour lors étoit par hazard à Messine où il attendoit le Consul, les aiant aperçues, envoya douze galéres, qui les prirent sans peine, & les amenérent dans le port de cette ville. On apprit des prisonniers qu'on fit sur ces vaisseaux, qu'outre la Flotte de vingt galéres dont ils avoient fait partie, il y en avoit une autre de trente-cinq bâtimens de même espéce, qui venoient en Sicile pour solliciter les anciens Alliés des Carthaginois. Qu'ils croyoient que cette seconde Flotte étoit principalement destinée à faire la conquête de la ville de Lilybée; mais qu'elle avoit été poussée vers les Iles Egates, par la même tempête qui les avoit dispersé eux-mêmes.


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La nouvelle de ce combat n'avoit pas encore été portée à Messine, lorsque le Consul Sempronius y arriva. En entrant dans le port, il trouva le Roi Hiéron qui venoit au devant de lui avec une Flotte P. Corn. Ti. Sempron. Cons.An. R.534.Av. J. C.218.bien équipée. Ce Prince étant passé de son bord à celui du Consul, lui témoigna la joie qu'il avoit de le voir arrivé heureusement avec sa Flotte & son Armée, lui souhaita toute sorte de bons succès en Sicile, & ensuite lui fit connoitre l'état de l'Ile, & les entreprises des Carthaginois. Enfin il lui promit que dans un âge avancé il serviroit les Romains avec le même zèle & le même courage dont il leur avoit donné des preuves dès sa jeunesse. Il lui dit qu'il fourniroit gratuitement des vivres & des habits aux Légions, & à ceux qui servoient sur la Flotte, soldats & matelots: Que les ennemis en vouloient à Lilybée, & aux autres villes maritimes; & qu'il étoit à craindre qu'ils ne fussent secondés d'un grand nombre de Siciliens, attirés par l'amour de la nouveauté. Le Consul, sur ces avis, croyant n'avoir point de tems à perdre, partit pour Lilybée, ac compagné d'Hiéron & de sa Flotte. Dès qu'ils furent un peu avancés en mer, ils apprirent le combat qui s'étoit donné près de cette ville, & la défaite des Carthaginois.


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La nouvelle de ce combat n'avoit pas encore été portée à Messine, lorsque le Consul Sempronius y arriva. En entrant dans le port, il trouva le Roi Hiéron qui venoit au devant de lui avec une Flotte P. Corn. Ti. Sempron. Cons.An. R.534.Av. J. C.218.bien équipée. Ce Prince étant passé de son bord à celui du Consul, lui témoigna la joie qu'il avoit de le voir arrivé heureusement avec sa Flotte & son Armée, lui souhaita toute sorte de bons succès en Sicile, & ensuite lui fit connoitre l'état de l'Ile, & les entreprises des Carthaginois. Enfin il lui promit que dans un âge avancé il serviroit les Romains avec le même zèle & le même courage dont il leur avoit donné des preuves dès sa jeunesse. Il lui dit qu'il fourniroit gratuitement des vivres & des habits aux Légions, & à ceux qui servoient sur la Flotte, soldats & matelots: Que les ennemis en vouloient à Lilybée, & aux autres villes maritimes; & qu'il étoit à craindre qu'ils ne fussent secondés d'un grand nombre de Siciliens, attirés par l'amour de la nouveauté. Le Consul, sur ces avis, croyant n'avoir point de tems à perdre, partit pour Lilybée, ac compagné d'Hiéron & de sa Flotte. Dès qu'ils furent un peu avancés en mer, ils apprirent le combat qui s'étoit donné près de cette ville, & la défaite des Carthaginois.


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Quand on fut arrivé à Lilybée, Hiéron prit congé du Consul, & se retira avec sa Flotte. Sempronius aiant recommandé au Préteur qu'il laissa à Lilybée, de veiller à la sureté des côtes, fit voile du côté de Malte, où les Carthaginois tenoient une garnison. Dès qu'il parut, on lui livra Amilcar fils de Gisgon, qui commandoit P. Corn. Ti. Sempron. Cons. dans l'Ile, & environ deux mille soldatsAn. R.534.Av. J. C.218. qui y étoient sous ses ordres. Quelques jours après il revint à Lilybée, où lui & le Préteur vendirent à l'encan tous les prisonniers qu'ils avoient faits, excepté les personnes d'une naissance distinguée. Le Consul, voyant que la Sicile n'avoit plus rien à craindre de ce côté-là, passa aux* Iles de Vulcain, où l'on publioit que la Flotte des Carthaginois étoit à la rade; mais il n'y trouva pas un seul ennemi; ils étoient partis de-là pour aller piller les côtes d'Italie.


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Ces tristes réflexions n'occupérent pasPréparatifs pourla campagne suivante. longtems les Romains. Ils songérent à prévenir les suites d'un si fâcheux événement. On fit de grands préparatifs pour la campagne suivante: on mit des garnisons dans les places: on envoya des troupes en Sardaigne & en Sicile: on en fit marcher aussi à Tarente, & dans tous les postes importans. L'on équipa soixante galéres à cinq rangs de rames, & l'on dépêcha aussi vers Hiéron pour lui demander du secours. Ce Roi leur fournit cinq cens Crétois, & mille Rondachers. Enfin il n'y eut point de mesures que l'on ne prît, point de mouvement que l'on ne se donnât. Car, ajoute Polybe, tels sont les Romains en général & en particulier: plus ils ont raison de craindre, plus ils deviennent P. Corn. Ti. Sempron. Cons.An. R.534.Av. J. C.218.redoutables. Avant tout, ils firent venir de l'Armée le Consul Sempronius, pour présider à l'Assemblée où l'on devoit procéder à l'élection des Consuls. On nomma pour cette charge Cn. Servilius, & C. Flaminius. Nous verrons bientôt quel étoit le caractére de ce dernier, après que nous aurons raporte ce qui se passa en Espagne dans la même année.


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Gelegenheit des Punischen Krieges. Beystand, den dieRömer den Mamertinern wider die Carthaginenserleisten. Der Consul Appius geht nach Sicilien. Er erhält einen Sieg über den Hiero , und zieht in Meßina ein. Er schlägt die Carthaginenser, und nachdem er eine starke Besatzung zu Meßina hinterlassen,kehrt er nach Rom zurück, und genießt die Ehre desTriumphs. Summe des bürgerlichen Census. Einführung der Fechter-Kämpfe. Eine Vestalin gestraft. Die beyden neuen Consuls gehen nach Sicilien über. Vertrag zwischen dem Hiero und den Römern geschlossen. Bestrafung der Soldaten, die sichverzagter Weise an die Feinde ergeben. Die Consuls kommen wieder nach Rom. Triumph des Valerius. Sonnen-Uhr. Nagel um der Pest willeneingeschlagen. Neue PflauzstädtePflanzstädte. Die Römer unternehmen in Gesellschaft der Truppen von Syrakusdie Belagerung von Agrigent. Es wird ein Treffen geliefert, in welchem die Carthaginenser auf dasHaupt geschlagen werden. Die Stadt wird nach einer Belagerung von sieben Monathen eingenommen.

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Hiero

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Gelegenheit des Punischen Krieges. Beystand, den dieRömer den Mamertinern wider die Carthaginenserleisten. Der Consul Appius geht nach Sicilien. Er erhält einen Sieg über den Hiero , und zieht in Meßina ein. Er schlägt die Carthaginenser, und nachdem er eine starke Besatzung zu Meßina hinterlassen,kehrt er nach Rom zurück, und genießt die Ehre desTriumphs. Summe des bürgerlichen Census. Einführung der Fechter-Kämpfe. Eine Vestalin gestraft. Die beyden neuen Consuls gehen nach Sicilien über. Vertrag zwischen dem Hiero und den Römern geschlossen. Bestrafung der Soldaten, die sichverzagter Weise an die Feinde ergeben. Die Consuls kommen wieder nach Rom. Triumph des Valerius. Sonnen-Uhr. Nagel um der Pest willeneingeschlagen. Neue PflauzstädtePflanzstädte. Die Römer unternehmen in Gesellschaft der Truppen von Syrakusdie Belagerung von Agrigent. Es wird ein Treffen geliefert, in welchem die Carthaginenser auf dasHaupt geschlagen werden. Die Stadt wird nach einer Belagerung von sieben Monathen eingenommen.

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Als nach ihrem Beyspiele und vermittelstihrer Hülfe eine Römische Legion, wie wires in dem vorhergehenden Bande erzehlt haben, der Stadt Rhegium auf gleiche Artmitgespielt hatte, so kamen die Mamertiner,die von diesen würdigen Alliirten unterstütztwurden, zu einer sehr grossen Macht, undverursachten den Syrakusanern und den Carthaginensern viele Unruhe, zwischen welchendazumahl die Herschaft von Sicilien getheiltwar. Diese Macht war von kurzer Dauer. Die Römer übten gleich, nachdem sie 4 Die Geschichte vom ersten Punischen Kriege. den Krieg wider den Pyrrhus geendigt hatten, Rache an der ungetreuen Legion, dieRhegium überfallen hatte, und gaben dieStadt ihren alten Einwohnern wieder. DieMamertiner blieben alsdenn allein und ohneHülfe, und waren nicht länger im Standeder Macht der Syrakusaner zu widerstehen.Die Empfindung ihrer Schwäche und derAnblick der nahen Gefahr, ihren Feinden indie Hände zu fallen, nöthigten sie ihre Zuflucht zu den Römern zu nehmen, und dieselben um Hülfe anzusprechen. Aber Hieroließ ihnen keine Zeit sich zu erhohlen. Ergrif sie aus aller Macht an, und erhielt einengrossen Sieg über sie, durch welchen er sichin dem Stande sahe, sie dahin zu bringen,daß sie sich seiner Gnade überlassen mußten.Aber eine unvermuthete Hülfe errettete sie ausdiesen mißlichen Umständen. Hannibal,(*)General der Carthaginenser, welcher sich dazumahl von ungefähr auf den Liparischen Inseln nahe bey Sicilien befand, fürchtete,nachdem er den Sieg des Hiero vernommen,daß, wenn er Meßina gänzlich unterdrückte,die Macht der Syrakusaner seinem Vaterlande gefährlich werden möchte. Deswe

(*) Die Nahmen Hannibal, Asdrubal, Adherbal,Hanno, und andre von dieser Art waren zuCarthago sehr gebräuchlich. Man sieht wohl,daß der Hannibal, der hier vorkommt, der grosse Hannibal nicht ist.

Die Geschichte vom ersten Punischen Kriege. 5gen begab er sich eiligst zu dem Hiero, undunter dem Vorwande ihm zu seinem SiegeGlück zu wünschen, hielt er ihn einige Tagelang auf, und verhinderte ihn, daß er nicht,wie es seine Absicht war, auf der Stelle nachMeßina gieng. Dieser falsche Freund begabsich unterdessen zuerst in die Stadt, und weiler fand, daß die Mamertiner in Bereitschaftstunden sich dem Uberwinder zu ergeben, sohielt er sie davon zurück, indem er ihnen mächtige Hülfe versprach, und selbst einen Theilseiner Truppen in die Stadt hinein legte.


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Als nach ihrem Beyspiele und vermittelstihrer Hülfe eine Römische Legion, wie wires in dem vorhergehenden Bande erzehlt haben, der Stadt Rhegium auf gleiche Artmitgespielt hatte, so kamen die Mamertiner,die von diesen würdigen Alliirten unterstütztwurden, zu einer sehr grossen Macht, undverursachten den Syrakusanern und den Carthaginensern viele Unruhe, zwischen welchendazumahl die Herschaft von Sicilien getheiltwar. Diese Macht war von kurzer Dauer. Die Römer übten gleich, nachdem sie 4 Die Geschichte vom ersten Punischen Kriege. den Krieg wider den Pyrrhus geendigt hatten, Rache an der ungetreuen Legion, dieRhegium überfallen hatte, und gaben dieStadt ihren alten Einwohnern wieder. DieMamertiner blieben alsdenn allein und ohneHülfe, und waren nicht länger im Standeder Macht der Syrakusaner zu widerstehen.Die Empfindung ihrer Schwäche und derAnblick der nahen Gefahr, ihren Feinden indie Hände zu fallen, nöthigten sie ihre Zuflucht zu den Römern zu nehmen, und dieselben um Hülfe anzusprechen. Aber Hieroließ ihnen keine Zeit sich zu erhohlen. Ergrif sie aus aller Macht an, und erhielt einengrossen Sieg über sie, durch welchen er sichin dem Stande sahe, sie dahin zu bringen,daß sie sich seiner Gnade überlassen mußten.Aber eine unvermuthete Hülfe errettete sie ausdiesen mißlichen Umständen. Hannibal,(*)General der Carthaginenser, welcher sich dazumahl von ungefähr auf den Liparischen Inseln nahe bey Sicilien befand, fürchtete,nachdem er den Sieg des Hiero vernommen,daß, wenn er Meßina gänzlich unterdrückte,die Macht der Syrakusaner seinem Vaterlande gefährlich werden möchte. Deswe

(*) Die Nahmen Hannibal, Asdrubal, Adherbal,Hanno, und andre von dieser Art waren zuCarthago sehr gebräuchlich. Man sieht wohl,daß der Hannibal, der hier vorkommt, der grosse Hannibal nicht ist.

Die Geschichte vom ersten Punischen Kriege. 5gen begab er sich eiligst zu dem Hiero, undunter dem Vorwande ihm zu seinem SiegeGlück zu wünschen, hielt er ihn einige Tagelang auf, und verhinderte ihn, daß er nicht,wie es seine Absicht war, auf der Stelle nachMeßina gieng. Dieser falsche Freund begabsich unterdessen zuerst in die Stadt, und weiler fand, daß die Mamertiner in Bereitschaftstunden sich dem Uberwinder zu ergeben, sohielt er sie davon zurück, indem er ihnen mächtige Hülfe versprach, und selbst einen Theilseiner Truppen in die Stadt hinein legte.


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Als nach ihrem Beyspiele und vermittelstihrer Hülfe eine Römische Legion, wie wires in dem vorhergehenden Bande erzehlt haben, der Stadt Rhegium auf gleiche Artmitgespielt hatte, so kamen die Mamertiner,die von diesen würdigen Alliirten unterstütztwurden, zu einer sehr grossen Macht, undverursachten den Syrakusanern und den Carthaginensern viele Unruhe, zwischen welchendazumahl die Herschaft von Sicilien getheiltwar. Diese Macht war von kurzer Dauer. Die Römer übten gleich, nachdem sie 4 Die Geschichte vom ersten Punischen Kriege. den Krieg wider den Pyrrhus geendigt hatten, Rache an der ungetreuen Legion, dieRhegium überfallen hatte, und gaben dieStadt ihren alten Einwohnern wieder. DieMamertiner blieben alsdenn allein und ohneHülfe, und waren nicht länger im Standeder Macht der Syrakusaner zu widerstehen.Die Empfindung ihrer Schwäche und derAnblick der nahen Gefahr, ihren Feinden indie Hände zu fallen, nöthigten sie ihre Zuflucht zu den Römern zu nehmen, und dieselben um Hülfe anzusprechen. Aber Hieroließ ihnen keine Zeit sich zu erhohlen. Ergrif sie aus aller Macht an, und erhielt einengrossen Sieg über sie, durch welchen er sichin dem Stande sahe, sie dahin zu bringen,daß sie sich seiner Gnade überlassen mußten.Aber eine unvermuthete Hülfe errettete sie ausdiesen mißlichen Umständen. Hannibal,(*)General der Carthaginenser, welcher sich dazumahl von ungefähr auf den Liparischen Inseln nahe bey Sicilien befand, fürchtete,nachdem er den Sieg des Hiero vernommen,daß, wenn er Meßina gänzlich unterdrückte,die Macht der Syrakusaner seinem Vaterlande gefährlich werden möchte. Deswe

(*) Die Nahmen Hannibal, Asdrubal, Adherbal,Hanno, und andre von dieser Art waren zuCarthago sehr gebräuchlich. Man sieht wohl,daß der Hannibal, der hier vorkommt, der grosse Hannibal nicht ist.

Die Geschichte vom ersten Punischen Kriege. 5gen begab er sich eiligst zu dem Hiero, undunter dem Vorwande ihm zu seinem SiegeGlück zu wünschen, hielt er ihn einige Tagelang auf, und verhinderte ihn, daß er nicht,wie es seine Absicht war, auf der Stelle nachMeßina gieng. Dieser falsche Freund begabsich unterdessen zuerst in die Stadt, und weiler fand, daß die Mamertiner in Bereitschaftstunden sich dem Uberwinder zu ergeben, sohielt er sie davon zurück, indem er ihnen mächtige Hülfe versprach, und selbst einen Theilseiner Truppen in die Stadt hinein legte.


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Hiero erkannte, daß er sich hatte betrügenlassen, und daß er nicht im Stande war,Meßina, nach der Verstärkung, die man hinein geworfen hatte, zu belagern. Er entschloß sich demnach nach Syrakus zurück zukehren, wo er mit allgemeinen Freuden derEinwohner empfangen, und zum Könige ausgerufen ward, wie ich an einem andern Ortemit mehrern erzehlt habe.


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Nach dem Abzuge des Hiero faßten dieMamertiner frischen Muth, und berathschlagten sich, was für einen Weg sie zu erwählenhätten. Sie waren aber unter sich nichteinstimmig. Einige behaupteten, man müßtesich, ohne lange zu zweifeln, unter den Schutzder Carthaginenser begeben. Dieser wäreihnen aus vielerley Ursachen vortheilhaft,und ausserdem wäre er nothwendig geworden, nachdem sie Soldaten von ihnen in die 6 Die Geschichte vom ersten Punischen Kriege. Stadt eingenommen. Andre hingegen waren der Meynung, die Mamertiner hätteneben so viel von der Seite der Carthaginenserzu fürchten, als von dem Hiero. Das wäre eben so viel, als sich muthwilliger Weisein die Knechtschaft stürzen, wenn man sich einer Republik anvertraute, die eine mächtigeFlotte auf den Küsten von Sicilien hätte, diewürklich einen grossen Theil von der Inselbesäße, und die seit langer Zeit den übrigenzu verschlingen trachtete. Der einzige Weg,den sie mit Sicherheit ergreifen könnten, wäre also die Römer um Hülfe anzurufen, einVolk, das in dem Kriege eben so unüberwindlich, als in seinen Bündnißen getreuwäre, das nicht einen Zoll breit Landes inSicilien besäße, das ohne Flotte und Erfahrungen in dem Seewesen sey, und dem gleichviel daran gelegen wäre zu verhüten, daßweder die Carthaginenser noch Syrakusanerin Sicilien allzumächtig würden. Da sieferner bereits Gesandten nach Rom geschickt,um sich unter den Schutz des RömischenVolks zu begeben, so würde das in gewissermaßen eine Beleidigung für dasselbe seyn,wenn man jählings seinen Entschluß verändern, und sich an iemand anders wendenwollte.


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Nach dem Abzuge des Hiero faßten dieMamertiner frischen Muth, und berathschlagten sich, was für einen Weg sie zu erwählenhätten. Sie waren aber unter sich nichteinstimmig. Einige behaupteten, man müßtesich, ohne lange zu zweifeln, unter den Schutzder Carthaginenser begeben. Dieser wäreihnen aus vielerley Ursachen vortheilhaft,und ausserdem wäre er nothwendig geworden, nachdem sie Soldaten von ihnen in die 6 Die Geschichte vom ersten Punischen Kriege. Stadt eingenommen. Andre hingegen waren der Meynung, die Mamertiner hätteneben so viel von der Seite der Carthaginenserzu fürchten, als von dem Hiero. Das wäre eben so viel, als sich muthwilliger Weisein die Knechtschaft stürzen, wenn man sich einer Republik anvertraute, die eine mächtigeFlotte auf den Küsten von Sicilien hätte, diewürklich einen grossen Theil von der Inselbesäße, und die seit langer Zeit den übrigenzu verschlingen trachtete. Der einzige Weg,den sie mit Sicherheit ergreifen könnten, wäre also die Römer um Hülfe anzurufen, einVolk, das in dem Kriege eben so unüberwindlich, als in seinen Bündnißen getreuwäre, das nicht einen Zoll breit Landes inSicilien besäße, das ohne Flotte und Erfahrungen in dem Seewesen sey, und dem gleichviel daran gelegen wäre zu verhüten, daßweder die Carthaginenser noch Syrakusanerin Sicilien allzumächtig würden. Da sieferner bereits Gesandten nach Rom geschickt,um sich unter den Schutz des RömischenVolks zu begeben, so würde das in gewissermaßen eine Beleidigung für dasselbe seyn,wenn man jählings seinen Entschluß verändern, und sich an iemand anders wendenwollte.