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Fulvius, Ap. Claud. Cons.

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Dès la nuit suivante, les Consuls, pourAn. R.540.Av. J. C.212. obliger Annibal à s'éloigner de Capoue, s'en allérent chacun de leur côté, Fulvius vers Cumes, & Appius du côté de la Lucanie. Le lendemain, Annibal aiant appris que les Consuls avoient abandonné leur camp, & s'étoient retirés de divers côtés, après avoir été quelque tems incertain du parti qu'il prendroit, se détermina enfin à suivre Appius. Ce Général lui fit faire bien des tours; puis, lui aiant dérobé sa marche, il retourna à Capoue par un autre chemin.


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Fulvius, Ap. Claud. Cons.

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Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.

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Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons

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Q. Fulvius Flaccus & Ap. Claudius Pulcher avoient commencé le siége pendant leur Consulat; & ensuite le commandement leur avoit été continué sous le titre de Proconsuls, pour terminer cette im portante guerre. Outre l'intérêt public, leur gloire y étoit intéressée, & ils faisoient tous les efforts possibles pour la conduire à une promte & heureuse fin. Les assiégés de leur côté, qui avoient sans cesse devant les yeux l'indigne traitement qu'ils avoient fait aux Romains, & celui qu'ils en devoient attendre à leur tour, se défendoient avec courage, soutenus d'une forte garnison Carthaginoise, qu'Annibal avoit laissée dans leur ville sous deux Commandans, Bostar & Hannon. Ils faisoient de fréquentes & de vives sorties, dans lesquelles, beaucoup inférieurs pour Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. les combats de pié, ils avoient presqueAn. R.541.Av. J. C.211. toujours l'avantage du côté de la Cavalerie, qui étoit le foible des Romains. Ceux-ci, souffrant avec peine cette inégalité qu'ils ne pouvoient se dissimuler, imaginérent un moyen d'y remédier en partie. Ils choisirent dans les Légions de jeunes gens dispos & légers de corps, qu'ils accoutumérent à monter derriére les Cavaliers en croupe, & à en descendre promtement au prémier signal. Ils leur donnérent des boucliers plus courts que ceux des Cavaliers, & à chacun sept javelots longs de quatre piés, qui avoient une lame de fer si fine & si mince, qu'elle courboit & se faussoit aisément, ensorte que le trait une fois lancé ne pouvoit plus être utile aux ennemis, ni être renvoyé contre ceux qui s'en étoient servis les prémiers. Quand on en vint aux mains avec la Cavalerie ennemie, ces armés à la légére sautant tout d'un coup de cheval, lancérent tous ensemble leurs javelots l'un sur l'autre contre les chevaux & les Cavaliers de Capoue; desorte qu'un corps qui paroissoit tout Cavalerie, fit naître pour ainsi dire tout d'un coup une Infanterie à laquelle les Campaniens ne s'attendoient point. Cette attaque imprévue jetta le trouble parmi les ennemis: la Cavalerie Romaine acheva de les mettre en desordre, & les poursuivit jusqu'aux portes de la ville.


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Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.

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Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.

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Cn. Fulvius, P. Sulpicius, Cons.

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Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.

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Le ProconsulFulvius reçoit ordrede veniravec sestroupespour dé fendreRome.LivXXVI. 8.

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Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.

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Dès qu'on fut averti à Rome qu'Anni bal étoit en marche, le Sénat s'assembla sur le champ. Il y eut trois avis. Un Sénateur, qui se nommoit P. Cornelius Asina, vouloit que l'on rappellât tous les Généraux & toutes les Armées répandues dans les différentes parties de l'Italie pour venir défendre Rome. Fabius, aussi intrépide dans les grands dangers, que circonspect pour les prévenir, s'opposa fortement à cet avis. “Il représenta qu'il seroit honteux de quiter Capoue, & de prendre l'allarme aux moindres mouve- Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. mens d'Annibal. Qu'il étoit hors deAn. R.541.Av. J. G.211. toute apparence qu'un Général, qui n'avoit osé se présenter devant Rome après la victoire qu'il avoit remportée à Cannes, pût se flater de s'en rendre maî- tre après avoir été repoussé de devant Capoue. Que son dessein n'étoit pas d'assiéger Rome, mais de délivrer la place actuellement assiégée. Que pour lui il croyoit que ce qu'il y avoit de troupes dans la ville suffisoit pour la défendre.“ Un troisiéme avis, qui tenoit le milieu en tre les deux autres, proposé par P. Valerius Flaccus, l'emporta. Ce fut de faire venir Fulvius à Rome avec une partie des troupes qui étoient devant Capoue, pendant que son Collégue, avec le reste de l'Armée, continueroit le siége. Dès que les ordres du Sénat furent arrivés dans le camp, Fulvius se mit en marche avec l'élite des trois Armées, qui montoit à quinze mille hommes de pié, & mille chevaux. Il savoit qu'Annibal avoit pris sa route par la Voie Latine: il prit la sienne par la Voie Appia, après avoir envoyé ordre à toutes les villes municipales qui étoient sur sa route ou aux environs, de tenir des vivres prêts sur son passage. Les soldats, pleins d'allegresse & de courage, s'entr'exhortoient à doubler le pas, en se souvenant qu'ils alloient défendre leur patrie commune.


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Dès qu'on fut averti à Rome qu'Anni bal étoit en marche, le Sénat s'assembla sur le champ. Il y eut trois avis. Un Sénateur, qui se nommoit P. Cornelius Asina, vouloit que l'on rappellât tous les Généraux & toutes les Armées répandues dans les différentes parties de l'Italie pour venir défendre Rome. Fabius, aussi intrépide dans les grands dangers, que circonspect pour les prévenir, s'opposa fortement à cet avis. “Il représenta qu'il seroit honteux de quiter Capoue, & de prendre l'allarme aux moindres mouve- Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. mens d'Annibal. Qu'il étoit hors deAn. R.541.Av. J. G.211. toute apparence qu'un Général, qui n'avoit osé se présenter devant Rome après la victoire qu'il avoit remportée à Cannes, pût se flater de s'en rendre maî- tre après avoir été repoussé de devant Capoue. Que son dessein n'étoit pas d'assiéger Rome, mais de délivrer la place actuellement assiégée. Que pour lui il croyoit que ce qu'il y avoit de troupes dans la ville suffisoit pour la défendre.“ Un troisiéme avis, qui tenoit le milieu en tre les deux autres, proposé par P. Valerius Flaccus, l'emporta. Ce fut de faire venir Fulvius à Rome avec une partie des troupes qui étoient devant Capoue, pendant que son Collégue, avec le reste de l'Armée, continueroit le siége. Dès que les ordres du Sénat furent arrivés dans le camp, Fulvius se mit en marche avec l'élite des trois Armées, qui montoit à quinze mille hommes de pié, & mille chevaux. Il savoit qu'Annibal avoit pris sa route par la Voie Latine: il prit la sienne par la Voie Appia, après avoir envoyé ordre à toutes les villes municipales qui étoient sur sa route ou aux environs, de tenir des vivres prêts sur son passage. Les soldats, pleins d'allegresse & de courage, s'entr'exhortoient à doubler le pas, en se souvenant qu'ils alloient défendre leur patrie commune.


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Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.