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Apre's la prise d'Elatie, le Consul Quin-Entrevuesentre le RoiPhilippe &le ConsulQuintiusavec sesAlliés, tou-tes inutiles.Liv.XXXII.32-37.Polyb.XVII. 742-752. tius avoit déja distribué ses troupes dans la Phocide & dans la Locride pour y passer l'hiver, lorsque Philippe lui envoya un héraut-d'armes pour lui demander une entrevue. Il ne se rendit pas difficile, & la lui accorda; parce qu'il ne savoit pas encore ce qu'on avoit résolu à Rome à son sujet, & qu'une conférence lui laissoit la liberté, ou de continuer la guerre si on lui prorogeoit le commandement, ou de porter les choses à la paix si on lui envoyoit un successeur. La conférence se tint sur le bord de la mer, près de Nicée ville de Locride, très voisine des Thermopyles. Philippe, qui s'y étoit rendu de Démétriade par mer, C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.ne quita point son vaisseau. Il avoit avec lui plusieurs seigneurs de Macédoine, & Cycliade exilé Achéen. Le Général Romain étoit sur le rivage, accompagné d'Amynandre Roi des Athamanes, & des Députés de tous les Alliés. Après quelques disputes sur le cérémonial, Quintius fit ses propositions; chacun des Alliés fit aussi ses demandes. Philippe y répondit; & comme il commençoit à s'emporter contre les Etoliens, Phénéas leur Magistrat l'interrompant, lui dit: Il ne s'agit pas ici de paroles. Il faut, ou vaincre les armes à la main, ou céder au plus fort. La chose est claire, même pour un aveugle, reprit Philippe, cherchant à piquer Phénéas qui étoit incommodé de la vue. Philippe(a) étoit naturellement railleur, & ne pouvoit se contenir même en traitant des affaires les plus sérieuses: ce qui est un grand défaut dans un Prince.


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Cette prémiére entrevue s'étant passée en altercation, on se rassembla le lendemain. Philippe se rendit fort tard au lieu dont on étoit convenu. Toute la raison qu'il donna de son retardement, c'est „qu'il avoit passé la plus grande partie du jour à délibérer sur la dureté des loix qu'on lui imposoit, sans savoir à quoi se déterminer“. Mais on conjectura assez vraisemblablement, que par-là il avoit voulu ôter aux Etoliens

(a) Erat dicacior naturâ quàm regem decet, &, ne inter seria quidem risu satis temperans. Liv.

C. Cornel. Q. Minuc. Cons. & aux Achéens le tems de lui répondre.An. R. 555.Av. J. C.197. Et il confirma cette pensée, en demandant que, pour ne point perdre le tems en de vaines disputes, la conférence se passât entre le Général Romain & lui. Ce ne fut point sans peine qu'on le lui accorda. Ils s'abouchérent donc en particulier. Quintius aiant rapporté aux Alliés les propositions que le Roi lui faisoit, nul d'eux ne les agréa; & on étoit près de rompre toute conférence, lorsque Philippe demanda qu'on remît la décision au lendemain, promettant qu'il céderoit à leurs raisons, s'il ne venoit pas à bout de leur faire goûter les siennes. Quand on se fut rassemblé, il pria instamment Quintius & les Alliés de ne pas s'opposer à la paix, & il se réduisit à demander du tems pour envoyer à Rome des Ambassadeurs, s'engageant à accepter telles propositions qu'il plaîroit au sénat de lui imposer, si les siennes n'étoient pas jugées suffisantes. On ne put lui refuser une demande si raisonnable, & l'on convint d'une tréve de deux mois, à condition néanmoins que sur le champ il feroit sortir les garnisons qu'il avoit dans les Places de la Locride & de la Phocide. On envoya de part & d'autre des Ambassadeurs à Rome.


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Quand ils y furent arrivés, on commença par entendre ceux des Alliés. Ils s'emportérent en invectives contre Philippe. Mais ce qui frappa le sénat, c'est qu'ils firent observer, & prouvérent évidemment par la situation des lieux, que si le Roi de C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R 555.Av. J. C.197.Macédoine retenoit Démétriade dans la Thessalie, Chalcis dans l'Eubée, & Corinthe dans l'Achaïe, villes qu'il appelloit lui- même, en termes non moins véritables qu'injurieux, les entraves de la Gréce, la Gréce ne pourroit jamais jouir de la liberté. On fit ensuite entrer les Ambassadeurs du Roi. Comme ils commençoient un grand discours, on leur coupa la parole, en leur demandant s'ils céderoient ces trois villes ou non. Aiant répondu qu'ils n'avoient point reçu d'ordre ni d'instruction sur cet article, ils furent congédiés sans avoir rien obtenu. On laissa Quintius, à qui l'on avoit prorogé le commandement dans la Macédoine comme nous l'avons dit, maître de faire la paix, ou de continuer la guerre. Il comprit bien par-là que le sénat n'étoit pas fâché qu'on la continuât; & de son côté il aimoit bien mieux terminer la guerre par une victoire, que par un Traité de paix. Ainsi il n'accorda plus d'entrevue à Philippe, & lui fit dire qu'il n'écouteroit plus aucune proposition de sa part, s'il ne convenoit d'abord d'abandonner toute la Gréce.


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Le Tiran oublia bientôt de qui & à quelAlliance deNabis avecles Ro-mains.Liv.XXXII. 39.le condition il tenoit la ville. Il envoya des Députés à Quintius & à Attale, pour leur faire savoir qu'il étoit maître d'Argos, & pour les inviter à une entrevue, où il espéroit qu'ils conviendroient aisément des conditions du Traité d'alliance qu'il souhaitoit faire avec eux. sa proposition fut acceptée. En conséquence le Proconsul & le Roi de Pergame se rendirent près d'Argos: démarche peu convenable à l'un & à l'autre. L'entrevue se fit. Les Romains vouloient que Nabis leur fournît des troupes, & cessât de faire la guerre aux Achéens. Le Tiran accorda le prémier article, mais il ne voulut avec les Achéens qu'une tréve de quatre mois. Le Traité fut conclu à ces conditions. Cette alliance avec un Tiran aussi décrié pour sa perfidie & ses cruautés que l'étoit Nabis, n'est pas fort glorieuse aux Romains. Mais dans un tems de guerre on croit devoir prendre tous ses avantages, aux dépens même de l'équité & de l'honneur.


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Quand le printems fut venu, QuintiusLes Béo-tiens fontalliance a-vec les Ro-mains.Liv.XXXIII.1. 2. & Attale songérent à s'assurer de l'alliance des Béotiens, qui jusques-là avoient été incertains & flottans. Ils allérent ensemble avec quelques Députés des Alliés à Thébes, C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.qui étoit la capitale du pays, & le lieu de l'Assemblée commune. Antiphile, le prémier Magistrat, leur étoit favorable & les soutenoit sous main. Les Béotiens avoient cru d'abord qu'ils venoient sans troupes & sans escorte, parce qu'ils les avoient laissées à quelque espace derriére eux. Ils furent bien surpris, quand ils virent que Quintius s'étoit fait suivre d'un détachement assez considérable, & ils jugérent dès-lors qu'il n'y auroit point de liberté dans l'Assemblée. Elle fut indiquée pour le lendemain. Ils dissimulérent leur surprise & leur douleur, qu'il auroit été inutile, & même dangereux de faire paroître.


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Quand le printems fut venu, QuintiusLes Béo-tiens fontalliance a-vec les Ro-mains.Liv.XXXIII.1. 2. & Attale songérent à s'assurer de l'alliance des Béotiens, qui jusques-là avoient été incertains & flottans. Ils allérent ensemble avec quelques Députés des Alliés à Thébes, C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.qui étoit la capitale du pays, & le lieu de l'Assemblée commune. Antiphile, le prémier Magistrat, leur étoit favorable & les soutenoit sous main. Les Béotiens avoient cru d'abord qu'ils venoient sans troupes & sans escorte, parce qu'ils les avoient laissées à quelque espace derriére eux. Ils furent bien surpris, quand ils virent que Quintius s'étoit fait suivre d'un détachement assez considérable, & ils jugérent dès-lors qu'il n'y auroit point de liberté dans l'Assemblée. Elle fut indiquée pour le lendemain. Ils dissimulérent leur surprise & leur douleur, qu'il auroit été inutile, & même dangereux de faire paroître.


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Attale parla le prémier, & fit valoir les services que ses ancêtres & lui-même avoient rendus à toute la Gréce, & en particulier à la République des Béotiens. se laissant emporter à son zèle pour les Romains, & s'expliquant avec plus de véhémence que son âge ne le comportoit, il tomba foible & comme à demi-mort au milieu de sa harangue, (c'étoit une attaque de paralysie) & il falut le transporter hors de l'Assemblée; ce qui interrompit pour quelque tems la délibération. Aristéne, Préteur des Achéens, reprit la parole, & son discours fut d'autant plus capable de faire impression, qu'il ne donnoit point d'autre conseil aux Béotiens, que celui qu'il avoit donné aux Achéens mêmes. Après lui, Quintius dit peu de choses, & fit plus valoir la justice & la bonne-foi des C. Cornel. Q. Minuc. Cons. Romains, que leurs armes ou leur puissanAn. R. 555.Av. J. C.197.ce. On alla ensuite aux suffrages, & l'alliance avec les Romains fut conclue tout d'une voix, personne n'osant s'y opposer, ni tenter une résistance inutile.


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Quintius resta encore quelque tems à Thébes, pour voir quel cours prendroit la maladie d'Attale. Quand il vit que c'étoit une paralysie formée, qui ne menaçoit pas la vie de ce Prince d'un danger présent, il s'en retourna à Elatie. Bien content de la double alliance qu'il avoit conclue avec les Achéens & les Béotiens, par laquelle il avoit mis ses derriéres en sureté, il tourna tous ses soins & tous ses efforts du côté de la Macédoine.


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Bataille deCynoscé-phales, oùPhilippe estvaincu parQuintius.

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Les Armées, des deux côtés, s'étoient mis en marche pour en venir aux mains, & pour terminer la guerre par une bataille. Elles étoient à peu près égales en nombre, & C. Cornel. Q. Minuc. Cons. composées chacune de vingt-cinq ou vingt-An. R. 555.Av. J. C.197.Polyb.XVII. 754-762.Liv.XXXIII.3-11.Plut. inFlamin.372. 373.Justin.XXX. 4. six mille hommes. Les Officiers & les soldats, de part & d'autre, souhaitoient avec une égale ardeur d'en venir aux mains. Plus le tems du combat approchoit, plus ils sentoient augmenter leur courage, & croître leur ambition. Les Romains pensoient que s'ils étoient vainqueurs des Macédoniens, dont les victoires d'Alexandre avoient rendu le nom si fameux, il ne se pourroit rien ajouter à leur gloire; & les Macédoniens se flatoient, que s'ils battoient les Romains si supérieurs aux Perses, ils rendroient le nom de Philippe plus célébre & plus éclatant que celui d'Alexandre même. Quintius s'avança en Thessalie, où il apprit que les ennemis étoient aussi arrivés. Mais ne sachant point encore au juste où ils étoient campés, il ordonna à ses troupes de couper des troncs & des branches d'arbres pour en faire des palissades, & pouvoir fortifier un camp par-tout où il en seroit besoin. C'est ici que Polybe, & après lui Tite-Live, comparent les palissades des Romains avec celles des Grecs. On trouve cette digression dans l'Histoire Ancienne, Tome VIII.


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Quintius arriva bientôt près de l'Armée Macédonienne, & marcha à sa rencontre à la tête de toutes ses troupes. Après quelques légéres escarmouches, où la Cavalerie Etolienne se distingua, & eut toujours l'avantage, les deux Armées s'arrêtérent près de (a) scotusse. La nuit qui précéda

(a) Ville de Pélasgie province de Thessalie, près de Larisse.

C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.le combat, il tomba une grosse pluie accompagnée de tonnerres, desorte que le lendemain matin le tems étoit si couvert & si sombre, qu'à peine voyoit-on à deux pas de l'endroit où l'on étoit. Philippe détacha un Corps de troupes avec ordre de s'emparer des hauteurs appellées Cynoscéphales, qui séparoient son camp de celui des Romains. Quintius détacha aussi dix Escadrons de Cavalerie, & environ mille soldats armés à la légére, pour aller reconnoître l'ennemi, en leur recommandant fort de prendre garde aux embuscades à cause de l'obscurité du tems. Ce détachement rencontra celui des Macédoniens, qui s'étoit emparé des hauteurs. D'abord cette rencontre surprit, ensuite on se tâta les uns les autres. Des deux côtés on envoya avertir les Généraux de ce qui se passoit. Les Romains mal-menés dépêchérent à leur camp pour demander du secours. Quintius y envoya aussitôt Archédame & Eupoléme, tous deux Etoliens, & les fit accompagner de deux Tribuns qui commandoient chacun mille hommes, & de cinq cens chevaux, qui joints aux prémiers firent bientôt changer de face au combat. De la part des Macédoniens, on ne manquoit pas de valeur: mais accablés sous le poids de leurs armes, qui n'étoient propres que pour combattre de pié ferme, ils se sauvérent par la fuite sur les hauteurs, & de-là envoyérent demander du secours au Roi.


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Quintius arriva bientôt près de l'Armée Macédonienne, & marcha à sa rencontre à la tête de toutes ses troupes. Après quelques légéres escarmouches, où la Cavalerie Etolienne se distingua, & eut toujours l'avantage, les deux Armées s'arrêtérent près de (a) scotusse. La nuit qui précéda

(a) Ville de Pélasgie province de Thessalie, près de Larisse.

C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.le combat, il tomba une grosse pluie accompagnée de tonnerres, desorte que le lendemain matin le tems étoit si couvert & si sombre, qu'à peine voyoit-on à deux pas de l'endroit où l'on étoit. Philippe détacha un Corps de troupes avec ordre de s'emparer des hauteurs appellées Cynoscéphales, qui séparoient son camp de celui des Romains. Quintius détacha aussi dix Escadrons de Cavalerie, & environ mille soldats armés à la légére, pour aller reconnoître l'ennemi, en leur recommandant fort de prendre garde aux embuscades à cause de l'obscurité du tems. Ce détachement rencontra celui des Macédoniens, qui s'étoit emparé des hauteurs. D'abord cette rencontre surprit, ensuite on se tâta les uns les autres. Des deux côtés on envoya avertir les Généraux de ce qui se passoit. Les Romains mal-menés dépêchérent à leur camp pour demander du secours. Quintius y envoya aussitôt Archédame & Eupoléme, tous deux Etoliens, & les fit accompagner de deux Tribuns qui commandoient chacun mille hommes, & de cinq cens chevaux, qui joints aux prémiers firent bientôt changer de face au combat. De la part des Macédoniens, on ne manquoit pas de valeur: mais accablés sous le poids de leurs armes, qui n'étoient propres que pour combattre de pié ferme, ils se sauvérent par la fuite sur les hauteurs, & de-là envoyérent demander du secours au Roi.


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Quintius arriva bientôt près de l'Armée Macédonienne, & marcha à sa rencontre à la tête de toutes ses troupes. Après quelques légéres escarmouches, où la Cavalerie Etolienne se distingua, & eut toujours l'avantage, les deux Armées s'arrêtérent près de (a) scotusse. La nuit qui précéda

(a) Ville de Pélasgie province de Thessalie, près de Larisse.

C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.le combat, il tomba une grosse pluie accompagnée de tonnerres, desorte que le lendemain matin le tems étoit si couvert & si sombre, qu'à peine voyoit-on à deux pas de l'endroit où l'on étoit. Philippe détacha un Corps de troupes avec ordre de s'emparer des hauteurs appellées Cynoscéphales, qui séparoient son camp de celui des Romains. Quintius détacha aussi dix Escadrons de Cavalerie, & environ mille soldats armés à la légére, pour aller reconnoître l'ennemi, en leur recommandant fort de prendre garde aux embuscades à cause de l'obscurité du tems. Ce détachement rencontra celui des Macédoniens, qui s'étoit emparé des hauteurs. D'abord cette rencontre surprit, ensuite on se tâta les uns les autres. Des deux côtés on envoya avertir les Généraux de ce qui se passoit. Les Romains mal-menés dépêchérent à leur camp pour demander du secours. Quintius y envoya aussitôt Archédame & Eupoléme, tous deux Etoliens, & les fit accompagner de deux Tribuns qui commandoient chacun mille hommes, & de cinq cens chevaux, qui joints aux prémiers firent bientôt changer de face au combat. De la part des Macédoniens, on ne manquoit pas de valeur: mais accablés sous le poids de leurs armes, qui n'étoient propres que pour combattre de pié ferme, ils se sauvérent par la fuite sur les hauteurs, & de-là envoyérent demander du secours au Roi.


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Animés (a) par de tels discours, ces sol-

(a) His adhortationibus utrique concitati milites, prælio concurrunt, alteri Orientis, alteri Occidentis imperio gloriantes, ferentesque in bellum, alii majorum suorum antiquam & obsoletam gloriam, alii virentem recentibus experimentis virtutis florem. Justin. XXX. 4.

C. Cornel. Q. Minuc. Cons. dats qui se disoient, les uns vainqueurs deAn. R. 555.Av. J. C.197. l'Orient, les autres vainqueurs de l'Occicident, tout fiers, ceux-là de l'ancienne gloire de leurs ancêtres, ceux-ci de leurs propres trophées & des victoires nouvellement remportées, se préparérent de part & d'autre au combat. Flamininus, aiant commandé à son aile droite de ne pas branler de son poste, place les éléphans devant cette aile, & marchant d'un pas fier & assuré, méne lui- même l'aile gauche aux ennemis. Dès que ceux des Romains qui avoient été obligés de quiter les hauteurs apperçurent leur Général & son Armée, ils recommencérent à combattre, & fondant sur les ennemis, les forcérent une seconde fois à lâcher pié.


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Le Roi aiant ramassé ceux qui fuyoient, forma sa droite de ceux qui portoient des rondaches, & d'une partie des soldats qui composoient la Phalange; & pour empêcher qu'on ne les pût enfoncer, il diminua de la moitié le front de la bataille pour doubler les rangs en dedans, lui donnant beaucoup plus de profondeur que de largeur; & en même tems il leur commanda de se serrer de façon que les hommes & les armes se touchassent, & de marcher contre l'ennemi piques baissées. Quintius avoit aussi en même tems reçu dans ses intervalles ceux qui avoient chargé d'abord les Macédoniens.