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En attendant on fit partir trois DéputésLucius,frére duConsul,forme lesiége deCorinthe,& est obligéde le lever.Liv.XXXII. 23. pour se rendre auprès de L. Quintius, qui actuellement assiégeoit Corinthe, après s'être emparé de Cenchrée; & en même tems on envoya l'Armée des Achéens se joindre à la sienne pour presser le siége. D'abord l'attaque fut assez foible, parce qu'on espéroit que la division se mettroit dans la ville entre la garnison & les habitans. Quand on vit que rien ne remuoit, on fit approcher les machines de tous côtés, & l'on forma diverses attaques, que les assiégés soutinrent avec beaucoup de vigueur, & où les Romains furent toujours repoussés. Il y avoit dans Corinthe un grand nombre de déserteurs Italiens, qui n'attendant aucun quartier de la part des Romains s'ils tomboient sous leur pouvoir, se battoient en desespérés. Philoclès, Capitaine de Philippe, aiant fait entrer un nouveau renfort dans la ville, & par-là aiant ôté l'espérance aux assiégeans de la pouvoir forcer, il falut bien que L. Quintius se rendît enfin à l'avis d'Attale. On leva le siége. Les Achéens aiant été Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.renvoyés, Attale & les Romains remontérent sur leurs Flottes. Le prémier se rendit au Pirée, & les autres à Corcyre.


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An. R. 554.Av. J. C.198.Couronned'or envo-yée à Romepar Attale.Ibid. 27.

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Cette même année, les Ambassadeurs duAn. R. 554.Av. J. C.198.Couronned'or envo-yée à Romepar Attale.Ibid. 27. Roi Attale apportérent à Rome une couronne d'or pesant deux cens quarante-six livres, (c'étoit plus de 348 de nos marcs) qu'ils mirent dans le Capitole, & remerciérent le sénat, de ce qu'il avoit bien voulu envoyer à Antiochus des Ambassadeurs, à la priére desquels ce Prince étoit sorti des Etats d'Attale.


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Cette même année, les Ambassadeurs duAn. R. 554.Av. J. C.198.Couronned'or envo-yée à Romepar Attale.Ibid. 27. Roi Attale apportérent à Rome une couronne d'or pesant deux cens quarante-six livres, (c'étoit plus de 348 de nos marcs) qu'ils mirent dans le Capitole, & remerciérent le sénat, de ce qu'il avoit bien voulu envoyer à Antiochus des Ambassadeurs, à la priére desquels ce Prince étoit sorti des Etats d'Attale.


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Romains. Les Béotiens se joignent aussi à eux. Mort d'Attale. Eloge de ce Prince. Bataille de Cynoscéphales, où Philippe est vaincu par Quintius. Vani- té insolente des Etoliens. Quintius ac- corde à Philippe une tréve & une entrevue. Délibération des Alliés au sujet de la paix. Entrevue de Philippe & de Quintius. La paix y est conclue. La victoire remportée contre Philippe cause à Rome une grande joie. Le projet de paix envoyé par Quintius à Rome, y est approuvé. On députe dix Commissaires pour régler les affaires de la Gréce. Conditions du Traité de paix. Les Etoliens décrient sourdement ce Traité. Les Articles en sont publiés aux Jeux Isthmiques. Les Grecs apprennent la nouvelle de leur liberté avec des transports de joie incroyables. Réflexions sur ce grand é- vénement. Quintius parcourt les villes de Gréce. Cornelius, l'un des dix Commissaires, passe de Tempé, où il avoit entretenu le Roi, à la ville de Thermes, où se tenoit l'Assemblée des Etoliens.

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Le Tiran oublia bientôt de qui & à quelAlliance deNabis avecles Ro-mains.Liv.XXXII. 39.le condition il tenoit la ville. Il envoya des Députés à Quintius & à Attale, pour leur faire savoir qu'il étoit maître d'Argos, & pour les inviter à une entrevue, où il espéroit qu'ils conviendroient aisément des conditions du Traité d'alliance qu'il souhaitoit faire avec eux. sa proposition fut acceptée. En conséquence le Proconsul & le Roi de Pergame se rendirent près d'Argos: démarche peu convenable à l'un & à l'autre. L'entrevue se fit. Les Romains vouloient que Nabis leur fournît des troupes, & cessât de faire la guerre aux Achéens. Le Tiran accorda le prémier article, mais il ne voulut avec les Achéens qu'une tréve de quatre mois. Le Traité fut conclu à ces conditions. Cette alliance avec un Tiran aussi décrié pour sa perfidie & ses cruautés que l'étoit Nabis, n'est pas fort glorieuse aux Romains. Mais dans un tems de guerre on croit devoir prendre tous ses avantages, aux dépens même de l'équité & de l'honneur.


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Quand le printems fut venu, QuintiusLes Béo-tiens fontalliance a-vec les Ro-mains.Liv.XXXIII.1. 2. & Attale songérent à s'assurer de l'alliance des Béotiens, qui jusques-là avoient été incertains & flottans. Ils allérent ensemble avec quelques Députés des Alliés à Thébes, C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.qui étoit la capitale du pays, & le lieu de l'Assemblée commune. Antiphile, le prémier Magistrat, leur étoit favorable & les soutenoit sous main. Les Béotiens avoient cru d'abord qu'ils venoient sans troupes & sans escorte, parce qu'ils les avoient laissées à quelque espace derriére eux. Ils furent bien surpris, quand ils virent que Quintius s'étoit fait suivre d'un détachement assez considérable, & ils jugérent dès-lors qu'il n'y auroit point de liberté dans l'Assemblée. Elle fut indiquée pour le lendemain. Ils dissimulérent leur surprise & leur douleur, qu'il auroit été inutile, & même dangereux de faire paroître.


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Attale parla le prémier, & fit valoir les services que ses ancêtres & lui-même avoient rendus à toute la Gréce, & en particulier à la République des Béotiens. se laissant emporter à son zèle pour les Romains, & s'expliquant avec plus de véhémence que son âge ne le comportoit, il tomba foible & comme à demi-mort au milieu de sa harangue, (c'étoit une attaque de paralysie) & il falut le transporter hors de l'Assemblée; ce qui interrompit pour quelque tems la délibération. Aristéne, Préteur des Achéens, reprit la parole, & son discours fut d'autant plus capable de faire impression, qu'il ne donnoit point d'autre conseil aux Béotiens, que celui qu'il avoit donné aux Achéens mêmes. Après lui, Quintius dit peu de choses, & fit plus valoir la justice & la bonne-foi des C. Cornel. Q. Minuc. Cons. Romains, que leurs armes ou leur puissanAn. R. 555.Av. J. C.197.ce. On alla ensuite aux suffrages, & l'alliance avec les Romains fut conclue tout d'une voix, personne n'osant s'y opposer, ni tenter une résistance inutile.


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Quintius resta encore quelque tems à Thébes, pour voir quel cours prendroit la maladie d'Attale. Quand il vit que c'étoit une paralysie formée, qui ne menaçoit pas la vie de ce Prince d'un danger présent, il s'en retourna à Elatie. Bien content de la double alliance qu'il avoit conclue avec les Achéens & les Béotiens, par laquelle il avoit mis ses derriéres en sureté, il tourna tous ses soins & tous ses efforts du côté de la Macédoine.


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Dès que l'état & les forces d'Attale leMort d'At-tale. Elogede ce Prin-ce.Polyb. inExcerpt.pag. 101. &102.Liv.XXXIII.21. permirent, on le transporta à Pergame, où il mourut peu de tems après, âgé de soixante & douze ans, dont il en avoit régné quarante-quatre. Polybe remarque qu'Attale n'imita pas la plupart des hommes, pour qui les grands biens sont pour l'ordinaire une occasion de vices & de déréglemens. L'usage généreux & magnifique qu'il fit de ses richesses, mais conduit & tempéré par la prudence, lui donna le moyen d'augmenter ses Etats, & de se décorer lui- même du titre de Roi. Il comptoit n'être riche que pour les autres, & il étoit persuadé que c'étoit placer son argent à une grosse & légitime usure, que de l'employer en bienfaits, & d'en acheter des amis. Il gouverna ses sujets avec une grande justice, & C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.montra toujours une fidélité inviolable à l'égard de ses Alliés. Ami généreux, mari tendre, pére affectionné, il remplit tous strab.XIII. 623-625.les devoirs & de Prince & de Particulier. Il laissa quatre fils, Euméne, Attale, Philétére & Athénée. Il avoit pris un grand soin de leur éducation, & s'étoit appliqué surtout à établir entre eux une union tendre & sincére, qui est le plus ferme appui des Polyb. inExcerpt.169.maisons puissantes. Polybe remarque comme un bonheur fort rare dans les familles des Princes, que les fréres d'Euméne qui succéda à Attale, loin d'exciter aucun trouble pendant son régne, contribuérent beaucoup à en assurer la paix & la tranquillité. Le goût des Lettres & des sciences régnoit Diog.Laert. inLacyde.à la Cour de Pergame. Attale avoit fait orner & embellir dans l'Académie d'Athénes (lieu célébre, comme l'on sait, par les Philosophes qui y ont enseigné avec éclat) le jardin où Lacyde, disciple & successeur d'Arcésilas, faisoit ses leçons. Il invita ce Philosophe à venir à sa Cour. Mais Lacyde lui répondit avec une franchise vraiment philosophique, qu'il en étoit des Princes comme des Tableaux, qui souvent, pour être estimés, demandent de n'être vus que de loin. J'ai parlé de la fameuse Bibliothéque de Pergame, dans l'Histoire Ancienne, Tome IX.


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Mort d'At-tale. Elogede ce Prin-ce.Polyb. inExcerpt.pag. 101. &102.Liv.XXXIII.21.

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Dès que l'état & les forces d'Attale leMort d'At-tale. Elogede ce Prin-ce.Polyb. inExcerpt.pag. 101. &102.Liv.XXXIII.21. permirent, on le transporta à Pergame, où il mourut peu de tems après, âgé de soixante & douze ans, dont il en avoit régné quarante-quatre. Polybe remarque qu'Attale n'imita pas la plupart des hommes, pour qui les grands biens sont pour l'ordinaire une occasion de vices & de déréglemens. L'usage généreux & magnifique qu'il fit de ses richesses, mais conduit & tempéré par la prudence, lui donna le moyen d'augmenter ses Etats, & de se décorer lui- même du titre de Roi. Il comptoit n'être riche que pour les autres, & il étoit persuadé que c'étoit placer son argent à une grosse & légitime usure, que de l'employer en bienfaits, & d'en acheter des amis. Il gouverna ses sujets avec une grande justice, & C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.montra toujours une fidélité inviolable à l'égard de ses Alliés. Ami généreux, mari tendre, pére affectionné, il remplit tous strab.XIII. 623-625.les devoirs & de Prince & de Particulier. Il laissa quatre fils, Euméne, Attale, Philétére & Athénée. Il avoit pris un grand soin de leur éducation, & s'étoit appliqué surtout à établir entre eux une union tendre & sincére, qui est le plus ferme appui des Polyb. inExcerpt.169.maisons puissantes. Polybe remarque comme un bonheur fort rare dans les familles des Princes, que les fréres d'Euméne qui succéda à Attale, loin d'exciter aucun trouble pendant son régne, contribuérent beaucoup à en assurer la paix & la tranquillité. Le goût des Lettres & des sciences régnoit Diog.Laert. inLacyde.à la Cour de Pergame. Attale avoit fait orner & embellir dans l'Académie d'Athénes (lieu célébre, comme l'on sait, par les Philosophes qui y ont enseigné avec éclat) le jardin où Lacyde, disciple & successeur d'Arcésilas, faisoit ses leçons. Il invita ce Philosophe à venir à sa Cour. Mais Lacyde lui répondit avec une franchise vraiment philosophique, qu'il en étoit des Princes comme des Tableaux, qui souvent, pour être estimés, demandent de n'être vus que de loin. J'ai parlé de la fameuse Bibliothéque de Pergame, dans l'Histoire Ancienne, Tome IX.


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Dès que l'état & les forces d'Attale leMort d'At-tale. Elogede ce Prin-ce.Polyb. inExcerpt.pag. 101. &102.Liv.XXXIII.21. permirent, on le transporta à Pergame, où il mourut peu de tems après, âgé de soixante & douze ans, dont il en avoit régné quarante-quatre. Polybe remarque qu'Attale n'imita pas la plupart des hommes, pour qui les grands biens sont pour l'ordinaire une occasion de vices & de déréglemens. L'usage généreux & magnifique qu'il fit de ses richesses, mais conduit & tempéré par la prudence, lui donna le moyen d'augmenter ses Etats, & de se décorer lui- même du titre de Roi. Il comptoit n'être riche que pour les autres, & il étoit persuadé que c'étoit placer son argent à une grosse & légitime usure, que de l'employer en bienfaits, & d'en acheter des amis. Il gouverna ses sujets avec une grande justice, & C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.montra toujours une fidélité inviolable à l'égard de ses Alliés. Ami généreux, mari tendre, pére affectionné, il remplit tous strab.XIII. 623-625.les devoirs & de Prince & de Particulier. Il laissa quatre fils, Euméne, Attale, Philétére & Athénée. Il avoit pris un grand soin de leur éducation, & s'étoit appliqué surtout à établir entre eux une union tendre & sincére, qui est le plus ferme appui des Polyb. inExcerpt.169.maisons puissantes. Polybe remarque comme un bonheur fort rare dans les familles des Princes, que les fréres d'Euméne qui succéda à Attale, loin d'exciter aucun trouble pendant son régne, contribuérent beaucoup à en assurer la paix & la tranquillité. Le goût des Lettres & des sciences régnoit Diog.Laert. inLacyde.à la Cour de Pergame. Attale avoit fait orner & embellir dans l'Académie d'Athénes (lieu célébre, comme l'on sait, par les Philosophes qui y ont enseigné avec éclat) le jardin où Lacyde, disciple & successeur d'Arcésilas, faisoit ses leçons. Il invita ce Philosophe à venir à sa Cour. Mais Lacyde lui répondit avec une franchise vraiment philosophique, qu'il en étoit des Princes comme des Tableaux, qui souvent, pour être estimés, demandent de n'être vus que de loin. J'ai parlé de la fameuse Bibliothéque de Pergame, dans l'Histoire Ancienne, Tome IX.


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Dès que l'état & les forces d'Attale leMort d'At-tale. Elogede ce Prin-ce.Polyb. inExcerpt.pag. 101. &102.Liv.XXXIII.21. permirent, on le transporta à Pergame, où il mourut peu de tems après, âgé de soixante & douze ans, dont il en avoit régné quarante-quatre. Polybe remarque qu'Attale n'imita pas la plupart des hommes, pour qui les grands biens sont pour l'ordinaire une occasion de vices & de déréglemens. L'usage généreux & magnifique qu'il fit de ses richesses, mais conduit & tempéré par la prudence, lui donna le moyen d'augmenter ses Etats, & de se décorer lui- même du titre de Roi. Il comptoit n'être riche que pour les autres, & il étoit persuadé que c'étoit placer son argent à une grosse & légitime usure, que de l'employer en bienfaits, & d'en acheter des amis. Il gouverna ses sujets avec une grande justice, & C. Cornel. Q. Minuc. Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.montra toujours une fidélité inviolable à l'égard de ses Alliés. Ami généreux, mari tendre, pére affectionné, il remplit tous strab.XIII. 623-625.les devoirs & de Prince & de Particulier. Il laissa quatre fils, Euméne, Attale, Philétére & Athénée. Il avoit pris un grand soin de leur éducation, & s'étoit appliqué surtout à établir entre eux une union tendre & sincére, qui est le plus ferme appui des Polyb. inExcerpt.169.maisons puissantes. Polybe remarque comme un bonheur fort rare dans les familles des Princes, que les fréres d'Euméne qui succéda à Attale, loin d'exciter aucun trouble pendant son régne, contribuérent beaucoup à en assurer la paix & la tranquillité. Le goût des Lettres & des sciences régnoit Diog.Laert. inLacyde.à la Cour de Pergame. Attale avoit fait orner & embellir dans l'Académie d'Athénes (lieu célébre, comme l'on sait, par les Philosophes qui y ont enseigné avec éclat) le jardin où Lacyde, disciple & successeur d'Arcésilas, faisoit ses leçons. Il invita ce Philosophe à venir à sa Cour. Mais Lacyde lui répondit avec une franchise vraiment philosophique, qu'il en étoit des Princes comme des Tableaux, qui souvent, pour être estimés, demandent de n'être vus que de loin. J'ai parlé de la fameuse Bibliothéque de Pergame, dans l'Histoire Ancienne, Tome IX.


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Zustand der Sachen in Spanien. Silanus wirft zwey feindliche Heere gleich hinter einander überden Hauffen, und macht den Anführer des einen, Hanno, zum Gefangnen. L. Scipio nimmt Oringis, eine Stadt im Bätischen Spanien, ein. P. Scipio zieht sich nach Tarraco zurück. Die Römische Flotte schlägt, nachdem sie in Africa grossen Schaden gethan, der Carthaginenser Flotte. Die Römer schliessen mit einigen andern Völkern ein Bündniß wider den Philippus. Philippus erhält einige Vortheile über die Aetolier. Sulpicius nimmt vor diesem Fürsten dieFlucht; und dieser fliehet seiner Seits wieder vorden Sulpicius. Die Römer und Philippus gehen zu Felde. Attalus und Sulpicius belagern und erobern Ornus. Sulpicius muß die Belagerung von Chalcis aufheben. Beschreibung des Euripus, oder der Meerenge zwischen Böotien und Negropont. Attalus wird von dem Pilippus beynahe überrumpelt. Dieser Fürst kehrt nach Macedonien zurück. Die Aetolier machen ihren Frieden mit dem Philippus. Die Römer