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Quelque tems auparavant, lorsque ce même Attale entra dans le Pirée avec sa Flotte, dans le dessein de renouveller son Traité d'alliance avec les Athéniens, tous les habitans de la ville avec leurs femmes & leurs enfans, tous les Prêtres revétus de leurs habits sacerdotaux, & l'on pourroit presque dire les Dieux mêmes sortis en quelque sorte de leurs demeures, allérent au devant de lui, & le reçurent comme en triomphe. On convoqua l'Assemblée, pour entendre les propositions que ce Prince avoit à leur faire. Mais (a) il jugea sagement qu'il convenoit mieux à sa dignité de leur déclarer ses intentions par un Ecrit qui seroit lu lui absent, que de s'exposer à rougir en rapportant lui-même de vive voix les services qu'il avoit rendus à leur République, & recevant de leur part des éloges outrés, qui feroient infiniment souffrir sa modestie. Ce fut pour-lors que l'on proposa d'ajouter une onziéme Tribu aux dix an-

(a) Ex dignitate magis visum, scribere eum de quibus videretur, quàm præsentem aut referendis suis in civitatem beneficiis erubescere: aut significationibus acclamationibusque multitudinis assentatione immodica pudorem onerantis. Liv.

P. sulpic. C. Aurel. Cons. ciennes qui formoient le Corps de l'Etat,An. R. 552.Av. J. C.200. laquelle porteroit le nom d'Attale.


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La Flotte des Romains & d'Attale, àLa Flottese retire.Liv. XXXI.45 47. laquelle s'étoient joints vingt Vaisseaux Rhodiens, courut les côtes, & fit quelques expéditions, dont le détail n'a rien de fort intéressant: après quoi elle se sépara, & chacun alla prendre dans son pays des quartiers d'hiver.


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Départemens des Consuls. Prémier payement du tribut imposé aux Carthaginois. sédition excitée en Macédoine par des soldats des Légions. Philippe retourne en Macédoine. Il devient inquiet sur les suites de la guerre. Il travaille à s'attacher les Alliés en leur relâchant quelques villes, & à gagner l'affection de ses sujets en disgraciant un Ministre qui en étoit généralement haï. scipion & Elius créés Censeurs. Cn. Bebius est défait dans les Gaules. Contestation sur la demande que fait Quintius du Consulat. Caractére de ce jeune Romain. Département des Provinces. Les Ambas- sadeurs du Roi Attale demandent du secours au sénat contre les invasions d'Antiochus Roi de syrie. sage réflexion de

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Plutarque sur la guerre présente. Quintius part de Rome, & arrive à l'Armée près de l'Epire. Il prend le parti d'aller chercher Philippe dans les défilés où il s'étoit retranché. Conférence entre Quin- tius & Philippe. Le Consul attaque Philippe dans ses défilés, le défait, & l'oblige de fuir. Le Roi parcourt la Thessalie, & se retire en Macédoine. L'Epire & la Thessalie se soumettent à Quintius. Prise d'Erétrie & de Ca- ryste. Quintius assiége Elatie. Assemblée des Achéens à sicyone. Les Ambassadeurs des Romains & de leurs Al- liés, & celui de Philippe y sont écoutés. Après de longues contestations, l'Assemblée se déclare pour les Romains. Lucius, frére du Consul, forme le siége de Corinthe, & est obligé de le lever. Le Consul prend Elatie. Philoclès se rend maître d'Argos. Affaires de Gaule. Conjuration d'esclaves découverte & étoufée. Couronne d'or envoyée à Rome par Attale.

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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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La Flotte Romaine cependant, soutenue de celles d'Attale & des Rhodiens, agissoit de son côté. Elle prit deux des principales villes de l'Eubée, Erétrie & Caryste, qui étoient tenues aussi par des garnisons Macédoniennes: après quoi les trois Flottes s'avancérent vers Cenchrée, port de Corinthe.


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Pendant qu'il étoit occupé à ce siége, il forma un dessein important, qui étoit de détacher les Achéens du parti de Philippe, & de leur faire embrasser celui des Romains. Les trois Flottes unies étoient prêtes à former le siége de Corinthe, dont Philippe étoit actuellement le maître. Rien ne pouvoit faire plus de plaisir aux Achéens, Ælius et Quintius Cons. que de leur rendre cette grande & impor-An. R. 554.Av. J. C.198.Philippe ysont écou-tés. Aprèsde longuescontesta-tions l'As-semblée sedéclarepour lesRomains.Liv.XXXII. 19-23. tante ville. Le Consul crut devoir les tenter par cette offre, & leur en fit porter la parole par des Ambassadeurs de Lucius son frére, d'Attale, des Rhodiens, & des Athéniens. Les Achéens donnérent audience à tous ces Ambassadeurs dans une Assemblée de la Nation qui se tint à sicyone.


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L. Calpurnius, qui venoit de la part des Romains, eut audience le prémier. Après lui on écouta les Députés d'Attale & ceux des Rhodiens, ensuite ceux de Philippe; car ce Prince avoit aussi envoyé une Ambassade à cette Assemblée, dont le succès l'inquiétoit. On réserva la derniére place aux Athéniens, afin qu'ils fussent en état Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.de réfuter ce qu'auroit avancé l'Ambassadeur de Philippe. Ils parlérent avec plus de force & de liberté que tous les autres contre le Roi, parce que nul n'en avoit été si maltraité qu'eux, & ils déduisirent fort au long toutes ses injustices & toutes ses cruautés. La conclusion de la harangue des Athéniens, aussi-bien que des trois prémiéres qui avoient été faites dans cette Assemblée, fut d'exhorter les Achéens à se joindre aux Romains contre Philippe. Les Ambassadeurs de ce Prince, au contraire, sommoient les Achéens de respecter la sainteté du serment qu'ils avoient prêté en faisant alliance avec leur Maître; ou, s'ils ne vouloient pas se déclarer ouvertement pour lui, ils se réduisoient à leur demander qu'ils gardassent une exacte neutralité. Ces harangues remplirent tout le tems de l'Assemblée, qui fut remise au lendemain.


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dont les Députés des deux partis opposés nous parlent, suffit seule pour nous dicter l'avis que nous devons suivre. Les Romains, les Rhodiens, & Attale nous pressent de nous joindre à eux pour faire la guerre à Philippe, & appuyent leur demande de fortes raisons, tirées de la justice de leur cause, & de notre propre intérêt. L'Ambassadeur de Philippe demande aussi, mais foiblement, que nous demeurions attachés à son Maître; & il se contente que nous gardions une exacte neutralité. D'où pensez-vous, Messieurs, que vienne une maniére d'agir si différente? Ce n'est point certainement modestie du côté de

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Le lendemain, la pluralité étant pour mettre l'affaire en délibération, & les peuples témoignant assez ouvertement ce qu'ils pensoient, les Dyméens, les Mégalopolitains, & quelques-uns des Argiens se retirérent de l'Assemblée avant qu'on fît le Decret. Personne n'en fut surpris, & ne leur en sut mauvais gré; parce qu'ils avoient des obligations particuliéres à Philippe, qui, tout récemment encore, leur avoit rendu des services considérables. La reconnoissance est une vertu de tous les tems & de tous les pays, & l'ingratitude Ælius et Quintius Cons. est abhorrée part-tout. Tous les autres PeuAn. R. 554.Av. J. C.198.ples, quand on en vint aux suffrages, confirmérent sur le champ, par un Decret, un Traité d'alliance avec Attale & les Rhodiens: & quant à ce qui regardoit l'alliance avec les Romains, comme elle ne pouvoit pas se conclure sans l'autorité du sénat & du Peuple Romain, il fut résolu qu'on enverroit une Ambassade à Rome pour terminer cette affaire.


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En attendant on fit partir trois DéputésLucius,frére duConsul,forme lesiége deCorinthe,& est obligéde le lever.Liv.XXXII. 23. pour se rendre auprès de L. Quintius, qui actuellement assiégeoit Corinthe, après s'être emparé de Cenchrée; & en même tems on envoya l'Armée des Achéens se joindre à la sienne pour presser le siége. D'abord l'attaque fut assez foible, parce qu'on espéroit que la division se mettroit dans la ville entre la garnison & les habitans. Quand on vit que rien ne remuoit, on fit approcher les machines de tous côtés, & l'on forma diverses attaques, que les assiégés soutinrent avec beaucoup de vigueur, & où les Romains furent toujours repoussés. Il y avoit dans Corinthe un grand nombre de déserteurs Italiens, qui n'attendant aucun quartier de la part des Romains s'ils tomboient sous leur pouvoir, se battoient en desespérés. Philoclès, Capitaine de Philippe, aiant fait entrer un nouveau renfort dans la ville, & par-là aiant ôté l'espérance aux assiégeans de la pouvoir forcer, il falut bien que L. Quintius se rendît enfin à l'avis d'Attale. On leva le siége. Les Achéens aiant été Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.renvoyés, Attale & les Romains remontérent sur leurs Flottes. Le prémier se rendit au Pirée, & les autres à Corcyre.