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Ptolemee Philopator, Roi d'Egypte, avoit laissé en mourant un fils âgé seulement de cinq ans, qui fut appellé Ptolémée Epiphane. Philippe & Antiochus Roi de syrie firent entre eux une ligue criminelle pour envahir ses Etats. La Cour d'Egypte, dans le danger où la mettoit l'union de ces deux Princes contre son Roi pupille, avoit eu recours aux Romains pour implorer leur protection, & leur offrir la tutéle du Roi, & la régence de ses Etats pendant sa minorité, assurant que le feu Roi l'avoit ainsi ordonné à sa mort.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Au commencement de cette année, AnLes Am-bassadeurstiochus Roi d'Asie attaqua vivement Atta-

(a) sylla Dictateur porta une Loi qui défendoit de demander la Préture avant la Questure, & le Consulat avant la Préture. Appian. lib. 1. Bell. Civil.

Ælius et Quintius Cons.An. R. 554.Av. J. C.198.du Roi At-tale deman-dent du se-cours ausénat con-tre les in-cursionsd'Antio-chus Roide syrie.Liv. ibid.le par terre & par mer. Celui-ci envoya à Rome des Ambassadeurs, „qui représentérent au sénat le danger extrême où se trouvoit leur Maître. Ils demandérent en son nom, ou qu'il plût aux Romains de le défendre par eux-mêmes, ou qu'ils lui permissent de rappeller sa Flotte & ses troupes. Le sénat répondit que rien n'étoit plus r{??}isonnable que la demande d'Attale. Qu'ils ne pouvoient lui donner du secours contre Antiochus, qui étoit leur ami & leur allié; mais que le Roi étoit le maître de rappeller sa Flotte & ses troupes. Que l'intention du Peuple Romain n'étoit point d'être en aucune sorte à charge à ses Alliés, & qu'il ne manqueroit pas de reconnoître les services & l'attachement zèlé d'Attale. Qu'au reste il employeroit ses bons offices auprès d'Antiochus, pour le porter à ne point inquiéter le Roi Attale.“ En effet les Romains envoyérent des Ambassadeurs à Antiochus, pour lui remontrer „qu'Attale leur avoit prêté ses troupes & ses vaisseaux, dont ils se servoient contre Philippe leur ennemi commun. Qu'il leur feroit plaisir, s'il vouloit bien le laisser en repos. Qu'il paroissoit raisonnable que les Rois amis & alliés du Peuple Romain gardassent la paix entre eux.“ Antiochus, sur leur remontrance, retira aussitôt ses troupes des terres du Roi Attale.


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Cette même année, les Ambassadeurs duAn. R. 554.Av. J. C.198.Couronned'or envo-yée à Romepar Attale.Ibid. 27. Roi Attale apportérent à Rome une couronne d'or pesant deux cens quarante-six livres, (c'étoit plus de 348 de nos marcs) qu'ils mirent dans le Capitole, & remerciérent le sénat, de ce qu'il avoit bien voulu envoyer à Antiochus des Ambassadeurs, à la priére desquels ce Prince étoit sorti des Etats d'Attale.


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Au reste ce qui engageoit Flamininus à presser la conclusion de la paix, c'est que la nouvelle lui étoit venue qu'Antiochus songeoit sérieusement à passer en Europe avec une Armée. Il craignoit que Philippe, dans l'espérance de recevoir un secours considérable de ce Prince, ne prît le parti de se borner à la défense de ses Places, & par ce moyen ne traînât la guerre en longueur. Il sentoit d'ailleurs que si un autre Général venoit prendre sa place, on ne manqueroit pas d'attribuer à ce nouveau-venu tout l'honneur de cette guerre. C'est pour- Furius et Marcellus Cons.An. R. 555.Av. J. C.197.quoi il accorda au Roi quatre mois de tréve, lui ordonna de paier sur le champ quatre cens talens (quatre cens mille écus): prit pour ôtages Demetrius son fils, & quelques-uns des Grands de sa Cour, & lui permit d'envoyer à Rome, pour recevoir du sénat la décision de son sort. Quintius donna sa parole au Roi, que si la paix ne se faisoit point, il lui rendroit les talens & les ôtages. Après cela tous les intéressés envoyérent des Ambassadeurs à Rome, les uns pour solliciter la paix, les autres pour y mettre obstacle.


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Ce fut ainsi que Quintius termina la guerre de Macédoine, au grand contentement des Grecs, & fort heureusement pour Rome. Car, sans parler d'Annibal, qui, tout vaincu qu'il étoit, pouvoit encore susciter bien des affaires aux Romains, Antiochus, voyant sa puissance considérablement accrue par ses glorieux emploits, qui lui avoient fait donner le surnom de Grand, songeoit actuellement à porter ses armes en Europe. si donc Quintius n'avoit pas prévu, par sa grande prudence, ce qui pouvoit arriver; que la guerre contre Antiochus se fût jointe, au milieu de la Gréce, à la guerre que l'on avoit contre Philippe; & que les deux plus grands & les deux plus puissans Rois qu'il y eût alors, unis de vues & d'intérêts se fussent élevés en mê- Furius et Marcellus Cons. me tems contre Rome, il est certain qu'elAn. R. 556.Av. J. C.196.le se seroit trouvée encore engagée dans des combats & des dangers aussi grands que ceux qu'elle avoit eus à soutenir dans la guerre contre Annibal. Mais une Providence particuliére veilloit sur Rome, & arrangeoit les événemens d'une maniére conforme aux desseins qu'elle avoit sur cette future Capitale du Monde.


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Ce fut ainsi que Quintius termina la guerre de Macédoine, au grand contentement des Grecs, & fort heureusement pour Rome. Car, sans parler d'Annibal, qui, tout vaincu qu'il étoit, pouvoit encore susciter bien des affaires aux Romains, Antiochus, voyant sa puissance considérablement accrue par ses glorieux emploits, qui lui avoient fait donner le surnom de Grand, songeoit actuellement à porter ses armes en Europe. si donc Quintius n'avoit pas prévu, par sa grande prudence, ce qui pouvoit arriver; que la guerre contre Antiochus se fût jointe, au milieu de la Gréce, à la guerre que l'on avoit contre Philippe; & que les deux plus grands & les deux plus puissans Rois qu'il y eût alors, unis de vues & d'intérêts se fussent élevés en mê- Furius et Marcellus Cons. me tems contre Rome, il est certain qu'elAn. R. 556.Av. J. C.196.le se seroit trouvée encore engagée dans des combats & des dangers aussi grands que ceux qu'elle avoit eus à soutenir dans la guerre contre Annibal. Mais une Providence particuliére veilloit sur Rome, & arrangeoit les événemens d'une maniére conforme aux desseins qu'elle avoit sur cette future Capitale du Monde.


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Ces plaintes chagrinoient d'autant plus le Proconsul, qu'elles ne paroissoient pas tout-à-fait sans fondement. Les Commissaires, selon les instructions qu'ils avoient reçues à Rome, conseilloient à Quintius de rendre la liberté à tous les Grecs, mais de retenir les villes de Corinthe, de Chal- Furius et Marcellus Cons.An. R. 556.Av. J. C.196.cis & de Démétriade qui étoient les clés de la Gréce, & d'y mettre de bonnes garnisons pour s'en assurer contre Antiochus. Il obtint, dans le Conseil, que Corinthe seroit mise en liberté; mais il fut résolu qu'on tiendroit garnison dans la citadelle, aussi-bien que dans les deux villes de Chalcis & de Démétriade; & cela pour un tems seulement, & jusqu'à ce que l'on n'eût plus rien à craindre de la part du Roi de syrie.


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Cornelius, l'un des Commissaires, s'é-Cornelius,l'un des dixCommissai-res, passede Tempéoù il avoitentretenule Roi, à laville deThermes,où se tenoitl'Assembléedes Eto-liens.Liv.XXXIII.35. toit rendu auprès de Philippe, & après avoir terminé les autres affaires avec ce Prince, avant que de le quiter il lui demanda s'il étoit d'humeur à écouter un conseil utile & salutaire. Le Roi lui aiant répondu, que bien loin de le trouver mauvais, il lui seroit même obligé de lui faire connoître ce qui convenoit le plus à ses intérêts; Cornelius l'exhorta fortement, puisqu'il avoit conclu la paix avec le Peuple Romain, à envoyer des Ambassadeurs à Rome, pour convertir le Traité de paix en un Traité d'alliance & d'amitié. Il lui fit entendre, que comme Antiochus paroissoit avoir des desseins, on pourroit le soupçonner, s'il ne faisoit pas cette démarche, d'avoir at- Furius et Marcellus Cons.An. R. 556.Av. J. C.196.tendu l'arrivée de ce Prince pour se joindre à lui, & recommencer la guerre. Philippe trouva l'avis fort sage, & promit de faire partir incessamment ses Ambassadeurs pour Rome.


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Ptolomäus Philopat, König in Egypten,Verschiedene Klagen, die wider den Philippusbey den Römern angebracht werden. Polyb. XVI. 6. et Legat.4. Justin.XXX. 23.hatte bey seinem Absterben einen Sohn, der nur fünf Jahr alt war, und Ptolomäus Epiphanes hieß, hinterlassen. Philippus und Antiochus, König in Syrien verbunden sichdeswegen miteinander, seine Länder zu überfallen. Der Egyptische Hof hatte in derGefahr, worein ihn die Vereinigung dieser beyden Fürsten wider seinen unmündigen König setzte, seine Zuflucht zu den Römerngenommen, sie um ihren Schutz angeflehet, 430 P. Sulp. Galba, u. C. Aurel. Cotta, Cons.d. 552. J. n. R. E. d. 200. J. v. C. G. und ihnen die Vormundschaft des Königsund die Regierung seiner Staaten währendseiner Minderjährigkeit angetragen, unterder Versicherung, daß es der verstorbene König also vor seinem Tode angeordnet habe.


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Die Gesandten des Königs Attalushalten bey dem Rathe um Beystand wider die Einfälle des Syrischen Königs Antiochus an. Liv. ebend.

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Jm Anfange dieses Krieges griff AntioDie Gesandten des Königs Attalushalten bey dem Rathe um Beystand wider die Einfälle des Syrischen Königs Antiochus an. Liv. ebend.chus, König in Asien, den Attalus zu Wasser und zu Lande sehr hitzig an. Dieser schickte deswegen Gesandten nach Rom, „welche die äusserste Gefahr, worinnen sich ihr Herr befände, vorstellten. Sie verlangten im Namen ihres Herrn, daß die Römer entweder selbst ihn vertheidigen, oderihm erlauben möchten, seine Flotte und seineTrupen zurück zu rufen.“ Der Rath antwortete, „daß nichts billiger wäre, als dasVerlangen des Attalus. Daß sie ihm wi der den Antiochus, der ihr Freund und 486 Sex. Ael. Pätus, u. T. Q. Flamininus, Cons.d. 554. J. n. R. E. d. 198. J. v. C. G. Bundsgenosse wäre, keine Hülfe leistenkönnten; daß aber der König freye Machthätte, seine Flotte und Trupen zurückkommen zu lassen. Das Absehen des Römischen Volks wäre nicht, ihren Bundsgenossen auf einige Art überlästig zu seyn, undes würde nicht ermangeln, die Dienste unddie unveränderliche Treue des Attalus dankbar zu erkennen. Uebrigens wollte es seine Vermittelung bey dem Antiochus anwenden, ihn dahin zu bewegen, daß er den König Attalus nicht weiter beunruhige.“ DieRömer schickten wirklich Gesandten an den Antiochus, ihm vorzustellen, „daß Attalusihnen seine Trupen und Schiffe, deren sie sich wider ihren gemeinschaftlichen Feind Philippus bedienten, überlassen hätte; daß er ihnen also ein besonderes Vergnügen machen würde, wenn er ihn in Ruhe lassen wollte; und daß es endlich billig zu seyn schiene, daß die Könige, die mit dem RömischenVolke in Freundschaft und im Bunde stünden, auch Friede unter sich selbst hielten.“ Antiochus zog auf ihr Verlangen sogleich seine Trupen aus dem Gebiete des Attalus.